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Les investisseurs doivent tenir compte du coût des obligations liées aux gaz à effet de serre, selon le nouveau rapport de Marchés mondiaux CIBC
Quarante pour cent des sociétés cotées à la Bourse de Toronto sont touchées par la législation envisagée TORONTO, le 13 fév. /CNW/ - Banque CIBC (CM aux bourses de Toronto et de New York) - La législation envisagée en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) aura une incidence directe sur des sociétés formant 40 % de la valeur marchande de la Bourse de Toronto, estime un nouveau rapport de Marchés mondiaux CIBC. Le rapport conclut également que la mise en place d'un système de plafonnement et d'échange aura un effet défavorable sur la vaste majorité de ces entreprises. "Les investisseurs devront reconnaître rapidement que les obligations liées aux émissions de carbone font partie intégrante du bilan d'entreprise", a souligné Jeff Rubin, stratège en chef et économiste en chef, Marchés mondiaux CIBC. "Le risque carbone est plus important que bon nombre d'investisseurs ne le soupçonnent. "L'incidence globale du risque carbone sur les évaluations d'entreprise dépendra de l'octroi de permis, du niveau de contrainte initial du plafond des émissions et du taux de réduction de ces plafonds au fil du temps. Finalement, ce sont les législateurs qui fixeront ces paramètres. Bref, que les investisseurs se le tiennent pour dit : l'économie canadienne devra très bientôt payer la note des émissions de carbone." Selon le rapport, l'Etat de la Californie a pris les devants en matière de réduction des émissions de carbone responsables des GES en établissant un système de plafonnement et d'échange de droits d'émission à l'échelle de l'Etat. L'Etat, gigantesque consommateur d'énergie, souhaite ramener ses niveaux d'émission à ceux de 1990 d'ici 2020. Le rapport cite également les efforts des Etats du Connecticut, du Delaware, du Maine, du New Hampshire, du New Jersey, de New York et du Vermont pour plafonner les émissions rejetées par les grandes centrales d'énergie électrique dès 2009, avec une réduction supplémentaire de 10 % à plus long terme. En outre, un projet de loi bipartite devant le Congrès américain vise l'établissement d'un système de plafonnement et d'échange de droits à l'échelle nationale pour les émissions de GES. "En règle générale, le Canada tend à imiter les Etats-Unis en ce qui a trait à l'environnement, et ce, tant à l'échelon provincial que fédéral", a ajouté M. Rubin. "Il y a de bonnes chances qu'un système similaire à celui sur le point d'être mis en oeuvre en Californie soit bientôt également adopté par les provinces canadiennes." Le rapport précise que différentes variables détermineront le niveau de vulnérabilité d'un secteur par rapport aux plafonds d'émissions de GES, notamment la capacité de répercuter le coût des crédits d'émission sur le consommateur au lieu de l'absorber dans les marges bénéficiaires. Un autre facteur déterminant de la vulnérabilité par rapport aux plafonds est l'intensité énergétique du secteur. Dans la mesure où les quotas d'émissions font augmenter le prix de l'énergie, les entreprises des secteurs à intensité énergétique plus élevée seront pénalisées, et ce, même si elles n'acquièrent pas elles-mêmes une grande quantité de crédits d'émission. La capacité de ces entreprises à réduire leurs émissions de carbone grâce à l'adoption de mesures efficaces deviendra plus importante à mesure qu'augmentera le coût relatif aux quotas d'émissions. Le rapport note que la diminution des émissions peut réduire les quotas requis qui devraient autrement être achetés sur le marché libre ou créer des crédits excédentaires pouvant être vendus sur le marché libre. Afin d'évaluer le risque carbone global, Marchés mondiaux CIBC a établi un indice composé de la vulnérabilité au plafond d'émissions de carbone reposant sur la moyenne pondérée des quatre mesures de vulnérabilité au risque carbone : intensité des émissions; intensité énergétique; capacité de répercuter les coûts; et niveau de réduction visé. L'intensité des émissions est mesurée sous forme de kilotonnes d'émissions d'équivalent dioxyde de carbone par dollar de production. L'intensité énergétique est mesurée sous forme de térajoule d'énergie par dollar de production. La capacité de répercuter les coûts du risque carbone de même que le niveau visé de réduction des émissions tiennent compte de données obtenues de services-conseils indépendants. Marchés mondiaux CIBC a attribué des taux de pondération de 30 % à l'intensité des émissions et à la capacité de répercuter les coûts, de 25 % au niveau de réduction et de 15 % à l'intensité énergétique. Selon l'indice, les centrales au charbon représenteraient le secteur de l'économie le plus exposé au risque carbone, ce qui reflète l'intensité des émissions extrêmement élevée par mégawatt d'énergie produite. Les producteurs de sables bitumineux suivent. Bien que les sables bitumineux n'aient généré que 3,5 % des émissions de GES au Canada en 2004, d'après certaines estimations, le fait de doubler la production pour la porter à 2 millions de barils par jour entraînerait une augmentation de plus de 40 % des émissions de GES à l'échelle nationale d'ici le reste de la décennie. Vous pouvez consulter le rapport intégral des indicateurs mensuels de Marchés mondiaux CIBC à http://research.cibcwm.com/economic_public/download/mifeb07.pdf. Marchés mondiaux CIBC, division des services bancaires de gros de la Banque CIBC, offre une gamme complète de produits de crédit intégré et de marchés des capitaux, de services bancaires d'investissement et de services de banque d'affaires à des clients des marchés financiers clés en Amérique du Nord et partout dans le monde. Nous proposons également des solutions novatrices et des services consultatifs dans un vaste éventail de secteurs et nous fournissons des recherches de premier ordre à notre clientèle d'investisseurs constituée de sociétés, de gouvernements et d'institutions.
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Renseignements: Jeff Rubin, économiste en chef et stratège en chef, directeur général, Marchés mondiaux CIBC, au (416) 594-7357,jeff.rubin@cibc.ca, ou avec Kevin Dove, Communications et affaires publiques CIBC, au (416) 980-8835, kevin.dove@cibc.ca.