Répertoire des communiqués
Page précédente.
En raison du prix élevé du brut, le TSX franchira le cap des 15 200 points d'ici la fin de 2008, selon Marchés mondiaux CIBC
Les prix découlent de facteurs fondamentaux et non de la spéculation TORONTO, le 5 juin /CNW/ - Banque CIBC (CM aux bourses de Toronto et de New York) - Le TSX atteindra un sommet de 15 200 points d'ici la fin de l'année en raison de la hausse soutenue des prix du pétrole brut, selon un nouveau rapport de Marchés mondiaux CIBC. Selon le rapport, le fait que les prix du pétrole aient presque doublé au cours de la dernière année découle de facteurs fondamentaux liés à l'offre et à la demande et non de la spéculation ou de la faiblesse du dollar américain, comme certains l'ont laissé entendre. Marchés mondiaux CIBC s'attend à ce que le prix du pétrole du West Texas Intermediate (WTI) atteigne en moyenne 115 $ US le baril cette année. A ce jour, en 2008, le prix du WTI s'est élevé en moyenne à 107 $ le baril. "Nous estimons que l'accumulation, sur papier, de barils de pétrole entre les mains de spéculateurs correspond, au plus, à un cinquième de l'accroissement de la demande de vrais barils de la Chine au cours des cinq dernières années", a indiqué Jeff Rubin, économiste en chef et stratège en chef, Marchés mondiaux CIBC, dans son rapport mensuel "Canadian Portfolio Strategy Outlook". "Et même s'il est libellé en fonction d'un ensemble de devises mondiales qui est pondéré en fonction des échanges, le prix du pétrole a quand même dépassé 100 $ US le baril." M. Rubin a fait remarquer que, ne serait-ce que par son immensité, soit près 4 T$ US par année ou environ vingt fois la valeur de l'investissement total dans l'indice des marchandises, le marché mondial du pétrole constitue un obstacle considérable à toute spéculation susceptible d'influencer le marché. Il a également indiqué que l'une des façons d'évaluer le rôle de la spéculation consiste à observer l'ampleur réelle du détournement de l'offre physique qui serait nécessaire pour égaler la hausse historique des avoirs des spéculateurs. Les positions longues non commerciales (spéculateurs) sur le pétrole brut et les produits du pétrole ont augmenté de l'équivalent de 848 millions de barils au cours des 5,25 dernières années. Bien que ce chiffre semble impressionnant, M. Rubin souligne qu'il correspond à une augmentation de l'exposition de seulement 500 000 barils par jour environ, soit un cinquième de l'augmentation de la demande de la Chine ou environ 6 % de la pression totale sur l'offre de pétrole exercée par certains facteurs identifiables au cours de la même période. "Si la thésaurisation entraînait une hausse des prix, les stocks devraient augmenter, mais en fait, il n'en est rien", a ajouté M. Rubin. "Selon l'Agence internationale de l'énergie, les stocks de pétrole continuent de constituer une réserve de 50 à 55 jours tout au plus, tandis que les stocks d'échange de métaux clés, comme le cuivre, se situent jusqu'à 40 % sous la normale. "Il n'est pas juste non plus d'affirmer que la hausse des prix des produits de base s'explique en grande partie par la baisse du dollar américain, car la valeur du pétrole a fortement progressé par rapport à celle des autres devises. De fait, nous estimons que le baril de pétrole coûterait quand même 100 $ US - soit cinq fois le prix de 2002 - même si le billet vert n'avait pas faibli comparativement à un ensemble de devises pondéré en fonction des échanges." Le rapport souligne que la demande de pétrole continue de croître à l'échelle mondiale. La diminution de la consommation de pétrole en Amérique du Nord, au Japon et en Europe en raison des prix élevés continuera d'être largement contrebalancée par la croissance de la consommation, non seulement au Brésil, en Russie, en Inde et en Chine, mais aussi dans les nombreux pays du Moyen-Orient où les consommateurs bénéficient de fortes subventions. En Chine, la demande demeurera soutenue, les prix de l'huile domestique étant partiellement subventionnés par le gouvernement du pays. Marchés mondiaux CIBC prévoit également que la demande en carburant diesel et en pétrole dans ce pays demeurera élevée, probablement pour plusieurs années, étant donné les dommages causés aux infrastructures par le récent tremblement de terre. "Les récentes données viennent renforcer la crainte que nous avions auparavant, soit qu'une demande intérieure fulgurante accapare la production des pays traditionnellement exportateurs, ce qui limite leur capacité de répondre à la demande de plus en plus élevée à l'échelle mondiale", a ajouté M. Rubin. "Selon le département de l'Energie des Etats-Unis, les exportations de produits pétroliers des 15 principaux exportateurs au monde ont diminué de 2,5 % en 2007, et il semble que cette baisse se poursuit cette année." Selon Marchés mondiaux CIBC, la demande de gaz naturel continuera de croître, et son prix moyen devrait s'établir à 12,50 $ par million de BTU cette année et à 14 $ par million de BTU en 2009. M. Rubin explique que cette prévision est fondée sur le fait que les importations de gaz naturel liquide aux Etats-Unis se font toujours attendre, ce qui entraîne une forte dépendance du marché américain envers l'offre canadienne. Parallèlement, M. Rubin fait remarquer que le gaz jouera un rôle de plus en plus important dans la production d'électricité en Amérique du Nord. "Sauf en de rares régions isolées comme l'Alberta, aucun nouveau permis n'a été émis pour des centrales au charbon en Amérique du Nord. Pratiquement toute l'augmentation de la capacité énergétique au cours de la prochaine décennie sera le fait de centrales au gaz, ce qui propulsera les prix du gaz nord-américain bien au-delà de la barre des 10 $ au cours des prochaines années." Compte tenu de ces facteurs, Marchés mondiaux CIBC maintient une surpondération de sept points de pourcentage dans les actions du secteur de l'énergie. M. Rubin croit que les cours de ces actions continuent d'être évalués en fonction d'un prix d'environ 90 $ US le baril de pétrole brut, soit largement en deçà du prix au comptant qui prévaut actuellement, ce qui en fait le meilleur choix en matière d'exposition. Cette surpondération continue de servir de fondement à la stratégie de la banque et constitue la principale raison pour laquelle son portefeuille d'actions modèle affiche un rendement qui dépasse de 138 points de base l'indice de référence du TSX depuis le début de l'année. M. Rubin a réduit l'exposition aux taux d'intérêt ce mois-ci, en réduisant la pondération en valeurs à revenu fixe ainsi qu'en diminuant d'un point la pondération des actions des entreprises de services publics, qui sont très sensibles aux fluctuations des taux d'intérêt. Selon lui, bien que la Banque du Canada puisse encore procéder à une réduction de taux, il y aura un resserrement d'au moins 100 points de base l'an prochain, car le taux d'inflation devrait doubler au Canada. Vous pouvez consulter le rapport intégral de Marchés mondiaux CIBC à l'adresse : http://research.cibcwm.com/economic_public/download/psjun08.pdf. Marchés mondiaux CIBC, division des services bancaires de gros et des services aux entreprises de la Banque CIBC, offre un éventail de produits de crédit et de produits des marchés financiers intégrés, de services bancaires d'investissement et de services de banque d'affaires à ses clients sur les principaux marchés des capitaux en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde. Nous proposons également des solutions de financement novatrices et des services consultatifs dans un vaste éventail de secteurs et nous fournissons des études de premier ordre à notre clientèle constituée de sociétés, de gouvernements et d'institutions.
Pour plus de renseignements:
Renseignements: veuillez communiquer avec Jeff Rubin, économiste en chef et stratège en chef, directeur général, Marchés mondiaux CIBC, au (416) 594-7357, jeff.rubin@cibc.ca, ou avec Kevin Dove, Communications et affaires publiques CIBC, au (416) 980-8835, kevin.dove@cibc.ca