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Avec les risques de récession, Marchés mondiaux CIBC révise à la baisse sa cible pour la fin de l'exercice 2009 à la Bourse de Toronto
Par ailleurs, des rendements "plus que raisonnables" sont prévus au cours
    des 12 prochains moisTORONTO, le 10 déc. /CNW/ - Banque CIBC (CM aux bourses de Toronto et de
New York) - Selon le dernier rapport de Marchés mondiaux CIBC, l'indice
composé TSX pourrait générer des rendements totaux supérieurs à 20 % en 2009,
mais les investisseurs devraient y penser à deux fois avant d'engranger tout
de suite de nouvelles actions.
    "Actuellement, les risques à court terme courus par le marché avec la
contraction de l'économie nord-américaine interdisent la surpondération en
actions", estime Jeff Rubin, stratège en chef et économiste en chef de Marchés
mondiaux CIBC, dans son dernier rapport "Canadian Portfolio Strategy Outlook".
    "Nous prévoyons toujours que l'économie nord-américaine ralentira au
cours du premier semestre, ce qui aura des conséquences à court terme très
négatives sur les bénéfices", explique M. Rubin, qui ajoute que les
investisseurs "à long terme dans les actions devraient s'attendre à subir
d'autres secousses".
    Invoquant un "climat économique de plus en plus difficile", M. Rubin a
retranché 1 000 points à sa cible de fin 2009 pour la Bourse de Toronto, cible
qui se situe maintenant à 11 000 points. Cette diminution laisse cependant de
la place à un redressement "plus que raisonnable" comparativement au rendement
prévu de 9 000 points au terme de l'année en cours.
    Entre-temps, quelles que soient les mesures adoptées par Washington pour
endiguer la crise économique, celles-ci auront des "conséquences énormes des
deux côtés de la frontière" et permettront une reprise de la croissance d'ici
le deuxième semestre de 2009. Entre autres choses, cette reprise se
répercutera sur les bénéfices et sur le prix des matières premières,
particulièrement dans le secteur de l'énergie.
    "Alors que la destruction de la demande par la récession a fait plonger
le prix du baril de pétrole sous la barre des 50 $ US, la destruction de
l'offre, y compris l'annulation de projets dans les sables bitumineux
canadiens et dans les gisements en mer, partout au monde, propulsera le prix
du brut au-dessus de 100 $ d'ici la fin de l'an prochain ou en 2010."
    Les pondérations du portefeuille modèle d'investissements de M. Rubin
sont inchangées, sauf pour le transfert d'un point du secteur aurifère au
bénéfice du secteur des télécommunications. "Comme les derniers développements
ont éliminé les risques de regroupement d'entreprises, le secteur (des
télécommunications) est attirant sur le plan défensif."
    M. Rubin détient une "surpondération" modeste dans les lingots et les
actions du secteur de l'énergie, ainsi qu'une participation supérieure à
l'indice de référence dans les produits de grande consommation et les actions
des sociétés de services publics. Ces deux derniers secteurs ont "vraiment
permis au portefeuille de conserver sa stabilité pendant une période
difficile", révèle-t-il.
    Pour contrer la volatilité "quasi certaine" du marché, M. Rubin suit la
pondération du marché du côté des actions et privilégie les espèces à titre de
mesure défensive. Sa position du côté des obligations reste sous-pondérée
puisque le déficit américain devrait atteindre 11 % du PIB. Le danger, selon
lui, réside dans le fait que "le déficit financier de Washington, déjà
gigantesque et se creusant de plus en plus, posera à l'avenir d'énormes
risques de monétisation et d'inflation" si les déficits fiscaux importants
sont financés "en faisant fonctionner la planche à billets" plutôt qu'en
émettant des titres obligataires.
    "Après avoir combattu l'inflation pendant des dizaines et des dizaines
d'années, (la réserve fédérale américaine) s'apprête activement à la
ressusciter. Non seulement l'inflation allégera le poids de la dette des
Etats-Unis, dont la moitié ou presque est détenue à l'étranger, mais la
reflation fera aussi augmenter le prix des actifs et la valeur de bon nombre
de ces titres adossés à des créances hypothécaires, qui ont échoué aujourd'hui
dans le bilan même de la réserve fédérale. Dans le passé, les conséquences
inflationnistes de la monétisation des déficits ont fait perdre jusqu'à 30 %
en rendements réels aux investisseurs dans les obligations."Vous pouvez consulter le rapport intégral de Marchés mondiaux CIBC à
    l'adresse :
    http://research.cibcwm.com/economic_public/download/psdec08.pdfMarchés mondiaux CIBC est la division des services bancaires aux
entreprises et aux investisseurs de la Banque CIBC. Afin de réaliser son
mandat à titre de principal fournisseur canadien de services bancaires
d'investissement axés sur la clientèle, Marchés mondiaux CIBC offre une vaste
gamme de produits et services de crédit, de marchés financiers,
d'investissement et de recherche à sa clientèle constituée de gouvernements,
d'institutions, de sociétés et de particuliers au Canada et sur les principaux
marchés au monde.




Pour plus de renseignements:
Renseignements: Jeff Rubin, économiste en chef et stratège en chef,
Marchés mondiaux CIBC, au (416) 594-7357, jeff.rubin@cibc.ca; Tom Wallis,
Communications et affaires publiques CIBC, au (416) 980-4048,
tom.wallis@cibc.ca

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