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La valeur des fusions et acquisitions au Canada supérieure à 175 G$ jusqu'ici en 2007 - près du double de la valeur enregistrée l'an dernier, selon un nouveau rapport de Marchés mondiaux CIBC

    Les investisseurs assistent à la plus forte vague de fusions jamais vue

    TORONTO, le 17 mai /CNW/ - CIBC (CM aux bourses de Toronto et de New
York) - Les activités liées aux fusions et aux acquisitions au Canada ont
presque doublé cette année par rapport à la même période l'an dernier et
compté pour 44%, une impressionnante proportion, de la hausse de l'indice
composé TSX au cours des 12 derniers mois, selon un nouveau rapport de Marchés
mondiaux CIBC.
    Jusqu'ici en 2007, la valeur des fusions et acquisitions canadiennes est
supérieure à 175 G$ et, au mois de mai seulement, la valeur des opérations
annoncées atteint 82 G$. En 2006, la valeur des fusions et acquisitions avait
déjà affiché une hausse de 80 %. Au niveau mondial, la valeur des fusions et
acquisitions est en hausse de 60 % sur l'an dernier et atteint la somme
astronomique de 2 T$.
    "Les investisseurs assistent à la plus grande vague de fusions de
l'histoire", analyse Jeff Rubin, économiste en chef et stratège en chef,
Marchés mondiaux CIBC. "Le résultat est l'émergence de mastodontes mondiaux
dont la capitalisation rivalise avec le PIB de nombreux pays. En outre, leur
création a généralement mené au versement de généreuses primes, alimentant la
hausse des marchés boursiers du monde entier."
    Sur le plan mondial, les primes aux acquisitions se sont élevées en
moyenne à 20 %. Les primes payées sur le marché canadien au cours des 12
derniers mois ont atteint en moyenne 30 % et, dans certains cas, ont été aussi
élevées que 70 %. Dans le secteur minier, où bon nombre des plus importantes
transactions au pays ont eu lieu l'an dernier, les primes ont presque atteint
40 %.
    Selon les auteurs du rapport, ces primes ont joué ont rôle essentiel dans
le rendement de la Bourse de Toronto l'an dernier. Les modifications aux
évaluations suite à des fusions et acquisitions ont compté pour 44 % de
l'augmentation globale de 2 000 points de l'indice au cours des 12 derniers
mois. Toujours l'an dernier, les pressions créées par les fusions et
acquisitions sur les évaluations ont compté pour la totalité de l'augmentation
dans le secteur minier et pour une bonne part des gains des actions des
secteurs des télécommunications et des biens de consommation discrétionnaires.
    Selon M. Rubin, les principales forces à la base de cette vague de
fusions et acquisitions sans précédent sont toujours en place et devraient
porter l'indice de la Bourse de Toronto à 15 000 points d'ici la fin de
l'année. Ces forces comprennent la faiblesse des taux d'intérêt, un ample flux
monétaire et la vigueur du prix des produits de base. Il note aussi que la
participation de plus en plus active d'intervenants bien financés, comme les
firmes privées spécialisées dans les acquisitions, les régimes de retraite et
les financiers des marchés émergents, continuera de gonfler les volumes mis en
jeu.
    Une des principales différences entre le présent cycle de fusions et
acquisitions et les cycles antérieurs réside dans le fait qu'aujourd'hui les
opérations sont surtout financées en espèces. Sur le plan mondial, la valeur
des opérations totalement financées en espèces au cours des trois dernières
années atteint 6 T$ US, soit plus de 60 % de la valeur de toutes les
opérations. Par ailleurs, au cours de la même période, les échanges d'actions,
qui comptaient pour près de la moitié des opérations de fusion et acquisition
vers la fin des années 1990, ne comptent que pour 15 % des opérations.
    "Une des principales différences entre la présente vague de fusions et
acquisitions et les vagues antérieures réside dans le fait que les firmes et
les acquéreurs jouent avec leur propre argent plutôt qu'avec les actions
scandaleusement surévaluées que certaines sociétés en technologie
s'échangeaient au cours de la vague dot.com ", constate M. Rubin. "Les espèces
à la disposition des sociétés inscrites à la Bourse de Toronto sont près de 20
% plus importantes aujourd'hui qu'il y a un an, grâce en partie aux
faramineuses entrées de trésorerie dans le secteur des ressources. Qui plus
est, l'an dernier a été l'une des périodes les plus riches jamais enregistrées
pour ce qui est de la valeur des liquidités disponibles sur les marchés
canadien et mondial."
    Bien que cette vague mondiale de fusions soulève des inquiétudes quant au
pillage des joyaux canadiens, comme la disparition récente de titres longtemps
présents à la Bourse de Toronto dans des secteurs traditionnels comme celui
des mines, M. Rubin note que le Canada a été un acquéreur net au cours des
cinq dernières années. En effet, la valeur des acquisitions canadiennes à
l'étranger dépasse d'environ 20 G$ celle des sociétés canadiennes acquises par
des intérêts étrangers.
    Contrairement aux vagues d'acquisitions antérieures au Canada, y compris
la vague récente des dot.com, le gros des acquisitions n'est pas le fait de
sociétés américaines. Ce sont en effet des intérêts étrangers qui ont
maintenant la main haute, et l'Europe a ravi dernièrement aux Etats-Unis le
titre de plus important acquéreur mondial. Des sociétés de marchés émergents,
comme le Brésil, la Russie et l'Inde, participent de plus en plus à cette
vague. Les acquisitions effectuées par des sociétés de marchés émergents,
d'une valeur de 35 G$ l'an dernier, ont été de trois à quatre fois plus
importantes sur le marché canadien, toutes proportions gardées, que sur le
marché américain.
    Vous pouvez consulter le rapport intégral des indicateurs mensuels de
Marchés mondiaux CIBC à
http://research.cibcwm.com/economic_public/download/mimay07.pdf.

    Marchés mondiaux CIBC, division des services bancaires de gros et de
services aux entreprises de la Banque CIBC, offre une gamme complète de
produits de crédit intégré et de marchés des capitaux, de services bancaires
d'investissement et de services de banque d'affaires à des clients des marchés
financiers clés en Amérique du Nord et partout dans le monde. Nous proposons
également des solutions novatrices et des services consultatifs dans un vaste
éventail de secteurs et nous fournissons des études de premier ordre à notre
clientèle d'investisseurs constituée de sociétés, de gouvernements et
d'institutions.




Pour plus de renseignements:
Renseignements: Jeff Rubin, économiste en chef et stratège en chef, 
directeur général, Marchés mondiaux CIBC, au (416) 594-7357, 
jeff.rubin@cibc.ca, ou avec Kevin Dove, Communications et affaires 
publiques CIBC, au (416) 980-8835, kevin.dove@cibc.ca.

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