Répertoire des communiqués
Page précédente.
Le sauvetage de Wall Street entraînera une inflation et des taux d'intérêt plus élevés: Marchés mondiaux CIBC
L'économie canadienne, axée sur les produits de base et à l'énergie, devrait en profiterTORONTO, le 23 sept. /CNW/ - Banque CIBC (CM : TSX; NYSE) - Le sauvetage de Wall Street au coût de 700 milliards de dollars par le gouvernement américain aidera à éviter l'effondrement du système financier mondial, mais entraînera au bout du compte pour les Américains une hausse de l'inflation et des taux d'intérêt, selon les nouvelles prévisions économiques de Marchés mondiaux CIBC. "Le coût d'une autre solution ne sera jamais connu, mais le coût de celle-ci est très clair, affirme Jeff Rubin, économiste en chef et stratège en chef, Marchés mondiaux CIBC. Des déficits plus élevés peuvent uniquement entraîner des impôts plus élevés et une hausse de l'inflation peut uniquement entraîner des taux d'intérêt plus élevés. Les deux sont en voie de se concrétiser dans l'économie américaine." A la conférence destinée aux investisseurs institutionnels de l'Est du Canada organisée par Marchés mondiaux CIBC, M. Rubin a dit que, même si les Etats-Unis et les autres pays de l'OCDE verront probablement un arrêt de la croissance d'ici la fin de l'année, la croissance mondiale devrait reprendre en 2009. Même si elle n'atteindra pas le rythme quasi record des dernières années, elle exercera de nouveau des pressions sur les prix des produits de base et des ressources. "Etant donné la disparition des craintes d'un effondrement du système financier et de la croissance, les prix des produits de base ont probablement déjà atteint leur niveau le plus bas, a poursuivi M. Rubin, qui s'attend à ce que la croissance de l'économie mondiale s'établisse à un respectable 3,8 % cette année et à 4,2 % en 2009. Ce rythme devrait rapidement pousser à la hausse les prix des produits de base, notamment ceux du pétrole, dont le prix devrait atteindre une moyenne de 150 $ le baril dans la seconde moitié de 2009, car la reprise économique ranimera la croissance de la demande. En conséquence, l'indice des prix à la consommation aux Etats-Unis dépassera 6 % dans la dernière moitié de 2009. L'indice a atteint un niveau aussi élevé en 1990, alors que le taux des fonds fédéraux était de 7,5 %, soit presque quatre fois son niveau actuel. Selon M. Rubin, il y a toutefois une bonne nouvelle pour les Etats-Unis : le relâchement graduel des pressions sur les prêts hypothécaires et le crédit aidera à stabiliser les marchés de l'habitation et de la main-d'oeuvre au deuxième trimestre de 2009. M. Rubin s'attend à ce que la Réserve fédérale américaine tolère l'inflation uniquement jusqu'à ce que l'économie reprenne du mieux. Au deuxième trimestre de l'année prochaine, la Réserve commencera à hausser les taux d'intérêt. "Une fois que les autorités monétaires auront commencé, toutefois, elles auront beaucoup de travail à faire. A la fin de l'année, elles auront haussé le taux des fonds de 200 points de base, ce qui constituera probablement un rajustement très long et douloureux des taux d'intérêt réels." M. Rubin a dit à son auditoire de Montréal que les perspectives pour 2009 seraient plus reluisantes au Canada. "Pour l'économie canadienne, qui est fortement axée sur les produits de base et particulièrement l'énergie, le sauvetage effectué par le Trésor américain est sans conteste une bonne nouvelle. Après tout, les contribuables canadiens ne sont pas tenus de payer la note, et les sociétés canadiennes des secteurs des ressources et de l'énergie profiteront de la stabilité apportée aux marchés financiers et des perspectives plus optimistes qui s'annoncent pour la croissance mondiale." "L'indice S&P/TSX grimpera probablement à 14 000 avant de ressentir les effets des hausses de taux d'intérêt plus tard cette année. Comme la Banque du Canada n'a pas réduit les taux autant que la Réserve fédérale américaine, elle sera dans une position enviable puisqu'elle n'aura pas à augmenter autant les taux. La hausse cumulative des taux par la Banque du Canada ne devrait pas excéder la moitié de celle de 200 points attendue de la part de la Réserve fédérale, pendant que le huard dépassera de nouveau la parité, à la faveur d'une progression des prix du pétrole brut" a affirmé M. Rubin. Il a ajouté que, même si la croissance de l'économie canadienne sera anémique au second semestre de 2008, la hausse des prix de l'énergie attendue l'an prochain stimulera la croissance des profits de sociétés et des revenus au sein de l'économie canadienne fortement axée sur les ressources naturelles. La production réelle devrait croître de 3 % au second semestre de 2009, ce qui mettra fin à la progression du taux de chômage au pays, qui plafonnera à un niveau légèrement supérieur à 6,5 %. Mais, en raison de pressions sur les prix de l'énergie semblables à celles existant aux Etats-Unis, l'inflation devrait reprendre. La Banque du Canada, pas plus que la Réserve fédérale, n'aurait donc pas terminé son travail.Le rapport intégral de Marchés mondiaux CIBC se trouve à l'adresse : http://research.cibcwm.com/economic_public/download/fsep08.pdfMarchés mondiaux CIBC représente le secteur des services bancaires de gros et des services financiers aux entreprises de la Banque CIBC et offre un éventail de produits de crédit et de produits des marchés financiers intégrés, des services bancaires d'investissement et des Services de banques d'affaires à ses clients sur les principaux marchés des capitaux en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde. Nous offrons des solutions innovatrices en matière de capital et des services-conseils à un large éventail de secteurs de même que des recherches de qualité supérieure aux grandes entreprises, aux gouvernements et aux clients institutionnels que nous servons.
Pour plus de renseignements:
Renseignements: veuillez communiquer avec Jeff Rubin, économiste en chef et stratège en chef, Marchés mondiaux CIBC, jeff.rubin@cibc.ca, ou avec Kevin Dove, Communications et affaires publiques, (416) 980-8835, kevin.dove@cibc.ca