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Les craintes d'une récession aux Etats-Unis sont exagérées, selon Marchés mondiaux CIBC
La Bourse de Toronto atteindra probablement de nouveaux sommets d'ici la fin de 2008 TORONTO, le 11 déc. /CNW/ - Banque CIBC (CM aux bourses de Toronto et de New York) - En 2008, l'économie des Etats-Unis "redémarrera", entraînant les bourses nord-américaines vers de nouveaux sommets si la Réserve fédérale américaine applique, comme prévu, de nouvelles baisses de taux, selon une nouvelle étude de Marchés mondiaux CIBC. "L'économie américaine dans son ensemble est fondamentalement beaucoup plus vigoureuse que ce que les marchés boursiers peuvent nous faire croire", affirme Jeff Rubin, économiste en chef et stratège en chef, Marchés mondiaux CIBC, dans l'édition mensuelle du rapport "Canadian Portfolio Strategy Outlook". "Le ralentissement, qui dure depuis deux trimestres et qui a été contenu par d'autres réductions de taux par la Banque fédérale, devrait ouvrir la voie "à une croissance économique plus forte et au prolongement du cycle haussier que connaissent les bourses nord-américaines depuis cinq ans, tout particulièrement les secteurs des ressources et de l'énergie à la Bourse de Toronto. Néanmoins, tant que le ralentissement ne sera pas terminé, M. Rubin privilégiera un "style de gestion du portefeuille plus prudent". Il réduit de trois points de pourcentage la surpondération de la banque en actions et place ces fonds dans des obligations. Cette stratégie devrait permettre de traverser la période de turbulence à court terme causée par "la nervosité des investisseurs devant la conjoncture incertaine des marchés du crédit" et par la crise qui secoue le marché des prêts hypothécaires à risque, indique M. Rubin. "La courbe de rendement du gouvernement du Canada devrait procurer un abri rémunérateur pendant que passe la tempête." M. Rubin abaisse également d'un point de pourcentage la pondération de la banque en actions de sociétés financières, étant donné les 400 G$ US de prêts hypothécaires à risque dont les taux doivent faire l'objet d'une révision en 2008. Même si on projette de geler certains taux, les problèmes liés au refinancement qui suivront accentueront vraisemblablement l'instabilité des marchés. Toutefois, M. Rubin s'attend à ce que les craintes des investisseurs se dissipent après le milieu de l'année, période pendant laquelle les révisions de taux atteindront leur point culminant. Les actions de sociétés financières "demeurent le lien critique entre le marché des prêts hypothécaires à risque aux Etats-Unis et le rendement global de la Bourse de Toronto", poursuit M. Rubin. Cependant, comme les banques sont des entreprises fondamentalement attrayantes, il estime que la réduction de leur pondération constitue une mesure "tactique plutôt que stratégique" et il espère appliquer des mesures inverses au cours de la prochaine année. Pour contrebalancer la réduction de la pondération en actions de sociétés financières, M. Rubin préconise une modeste surpondération dans les produits de première nécessité, un segment que dominent les grands détaillants de médicaments. "Grâce à la croissance annuelle de l'emploi qui est plus de deux fois supérieure à celle des Etats-Unis et à la valeur des maisons qui augmente plutôt que de chuter, les ménages canadiens semblent se trouver dans une meilleure situation financière que leurs homologues de l'autre côté de la frontière ces jours-ci, ce qui justifie la hausse de la pondération en actions du secteur des produits de consommation." M. Rubin réduit d'un point de pourcentage sa surpondération dans le secteur des matériaux compte tenu des dépassements de coûts à répétition et des retards dans les projets des secteurs de l'or et des métaux de base. Il maintient également à 900 $ US sa cible concernant le prix de l'or pour l'an prochain devant les prévisions relatives à la baisse des taux d'intérêt aux Etats-Unis, à la faiblesse du billet vert et à la vigueur de la demande étrangère pour le métal. M. Rubin conserve une surpondération dans le secteur de l'énergie. "La performance phénoménale de l'économie chinoise contribuera à maintenir l'effervescence dans ce pays pour ce qui est de la croissance de la demande", explique-t-il. De plus, "des investissements massifs dans la production d'électricité, le dessalement de l'eau et le secteur pétrochimique, le tout jumelé à des prix subventionnés, signifient que le Moyen-Orient ne sera probablement devancé que par la Chine pour ce qui est de générer une demande supplémentaire de pétrole au cours des prochaines années. En retour, cette demande entamera les surplus à l'exportation de ces régions, ce qui limitera leur capacité à satisfaire des besoins croissants ailleurs." M. Rubin s'attend également à ce que les prix du gaz naturel poursuivent leur remontée puisque les immenses stocks entreposés aux Etats-Unis commencent à diminuer. Par ailleurs, M. Rubin conserve une sous-pondération dans le secteur des télécommunications, ce qui s'explique par la diminution du flux des capitaux d'investissement et par les efforts d'Ottawa pour encourager la concurrence dans le secteur sans fil, lesquels pourraient nuire aux confortables marges des fournisseurs de services établis. Même si le TSX prend plus de temps que prévu à reprendre le terrain perdu récemment, M. Rubin continue de prévoir un cycle haussier pour l'année qui vient. "Nous nous attendons encore à ce que le rendement des actions dépasse celui d'autres catégories d'actifs sur un horizon de douze mois. Notre cible de 16 200 pour l'indice composé à la fin de 2008 suppose une année marquée par une croissance de plus de 10 % des gains, y compris les dividendes. Les prévisions consensuelles concernant la croissance des bénéfices pour 2007 et 2008 ont été revues à la baisse par environ 1,3 et 0,8 point de pourcentage, respectivement, au cours du dernier mois. Les taux de croissance de 11 % et de 13 % qui sont prévus demeurent néanmoins bien au-dessus du taux de croissance moyen de 8 % des 25 dernières années, et une progression de 15 % est possible au cours du trimestre à l'étude. Vous pouvez consulter le rapport intégral de Marchés mondiaux CIBC à l'adresse : http://research.cibcwm.com/economic_public/download/psdec07.pdf Marchés mondiaux CIBC, division des services bancaires de gros et des services aux entreprises de la Banque CIBC, offre une gamme complète de produits de crédit intégré et de marchés des capitaux, de services bancaires d'investissement et de services de banque d'affaires à des clients des marchés financiers clés en Amérique du Nord et partout dans le monde. Nous proposons également des solutions novatrices et des services consultatifs dans un vaste éventail de secteurs et nous fournissons des études de premier ordre à notre clientèle constituée de sociétés, de gouvernements et d'institutions.
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Renseignements: veuillez communiquer avec Jeff Rubin, économiste en chef et stratège en chef, directeur général, Marchés mondiaux CIBC, au (416) 594-7357, jeff.rubin@cibc.ca, ou avec Tom Wallis, Communications et affaires publiques CIBC, au (416) 980-4048, tom.wallis@cibc.ca