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Les titres des secteurs de l'énergie et des matières justifient une exposition aux marchés, d'après Marchés mondiaux CIBC
Le découplage de l'économie des Etats-Unis est évident dans l'impulsion du secteur des ressources TORONTO, le 5 mars /CNW/ - Banque CIBC (CM aux bourses de Toronto et de New York) - Que l'économie des Etats-Unis soit en récession ou non, les indications d'un découplage du marché sont suffisantes pour dissuader les investisseurs canadiens d'adopter une position tout à fait défensive, souligne un nouveau rapport de Marchés mondiaux CIBC. "A l'heure actuelle, l'impulsion des titres des secteurs de l'énergie et des matières suffit amplement à justifier une exposition aux marchés boursiers", affirme Jeff Rubin, économiste en chef et stratège en chef, Marchés mondiaux CIBC, dans son rapport mensuel "Canadian Portfolio Strategy Outlook". "Le fossé entre les titres du secteur des ressources animés par les marchés mondiaux et les titres du secteur financier contaminés par le marché de l'habitation s'élargit de mois en mois", ajoute-t-il, soulignant la nette avance que prend l'indice TSX, qui compte une forte proportion de titres énergétiques, sur l'indice S&P 500. "A l'intérieur du TSX, les titres des marchés énergétique et financier continuent de suivre des directions opposées. Nous parions que ces tendances vont se maintenir." En conséquence, M. Rubin élève de 5 $US le baril sa prévision relative au prix du pétrole cette année, pour une moyenne annuelle de 100 $US, et prévoit un prix moyen de 110 $US l'an prochain. Mais ce qui importe peut-être le plus, à son avis, c'est que le prix du gaz naturel devrait atteindre 9,50 $US cette année et 11 $US l'an prochain. "Les prix du pétrole paraissent désormais bien ancrés dans la centaine de dollars et plus, et il est peu probable qu'ils en redescendent, tandis que les prix du gaz naturel connaissent des gains à mesure que la forte demande des services publics gruge des stocks américains naguère surabondants. La combinaison du pétrole brut à 110 $US et du gaz naturel à 11 $US à prévoir pour l'an prochain favorisera de solides gains sur le plan des résultats nets, tout en donnant un coup de fouet au regroupement d'entreprises dans ce secteur", déclare M. Rubin. L'optimisme affiché par M. Rubin se reflète dans l'accroissement d'un point de pourcentage de la pondération des titres du secteur de l'énergie, déjà surpondérés dans son portefeuille modèle. Cette augmentation est financée par une baisse correspondante de la pondération des titres du secteur financier, répartie également entre les titres bancaires et non bancaires. Cet abandon des titres du secteur financier fait suite à de nouvelles baisses des prix des logements aux Etats-Unis et à des hausses probables des taux de défauts de remboursement des prêts hypothécaires. Conformément à cette stratégie mettant en opposition les marchés mondiaux et les Etats-Unis, M. Rubin maintient dans son portefeuille une surpondération en titres du marché des matières, y compris les métaux de base et l'or. "L'économie des Etats-Unis n'a pas contribué à la croissance de la demande pour la plupart des principaux métaux, soit l'aluminium, le cuivre, le zinc et le nickel, et le fait que la Réserve fédérale américaine vise ultimement à réduire le taux des fonds fédéraux à moins de 2 % va affaiblir le dollar américain et propulser le prix de l'or jusqu'à 1 100 $US l'once." Dans le modèle de M. Rubin, les secteurs des dépenses discrétionnaires des consommateurs et des télécommunications demeurent sous-pondérés, étant tous deux moins performants que l'indice général. Sont également sous-pondérés les titres industriels qui, de l'avis du stratège, sont "vulnérables à la fois aux pressions découlant de la valeur du dollar canadien et à une détérioration supplémentaire de la conjoncture générale aux Etats-Unis, bien que les titres ferroviaires soient appelés à profiter dans une certaine mesure du haut niveau d'efficacité de ce secteur comparativement à d'autres moyens de transport dans un monde où les prix du pétrole dépassent 100 $." M. Rubin maintient une surpondération en obligations, car il s'attend à ce que la Banque du Canada réduise les taux d'intérêt de 75 points de base supplémentaires en réaction aux récentes réductions de taux décrétées par la Réserve fédérale américaine et au ralentissement visible du secteur manufacturier au Canada. Malgré une augmentation de la pondération des liquidités dans son portefeuille modèle aux dépens des titres, celles-ci y demeurent sous-représentées. M. Rubin mise sur un indice composé TSX à 14 500 en fin d'année en fonction de mouvements latéraux ou peut-être même de modestes tendances à la baisse du marché au cours du prochain trimestre. Sa cible à long terme, soit un indice TSX à 16 200 à la fin de 2009, prévoit une stabilisation du marché de l'habitation aux Etats-Unis d'ici le premier trimestre de l'an prochain. Vous pouvez consulter le rapport intégral de Marchés mondiaux CIBC à l'adresse : http://research.cibcwm.com/economic_public/download/psmar08.pdf. Marchés mondiaux CIBC, division des services bancaires de gros et des services aux entreprises de la Banque CIBC, offre un éventail de produits de crédit et de produits des marchés financiers intégrés, de services bancaires d'investissement et de services de banque d'affaires à ses clients sur les principaux marchés des capitaux en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde. Nous proposons également des solutions de financement novatrices et des services consultatifs dans un vaste éventail de secteurs et nous fournissons des études de premier ordre à notre clientèle constituée de sociétés, de gouvernements et d'institutions.
Pour plus de renseignements:
Renseignements: veuillez communiquer avec Jeff Rubin, économiste en chef et stratège en chef, directeur général, Marchés mondiaux CIBC, au (416) 594-7357, ou avec Tom Wallis, Communications et affaires publiques CIBC, au (416) 980-4048, tom.wallis@cibc.ca