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Selon un rapport de Marchés mondiaux CIBC, le dollar canadien atteindra la parité avec le dollar américain d'ici la fin de 2007

    TORONTO, le 1 juin /CNW/ - CIBC (CM aux bourses de Toronto et de New
York) - L'augmentation du taux d'intérêt de la Banque du Canada alliée à une
croissance économique plus vigoureuse que prévu mènera le dollar canadien à la
parité avec le dollar américain d'ici la fin de l'année, selon les prévisions
du dernier rapport "Canadian Portfolio Strategy Outlook" de Marchés mondiaux
CIBC.
    "Entre les marchés surchauffés des produits de base et de l'énergie et
les énormes apports de capitaux associés à l'avalanche des fusions-
acquisitions, la monnaie canadienne a encore suffisamment le vent dans les
voiles pour voguer résolument vers la parité avec le dollar américain et s'y
maintenir au moins jusqu'au premier trimestre de 2008", estime Jeff Rubin,
stratège en chef et économiste en chef de Marchés mondiaux CIBC.
    "Avec un taux de chômage national à son plus bas depuis 30 ans et
l'inflation de base oscillant au-dessus de la fourchette cible établie par la
Banque du Canada, notre hypothèse antérieure, qui voulait que la Banque
intervienne contre une autre hausse du dollar canadien au moyen de réductions
des taux d'intérêt, ne semble plus tenir."
    M. Rubin mentionne que, selon lui, non seulement la Banque ne s'apprête
pas à intervenir contre la monnaie, mais elle verra probablement d'un bon oeil
une autre augmentation du dollar canadien. "La Banque du Canada a déjà indiqué
qu'elle prévoit augmenter bientôt les taux d'intérêt. De combien? La question
demeure. Puisque la Réserve fédérale américaine risque encore de diminuer ses
taux au quatrième trimestre, nous prévoyons maintenant que le dollar canadien
atteindra la parité avec le dollar américain avant la fin de l'année et qu'il
demeurera dans ces eaux au cours du premier semestre de 2008."
    Compte tenu de ce qui précède, Marchés mondiaux CIBC ajuste la
composition de ses actifs dans le cadre de sa stratégie de portefeuille et
réduit de trois points de pourcentage sa pondération dans les obligations en
faveur des espèces. En effet, ses stratèges ne prévoient que des rendements
négligeables cette année du côté du marché canadien à revenu fixe et, puisque
la courbe restera fort probablement inversée après une hausse des taux
d'intérêt par la Banque du Canada, les rendements au comptant pendant le
prochain trimestre devraient être supérieurs à ceux des obligations.
    La Banque CIBC maintient une surpondération de 12 points de pourcentage
dans les actions. La remontée de 600 points de l'indice composé TSX, le mois
dernier, place Marchés mondiaux CIBC en bonne position pour atteindre, d'ici
la fin de l'année, son objectif de 15 000 points pour l'indice composé TSX. Il
en résulterait un rendement total de 18,5 % en 2007.
    Comme les ressources comptent pour 44 % de la capitalisation boursière de
l'indice et que le secteur secondaire n'y tient qu'une part de 7 %, l'indice
TSX serait beaucoup moins vulnérable que l'économie canadienne aux incidences
de la parité du taux de change, particulièrement si le dollar s'apprécie grâce
à l'augmentation du prix des ressources.
    Tout indique que la cadence effrénée des fusions et acquisitions se
poursuivra pour le reste de l'année, phénomène qui jouera un rôle certain dans
l'augmentation de la valeur de l'indice TSX. En moyenne, les fusions réalisées
au Canada ont donné lieu à des primes de rachat plus généreuses qu'ailleurs au
monde puisque ces fusions ont surtout été concentrées dans le secteur minier.
    En effet, l'an dernier, le secteur minier a été la cible de 27 % des
fusions visant des entreprises inscrites à la Bourse de Toronto - plus que
n'importe quel autre groupe d'entreprises - et il est encore au centre des
fusions puisque, au cours du mois dernier seulement, il s'y est annoncé des
ententes d'une valeur de 43 G $CA.
    Selon les auteurs du rapport, un autre facteur qui pourrait faire
augmenter les primes à la fusion est le nombre de plus en plus élevé d'offres
non sollicitées par rapport aux offres amicales. Les offres non sollicitées
ont représenté 28 % de toutes les fusions au Canada en 2006 comparativement à
11 % l'année précédente. Au cours des 12 derniers mois, la prime qui
accompagne les offres non sollicitées s'est établie en moyenne à 35 % alors
qu'elle n'est que de 21 % dans le cas des offres amicales. Ces primes plus
élevées s'expliquent par le fait que l'acheteur non sollicité doit courtiser
les actionnaires et contrer les objections de la direction de l'entreprise
visée.
    La vigueur du dollar canadien et la hausse modeste des taux d'intérêt ont
poussé Marchés mondiaux CIBC à ajuster minutieusement son portefeuille
d'actions en diminuant de deux points de pourcentage sa pondération dans le
secteur de la finance. Elle revient ainsi à la pondération du marché pour ce
qui est des banques, des compagnies d'assurances et des FPI.
    Afin de tenir compte de la vigueur du marché canadien de la consommation
et de la force du dollar canadien, la Banque CIBC accroît d'un point et demi
de pourcentage la pondération du groupe des biens de consommation
discrétionnaires et d'un demi-point de pourcentage celle des produits de
consommation de base. L'essor de la devise canadienne représente également un
grand avantage pour les marges bénéficiaires des détaillants compte tenu de la
place importante qu'occupent les importations dans la gamme de produits de ce
secteur.
    Le portefeuille conserve une surpondération dans les actions des sociétés
d'énergie et de métaux de base. M. Rubin fait remarquer que, compte tenu d'un
gain de 26 % depuis le début de l'année, la surpondération que maintient
Marchés mondiaux CIBC dans le secteur des métaux de base a été la source d'un
généreux rendement au cours des derniers mois. L'effervescence actuelle des
fusions-acquisitions axées sur les ressources et les prévisions selon
lesquelles l'économie mondiale progressera à un rythme quasiment aussi effréné
que le taux de croissance de 5,4 % observé l'an dernier sont garantes du
maintien d'une surpondération de deux points de pourcentage dans ce secteur.
    Malgré un certain effritement au cours des dernières semaines, les prix
des métaux de base sont en général largement supérieurs à leur cours à la fin
de 2006. L'utilisation du cuivre, soutenue par l'explosion de la demande en
Chine et dans d'autres économies en développement, devrait progresser encore
de 5 % cette année et dépasser une fois de plus la croissance de la production
des mines.
    Vous pouvez consulter l'étude intégrale de Marchés mondiaux CIBC à :
http://research.cibcwm.com/economic_public/download/psjun07.pdf.

    Marchés mondiaux CIBC, division des services bancaires de gros et de
services aux entreprises de la Banque CIBC, offre une gamme complète de
produits de crédit intégré et de marchés des capitaux, de services bancaires
d'investissement et de services de banque d'affaires à des clients des marchés
financiers clés en Amérique du Nord et partout dans le monde. Nous proposons
également des solutions novatrices et des services consultatifs dans un vaste
éventail de secteurs et nous fournissons des études de premier ordre à notre
clientèle d'investisseurs constituée de sociétés, de gouvernements et
d'institutions.




Pour plus de renseignements:
Renseignements: Jeff Rubin, économiste en chef et stratège en chef, 
directeur général, Marchés mondiaux CIBC, au (416) 594-7357, 
jeff.rubin@cibc.ca, ou avec Kevin Dove, Communications et affaires 
publiques CIBC, au (416) 980-8835, kevin.dove@cibc.ca

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