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Selon Marchés mondiaux CIBC, les marchés boursiers seraient presque au plus bas
Cependant, les éléments de base essentiels à une reprise durable ne sont
    pas encore fermement en placeTORONTO, le 11 nov. /CNW/ - Banque CIBC (CM aux bourses de Toronto et de
New York) - Des signes encourageants indiquent que les marchés boursiers
seraient presque au plus bas et que 2008 s'achèvera sans autre effondrement,
indique un nouveau rapport de Marchés mondiaux CIBC.
    "Selon nos observations prudentes, nous devrions pouvoir traverser le
reste de l'exercice sans autre choc systémique", a affirmé Jeff Rubin,
économiste en chef et stratège en chef, Marchés mondiaux CIBC, dans l'édition
mensuelle du rapport "Canadian Portfolio Strategy Outlook".
    L'optimisme de M. Rubin prend notamment appui sur le taux interbancaire
offert à Londres, ou taux Libor, le taux d'intérêt auquel les banques se
prêtent de l'argent. Le taux Libor, qui a atteint des sommets à la fin de
l'été, a amorcé un retournement à la suite des fortes réductions des taux
d'intérêt et de l'injection de milliards de dollars en liquidités et en
garanties de la part des banques centrales. Par conséquent, "les prêts
interbancaires montrent de nouveau des signes de vie encourageants", après
avoir affiché une croissance nulle au printemps et pendant l'été, constate M.
Rubin.
    Tout aussi important est le plan de relance budgétaire de la Chine qui
"pourrait contribuer pas moins de 3 % à la croissance de ce pays d'ici les
deux prochaines années", a noté M. Rubin, ajoutant que les "Etats-Unis
seraient sur le point de faire de même" avec leur propre plan de relance.
    Toutefois, "bien que les observateurs avisés noteront quelques nouveaux
signes d'allègement des tensions financières, les éléments de base essentiels
à une reprise durable des marchés boursiers ne sont pas encore fermement en
place", prévient M. Rubin. "Alors que les appréhensions liées au crédit et aux
liquidités se dissipent quelque peu, les regards se tournent rapidement vers
un des autres facteurs clés qui plombent les perspectives de la Bourse de
Toronto, à forte pondération en ressources, à savoir l'économie mondiale en
difficulté.
    "On ne peut pas encore se prononcer au sujet de l'ampleur du
ralentissement économique dans des marchés émergents comme la Chine.
Toutefois, à la lumière du recul du PIB et des données sombres du secteur
manufacturier et du marché de l'emploi au troisième trimestre, tout indique
que les Etats-Unis sont, à l'instar des pays de la zone euro, du Japon et de
la plupart des autres économies de l'OCDE, en pleine récession."
    Or, si les marchés boursiers ont atteint, ou sont sur le point
d'atteindre, leur niveau le plus bas, l'histoire peut nous fournir des indices
quant au temps qu'il faudra pour que les marchés récupèrent pleinement, note
M. Rubin. "Malheureusement depuis 1956, le marché n'aura réussi qu'une seule
fois à regagner en moins de deux ans son sommet antérieur dans l'histoire des
neuf retournements de plus de 20 % de la Bourse de Toronto. En moyenne, il
faut environ trois ans à la Bourse de Toronto pour récupérer pleinement d'un
marché baissier. Mais les marchés baissiers de 1973 et de 2000 avaient pris au
moins trois fois plus longtemps à infliger des pertes d'une ampleur à peu près
comparable à celles observées dernièrement. Cela permet d'espérer que la
période de reprise à venir pourrait être plus brève que la moyenne.
    "Même si c'était le cas, notre cible de 12 000 points pour la fin de
l'exercice 2009 pour la Bourse de Toronto tient pour acquis que le marché
demeurera bien en deçà de ses récents sommets, jusqu'à ce que s'améliore
l'état d'esprit à l'égard des Etats-Unis et d'autres économies clés. Notre
cible de 9 500 points à plus court terme pour la fin de l'exercice en cours
signifie, par ailleurs, que le marché pourrait avoir du mal à demeurer à son
niveau actuel jusqu'à la fin de l'exercice", a précisé M. Rubin.
    Par conséquent, il conserve une "pondération selon l'indice" par rapport
à l'exposition des marchés canadiens dans son portefeuille de placement
modèle.
    Entre-temps, M. Rubin a procédé à deux modifications d'un seul point
touchant son portefeuille. Premièrement, il a transféré un point de
pourcentage de la pondération des obligations aux liquidités. "Les obligations
du gouvernement semblent ne plus pouvoir regagner du terrain", a noté M.
Rubin. "Dans la foulée des réductions de taux gigantesques pratiquées par la
banque centrale, les taux d'intérêt réels sont massivement négatifs au début
de la courbe. Les incitatifs financiers exerceront des pressions sur
l'émission de titres de la dette publique, probablement davantage aux
Etats-Unis qu'au Canada."
    Deuxièmement, dans le cadre de son portefeuille, il a ajouté un point de
pondération au groupe prudent des produits de consommation de base. "Ce
secteur, dominé par les détaillants des industries pharmaceutique et de
l'alimentation, a été le secteur le plus solide de la Bourse de Toronto en
2008." L'accroissement est appuyé par une réduction équivalente du groupe de
l'énergie, plus précisément des titres du secteur du gaz naturel qui, selon M.
Rubin, font face à "une offre non traditionnelle en plein essor" susceptible
de faire grimper les cours à une moyenne de 7,50 $ US/million de Btu l'an
prochain.
    En dépit de la réduction des stocks de gaz naturel, M. Rubin conserve
quatre points de "surpondération" dans le secteur de l'énergie. "Le pétrole
demeure la valeur à privilégier durant la reprise, quand les craintes
temporaires du marché par rapport à la destruction de la demande devraient se
muer rapidement en craintes plus durables quant à une destruction de l'offre.
    "Avec le coût marginal des nouveaux projets de sables bitumineux à plus
de 90 $ le baril, la récente chute des cours du pétrole a déjà réduit les
investissements dans des projets canadiens de 30 G$, tout comme les
investissements envisagés dans les projets au large du Brésil, dans les eaux
profondes du Golfe du Mexique, et de nombreuses autres sources
d'approvisionnement futures envisagées. Les investisseurs trouveront sans
doute qu'il est beaucoup plus facile de rétablir la demande que de rétablir
l'offre", a affirmé M. Rubin.
    Vous pouvez consulter le rapport intégral de Marchés mondiaux CIBC à
l'adresse : http://research.cibcwm.com/economic_public/download/psnov08.pdf

    Marchés mondiaux CIBC, division des services bancaires de gros et des
services aux entreprises de la Banque CIBC, offre un éventail de produits de
crédit et de produits des marchés financiers intégrés, de services bancaires
d'investissement et de services de banque d'affaires à ses clients sur les
principaux marchés des capitaux en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde.
Nous proposons également des solutions novatrices et des services consultatifs
dans un vaste éventail de secteurs et nous fournissons des études de premier
ordre à notre clientèle d'investisseurs constituée de sociétés, de
gouvernements et d'institutions.



Pour plus de renseignements:
Renseignements: Jeff Rubin, économiste en chef et stratège en chef,
Marchés mondiaux CIBC, au (416) 594-7357, jeff.rubin@cibc.ca; Tom Wallis,
Communications et affaires publiques CIBC, au (416) 980-4048,
tom.wallis@cibc.ca

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