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Compte tenu des indicateurs clés, l'économie américaine évitera une récession et se redressera au milieu de 2008, selon Marchés mondiaux CIBC

    TORONTO, le 18 janv. /CNW/ - Banque CIBC (CM aux bourses de Toronto et de
New York) - L'économie américaine n'est pas en récession, et il est peu
probable qu'elle en connaisse une, peut-on lire dans un nouveau rapport de
Marchés mondiaux CIBC.
    Bien que de nombreux aspects de l'économie des Etats-Unis montrent des
signes de faiblesse, on souligne dans ce rapport que des dizaines
d'indicateurs d'activité, qu'il s'agisse de données sur l'emploi ou d'indices
du secteur manufacturier, montrent que l'économie américaine traverse
simplement un ralentissement de milieu de cycle typique.
    "Les Etats-Unis ne sont manifestement pas en récession", a affirmé Avery
Shenfeld, économiste principal, Marchés mondiaux CIBC. "La rémunération des
salariés n'a pas beaucoup augmenté en décembre, mais elle a néanmoins
progressé, et la progression moyenne estimée sur trois mois, qui reflète plus
la tendance, n'est pas plus faible que celle observée lors de ce qui s'est
avéré n'être que des ralentissements de milieu de cycle."
    "C'est pratiquement la même chose pour l'indice ISM manufacturier qui,
même s'il se situe sous les 50 points en janvier, n'est pas moins élevé qu'au
cours des derniers ralentissements de milieu de cycle. Les principaux
indicateurs du secteur manufacturier ne sont pas si mauvais et révèlent
possiblement une amélioration de la compétitivité à l'échelle mondiale
résultant de la faiblesse du billet vert. Les commandes du secteur
manufacturier, par exemple, sont en progression."
    Bien que les banques n'envisagent qu'une croissance tout juste positive
au premier trimestre de 2008, M. Shenfeld s'attend à ce que l'économie
américaine se redresse à partir du deuxième trimestre. M. Shenfeld cite, comme
principaux éléments de cette reprise, les effets protecteurs des récentes
mesures adoptées pour éviter les conséquences les plus graves des défauts de
paiement des prêts hypothécaires à risque et l'incidence à retardement des
réductions du taux d'intérêt de la Réserve fédérale américaine.
    M. Shenfeld s'attend aussi à ce que l'accroissement des activités
commerciales aux Etats-Unis exerce un coup de fouet salutaire, car les
exportateurs américains tirent profit d'un dollar plus faible. "De plus, en
cette année électorale, le Congrès et la Maison-Blanche veulent tous deux
concocter un ensemble de mesures de stimulation simples afin de mettre de
l'argent dans les poches des électeurs (et des consommateurs) rapidement."
    Le rapport souligne également le fait que l'économie américaine n'est
tout simplement plus aussi importante qu'autrefois pour l'économie mondiale.
Alors qu'à la fin des années 1990, la croissance de l'économie américaine
comptait pour presque 30 % de la croissance mondiale, elle ne représente plus
aujourd'hui que 10 %. Cette perte est encore plus grande lorsqu'on observe
l'influence de l'économie américaine sur les marchés des ressources.
    "Les cours actuels de 90 $ US pour le brut et de 3,20 $ US pour le cuivre
semblent défier la conjoncture économique aux Etats-Unis", a indiqué Jeff
Rubin, économiste en chef, Banque CIBC. "Ou bien l'économie américaine est
beaucoup moins fragile que ne le jugent les marchés financiers ou alors elle
est loin d'être aussi importante qu'auparavant pour l'économie mondiale."
    M. Rubin constate que la consommation des principaux produits de base aux
Etats-Unis, qui est stable ou en baisse, représente une part toujours plus
petite du marché mondial. "L'économie des Etats-Unis est encore, et de loin,
celle qui consomme le plus de pétrole au monde, comme en témoignent les 21
millions de barils qu'elle engloutit chaque jour, mais sa contribution à
l'accroissement de la demande mondiale en pétrole au cours des deux dernières
années a été nulle. En fait, la consommation de pétrole a légèrement reculé
pendant cette période, qui en a été une de croissance économique relativement
vigoureuse."
    Il fait remarquer que l'économie américaine n'est également pour rien
dans la flambée de la demande mondiale en métaux au cours des cinq dernières
années. Dans les faits, la consommation de zinc et de cuivre aux Etats-Unis a
diminué depuis cinq ans, et la consommation d'aluminium et de nickel a été
pratiquement stable pour la même période. "Si on compare cette situation à la
demande en métaux de la Chine, qui progresse de plus de 20 % annuellement, on
comprend soudain facilement pourquoi les prix des principaux métaux de base
comme le cuivre demeurent stratosphériques, même si l'économie américaine va
de mal en pis."
    "On ne peut encore établir avec certitude si les Etats-Unis se dirigent
vers une récession ou seulement vers un ralentissement de milieu de cycle.
Cependant, pour les marchés du brut, des métaux de base et des autres
ressources, la question plus importante est de savoir si cela a encore la
moindre importance."
    Vous pouvez consulter la version intégrale de ce rapport de Marchés
mondiaux CIBC à :
http://research.cibcwm.com/economic_public/download/sjan08.pdf.

    Marchés mondiaux CIBC, division des services bancaires de gros et des
services aux entreprises de la Banque CIBC, offre une gamme complète de
produits de crédit intégré et de marchés des capitaux, de services bancaires
d'investissement et de services de banque d'affaires à des clients des marchés
financiers clés en Amérique du Nord et partout dans le monde. Nous proposons
également des solutions de financement novatrices et des services consultatifs
dans un vaste éventail de secteurs et nous fournissons des études de premier
ordre à notre clientèle constituée de sociétés, de gouvernements et
d'institutions.



Pour plus de renseignements:
Renseignements: Jeff Rubin, stratège en chef et économiste en chef,
Marchés mondiaux CIBC, (416) 594-7357, jeff.rubin@cibc.ca; Avery Shenfeld,
directeur général et économiste principal, Marchés mondiaux CIBC, (416)
594-7356, avery.shenfeld@cibc.ca; Kevin Dove, communications et affaires
publiques, (416) 980-8835, kevin.dove@cibc.ca

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