Passer au contenu
English
Répertoire des communiqués
Page précédente.
Banque CIBC : Les gains récents rendent les marchés boursiers vulnérables à un recul
A court terme, la faiblesse de l'économie et des bénéfices pose des
    problèmesTORONTO, le 13 avr. /CNW/ - Banque CIBC (CM aux bourses de Toronto et de
New York) - Les marchés boursiers nord-américains viennent de connaître un
redressement, mais pourraient voir ces gains partiellement effacés, ce qui
créerait un autre créneau favorable aux acheteurs avant que les marchés ne
reprennent durablement de la vigueur plus tard cette année et en 2010, selon
un nouveau rapport de Marchés mondiaux CIBC.
    "Ceux qui attendent encore ne doivent pas penser qu'ils ont raté une
bonne occasion", affirme Avery Shenfeld, économiste en chef, dans son dernier
rapport "Canadian Portfolio Strategy". "Il semble que les marchés risquent de
plus en plus de devancer les données économiques de base."
    La prudence affichée par M. Shenfeld face aux marchés boursiers
s'explique par de nombreux facteurs, notamment le "risque élevé" que
l'économie réserve d'autres mauvaises nouvelles. "Les chiffres terribles du
marché de l'emploi en mars et des niveaux d'endettement élevés font croire que
les consommateurs américains, importants acteurs des reprises antérieures,
sont toujours aux prises avec de grosses difficultés. L'adoption récente
d'importants incitatifs fiscaux aidera certains pays, mais les résultats se
feront attendre."
    Il souligne aussi les très faibles perspectives de profit à court terme
puisque les gains du TSX pourraient chuter de 25 % en 2009. "La croissance des
gains en glissement annuel du TSX et du S&P 500 devrait rester profondément
négative au moins jusqu'au quatrième trimestre."
    En outre, M. Shenfeld fait remarquer qu'aucun facteur de poids n'existe
actuellement pour donner de l'oxygène à cette récente reprise. "Les actions
des secteurs de la technologie et du pétrole ont été les fers de lance des
reprises du TSX à la fin des années 1990 et au début des années 2000, alors
qu'elles avaient compté respectivement pour 73 % et 43 % de l'ascension des
marchés. L'absence d'un facteur unique suffisamment puissant sur le marché
fait croire que tout regain à venir n'aura pas l'amplitude de ces deux
reprises historiques", remarque-t-il.
    "Même si le TSX ne chute pas comme il l'a fait en mars, ce qui semble de
plus en plus probable, une reprise lente ne récompenserait que marginalement
un retour en force immédiat dans les actions; il faudrait plutôt attendre que
certaines données indiquent que le pire est passé et que les efforts de
stabilisation sur le plan macroéconomique commencent à porter des fruits."
    Les derniers développements, particulièrement sur le plan de l'emploi,
ont conduit M. Shenfeld à revoir à la baisse certaines estimations
importantes. Parmi celles-ci, il s'attend à ce que le PIB réel canadien perde
2,7 % d'ici la fin de l'année, comparativement à 2,1 % comme il était estimé
antérieurement. Le glissement du PIB devrait être de 2,9 % aux Etats-Unis et
de 1,5 % au niveau mondial. Ces prévisions sont elles aussi plus sombres que
les prévisions antérieures.
    Une reprise économique modeste en 2010 pourrait permettre au TSX
d'atteindre son objectif de 10 500 points d'ici la fin de l'année prochaine,
mais les risques d'une correction à court terme poussent M. Shenfeld à
privilégier un mode de placement prudent pour son portefeuille modèle.
    Tout en conservant une sous-pondération de deux points de pourcentage
dans les actions, il a retranché un point de pourcentage à sa surpondération
en espèces et transféré ces fonds dans les obligations. "Les prévisions sur
l'inflation à long terme sont probablement trop timides puisque les
gouvernements subissent de plus en plus de pression pour financer les déficits
boulimiques au moyen de la planche à billets. Par ailleurs, pour les trois à
quatre prochains mois, les assurances données par la Banque du Canada, selon
qui les taux à court terme resteront faibles pendant une période plutôt
prolongée devraient aider temporairement les obligations. Les titres non
gouvernementaux devraient aussi bénéficier d'une autre réduction graduelle de
l'aversion pour le risque."
    M. Shenfeld "attend au moins que la période de communication des
résultats soit passée avant d'augmenter la pondération des actions dans leur
ensemble." De même, comme la reprise économique mondiale se fera encore
attendre quelque temps, il n'accorde qu'une pondération neutre au secteur de
l'énergie. "Bien que nous soyons haussiers à long terme sur le secteur du
pétrole, puisqu'il sera nécessaire à l'avenir d'exploiter des réserves de plus
en plus coûteuses, les prix ont déjà connu un bon redressement compte tenu du
dur coup porté à la demande par la récession. Qui plus est, les stocks sont
encore élevés", remarque-t-il. La décision de l'OPEP de réduire sa production
pourrait être annulée pour répondre aux premiers indices de regain de la
demande dans le cadre d'une reprise économique, ce qui empêcherait les prix à
la tête des puits de surpasser durablement les 70 $ le baril avant la fin de
2010.
    M. Shenfeld a ajouté deux points de pourcentage à son exposition au
secteur de la technologie et a adopté une position neutre pour celui des
télécommunications, alors qu'il y était sous-pondéré. "Les entreprises
canadiennes semblent être relativement bien placées pour profiter de la
nouvelle préférence pour les téléphones intelligents et autres appareils
ultra-portables par rapport aux ordinateurs personnels, bourrés de
fonctionnalités, mais chers. Certains patrons du secteur suggèrent, dans des
rapports récemment publiés, que les marges bénéficiaires se portent bien.
    "L'apport aux produits d'exploitation de la forte demande pour le câble
numérique et autres nouveaux services, malgré le contexte commercial
difficile, nous a aussi poussés à augmenter notre pondération."
    Dans le secteur des matériaux, M. Shenfeld a augmenté sa pondération dans
le groupe des produits chimiques agricoles et des engrais au détriment de
l'or. "Bien que nous prévoyions que le marché craindrait moins l'inflation que
la déflation, ce qui aidera à long terme le prix des lingots et de l'or, la
volatilité réduite du marché a rendu l'or moins attrayant au cours du dernier
mois", affirme M. Shenfeld.
    Il ajoute que "la demande pour les produits alimentaires n'est que peu
affectée par la faiblesse de l'économie, et nous prévoyons aussi que les
producteurs canadiens d'engrais tireront parti de modifications profondes dans
les modes mondiaux de consommation et des efforts pour augmenter le rendement
des récoltes.
    C'est pourquoi ce secteur pourrait être un bon investissement à long
terme."
    Vous pouvez consulter l'étude intégrale de Marchés mondiaux CIBC à :
http://research.cibcwm.com/economic_public/download/psapr09.pdf.

    Le secteur des services bancaires de gros de la Banque CIBC offre une
gamme complète de produits de crédit intégré et de marchés des capitaux, de
services bancaires d'investissement et de services de banque d'affaires à des
clients des marchés financiers clés en Amérique du Nord et partout dans le
monde. Nous proposons également des solutions novatrices et des services
consultatifs dans un vaste éventail de secteurs et nous fournissons des études
de premier ordre à notre clientèle d'investisseurs constituée de sociétés, de
gouvernements et d'institutions.




Pour plus de renseignements:
Renseignements: Avery Shenfeld, économiste en chef, Marchés mondiaux
CIBC inc., (416) 594-7356, avery.shenfeld@cibc.ca; Tom Wallis, Communications
et affaires publiques, (416) 980-4048, tom.wallis@cibc.ca

Plus Nouvelles