Passer au contenu
English
Répertoire des communiqués
Page précédente.
Stabilité des prix du pétrole en 2011 malgré des craintes quant à l'offre: Marchés mondiaux CIBC

TORONTO, le 12 mai /CNW/ - La marée noire dans le golfe du Mexique et l'incertitude qu'elle entraîne quant à l'avenir de l'exploitation en mer ne feront probablement pas flamber de sitôt les prix du pétrole, selon un rapport de Marchés mondiaux CIBC.

On lit aussi dans le dernier rapport Global Positioning Strategy de la Banque CIBC que même la résolution de la crise de la dette en Europe ne poussera fort probablement pas ces prix plus haut. En fait, sur le marché du pétrole, plusieurs forces contraires entrent plutôt en jeu pour maintenir les prix sous la barre des 100 $ au cours des 18 prochains mois, lesquels devraient s'établir en moyenne à 80 $US le baril cette année et à 85 $US en 2011.

Peter Buchanan, économiste principal, fonde ses prévisions sur les facteurs suivants :

-  De nombreux pays, y compris le principal consommateur de pétrole, les
       États-Unis, "devront réduire des déficits démesurés, et le frein
       exercé par ces mesures fera en sorte que le rythme de la reprise
       mondiale ne sera pas comparable à celui des reprises antérieures,
       refrénant ainsi la demande en pétrole."
    -  La vigueur actuelle de la demande chinoise en pétrole est probablement
       temporaire puisqu'elle découle de "l'augmentation de la consommation
       du secteur de l'énergie en vue de compenser la baisse de la production
       hydroélectrique entraînée par la pire sécheresse à avoir frappé le
       pays depuis un siècle."
    -  En outre, l'augmentation de la demande chinoise en pétrole ne
       compensera pas complètement une "demande anémique ailleurs." La
       demande américaine en pétrole "est toujours à quelque 10 %, ou 2
       millions de barils par jour, sous le sommet atteint en 2007. Bien que
       la faiblesse de l'économie soit en bonne partie responsable de cet
       effritement, celui-ci est attribuable pour le quart à la vigueur de la
       concurrence exercée par le gaz naturel, laquelle ne sera pas contrée
       facilement avec la reprise économique. L'Agence internationale de
       l'énergie ne prévoit effectivement pas de croissance de la
       consommation de pétrole dans les pays de l'OCDE cette année. Ainsi, la
       demande serait inférieure de 8 % par rapport à son sommet de 2005."
    -  Les stocks mondiaux de pétrole "recommencent à grimper", indiquant que
       les "marchés sont bien fournis" et qu'"une brusque flambée des prix
       est improbable pour le moment."
    -  L'OPEP, dont l'excédent de capacité s'établit entre cinq et six
       millions de barils par jour, pourrait facilement l'utiliser pour faire
       face à une augmentation de la demande au cours des prochains mois.

M. Buchanan note aussi que les prix du pétrole sont cycliques et que, historiquement, ses sommets sont espacés en moyenne de quatre à cinq ans. "Cela laisse entendre que le prochain sommet devrait être atteint en 2012 ou 2013, bien que l'évolution des prix dépende évidemment de la vigueur de la demande et de l'augmentation de la capacité", remarque-t-il.

"Historiquement, l'augmentation de la demande amplifie la flambée des prix, ce qui conduit à une récession ou à un ralentissement de la croissance et, par la suite, à l'effondrement des prix. Ces mouvements ont permis de faciliter la reprise économique", ajoute M. Buchanan.

Dans une autre partie du rapport, l'économiste en chef de la Banque CIBC, Avery Shenfeld, remarque que le plan de sauvetage de la zone euro n'empêchera probablement pas les capitaux à chercher refuge sur le marché obligataire canadien. "Quand il s'agit de qualité, les investisseurs internationaux sauront attribuer le mérite à bon escient, et le fait que le Canada ait réussi dans le passé à réduire ses déficits sera très utile à son marché obligataire."

On lit aussi dans le rapport que le plan de sauvetage européen et les mesures d'austérité qui l'accompagnent conduiront probablement à un autre fléchissement de l'euro, tout particulièrement par rapport aux devises prenant appui sur les marchandises, comme les dollars canadien et australien et la couronne norvégienne. Le rapport présente plusieurs stratégies qui permettraient aux investisseurs de tirer parti de la faiblesse potentielle de l'euro.

Vous pouvez consulter la version intégrale du bulletin de Marchés mondiaux CIBC à l'adresse : http://research.cibcwm.com/economic_public/download/gps_may_10.pdf (en anglais)

Le secteur des services bancaires de gros de la Banque CIBC offre une gamme complète de produits de crédit et de produits des marchés financiers intégrés, de services bancaires d'investissement et de services de banque d'affaires à des clients des marchés financiers clés en Amérique du Nord et partout dans le monde. Nous proposons également des solutions novatrices et des services consultatifs dans un vaste éventail de secteurs et nous fournissons des études de premier ordre à notre clientèle constituée de sociétés, de gouvernements et d'institutions.

Pour plus de renseignements: Renseignements: veuillez communiquer avec Peter Buchanan, économiste principal, au (416) 594-7354, peter.buchanan@cibc.ca, ou avec Tom Wallis, Communications et affaires publiques, au (416) 980-4048, tom.wallis@cibc.ca
Plus Nouvelles