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De bonnes finances publiques au Canada malgré tout, selon Marchés mondiaux CIBC
TORONTO, le 3 août /CNW/ - CIBC (CM aux bourses de Toronto et de New York) - Une économie nationale toujours solide maintient les gouvernements du Canada en bonne santé financière malgré l'instabilité des marchés financiers et les exigences du marché extérieur, selon un nouveau rapport de Marchés mondiaux CIBC. "Face à la demande américaine stagnante, aux marchés du crédit nerveux, à des taux d'intérêt nationaux élevés et à un huard galopant, on comprendrait que les ministres des finances du Canada considèrent ces situations comme les quatre cavaliers de l'Apocalypse", a déclaré Warren Lovely, économiste principal, Marchés mondiaux CIBC. Malgré tout, M. Lovely constate que les gouvernements du Canada, profitant d'économies vigoureuses en général, demeurent en bonne santé financière. Par conséquent, il voit peu de risque d'une soudaine augmentation des emprunts visant à couvrir des déficits budgétaires imprévus. "Tout en survivant à un ralentissement notable chez son plus important partenaire commercial, situation non facilitée par une appréciation continuelle du huard, le Canada a généré une croissance économique étonnamment forte. Le PIB nominal, calcul approximatif des tendances en matière de recettes autonomes, est en voie de progresser de 5 1/2 % cette année, ce qui représente plus d'un point de pourcentage au-delà de la prédiction moyenne. Les prévisions économiques n'envisagent aucune menace économique importante au rendement fiscal du Canada." Le rapport souligne que les gouvernements du Canada jouissent d'une base financière très solide. Les surplus d'Ottawa en 2006-2007, estimés à 9,2 milliards de dollars, représentaient trois fois les prédictions initiales, s'ajoutant à un montant déjà considérable généré en 2005-2006. A l'échelle provinciale, les chiffres sont encore plus élevés. Le surplus combiné des provinces, Alberta en tête, a été supérieur à celui du fédéral pendant trois années consécutives. Au total, il a atteint des sommets record l'an dernier et, à 13,6 milliards de dollars, il a surpassé les projections initiales de plus de 10 milliards de dollars. "Les projections officielles placent les soldes des budgets fédéral et provinciaux combinés à 3 milliards de dollars chacun pour 2007-2008", a ajouté M. Lovely. "Toutefois, la solide croissance nominale des recettes fait croire que ces cibles pourraient encore une fois s'avérer trop modestes, particulièrement à l'échelle provinciale, où les recettes fiscales sont traditionnellement plus en corrélation avec la conjoncture économique sous- jacente que ce qu'on observe à l'échelle fédérale. "Les chiffres de début d'exercice à Ottawa sont également encourageants. La forte création d'emploi et la hausse des revenus salariaux ont fait grimper les recettes d'impôt sur le revenu des particuliers, tandis que d'importants bénéfices ont fait en sorte que les sociétés ont versé 27 % plus d'impôts qu'à l'exercice précédent. La consommation effrénée a également contribué aux recettes tirées de la taxe de vente, alors que les dépenses en santé, en éducation et pour les infrastructures avaient été bien prévues." Selon le rapport, même si l'Alberta détiendra encore une part disproportionnée des surplus provinciaux en 2006-2007, tous les gouvernements afficheront des excédents. Seul l'Ontario prévoit un déficit pour 2007-2008, mais le plan financier du gouvernement comprend une réserve de 750 millions de dollars, qui, si elle n'est pas utilisée, permettra à la province de présenter un surplus modeste. Même si la hausse des taux d'intérêt faisait grimper les coûts du service de la dette, à l'échelle provinciale, ceux-ci devraient consommer moins de 9 % des recettes totales en 2007-2008, ce qui représente une réduction par rapport au sommet de près de 15 % observé au milieu des années 1990. Pour le gouvernement fédéral, qui a versé quelque 55 milliards de dollars en dette négociable au cours de la dernière décennie, le coût du service de la dette exprimé en pourcentage du PIB n'a jamais été aussi bas depuis 30 ans. En ce qui concerne les obligations négociables et les bons à moyen terme, l'émission des gouvernements provinciaux est fixée à 31 milliards de dollars pour 2007-2008, à laquelle s'ajoutent approximativement 5 milliards de dollars pour les services publics et autres autorités provinciales. Au total, les émissions provinciales directes et garanties devraient être inférieures d'environ 10 milliards de dollars comparativement à 2006-2007. Au tiers de l'exercice financier 2007-2008, plus de 13 milliards de dollars, ou 37 % des emprunts provinciaux prévus, ont été émis, ce qui implique que le programme d'emprunt combiné est légèrement en avance sur le calendrier.Faits saillants relatifs aux emprunts au Canada : - L'Ontario a émis pour 5,6 milliards de dollars sur un objectif de 17,5 milliards de dollars (exclusion faite du programme d'obligations d'épargnes annuel), un financement futur devant être nécessaire en raison d'une élection provinciale en octobre. - Le Québec est la province qui contribuera le plus à la réduction prévue des émissions provinciales. La province est financée presque à 50 % (exclusion faite de Financement-Québec), bien que son objectif en matière d'emprunt ne tienne compte d'aucun préfinancement. - La Colombie-Britannique émet plus qu'au cours des exercices précédents, mais ses besoins en matière de financement pour 2007-2008 pourraient finalement tomber sous les prévisions si sa croissance demeure solide et si la provision prévue demeure inutilisée. - Le programme d'obligations et de bons à moyen terme du Manitoba se porte bien, 70 % des émissions destinées aux institutions ayant été effectuées. - Terre-Neuve-et-Labrador a également terminé la majeure partie de ses emprunts prévus, et les prix du pétrole se situant au-delà des cibles prévues pourraient générer des sources de revenus réduisant les besoins en matière d'emprunt pour la fin de l'exercice financier. - Une mise à jour au premier trimestre en Saskatchewan a permis de réduire le programme d'emprunt de la province, dont les émissions prévues en obligations et en bons à moyen terme bruts ne devraient être que de 250 millions de dollars pour l'exercice, en baisse comparativement aux 900 millions de dollars anticipés dans le budget provincial de 2007. - Les besoins financiers limités en Nouvelle-Ecosse découlent d'un préfinancement antérieur. Les emprunts s'effectueront par l'entremise des marchés de détail, aucune émission publique d'obligations ni de bons à moyen terme n'étant prévue pour l'exercice financier actuel. - Au début du mois d'août, le Nouveau-Brunswick, qui effectue ses emprunts au nom de la Corporation financière de l'électricité du Nouveau-Brunswick, avait emprunté 300 millions de dollars, et a encore des besoins de financement d'environ 1,3 milliard de dollars. - Le gouvernement fédéral a jusqu'à maintenant directement émis pour 12,9 milliards de dollars en obligations nominales; il doit en émettre encore pour 20 milliards de dollars. Les échéances et les rachats surpassant encore les émissions brutes, le stock des obligations fédérales est en déclin pour une dixième année consécutive. "Alors que les prochains mois devraient se caractériser par des taux d'intérêt relativement élevés, nous prévoyons que les taux seront plus favorables en 2008-2009, coincidant avec une reprise probable des émissions provinciales", a souligné M. Lovely. Vous pouvez consulter la version intégrale du rapport de Marchés mondiaux CIBC à l'adresse suivante http://research.cibcwm.com/economic_public/download/cfqaug07.pdf. Marchés mondiaux CIBC, division des services bancaires de gros et de services aux entreprises de la Banque CIBC, offre une gamme complète de produits de crédit intégré et de marchés des capitaux, de services bancaires d'investissement et de services de banque d'affaires à des clients des marchés financiers clés en Amérique du Nord et partout dans le monde. Nous proposons également des solutions novatrices et des services consultatifs dans un vaste éventail de secteurs et nous fournissons des études de premier ordre à notre clientèle d'investisseurs constituée de sociétés, de gouvernements et d'institutions.
Pour plus de renseignements:
Renseignements: veuillez communiquer avec Warren Lovely, économiste principal, Marchés mondiaux CIBC, au (416) 594-7359, warren.lovely@cibc.ca, ou avec Kevin Dove, Communications et affaires publiques, au (416) 980-8835, kevin.dove@cibc.ca