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Les ventes massives à la Bourse de Toronto sont le fruit d'une réaction excessive, selon Marchés mondiaux CIBC
La croissance de l'économie mondiale se poursuit à un rythme supérieur à 3,5 %TORONTO, le 9 oct. /CNW/ - Banque CIBC (CM aux bourses de Toronto et de New York) - La panique des investisseurs devant la crise financière mondiale pourrait faire plonger le TSX à 9 500 cette année, mais les indicateurs de base du marché ne justifient en rien les ventes massives et favoriseront probablement une importante reprise en 2009, peut-on lire dans un nouveau rapport de Marchés mondiaux CIBC. "On dirait presque que chaque nouvelle mesure annoncée par la Réserve fédérale et les autres banques centrales dans le monde ne fait qu'amplifier le sauve-qui-peut des investisseurs", observe Jeff Rubin, économiste en chef et stratège en chef à Marchés mondiaux CIBC, dans l'édition mensuelle du rapport "Canadian Portfolio Strategy Outlook". Il ajoute que, dans un monde soudainement dépourvu de points de référence quant aux politiques et aux évaluations, il est difficile de se faire une idée exacte de la conjoncture actuelle du marché. Toutefois, "les investisseurs ne doivent pas perdre de vue le fait que nombre des indicateurs de base du passé n'ont pas changé." "Bien qu'il ne fasse maintenant presque plus aucun doute que la plupart des économies de l'OCDE sont en récession, peu d'éléments permettent de penser que la croissance soit sur le point de s'arrêter dans l'un ou l'autre des pays BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), principaux piliers de la croissance économique mondiale récente", fait remarquer M. Rubin. Il ajoute que la conjoncture de récession parmi les pays les plus riches du monde n'est encore "pas assez profonde ni assez généralisée mondialement pour justifier les baisses vertigineuses de la valeur des titres de l'énergie et des autres ressources qui ont eu lieu au cours des derniers mois." "Si un baril de pétrole vaut 90 $ US pendant ce qui est perçu comme une grave récession mondiale, combien vaut le pétrole en cas de reprise? A combien s'échangera le baril de pétrole dans quatre trimestres lorsque l'économie des Etats-Unis et des pays européens ne sera plus en phase de repli? Le prix reviendra au moins à son niveau d'avant la récession, voire plus, puisque la récente chute brutale des prix du brut viendra annuler une certaine partie des nouveaux stocks d'ici là", explique M. Rubin. Il prévoit que le prix moyen du baril de pétrole se situera en moyenne à 150 $ US au cours du second semestre de l'année prochaine même en cas d'une reprise modeste de la croissance économique mondiale. M. Rubin soutient également que ce qui est vrai pour les prix de l'énergie l'est aussi en général pour ceux de plusieurs autres produits de base. "Alors que l'économie de la Russie, de la Chine, du Brésil et des pays du Moyen-Orient membres de l'OPEP affiche des taux de croissance de 5 % et plus, on entrevoit difficilement un effondrement de la croissance mondiale, malgré ce que pourrait autrement laisser croire la dégringolade des titres du secteur des ressources", poursuit M. Rubin. Il est improbable que le rythme de la croissance mondiale tombe en deçà de 3,5 % cette année ou la suivante, croit M. Rubin. "Bien qu'il s'agisse d'un important recul par rapport à la croissance des dernières années, on est encore loin des taux qui ont été associés par le passé à un marché baissier prolongé pour les produits de base à l'échelle mondiale. Du reste, les prix des produits de base n'ont pas encore chuté au point d'approcher les niveaux précédemment associés à des marchés à la baisse. Cependant, l'absence de points de référence pour les investisseurs signifie que les cours des actions demeureront vulnérables à l'incertitude persistante des marchés financiers au cours du prochain trimestre. "Cette situation prévaudra probablement jusqu'à ce que le prix de l'habitation aux Etats-Unis touche le fond pendant le premier semestre la prochaine année. Par conséquent, M. Rubin s'attend à ce que le secteur de l'énergie soit à l'origine d'un redressement qui fera passer l'indice TSX à 12 000 d'ici la fin de 2009. "Un objectif de 12 000 points à la fin de l'année représente une progression du cours des actions de presque 30 % au cours de l'année 2009, ce qui est suffisamment attrayant pour justifier une pondération au marché pour les actions, malgré les perspectives de volatilité à court terme de l'indice au cours des prochains mois", précise M. Rubin. Il adopte une position défensive à court terme pour son portefeuille modèle, qui se traduit par une pondération supplémentaire dans les produits de consommation de base et les services publics. "Ces secteurs ont affiché un rendement supérieur au marché dans 80 % à 90 % des cas pendant les récessions. En année pleine, les actions des sociétés d'énergie, et particulièrement les actions des entreprises pétrolières, offrent le plus grand potentiel de croissance aux investisseurs, ce qui justifie le maintien de la surpondération dans ce secteur." Vous pouvez consulter la version intégrale de ce rapport de Marchés mondiaux CIBC à : http://research.cibcwm.com/economic_public/download/psoct08.pdf. Marchés mondiaux CIBC, division des services bancaires de gros et des services aux entreprises de la Banque CIBC, offre un éventail de produits de crédit et de produits des marchés financiers intégrés, de services bancaires d'investissement et de services de banque d'affaires à ses clients sur les principaux marchés des capitaux en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde. Nous proposons également des solutions novatrices et des services consultatifs dans un vaste éventail de secteurs et nous fournissons des études de premier ordre à notre clientèle d'investisseurs constituée de sociétés, de gouvernements et d'institutions.
Pour plus de renseignements:
Renseignements: Jeff Rubin, économiste en chef et stratège en chef, Marchés mondiaux CIBC, au (416) 594-7357, jeff.rubin@cibc.ca; Tom Wallis, Communications et affaires publiques CIBC, au (416) 980-4048, tom.wallis@cibc.ca