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Marchés mondiaux CIBC révise à la baisse sa cible pour l'indice TSX en raison des craintes de stagflation aux Etats-Unis
Les titres des sociétés canadiennes des secteurs de l'énergie et des matières continueront de favoriser la croissance des bénéfices de l'indice TORONTO, le 7 juill. /CNW/ - Banque CIBC (CM aux bourses de Toronto et de New York) - Le ralentissement de l'économie, l'inflation attribuable aux prix de l'énergie et les taux d'intérêt plus élevés causeront des difficultés à de "larges pans du marché des valeurs mobilières" jusqu'en 2009, et les secteurs de l'aviation commerciale et de l'automobile seront les plus durement touchés, peut-on lire dans un nouveau rapport de Marchés mondiaux CIBC. Invoquant un environnement "de plus en plus stagflationniste", particulièrement aux Etats-Unis, Jeff Rubin, économiste en chef et stratège en chef, Marchés mondiaux CIBC, a revu à la baisse ses prévisions et mise maintenant sur un indice composé TSX à 14 300 en fin d'année plutôt qu'à 15 200 comme précédemment. En outre, M. Rubin prévoit maintenant que le TSX se situera à 15 250 plutôt qu'à 16 200 en 2009. La hausse des taux d'intérêt aux Etats-Unis, jumelée à l'envolée des cours du gaz et à la chute des prix des maisons, "portera un coup fatal aux espoirs d'une reprise rapide de la croissance au sud de la frontière", a indiqué M. Rubin. "L'économie des Etats-Unis demeurera dans un équilibre précaire entre la croissance et la récession pendant encore assez de temps. Les effets de cette situation se feront sentir à leur tour de ce côté-ci de la frontière." Par conséquent, M. Rubin réduit de quatre points de pourcentage la surpondération en actions de son portefeuille modèle au profit des liquidités. Malgré cette réduction, le caractère favorable des paramètres fondamentaux fait en sorte que les producteurs de pétrole et de gaz canadiens demeurent un bon investissement. C'est pourquoi M. Rubin augmente d'un demi-point ses actifs dans ce secteur. "L'indice de l'énergie TSX a progressé de presque 20 % en 2008 même si les cours des actions des principales sociétés intégrées mondiales ont stagné ou chuté", a souligné M. Rubin. Le pétrole, "qui est passé de 100 $ US à 140 $ US depuis le début de l'année, a constitué une véritable manne financière pour les producteurs canadiens. Seulement au cours du dernier mois, les analystes ont accru de 5 % leurs prévisions précédentes faisant état d'une croissance de 21 % des bénéfices du TSX, en grande partie en raison des perspectives de profits exceptionnels dans le secteur de l'énergie." M. Rubin a revu ses cibles concernant les prix du brut West Texas Intermediate, les faisant passer à 150 $ US en 2009 et à 200 $ US le baril en 2010. "Les prix pourraient avoisiner ces niveaux plus tôt si les installations de production sont fortement touchées pendant l'actuelle saison des ouragans dans le golfe du Mexique", a ajouté M. Rubin. Il a également révisé sa cible relativement au prix du gaz naturel, la fixant à 15 $ US par million de BTU pour l'année prochaine, en hausse de 1 $ US. Les petites sociétés pour qui le gaz représente une part importante de la production comptent parmi les entreprises les plus performantes de l'indice TSX cette année, a fait remarquer M. Rubin avant d'ajouter que "la demande de gaz naturel à l'échelle mondiale augmente trois fois plus rapidement que celle du pétrole, une vigueur qui, selon nous, devrait perdurer." La pondération supplémentaire dans les titres de l'énergie est financée en partie par des réductions dans deux segments du TSX sensibles aux prix du pétrole, soit la consommation discrétionnaire (11 % en lien avec l'automobile) et les industries, notamment l'aviation commerciale. "Le volet automobile du segment de la consommation discrétionnaire semble particulièrement vulnérable compte tenu du fait qu'il est possible que les ventes de véhicules neufs aux Etats-Unis chutent à 11 millions de véhicules pour les deux prochaines années. Nous réduisons également notre exposition au segment industriel, et particulièrement aux titres des transporteurs aériens. Le fait que les cours du pétrole se maintiennent au-dessus de 100 $ laisse entrevoir une hausse très importante des pertes dans l'ensemble du secteur de l'aviation commerciale, tant à l'échelle nord-américaine que mondiale", a précisé M. Rubin. M. Rubin accroît aussi d'un demi-point de pourcentage sa pondération dans le sous-secteur des produits chimiques à usage agricole du groupe des matières. "L'explosion de la demande liée à une alimentation plus riche en protéines en Chine et en Inde fait augmenter les cours agricoles dans le monde entier et occasionne une hausse vertigineuse de la demande mondiale d'engrais. Le détournement mal inspiré de la production américaine de mais afin de produire de l'éthanol ne fait qu'ajouter aux tensions déjà exacerbées qui s'exercent sur la demande mondiale pour ces produits", a conclu M. Rubin. Vous pouvez consulter le rapport intégral de Marchés mondiaux CIBC à l'adresse : http://research.cibcwm.com/economic_public/download/psjul08.pdf Marchés mondiaux CIBC, division des services bancaires de gros et des services aux entreprises de la Banque CIBC, offre un éventail de produits de crédit et de produits des marchés financiers intégrés, de services bancaires d'investissement et de services de banque d'affaires à ses clients sur les principaux marchés des capitaux en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde. 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Renseignements: Jeff Rubin, économiste en chef et stratège en chef, directeur général, Marchés mondiaux CIBC, au (416) 594-7357, jeff.rubin@cibc.ca; ou avec Tom Wallis, Communications et affaires publiques CIBC, au (416) 980-4048, tom.wallis@cibc.ca