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A l'échelle mondiale, les dépenses publiques liées à des projets d'infrastructure pourraient atteindre 30 billions de dollars d'ici 20 ans: Marchés mondiaux CIBC
Au Canada, un investissement de 10 milliards de dollars dans les infrastructures pourrait créer 110 000 emploisTORONTO, le 26 janv. /CNW/ - La Banque CIBC (CM aux bourses de Toronto et de New York) - Alors que les gouvernements cherchent le moyen de sortir de la récession, entre 25 et 30 billions de dollars d'investissements neufs en infrastructures seront injectés dans l'économie mondiale au cours des deux prochaines décennies, selon un récent rapport de Marchés mondiaux CIBC. "Des gouvernements de partout dans le monde achètent des emplois", a déclaré Benjamin Tal, économiste principal, Marchés mondiaux CIBC. "Et c'est dans le secteur des infrastructures que le plus grand nombre d'emplois sera créé. Pour créer de l'emploi et stimuler l'activité, les dépenses en infrastructures sont beaucoup plus efficaces que les réductions d'impôts. "Aux Etats-Unis, l'impact qu'ont sur la croissance économique des investissements de un pour cent du PIB dans les infrastructures représente plus du double de l'impact qu'ont les réductions d'impôts, qui servent davantage à acheter des biens importés et qui risquent de se retrouver dans les comptes d'épargne. Au Canada, des dépenses de 10 milliards de dollars dans les infrastructures pourraient créer 110 000 emplois et gonfler la croissance économique de près de 1,5 point de pourcentage, ce qui est bien plus que l'effet stimulant d'une réduction d'impôt de la même importance. Selon le rapport, aux Etats-Unis, l'administration Obama consacrera près de 150 milliards de dollars du plan de relance budgétaire prévu de 875 milliards à des investissements d'infrastructure. La Chine consacrera aux infrastructures près de 80 % de ses mesures de relance budgétaire de près de 600 milliards de dollars. En général, l'auteur du rapport estime que les gouvernements investiront 650 milliards de dollars additionnels dans les infrastructures au cours des deux prochaines années. Bien que certains mettent en doute l'efficacité des investissements dans les infrastructures pour stimuler l'économie en raison de la longueur de la planification associée à ces projets, M. Tal souligne que, aux Etats-Unis, des projets n'attendant que la première pelletée de terre sont prêts à démarrer dans les 120 prochains jours, et ce, pour une valeur d'environ 57 milliards de dollars. Ce montant grimpe à 136 milliards de dollars si on tient compte des 24 prochains mois. Au Canada, les municipalités sont en mesure de réaliser des travaux d'infrastructure valant près de 14 milliards de dollars pour la seule année 2009. Selon un examen des 100 plus importants projets d'infrastructure à venir au Canada, M. Tal estime qu'environ 23 milliards de dollars, ou 40 % de tous les prochains investissements en infrastructures, iront au secteur de l'énergie. La vaste majorité de ce montant financera d'importants projets hydroélectriques et nucléaires. Plus tard, s'ajouteront des investissements dans la production additionnelle de pétrole, quand les projets d'exploitation des sables bitumineux, actuellement interrompus, reprendront de plus belle avec la remontée des prix du brut. Les prochaines années verront également une importante injection d'argent dans les infrastructures du secteur des transports, suivie de dépenses dans les infrastructures en santé. "Au-delà des stimulus à court terme, ce seront les investissements privés qui entretiendront la flamme", ajoute M. Tal. "A l'heure actuelle, presque la moitié des investisseurs institutionnels du monde considère les infrastructures comme une catégorie d'actifs autonome; ils étaient 10 % à le penser il y a seulement trois ans. A forte raison, puisque le risque par rapport au rendement de ce secteur est nettement différent de celui des autres catégories d'actifs, y compris l'immobilier. "Au Canada par exemple, avec plus de 700 milliards de dollars en jeu, même un changement mineur dans la répartition de l'actif des caisses de retraite peut modifier les mathématiques du financement des infrastructures. Et cela se produit déjà. Nous estimons qu'actuellement, environ 5 % des actifs des caisses de retraite sont investis dans les infrastructures dans le monde, alors que cette proportion n'était que de 2 % plus tôt au cours de la décennie. Et cette ascension se poursuit." Il prévoit que cette tendance à la hausse que connaissent les investissements des caisses de retraite dans les infrastructures se poursuivra, atteignant de 10 % à 15 % de leurs actifs d'ici 2017 et ajoutant plus de 200 milliards d'argent neuf dans ce secteur. "Bien que les investisseurs aient déjà intégré ces bénéfices dans certains pays et secteurs, il reste d'autres endroits où on peut tirer parti de la prochaine phase d'expansion des infrastructures", affirme en conclusion M. Tal. "De plus, grâce à une injection massive d'argent des secteurs public et privé, cette catégorie d'actifs d'avérera rentable." Vous pouvez consulter le rapport intégral de Marchés mondiaux CIBC à l'adresse : http://research.cibcwm.com/economic_public/download/occrept66.pdf Marchés mondiaux CIBC est la division des services bancaires aux entreprises et aux investisseurs de la Banque CIBC. Afin de réaliser son mandat à titre de principal fournisseur canadien de services bancaires d'investissement axés sur la clientèle, Marchés mondiaux CIBC offre une vaste gamme de produits et services de crédit, de marchés financiers, d'investissement et de recherche à sa clientèle constituée de gouvernements, d'institutions, de sociétés et de particuliers au Canada et sur les principaux marchés au monde.
Pour plus de renseignements:
Renseignements: veuillez communiquer avec Benjamin Tal, économiste principal, Marchés mondiaux CIBC, au (416) 956-3698, benjamin.tal@cibc.ca, ou avec Kevin Dove, Communications et affaires publiques, au (416) 980-8835, kevin.dove@cibc.ca