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Faire le plein d'actions du secteur de l'énergie pourrait contribuer à atténuer les tiraillements à la pompe, selon Marchés mondiaux CIBC
TORONTO, le 2 avril /CNW/ - Banque CIBC (CM aux bourses de Toronto et de New York) - L'effet d'un baril de pétrole à 100 $ US se fait sentir à la pompe, mais ne se propage pas aux prix des actions du secteur de l'énergie, ce qui laisse entrevoir des possibilités insoupçonnées pour les investisseurs, comme le souligne un nouveau rapport de Marchés mondiaux CIBC. "Les actions de l'indice TSX du pétrole et du gaz devraient se négocier à environ 35 % au-dessus des niveaux actuels", estime Jeff Rubin, économiste en chef et stratège en chef à Marchés mondiaux CIBC, dans l'édition mensuelle du rapport "Canadian Portfolio Strategy Outlook". Cependant, l'évaluation des actions du secteur de l'énergie semble plutôt fondée sur des prix du pétrole se situant 25 % en deçà de la moyenne de 100 $ US le baril que M. Rubin prévoit pour le reste de l'année. "Bien que l'indice de l'énergie ait suivi de près la hausse des prix du pétrole jusqu'à ce que ceux-ci atteignent 75 $ US, il a très peu intégré leur augmentation depuis", affirme-t-il. Parmi les autres facteurs contribuant à cet écart entre l'indice et le cours du pétrole, M. Rubin mentionne le prix peu élevé du gaz naturel qui, à son tour, a limité les valorisations. L'économiste et stratège ne s'attend toutefois pas à ce que cette tendance se maintienne alors que les projets de centrales électriques au gaz remplacent ceux des centrales au charbon qui ont été annulés. "La forte augmentation de la demande des services publics fera bientôt franchir le cap des 10 $ aux prix du gaz naturel nord-américains", affirme M. Rubin. M. Rubin s'appuie sur ces facteurs pour formuler son opinion selon laquelle l'indice TSX, qui compte une forte proportion de titres des secteurs de l'énergie et des matières, est bien placé pour offrir un rendement largement supérieur au marché des Etats-Unis ainsi qu'une meilleure diversification aux investisseurs. "Depuis le début de la décennie, le rendement annuel global du TSX dépasse de 7 % celui du S&P 500", souligne M. Rubin qui ajoute que cette performance supérieure que l'on a pu observer au premier trimestre devrait se poursuivre le reste de l'année et en 2009. "Et bien que les marchés boursiers mondiaux soient de plus en plus interreliés, la Bourse de Toronto se situe à contre-courant de cette tendance en affichant des rendements qui s'écartent sensiblement de ceux générés ailleurs dans le monde", poursuit-il. "C'est tout un revirement de situation par rapport au passé. Un dollar investi sur le marché canadien offre maintenant de meilleures possibilités de diversification aux investisseurs ayant d'importants avoirs en dollars américains qu'une somme correspondante placée dans des actions européennes et asiatiques. "Le rendement global supérieur offert par l'indice TSX par rapport au S&P 500 au cours de la dernière année est, dans une proportion de deux tiers, attribuable aux meilleurs résultats déclarés par les divers secteurs canadiens comparativement à leurs équivalents sur le marché des Etats-Unis. Cela est particulièrement vrai pour les actions des secteurs de l'énergie et des matières qui, depuis le début de l'année, ont joué des rôles décisifs au chapitre du rendement global supérieur des marchés canadiens." Le portefeuille modèle de M. Rubin conserve une forte surpondération dans ces secteurs. Et ce mois-ci, M. Rubin transfère plus de fonds dans les actions du secteur de l'énergie. Il finance cette hausse par une réduction d'un point de pourcentage dans le secteur des télécommunications, dans lequel il maintient une sous-pondération en raison de la croissance plus faible des produits d'exploitation et du ralentissement des fusions-acquisitions à l'échelle mondiale. M. Rubin maintient également une surpondération dans le secteur des matières qui domine le TSX au chapitre des rendements en 2008. Selon ses prévisions, les prix d'une variété de produits de base autres qu'énergétiques seront fermes en 2008 alors que l'offre demeurera serrée pour un grand nombre de minéraux et de métaux industriels. M. Rubin croit également que le repli récent des cours de l'or sera temporaire compte tenu de la faiblesse persistante du billet vert, des craintes inflationnistes et des nouvelles baisses de taux attendues de la part de la Réserve fédérale des Etats-Unis. M. Rubin conserve également une surpondération dans les obligations, car il s'attend à ce que la Banque du Canada réduise encore de 75 points de base son taux directeur et que la Réserve fédérale diminue le sien de 100 points de base. Il maintient aussi la sous-pondération des liquidités dans son portefeuille. Les titres financiers demeurent sous-pondérés en prévision de nouvelles réductions de la valeur des actifs liés au marché des prêts hypothécaires à risque élevé aux Etats-Unis. M. Rubin mise sur un indice TSX à 14 500 en fin d'année et à 16 200 à la fin de 2009, ce qui témoigne de ses prévisions selon lesquelles le TSX continuera de surpasser le S&P 500 avec des rendements de 7,7 % cette année et de 14,1 % en 2009. Vous pouvez consulter le rapport intégral de Marchés mondiaux CIBC à l'adresse : http://research.cibcwm.com/economic_public/download/psapr08.pdf Marchés mondiaux CIBC, division des services bancaires de gros et des services aux entreprises de la Banque CIBC, offre un éventail de produits de crédit et de produits des marchés financiers intégrés, de services bancaires d'investissement et de services de banque d'affaires à ses clients sur les principaux marchés des capitaux en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde. Nous proposons également des solutions de financement novatrices et des services consultatifs dans un vaste éventail de secteurs et nous fournissons des études de premier ordre à notre clientèle constituée de sociétés, de gouvernements et d'institutions.
Pour plus de renseignements:
Renseignements: Jeff Rubin, économiste en chef et stratège en chef, directeur général, Marchés mondiaux CIBC, au (416) 594-7357, ou avec Tom Wallis, Communications et affaires publiques CIBC, au (416) 980-4048, tom.wallis@cibc.ca