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Selon un nouveau rapport de Marchés mondiaux CIBC, la crise causée par les prêts hypothécaires à haut risque aux Etats-Unis va s'aggraver, mais pas autant que le marché l'a prévu

    L'augmentation soudaine des taux de défauts de paiement sera moins élevée
    que ce que les marchés avaient évalué

    TORONTO, le 20 sept. /CNW/ - Banque CIBC (CM aux bourses de Toronto et de
New York) - Selon un nouveau rapport de Marchés mondiaux CIBC, alors que le
pire de l'effondrement des marchés des prêts hypothécaires à risque observé
aux Etats-Unis est encore à venir, les pertes ne seront pas aussi élevées que
celles estimées par les marchés.
    Le rapport, qui se penche sur l'envergure du problème, conclut que si le
taux des défauts de paiement a atteint des niveaux sans précédent, le marché a
en fait surestimé la portée du problème. Marché mondiaux CIBC prévoit que le
taux des défauts de paiement des hypothèques à risque atteindra 25 % en tout
et pour tout, mais a constaté que le marché a estimé ce taux autour de 30 %.
    "Il se trouve que non seulement le barrage de gros titres négatifs des
derniers mois a augmenté le niveau de résistance du marché aux nouvelles
défavorables sur les prêts hypothécaires à risque, mais en fait et même après
sa récente embellie, le marché des titres adossés à des créances hypothécaires
se livre actuellement à des estimations dans un contexte plus sombre que celui
qui va sans doute apparaître quand la situation s'éclaircira", explique
Benjamin Tal, économiste principal, Marchés mondiaux CIBC.
    Ses recherches indiquent que les taux sur des prêts hypothécaires, en
grande partie à risque, d'une valeur approximative de 700 G$ seront ajustés à
la hausse d'ici la fin de 2008. La grande majorité de ces prêts hypothécaires
a été émise en 2005 et 2006 avec un taux d'intérêt de lancement sur deux ans.
La qualité de ces hypothèques a baissé chaque année et les emprunteurs à
risque se trouvent de plus en plus dans l'incapacité d'obtenir un
refinancement.
    Selon le rapport, les plus fortes conséquences de la crise restent à
venir car la qualité globale des hypothèques souscrites en 2006 et pendant la
première moitié de 2007 est de loin la moins bonne en raison de mauvaises
sélections des risques, d'activités réduites de remboursement anticipé et de
moins bonnes appréciations du prix des maisons. Ces prêts hypothécaires se
caractérisent aussi par un bond important des fraudes.
    "En se fondant sur des estimations récentes, pas moins de 70 % des
défauts de paiement sont liés à une fausse déclaration dans la demande de prêt
originale", souligne M. Tal. "Ceci reflète clairement la détérioration des
normes de sélection et de la répercussion des risques constatés en 2006 et au
début de 2007.
    Ce qui aggrave le problème, c'est le fait qu'à la différence des années
précédentes, les maisons financées en 2006 n'ont pas augmenté de valeur; en
fait, certaines en ont même perdu. Compte tenu du fait que ces prêts
hypothécaires ont été accordés avec un acompte initial minime ou sans acompte
du tout, pas moins d'un quart des prêts hypothécaires à taux variable émis en
2006 sont à présent en position négative (valeur de la maison inférieure au
capital dû à la banque). Ce nombre est fondé sur une baisse de trois pour cent
du prix des maisons d'une année sur l'autre. S'il devait y avoir une nouvelle
baisse de 10 %, ce sont 40 % des prêts qui seraient alors en position
négative.
    Pour mettre les choses en perspective, M. Tal souligne que son estimation
de 25 % de défauts de paiement est de 35 % plus pessimiste que les pertes
observées dans les prêts hypothécaires de l'année 2000 au Michigan, en Indiana
et en Ohio, la période et les régions où la situation a été la plus grave
jusqu'à maintenant, et qu'elle est similaire au résultat du 99e centile des
taux régionaux de défauts de paiement des prêts hypothécaires de la récession
des années 2000-2001.
    Tandis que ces pertes potentielles atteignent des niveaux sans précédent,
M. Tal est d'avis que le marché a déjà fait une surcorrection. Il a constaté
que les prix sur les indices ABX des swaps de défauts de paiement de prêts
hypothécaires à risque suggèrent des taux cumulatifs de défaut se situant
entre 28 % et 32 %, produisant une moyenne pondérée d'un peu plus de 30 %.
    "Ces taux implicites de défaut de paiement sont d'environ 20 % plus
élevés que notre projection, ce qui suggère que le marché fait actuellement
des évaluations beaucoup plus draconiennes que notre scénario principal ne le
suggère. Ceci indique des possibilités, non seulement dans l'espace ABX, mais
aussi pour l'ensemble des marchés des titres adossés à des créances
hypothécaires et des titres participatifs, car les défauts de paiement des
prêts hypothécaires à risque ne grimperont pas assez haut pour franchir la
barre fixée par le marché."
    Vous pouvez consulter la version intégrale du rapport de Marchés mondiaux
CIBC à l'adresse suivante
http://research.cibcwm.com/economic_public/download/ssep07.pdf.

    Marchés mondiaux CIBC, division des services bancaires de gros et de
services aux entreprises de la Banque CIBC, offre une gamme complète de
produits de crédit intégré et de marchés des capitaux, de services bancaires
d'investissement et de services de banque d'affaires à des clients des marchés
financiers clés en Amérique du Nord et partout dans le monde. Nous proposons
également des solutions novatrices et des services consultatifs dans un vaste
éventail de secteurs et nous fournissons des études de premier ordre à notre
clientèle d'investisseurs constituée de sociétés, de gouvernements et
d'institutions.




Pour plus de renseignements:
Renseignements: veuillez communiquer avec Benjamin Tal, économiste 
principal, Marchés mondiaux CIBC, au (416) 956-3698, benjamin.tal@cibc.ca, 
ou avec Kevin Dove, Communications et affaires publiques, au (416) 980-8835, 
kevin.dove@cibc.ca

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