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Le nombre croissant de fusions-acquisitions et le prix élevé des ressources naturelles propulseront le TSX à 15 000, selon un nouveau rapport de Marchés mondiaux CIBC
Le TSX devrait générer un rendement de 18,5 % en 2007 TORONTO, le 2 mai /CNW/ - Banque CIBC (CM aux bourses de Toronto et de New York) - Le niveau record des activités de capital d'investissement privé, qui alimentent l'essor actuel des fusions-acquisitions, et les prix toujours élevés des ressources naturelles propulseront l'indice composé TSX à un record de 15 000 points d'ici la fin de l'année, selon les prévisions contenues dans le plus récent rapport "Canadian Portfolio Strategy Outlook" de Marchés mondiaux CIBC. La marque des 15 000 points se traduira pour les investisseurs par un rendement total, incluant les dividendes, de 18,5 % en 2007. Il s'agirait donc de la quatrième année consécutive pour laquelle le TSX dépasserait le S&P 500. Selon le rapport, en plus de contribuer à une nouvelle année de forte croissance des bénéfices, les prochaines fusions-acquisitions feront probablement augmenter la valeur des entreprises inscrites à la cote de la Bourse de Toronto. "Les primes se maintiennent, et certains acquéreurs ont récemment payé jusqu'à 20 % de plus que le cours du marché, en moyenne, pour atteindre leurs objectifs", a indiqué Jeff Rubin, stratège en chef et économiste en chef de Marchés mondiaux CIBC. "Cette activité a déjà un joué un rôle considérable dans l'accroissement du rendement dans des secteurs comme les services publics, les télécommunications, l'or et les métaux de base." Au sein de l'indice TSX, les fusions-acquisitions se poursuivent à un rythme soutenu après avoir atteint un niveau record au troisième trimestre de l'an dernier grâce à diverses ententes entre des géants du secteur minier, tandis que les transactions récentes concernent principalement des entreprises de télécommunications. M. Rubin souligne une nouvelle tendance en matière de fusion-acquisition, soit l'accroissement rapide du nombre d'acquisitions par emprunt par des fonds de capital-investissement. L'an dernier, les fonds de rachat ont investi quelque 11 milliards de dollars américains dans des sociétés canadiennes, plus du double de leurs investissements de l'année précédente, ce qui pourrait s'avérer bien peu de choses si on considère que cette année, les ententes en voie de se réaliser dans le secteur des télécommunications représentent plus de 30 milliards de dollars canadiens. En prenant en compte l'effet de levier dont ils disposent habituellement, les fonds de capital-investissement sont en mesure de prendre le contrôle de billions de dollars en actifs de société. "La renaissance récente du marché des acquisitions par emprunt après son effondrement à la fin des années 1980 s'explique par deux facteurs : des taux d'intérêt à leur plus bas niveau depuis des décennies et des écarts de crédit très modérés sur des emprunts à fort effet de levier", a souligné M. Rubin. "Au début, la vogue des acquisitions par emprunt est née de la nouveauté que représentait le marché des obligations à haut risque. Aujourd'hui, le marché dépend en partie de titres adossés à une garantie avec flux groupés, qui permettent aux banques de réaménager et de revendre les prêts à effet de levier dans un marché de plus en plus liquide et concurrentiel." M. Rubin ajoute qu'au cours des six dernières années, les écarts avec le LIBOR sur de plus en plus de prêts à effet de levier se situent entre 500 et aussi peu que 230 points de base, car le faible taux de défauts de paiement a encouragé un nombre de plus en plus grand d'investisseurs à rechercher des rendements aussi intéressants. A mesure que les investisseurs envahissent ce marché, les modalités de financement deviendront de plus en plus attrayantes jusqu'à ce qu'une récession économique vienne gêner le service de la dette, ce qui entraînera une augmentation des défauts de paiement. "Les grands gagnants des acquisitions par emprunt sont, bien sûr, les personnes qui détiennent des titres dans les entreprises faisant l'objet de ces transactions, soit habituellement celles dont les actions ont offert un rendement boursier décevant mais dont les flux de trésorerie sont suffisamment stables pour offrir une couverture élevée de la dette", a poursuivi M. Rubin. "Les grands perdants sont les porteurs d'obligations qui ne disposent pas de garanties suffisantes pour prévenir l'accumulation de dettes supplémentaires, comme ce que l'on observe depuis quelque temps dans le secteur canadien des télécommunications." Marchés mondiaux CIBC revoit donc à la baisse ses prévisions quant au rendement du marché obligataire compte tenu de la diminution constante des écarts relatifs aux obligations de sociétés devant la perspective de plus en plus imminente d'acquisitions par emprunt. Par conséquent, on a réduit de deux points de pourcentage la pondération en obligations au profit des actions, ce qui porte la pondération en actions à 68 %, soit 12 points de pourcentage de plus que la cible. Les obligations se situent maintenant à 32 % avec zéro dollar en espèces. Dans son portefeuille d'actions, Marchés mondiaux CIBC réduit de deux points de pourcentage sa surpondération en actions de sociétés financières. L'effritement du marché de l'habitation aux Etats-Unis n'a pas encore eu de répercussions négatives sur la demande des consommateurs et le dollar à presque 90 cents n'a pas encore freiné la croissance de l'économie au Canada. Ces deux facteurs viennent éloigner les perspectives d'un allégement des taux par les banques centrales des deux pays. Marchés mondiaux CIBC diminue également la pondération en actions d'entreprises financières de un point de pourcentage au profit des actions de sociétés de métaux de base. Les prix du cuivre et du nickel frôlent des sommets sans précédent, tandis que la flambée des prix des métaux favorise un regroupement généralisé dans les secteurs des mines et du traitement des métaux à l'échelle planétaire. Marché mondiaux CIBC transfère aussi un point de pourcentage de la pondération du secteur financier dans celui des services publics car, selon ses prévisions, celui-ci sera la cible d'acquisitions par emprunt de la part d'entreprises ayant des flux de trésorerie stables. Le portefeuille continue de présenter une surpondération de 3,5 points en actions du secteur énergétique, afin de tirer parti des prévisions de Marchés mondiaux CIBC voulant que le prix du baril de pétrole brut dépasse 70 $ US au cours du second semestre de l'année et que le prix de l'uranium atteigne un niveau record, tandis que la demande mondiale pour l'énergie nucléaire continue d'être soutenue par les préoccupations de plus en plus grandes de la communauté internationale au sujet des émissions de gaz à effet de serre. Pour consulter ce rapport de Marchés mondiaux CIBC dans son intégralité, veuillez consulter le site http://research.cibcwm.com/economic_public/download/psmay07.pdf. Marchés mondiaux CIBC, division des services bancaires de gros et de services aux entreprises de la Banque CIBC, offre une gamme complète de produits de crédit intégré et de marchés des capitaux, de services bancaires d'investissement et de services de banque d'affaires à des clients des marchés financiers clés en Amérique du Nord et partout dans le monde. Nous proposons également des solutions novatrices et des services consultatifs dans un vaste éventail de secteurs et nous fournissons des études de premier ordre à notre clientèle d'investisseurs constituée de sociétés, de gouvernements et d'institutions.
Pour plus de renseignements:
Renseignements: Jeff Rubin, économiste en chef et stratège en chef, directeur général, Marchés mondiaux CIBC, au (416) 594-7357, jeff.rubin@cibc.ca, ou avec Kevin Dove, Communications et affaires publiques CIBC, au (416) 980-8835, kevin.dove@cibc.ca