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La hausse des coûts de l'énergie et de l'alimentation fera grimper le taux d'inflation à 4 % d'ici l'automne 2008, selon un nouveau rapport de Marchés mondiaux CIBC
Les TIPS américains et les ORR canadiennes représentent de bonnes options de placement TORONTO, le 14 nov. /CNW/ - Banque CIBC (CM aux bourses de Toronto et de New York) - La hausse des prix de l'énergie à l'échelle mondiale fait grimper l'inflation publiée aux Etats-Unis, laquelle pourrait atteindre 4 % d'ici l'automne prochain, selon un nouveau rapport de Marchés mondiaux CIBC. Le rapport indique que la Réserve fédérale américaine, qui se concentre sur l'indice de référence (IPC excluant les prix de l'énergie et de l'alimentation), ne tiendra pas compte de ces inquiétudes concernant l'inflation publiée à court terme, alors qu'elle s'efforcera de stimuler l'économie pour éviter une récession. "Ces menaces d'inflation séculaires provenant de l'alimentation et de l'énergie seront mises de côté par la Fed, qui se concentrera manifestement sur la menace cyclique que représente pour la croissance l'effondrement du secteur de l'habitation", a déclaré Avery Shenfeld, économiste principal, Marchés mondiaux CIBC, et auteur du rapport. M. Shenfeld souligne que l'intérêt que porte la Fed à l'indice de référence a du sens dans un monde où les prix de l'essence et de l'alimentation ont grimpé puis redescendu, mais que quatre importantes tendances à long terme font actuellement grimper l'inflation dans les secteurs de l'énergie et de l'alimentation aux Etats-Unis. Premièrement, la croissance rapide de la demande d'énergie dans les pays en développement a étiré l'approvisionnement et a propulsé le prix du pétrole brut vers des sommets records. Deuxièmement, les hausses des prix de l'énergie combinées à un billet vert en perte de vigueur accroissent le compte courant et le déséquilibre commercial des Etats-Unis. Troisièmement, la hausse des coûts de l'énergie se répercute sur un certain nombre de prix de base, du prix des billets d'avion aux coûts du transport par camion, en passant par les produits pétrochimiques comme le plastique. Finalement, la réponse politique en regard du financement de la production d'éthanol a fait en sorte que la culture du mais destiné à cette production aux Etats-Unis a pris une part plus grande du marché, exerçant une pression à la hausse sur les prix de la céréale fourragère et, par conséquent, sur les prix de la viande, des produits laitiers et des oeufs. M. Shenfeld prévoit que la Fed réduira ses taux à court terme pour stimuler l'économie et que les améliorations se feront sentir au deuxième semestre de l'an prochain. Cette réduction combinée aux pressions constantes exercées sur les prix de l'énergie et de l'alimentation fera en sorte que l'inflation publiée continuera d'augmenter. "Si, comme nous nous y attendons, il s'avère que ce ne sera pas plus grave qu'un ralentissement de mi-parcours, l'économie ne se relâchera pas assez pour changer de manière considérable la trajectoire de l'inflation quand la croissance reprendra au deuxième semestre de 2008. "D'ici l'automne 2008, une économie qui amorcerait un ralentissement avec un taux d'inflation publié supérieur à 3 % pourrait faire face à un taux publié visant les 4 %. Par conséquent, la Fed pourrait s'empresser de resserrer ses taux avant la fin de 2008." Le rapport note que cette approche fera en sorte que les obligations du Trésor américain et, par extension, les obligations canadiennes sentiront les effets de la hausse des taux à court terme; de plus, la capacité du nouveau resserrement d'étouffer davantage les pressions inflationnistes enracinées sera mise en doute. D'un point de vue relatif, les obligations liées à l'inflation représenteront alors une meilleure option. "Contrairement à l'accent que met la Fed sur l'indice de référence, le gain sur les Treasury Inflated Protected Securities (TIPS) (obligations du Trésor indexées sur l'inflation) des Etats-Unis est lié à l'IPC publié", a ajouté M. Shenfeld. "Actuellement, selon une indexation des obligations du Trésor sur l'inflation en 10 ans, le taux d'inflation implicite mesuré par l'écart avec les obligations du Trésor nominales est d'environ 2,5 %. Les TIPS afficheront un rendement supérieur à celui des obligations du Trésor dans la mesure où l'inflation surpasse cette projection implicite pendant le terme de l'obligation ou dans la mesure où l'écart s'élargit en lien avec les variations des prévisions inflationnistes." M. Shenfeld est également d'avis que les obligations à rendement réel (ORR) canadiennes pourraient présenter un avantage semblable d'ici la fin de 2008, malgré une modération occasionnée par les impacts décalés de la force du dollar pour étouffer l'inflation dans le secteur de l'importation. "Ajoutez-y une réduction de la TPS, et l'IPC canadien ne dépassera pas 2,5 % au cours de 2008. De plus, même si elle surveille seulement l'inflation de base, selon la définition canadienne, la Banque du Canada tiendra compte de la viande, des aliments préparés et d'autres produits semblables. "Finalement, le taux d'inflation implicite dans les ORR n'a pas été aussi bien lié à l'inflation publiée sur place. Néanmoins, en raison des craintes d'inflation qui devraient s'accroître au Canada avec la reprise de l'économie américaine plus tard en 2008, les ORR devraient encore surpasser le marché menacé des obligations nominales du gouvernement du Canada." Vous pouvez consulter l'étude intégrale de Marchés mondiaux CIBC à : http://research.cibcwm.com/economic_public/download/occrept63.pdf. Marchés mondiaux CIBC, division des services bancaires de gros et des services aux entreprises de la Banque CIBC, offre une gamme complète de produits de crédit intégré et de marchés des capitaux, de services bancaires d'investissement et de services de banque d'affaires à des clients des marchés financiers clés en Amérique du Nord et partout dans le monde. Nous proposons également des solutions novatrices et des services consultatifs dans un vaste éventail de secteurs et nous fournissons des études de premier ordre à notre clientèle constituée de sociétés, de gouvernements et d'institutions.
Pour plus de renseignements:
Renseignements: Avery Shenfeld, économiste principal et directeur général, Marchés mondiaux CIBC, au (416) 594-7356, avery.shenfeld@cibc.ca, ou avec Kevin Dove, Communications et affaires publiques, au (416) 980-8836, kevin.dove@cibc.ca