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Marchés mondiaux CIBC: les taux d'intérêt repartiront à la hausse et entraîneront avec eux les actions du secteur des ressources
TORONTO, le 5 mai /CNW/ - CIBC (CM aux bourses de Toronto et de New York) - Au cours des 12 prochains mois, la "pression incessante" sur les prix des aliments et de l'énergie renversera la direction prise par les taux d'intérêt et propulsera les actions des secteurs de l'énergie et des matières vers de nouveaux sommets, selon les auteurs d'un rapport de Marchés mondiaux CIBC. "Bien que la Banque du Canada pourrait préparer une autre coupure des taux d'intérêt, les marchés seront surpris de la rapidité avec laquelle elle sera contrainte de revenir sur ces assouplissements", a déclaré Jeff Rubin, stratège en chef et économiste en chef à Marchés mondiaux CIBC, dans son rapport mensuel intitulé "Canadian Portfolio Strategy Outlook". "Nous prévoyons un resserrement d'au moins 100 points de base" d'ici la fin de l'année. Comme la hausse des taux d'intérêt rend les rendements obligataires moins intéressants, M. Rubin modifie la pondération des obligations dans son portefeuille modèle, passant d'une surpondération à une pondération neutre. Ainsi, les fonds libérés lui permettent d'adopter une attitude légèrement surpondérée dans les actions, tout particulièrement dans celles des secteurs de l'énergie et des matières. L'augmentation de la pondération des actions du secteur de l'énergie par M. Rubin traduit les difficultés de l'offre et le bond de la demande qui, prévoit-il, pousseront en 2009 le prix du pétrole à 130 $US et celui du gaz naturel à 13 $US le million de BTU. "Nous restons prudents quant à la volatilité du marché à court terme, mais le rendement de la Bourse de Toronto, porté par la vigueur du marché des ressources, tout particulièrement de celui de l'énergie, et par une reprise graduelle de l'économie américaine, justifiera notre position en actions", remarque M. Rubin. La position surpondérée de M. Rubin dans le secteur des matières est liée à la vigueur des marchés émergents, où le développement des infrastructures dope la demande pour les métaux et d'autres ressources, et où l'augmentation des revenus et celle de la consommation de viandes exercent une pression à la hausse sur les prix agricoles. "Un retour attendu en 2009 à un déficit mondial de l'offre nous a conduits à modifier à la hausse nos prévisions relatives au prix du cuivre", d'expliquer M. Rubin. "Comparativement aux autres métaux, l'or n'a pas brillé dernièrement. Mais le retrait de ce côté devrait être temporaire puisque le dollar pourrait encore perdre de la valeur et que l'inflation, alimentée par la hausse du prix du pétrole et de celui des aliments, continue d'attiser les craintes. "Ce sont les producteurs de produits agricoles et de produits chimiques agricoles, ainsi que ceux qui peuvent fournir les améliorations tant attendues aux infrastructures ou aux cultures, comme les entreprises d'irrigation et de biotechnologie, qui offrent le plus de possibilités de tirer un parti positif des problèmes mondiaux en approvisionnement alimentaire. On s'attend à ce que les bénéfices dans le secteur des produits chimiques agricoles soient multipliés pas près de trois cette année." Bien que ces secteurs soient du côté de ceux à qui la situation actuelle profitera, M. Rubin estime que les entreprises qui "comptent beaucoup sur les grains, les huiles et autres produits dans leurs intrants sont confrontées à une augmentation de leurs coûts et, par conséquent, à une réduction de leurs bénéfices." Par conséquent, il a réduit sa position dans le groupe des produits de grande consommation, qui comprend les entreprises de transformation et les détaillants du secteur de l'alimentation, par un point de pourcentage. Il a aussi jeté du lest dans le secteur des services publics, où le rendement des dividendes devrait être moins intéressant dans un contexte de hausse des taux d'intérêt. "En outre, l'augmentation des coûts des mesures de réduction des émissions de CO(2) pourrait aussi réduire la croissance future des bénéfices, particulièrement pour les producteurs d'énergie qui utilisent le charbon." Les avantages mondiaux que retire le marché canadien poussent M. Rubin à croire que celui-ci continuera à afficher un rendement supérieur à celui des entreprises du S&P 500 pendant au moins encore un an, grâce notamment à la vigueur soutenue des actions des secteurs de l'énergie et des matières, et il voit la Bourse de Toronto à 16 200 points et l'indice S&P à 1 475 points à la fin de 2009. "Nous pensons maintenant que les bénéfices des entreprises cotées à la Bourse de Toronto augmenteront de 16 pour cent cette année, ce qui marquerait une accélération de la tendance. Ce rendement surpasserait aisément les prévisions consensuelles visant une appréciation de 10 pour cent des bénéfices des entreprises de l'indice S&P 500, et représenterait une quatrième année consécutive au cours de laquelle la croissance des bénéfices serait plus forte au Canada qu'aux Etats-Unis. "En plus des effets positifs du pétrole à plus de 100 $ le baril, du cuivre à 4 $ US la livre et de la potasse à 1 000 $ US la tonne sur les secteurs de l'énergie et des matières, les prévisions de bénéfice ont aussi augmenté pour les technologies de l'information et, plus modestement, pour les principaux producteurs industriels, comme les chemins de fer. Par ailleurs, les bénéfices du secteur financier devraient chuter modérément pour la première fois depuis 2002. On se rappelle que les prévisions pour ce secteur faisaient état, il y a à peine trois mois, de gains frôlant 10 %." Pour consulter ce rapport de Marchés mondiaux CIBC dans son intégralité, veuillez consulter le site http://research.cibcwm.com/economic_public/download/psmay08.pdf. Marchés mondiaux CIBC, division des services bancaires de gros et des services aux entreprises de la Banque CIBC, offre un éventail de produits de crédit et de produits des marchés financiers intégrés, de services bancaires d'investissement et de services de banque d'affaires à ses clients sur les principaux marchés des capitaux en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde. Nous proposons également des solutions de financement novatrices et des services consultatifs dans un vaste éventail de secteurs et nous fournissons des études de premier ordre à notre clientèle constituée de sociétés, de gouvernements et d'institutions.
Pour plus de renseignements:
Renseignements: Jeff Rubin, économiste en chef et stratège en chef, directeur général, Marchés mondiaux CIBC, au (416) 594-7357; ou avec Tom Wallis, Communications et affaires publiques CIBC, au (416) 980-4048, tom.wallis@cibc.ca