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L'élan économique des villes canadiennes connaît un ralentissement marqué, selon Marchés mondiaux CIBC

    TORONTO, le 17 déc. /CNW/ - Banque CIBC (CM aux bourses de Toronto et de
New York) - Dans les villes canadiennes, l'économie est en perte de vitesse
depuis plus de deux ans et le ralentissement s'intensifie, indique un nouveau
rapport de Marchés mondiaux CIBC.
    Près de la moitié du ralentissement rapporté dans l'Indice de l'activité
économique dans les grandes villes préparé par Marchés mondiaux CIBC observé
depuis 2006 est survenu cette année, affirme Benjamin Tal, économiste
principal, Marchés mondiaux CIBC, dans son plus récent rapport Metro Monitor
Report. En fait, "la cadence à laquelle l'indice régresse s'est nettement
accélérée depuis six mois", dit-il.
    L'indice, qui recense 24 villes, mesure neuf variables économiques. Six
variables sont moins favorables qu'il y a un an, note M. Tal, qui cite le
faible taux de croissance de l'emploi, la hausse du chômage et du nombre de
faillites personnelles, un léger recul des emplois à plein temps, la
croissance négative des ventes de maisons et le recul du nombre de mises en
chantier. Les trois indices positifs de l'indice sont la diminution du nombre
de faillites commerciales, l'augmentation du nombre de permis de construction
non résidentielle et la croissance démographique stable.
    Alors que ces facteurs offrent une vue d'ensemble du rythme de la
croissance économique dans les villes canadiennes, les données liées à chaque
ville révèlent d'autres changements notables par rapport à l'an dernier.
    Pour la toute première fois, Regina domine le classement de l'activité
économique, affichant un indice de 23, soit 10,5 points de plus que l'an
dernier, alors qu'elle occupait le dixième rang. "La forte croissance
démographique (devancée par celle de Saskatoon seulement), un rythme de
création d'emploi inégalé dans le reste du pays, un faible taux de chômage et
des taux d'insolvabilité d'entreprise et personnelle nettement en dessous de
la moyenne nationale ont concouru à propulser Regina à son rang actuel."
    Bien que le rendement économique de Regina soit impressionnant, la note
qu'elle affiche reflète à quel point l'économie a perdu du terrain depuis l'an
dernier. En 2007, un indice de 23 n'aurait assuré qu'une quatrième place, et
ce résultat est bien en deçà du meilleur indice de l'an dernier, soit 30,1,
obtenu par Edmonton.
    Entretemps, l'activité économique de Toronto s'est légèrement améliorée
par rapport à l'an dernier, la ville affichant un indice de 20, ce qui lui a
valu de passer du cinquième au deuxième rang au classement. Selon M. Tal, la
performance solide et soutenue de Toronto est attribuable à la diversité de
plus en plus grande de la ville, et il ajoute que "la population de (Toronto)
croît rapidement (elle arrive au quatrième rang de la croissance
démographique), alors que la qualité de l'emploi est solide. En outre, la
progression du nombre de faillites personnelles et commerciales est nettement
en deçà de la moyenne nationale." Cependant, il prévient que le marché de
l'emploi torontois ralentit quelque peu, le taux de chômage dépassant
largement les sept pour cent et l'amélioration de l'emploi étant nettement
inférieure à la moyenne nationale.
    En dépit d'une perte de près de quatre points d'indice par rapport à l'an
dernier, Saskatoon demeure au troisième rang avec un indice de 20. Selon M.
Tal, la position de Saskatoon reflète "une forte croissance démographique et
de l'emploi, un faible taux de chômage, de même qu'un taux relativement faible
de faillites personnelles et une amélioration soutenue de la qualité de
l'emploi."
    Edmonton et Calgary, qui s'étaient classées aux premier et deuxième rangs
l'an dernier, ont vu leurs résultats indiciels chuter de 14,6 et de 10,6
points respectivement, ce qui reflète le ralentissement économique observé
dans l'ensemble de la région de l'Ouest canadien, a souligné M. Tal. "Un
ralentissement marqué de l'activité sur le marché du travail, de la croissance
démographique et du marché de l'habitation a certainement fortement contribué
à faire reculer ces villes."
    Or, en dépit des vents contraires soufflant à l'Ouest, le niveau
d'activité absolu à Edmonton, à Calgary et à Vancouver demeure largement
au-dessus de la moyenne, souligne M. Tal. Vancouver s'est en fait hissée au
quatrième rang, obtenant 16,8 points. Edmonton, dont l'indice est de 15,5,
arrive cinquième, et Calgary, avec 13,9, est en sixième position.
    Après avoir connu un regain d'activité en 2007, Montréal a subi une des
plus importantes contractions indicielles sur douze mois, ayant cédé 13,4
points pour glisser à 9,4 points. Elle a également dégringolé de la quatrième
place du classement à la treizième. Le ralentissement observé à Montréal,
prévu l'an dernier par M. Tal, est imputable en partie "à une légère baisse du
marché de l'emploi, à une hausse du nombre de faillites et à un ralentissement
marqué du nombre de mises en chantier."
    Entretemps, à l'instar des difficultés touchant le secteur manufacturier,
"des villes comme Windsor, London et Saguenay demeurent aux prises avec des
défis de taille", a mentionné M. Tal. "De toute évidence, l'essoufflement de
l'économie américaine vient exacerber les difficultés de ces villes."

    Voir le tableau "CIBCWM Metropolitan Economic Activity Index (T3 2008)" :
    http://files.newswire.ca/256/Cover_chart_2008_Q3.doc

    Vous pouvez consulter la version intégrale du rapport de Marchés mondiaux
    CIBC à :
    http://research.cibcwm.com/economic_public/download/metro_monitor.pdf

    Marchés mondiaux CIBC est la division des services bancaires aux
entreprises et aux investisseurs de la Banque CIBC. Afin de réaliser son
mandat à titre de principal fournisseur canadien de services bancaires
d'investissement axés sur la clientèle, Marchés mondiaux CIBC offre une vaste
gamme de produits et services de crédit, de marchés financiers,
d'investissement et de recherche à sa clientèle constituée de gouvernements,
d'institutions, de sociétés et de particuliers au Canada et sur les principaux
marchés au monde.



Pour plus de renseignements:
Renseignements: Benjamin Tal, économiste principal, Marchés mondiaux
CIBC, au (416) 956-3698, benjamin.tal@cibc.ca, ou avec Tom Wallis,
Communications et affaires publiques, au (416) 980-4048, tom.wallis@cibc.ca

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