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Marchés mondiaux CIBC: Le gros des problèmes de crédit est derrière nous
L'indice TSX devrait atteindre la barre des 15 000 points d'ici la fin de l'année et des 16 200 points en 2008 TORONTO, le 4 oct. /CNW/ - Banque CIBC (CM aux bourses de Toronto et de New York) - En ce qui a trait aux problèmes récents causés par le crédit, les marchés boursiers semblent indiquer que le pire est passé. En effet, une reprise récente devrait pousser l'indice TSX jusqu'à 15 000 points d'ici la fin de l'année, selon la dernière étude "Canadian Portfolio Strategy Outlook" de Marchés mondiaux CIBC. "Bien que certains problèmes subsistent sur le marché du papier commercial adossé à des créances, nous sommes de plus en plus convaincus que le gros des problèmes sur les marchés du crédit est derrière nous", affirme Jeff Rubin, stratège en chef et économiste en chef à Marchés mondiaux CIBC. Il note qu'avec l'amélioration des liquidités, les sommets atteints par le prix du pétrole, la reprise des métaux de base et les possibilités réelles de nouvelles réductions des taux d'intérêt aux Etats-Unis, l'indice TSX non seulement atteindrait 15 000 points d'ici la fin de l'année, mais conclurait 2008 à 16 200 points. L'indice TSX a déjà récupéré près des trois quarts de ses pertes de cet été; par exemple, le groupe des matières, qui avait été très malmené en août, a depuis repris 20 % de sa valeur. Compte tenu de ce qui précède, M. Rubin conserve une surpondération de 12 points de pourcentage dans les actions et a transféré deux points de pourcentage des liquidités aux obligations du portefeuille de la banque, qui demeurent toutefois sous-pondérées. "Malgré un manque d'empressement initial, la Réserve fédérale a clairement montré, avec un important retranchement de 50 points de base aux taux en septembre, qu'elle prend maintenant au sérieux la menace d'une contagion provenant du marché de l'habitation et qu'elle est prête à modifier sa politique en conséquence", ajoute-t-il. Bien que, selon M. Rubin, les problèmes du secteur des hypothèques ralentiront certainement la croissance américaine au cours de l'année prochaine, il ne croit pas qu'une véritable récession soit à prévoir dans ce pays, en partie parce qu'il s'attend à d'autres diminutions des taux par la Réserve fédérale. Il fait aussi remarquer que la destinée de l'indice TSX, dont la capitalisation réside pour près de la moitié dans les ressources, est davantage liée à celle de l'économie mondiale qu'à celle de l'économie nord-américaine. Ce sont les marchés émergents asiatiques, assoiffés de ressources, qui jouent sur le prix des marchandises, et la crise du crédit aux Etats-Unis n'a pas eu de contrecoups sérieux sur ces économies. Cette situation continuera d'exercer une pression positive sur la demande et le prix des ressources. Même si la saison des ouragans est relativement calme cette année, le prix du brut West Texas Intermediate a déjà franchi la marque des 80 $ US le baril, prix qui correspond aux prévisions de Marchés mondiaux CIBC pour le quatrième trimestre. La banque prévoit que le prix à la tête de puits atteindra une moyenne de 90 $ US au cours de la prochaine année et que la demande mondiale grimpera de près de 2 %, soit près du double de la tendance à long terme. Cette croissance sera alimentée non seulement par la demande soutenue en Chine, mais aussi par la consommation en hausse fulgurante chez les exportateurs de pétrole, comme l'Arabie saoudite, dont les automobilistes, fortement subventionnés, utilisent 10 % plus de carburant qu'il y a un an. Elle s'attend aussi à une reprise du prix du gaz naturel, que les conditions météorologiques ont fait récemment chuter. Bien que les perspectives d'une augmentation des redevances en Alberta aient poussé les investisseurs locaux à exercer une décote quasi immédiate sur les actions pétrolières canadiennes, M. Rubin soutient que ce phénomène ne change rien au fait que les sables bitumineux canadiens représentent plus de 50 % des réserves mondiales de brut ouvertes aux investissements privés. Par conséquent, il ne croit pas qu'une augmentation des redevances découragera, au cours des 12 à 24 prochains mois, les acquisitions à grande échelle de propriétés productrices de sables bitumineux par des intérêts étrangers. "L'offre déposée le mois dernier par des acheteurs du Moyen-Orient pour un important producteur d'énergie permet de penser que l'intérêt porté par les investisseurs internationaux aux réserves pétrolières canadiennes reste vif", remarque M. Rubin. "Nous conservons une surpondération de quatre points de pourcentage dans le secteur de l'énergie, non seulement parce que nous prévoyons une hausse du prix du pétrole et du gaz, mais aussi parce que les fusions et acquisitions ajouteront probablement une prime au cours des actions." Marchés mondiaux CIBC a aussi ajouté un demi-point de pondération au composant aurifère du secteur des matières, ce qui lui donne une surpondération totale d'un point. "La possibilité bien réelle que la Réserve fédérale effectuera d'autres coupures aux taux d'intérêt d'ici la fin de l'année et l'entrave constante exercée sur le billet vert par le déficit du compte courant américain, qui s'établit à plus de 5 % du PIB, font du prix des lingots un pari très sûr. "Nous portons nos prévisions relatives au prix du lingot à 800 $ US l'once d'ici la fin de 2008. Bien que les évaluations des actions aurifères ne suivent pas toujours les gains engrangés par les lingots, une consolidation potentielle dans ce secteur devrait donner encore un bon coup de pouce aux actions aurifères." Vous pouvez consulter l'étude intégrale de Marchés mondiaux CIBC à l'adresse : http://research.cibcwm.com/economic_public/download/psoct07.pdf. Marchés mondiaux CIBC, division des services bancaires de gros et de services aux entreprises de la Banque CIBC, offre une gamme complète de produits de crédit intégré et de marchés des capitaux, de services bancaires d'investissement et de services de banque d'affaires à des clients des marchés financiers clés en Amérique du Nord et partout dans le monde. Nous proposons également des solutions novatrices et des services consultatifs dans un vaste éventail de secteurs et nous fournissons des études de premier ordre à notre clientèle d'investisseurs constituée de sociétés, de gouvernements et d'institutions.
Pour plus de renseignements:
Renseignements: Jeff Rubin, stratège en chef et économiste en chef, Marchés mondiaux CIBC, au (416) 594-7357, jeff.rubin@cibc.ca; ou avec Kevin Dove, Communications et affaires publiques CIBC, au (416) 980-8835, kevin.dove@cibc.ca