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La vigueur des données fondamentales de l'économie et des sociétés aura raison des craintes qu'inspire le marché du crédit, selon un rapport de Marchés mondiaux CIBC
TORONTO, le 16 août /CNW/ - Banque CIBC (CM aux bourses de Toronto et de New York) - Les marchés financiers devraient se remettre des soubresauts qu'ils traversent actuellement, car la forte croissance de l'économie mondiale, la vigueur des données fondamentales des sociétés et, si nécessaire, des réductions du taux d'escompte des banques centrales permettront de surmonter les malheurs qui frappent le marché des prêts hypothécaires à haut risque des Etats-Unis, selon un rapport de Marchés mondiaux CIBC. "Il y a fort à parier que, sur le marché financier nord-américain, des nouvelles économiques favorables auront raison des craintes et que les turbulences actuelles seront perçues, avec un peu de recul, comme une occasion d'acheter des actions", a affirmé Jeff Rubin, économiste en chef et stratège en chef de Marchés mondiaux CIBC. M. Rubin a ajouté que "les données fondamentales sous-jacentes relatives à croissance de l'économie mondiale et aux bénéfices continuent de créer des conditions propices pour les actions et la qualité du crédit des sociétés. Exception faite des prêts hypothécaires aux Etats-Unis, les pressions de vente qui s'exercent maintenant sur les marchés des actions et du crédit relèvent plus de la peur que de la réalité." Selon M. Rubin, le resserrement du crédit engendré par les défauts de paiement des prêts hypothécaires à haut risque aura des répercussions directes sur la récession qui frappe actuellement le secteur du logement aux Etats-Unis. Cependant, l'effet de contagion restera probablement concentré là-bas. "L'impact sur les coûts d'emprunt dans l'économie canadienne semble acceptable", a-t-il précisé. "Malgré l'élargissement considérable de l'écart de taux et la réduction des liquidités dans certains segments du marché des papiers commerciaux, il n'y a pas eu d'augmentation généralisée du nombre de défauts de paiement sur le marché de la dette des ménages canadiens ni sur le marché mondial de la dette des sociétés, même dans le segment finançant les rachats à fort effet de levier", a expliqué M. Rubin. Il a également souligné que les sociétés canadiennes présentent d'excellents bilans. Et même si ces craintes ont eu un important effet d'entraînement sur les marchés des actions, des devises à haut rendement et des marchandises, les réactions qu'elles engendrent "ressemblent plus à de petites secousses qu'à un séisme de grande envergure", a noté M. Rubin. Il a ajouté que le repli de 11 % des actions au Canada constitue une correction, phénomène que l'on peut observer fréquemment au cours d'une tendance haussière, comme l'importante braderie survenue précédemment pendant la période à la hausse de 2006. De plus, "la croissance de l'économie mondiale a été deux fois plus rapide que pendant la dernière crise du crédit en 1998, alors qu'une grande partie du monde, exception faite de l'Amérique du Nord, s'est embourbée dans une récession dans le sillage de la 'crise asiatique'", a rappelé M. Rubin. "Puisque la croissance mondiale se maintient au coeur d'une tourmente qui n'agite encore que le marché du crédit à l'habitation des Etats-Unis, la surpondération de l'indice TSX dans les secteurs de l'énergie et des ressources devrait empêcher une répétition du ressac de 1998." "Il se peut aussi que la sous-pondération du Canada dans les actions du secteur des biens de consommation, lequel pourrait subir les conséquences de la diminution des dépenses des ménages américains, s'avère profitable, et le fait que le marché canadien du logement est plus vigoureux signifie que les pressions s'exerçant sur la qualité du crédit des ménages sont moins grandes", a expliqué M. Rubin. A court terme cependant, M. Rubin s'attend à ce que les méandres des actifs structurés "exacerbent la perception du risque sur le marché". Toutefois, "les marchés pourraient rationnellement devenir moins sensibles aux mauvaises nouvelles concernant les défauts de paiement des prêts hypothécaires et les baisses de valeur des TAC flux groupés, deux éléments qui sont désormais largement intégrés. Avec l'aide des liquidités de la banque centrale et compte tenu des perspectives fondamentalement haussières de l'économie mondiale, les effets de la contagion se limiteront vraisemblablement à une correction de milieu de cycle sur le marché des actions." Vous pouvez consulter le rapport intégral StrategEcon de Marchés mondiaux CIBC à l'adresse http://research.cibcwm.com/economic_public/download/saug07.pdf. Marchés mondiaux CIBC, division des services bancaires de gros et de services aux entreprises de la Banque CIBC, offre une gamme complète de produits de crédit intégré et de marchés des capitaux, de services bancaires d'investissement et de services de banque d'affaires à des clients des marchés financiers clés en Amérique du Nord et partout dans le monde. Nous proposons également des solutions novatrices et des services consultatifs dans un vaste éventail de secteurs et nous fournissons des études de premier ordre à notre clientèle constituée de sociétés, de gouvernements et d'institutions.
Pour plus de renseignements:
Renseignements: Jeff Rubin, économiste en chef et stratège en chef, directeur général, Marchés mondiaux CIBC, au (416) 594-7357, jeff.rubin@cibc.ca, ou avec Tom Wallis, Communications et affaires publiques CIBC, au (416) 980-4048, tom.wallis@cibc.ca