Répertoire des communiqués
Page précédente.
La Bourse de Toronto représente une bonne option de placement malgré l'économie américaine chancelante : Marchés mondiaux CIBC
Les investisseurs ne doivent pas céder à la tentation de se "mettre à l'abri" TORONTO, le 8 janv. /CNW/ - Banque CIBC (CM aux bourses de Toronto et de New York) - Malgré les craintes des investisseurs concernant les répercussions d'une économie visiblement chancelante aux Etats-Unis, la Bourse de Toronto demeure une bonne option de placement, selon le plus récent rapport "Canadian Portfolio Strategy Outlook" de Marchés mondiaux CIBC. Le rapport souligne que, même si la crise des prêts hypothécaires représente clairement un fardeau pour les Etats-Unis, les facteurs économiques fondamentaux demeurent forts sur le marché canadien de sorte que les investisseurs doivent résister à la tentation de se mettre à l'abri. "Les titres des secteurs des ressources et de l'énergie demeurent fondamentalement haussiers à la Bourse de Toronto", a déclaré Jeff Rubin, économiste en chef et stratège en chef, Marchés mondiaux CIBC. "La montée du baril de pétrole à 100 $ US justifie notre importante surpondération des actions du secteur de l'énergie, ce qui, dans le contexte actuel des prix, favorisera beaucoup de fusions et d'acquisitions. "Récemment, les primes de fusion et d'acquisition sur le marché mondial de l'énergie ont été de l'ordre de 30 % à 40 %, et nous ne voyons aucune raison qui empêcherait les acquisitions d'actifs canadiens du secteur de l'énergie, particulièrement ceux des sables bitumineux, d'en offrir autant ou plus. Les surpondérations dans les secteurs des métaux de base et de l'or reflètent notre optimisme à l'égard de la croissance de l'économie mondiale, stimulée par de fortes économies dans certains pays outremer, ainsi que notre pessimisme par rapport au dollar américain." Il maintient une surpondération de quatre points pour les actions du secteur de l'énergie et de deux points pour celles des matériaux. Marchés mondiaux CIBC prévoit que la hausse du marché se poursuivra pendant 2008, l'indice composé TSX atteignant 16 200 points avant la fin de l'année, un rendement total approchant 20 %. "Cette hausse ne présente pas les excès qui ont caractérisé la bulle du marché des technologies de la fin des années 1990", a ajouté M. Rubin. "Les rendements des actions, par exemple, sont demeurés stables à environ 2 %, alors que les bénéfices croissants ont permis aux revenus de grimper au rythme des prix des actions. Bien que cela ne semble pas particulièrement important, l'écart avec les rendements comptants et obligataires rétrécit, et sera diminué davantage par une réduction probable d'un quart de point de la Banque du Canada en janvier. "En outre, les rendements des actions à la Bourse de Toronto sont environ d'un demi-point plus élevés que ceux du S&P 500. Les gains en bénéfices devraient laisser la place à une forte croissance des dividendes en 2008. Un des secteurs où le versement des dividendes est le plus généreux est celui des banques, secteur dans lequel nous maintenons une sous-pondération en raison des inquiétudes, probablement déjà exagérées, relatives à l'exposition au crédit. Cependant, on trouve le rendement d'actions le plus élevé, actuellement juste sous les 4 %, soit bien au-dessus des rendements obligataires sur une base ajustée à l'impôt, dans le secteur des services publics, qui est également attrayant comme placement défensif. Résultat, nous ajoutons une surpondération de un point de pourcentage à ce secteur." M. Rubin souligne également que l'élan des bénéfices demeure impressionnant, avec la hausse de 12 % observée l'an dernier dans les bénéfices nets d'exploitation surpassant le rythme des cours des actions. Il note qu'un gain de profit de 13 % en 2008 sera soutenu par une hausse des prix du pétrole, du gaz naturel et de l'or, par une force renouvelée des métaux de base et par une bonne santé du secteur des ventes au détail au Canada. Sur cette base, l'indice composé se retrouve raisonnablement 14,5 fois supérieur aux bénéfices, multiple qui est de plus en plus attrayant au moment où les taux d'intérêt diminuent. Bien que les secteurs des ressources et de l'énergie demeurent en santé, les difficultés que connaît actuellement l'économie des Etats-Unis auront à court terme une incidence négative sur les actions des secteurs financier et industriel, ainsi que dans le segment des produits de consommation discrétionnaires associés aux pièces d'automobiles. "Les prix à la valeur du marché des actifs liés aux taux de défaillance encore croissants des prêts hypothécaires à risque élevé demeurent problématiques en ce qui concerne l'évaluation des banques canadiennes", a ajouté M. Rubin. "Au même moment, les actions du secteur canadien de la fabrication à l'exportation demeurent exposées à non seulement la parité du dollar, mais également à la faiblesse de l'économie américaine au premier semestre." Par conséquent, il a retranché un point de pourcentage du secteur des produits de consommation discrétionnaires et maintient sous-pondérés les secteurs financiers et industriels. Avec la perspective d'une économie américaine encore morose pendant au moins le prochain trimestre, M. Rubin prévoit une réduction d'un autre demi- point par la Réserve fédérale américaine; la Banque du Canada suivant avec sa propre réduction d'un quart de point. Il prévoit également que les efforts de l'administration Bush visant à geler certains taux hypothécaires et à faciliter la conversion des refinancements en prêts garantis par le gouvernement permettront d'éviter la défaillance pour une bonne partie des hypothèques à risque élevé. En raison de ces initiatives liées aux taux d'intérêt, il a transféré un point de pourcentage du comptant aux obligations. Vous pouvez consulter l'étude intégrale de Marchés mondiaux CIBC à : http://research.cibcwm.com/economic_public/download/psjan08.pdf. Marchés mondiaux CIBC, division des services bancaires de gros et des services aux entreprises de la Banque CIBC, offre une gamme complète de produits de crédit intégré et de marchés des capitaux, de services bancaires d'investissement et de services de banque d'affaires à des clients des marchés financiers clés en Amérique du Nord et partout dans le monde. Nous proposons également des solutions novatrices et des services consultatifs dans un vaste éventail de secteurs et nous fournissons des études de premier ordre à notre clientèle d'investisseurs constituée de sociétés, de gouvernements et d'institutions.
Pour plus de renseignements:
Renseignements: Jeff Rubin, économiste en chef et stratège en chef, Marchés mondiaux CIBC, au (416) 594-7357, jeff.rubin@cibc.ca, ou avec Kevin Dove, Communications et affaires publiques CIBC, au (416) 980-8835, kevin.dove@cibc.ca