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Le TSX reculera probablement à 7 000 points avant de rebondir grâce au plan de relance massif des Etats-Unis, prédit Marchés mondiaux CIBC
En raison des ennuis économiques, l'indice TSX ne devrait pas dépasser 9 000 points en 2009TORONTO, le 11 mars /CNW/ - Banque CIBC (CM aux bourses de Toronto et de New York) - La dégradation rapide des perspectives économiques en Amérique du Nord et dans une bonne partie des pays membres de l'OCDE devrait faire reculer l'indice TSX à 7 000 points avant que les effets du plan massif de relance économique et financière des Etats-Unis ne se fassent sentir, indique un nouveau rapport de Marchés mondiaux CIBC. Par conséquent, la Banque CIBC a fortement revu à la baisse ses cibles pour 2009 et 2010. Selon le rapport, au deuxième trimestre le PIB des Etats-Unis tout comme celui du Canada reflétera sans doute la poursuite de l'important repli économique, tandis que la crise bancaire américaine devrait continuer à se répercuter sur les évaluations de sociétés financières au Canada. "Même en tablant sur une reprise économique au second semestre, une remontée du TSX au-delà de 9 000 points d'ici la fin de l'année semble improbable", estime Jeff Rubin, économiste en chef et stratège en chef, Marchés mondiaux CIBC. "En supposant une reprise soutenue en 2010, l'indice pourrait grimper jusqu'à 11 000 points d'ici la fin de l'année prochaine. Même là, la valeur des actions canadiennes demeurera inférieure de près de 30 % au sommet atteint au milieu de 2008, ce qui montre cruellement à quel point le monde a changé." Le rapport indique que, bien qu'elle ait devancé le consensus en prédisant un repli marqué des résultats liés à l'indice composé TSX en 2009, la prévision de Marchés mondiaux CIBC quant à un recul de 15 % semble optimiste à la lumière d'un ralentissement économique actuellement plus profond. Par conséquent, la Banque CIBC prévoit un recul généralisé d'environ 25 % des bénéfices ajustés à l'indice. Elle s'attend à une amélioration des bénéfices en 2010, indiquant que les évaluations continueront de sembler bon marché aux yeux des investisseurs recherchant un ratio cours/bénéfice sur 12 mois se prolongeant d'ici là. Les reprises économiques s'accompagnent généralement de fortes remontées des bénéfices, en partie en raison de la faiblesse de la base de référence des secteurs ayant subi des replis marqués. Le rapport prévoit une hausse des bénéfices tant pour les entreprises du secteur financier que celles du secteur des ressources en 2010, les premières ayant déjà vécu le pire en matière de provisions pour le crédit et les autres, au chapitre des prix de récession. La Banque CIBC s'attend à un bond de 12 % des bénéfices du TSX en 2010. Conformément à ces objectifs plus modestes, et aux perspectives à court terme quant à un autre recul des évaluations, la Banque CIBC transfère deux points de pourcentage de son portefeuille entre les actions et les produits de trésorerie. Selon M. Rubin, vu le caractère excessif du mouvement baissier du marché, les évaluations actuelles n'encouragent pas les achats. Il dit qu'il doit "voir au moins des signes de stabilisation, à défaut de reprise, de la situation économique, avant d'accroître la pondération des actions." En ce qui a trait aux secteurs des actions, le portefeuille de la banque est de plus en plus pondéré en valeurs défensives, notamment les produits de première nécessité et les services publics. "Notre perspective plus pessimiste quant aux chances d'une croissance économique à court terme nous pousse à retirer un point de pourcentage aux métaux de base au profit du secteur, plus prudent, des produits de première nécessité", explique M. Rubin. Le rapport indique que, bien que les valeurs défensives aient offert un rendement peu satisfaisant au début de l'année, les rapports économiques pessimistes ont renversé la vapeur, permettant à ces secteurs de surpasser le marché de nouveau. M. Rubin conserve une sous-pondération de cinq points de base en obligations, estimant qu'elles constituent un "refuge très problématique" étant donné que la détente monétaire quantitative et les déficits gouvernementaux massifs à l'horizon suggèrent qu'une reflation prendra beaucoup de place dans toute reprise économique. Il retire un point au secteur financier, qui devient modestement sous-pondéré, et ajoute un point au secteur aurifère. Il tient ainsi compte en partie des préoccupations quant au sort du système bancaire américain et mondial, lesquelles commencent à se propager au secteur financier canadien. Il s'attend à ce que les banques et les assureurs participent à une reprise plus tard cette année, mais que ceux-ci auront besoin d'une conjoncture mondiale moins houleuse et de davantage de signes que l'administration Obama réussit à stabiliser la situation précaire des banques américaines. En surpondérant davantage le secteur de l'or, M. Rubin table sur le fait que le lingot dépassera probablement largement le niveau de 1 000 $ l'once. Selon le rapport, bien que l'or soit habituellement en corrélation inverse avec le dollar américain, le métal a temporairement fait fi de ce lien, les prix remontant en dépit d'un billet vert vigoureux. Une inflation en baisse est aussi habituellement néfaste pour le secteur aurifère, mais cette corrélation ne s'est pas avérée non plus dernièrement. L'or se négocie plutôt comme une valeur refuge avec un coefficient bêta négatif sur le marché boursier des Etats-Unis. Par conséquent, les actions américaines traversent une période difficile, alors que les investisseurs achètent de l'or ou des fonds indiciels aurifères cotés en bourse. Etant donné qu'il s'attend à d'autres mauvaises nouvelles touchant le marché avant une reprise, M. Rubin croit que l'or dispose d'une plus grande latitude. Cependant, dès que les actions se mettront à remonter, il privilégiera une sous-pondération dans le secteur de l'or, du moins jusqu'à ce que la croissance fasse apparaître le spectre de l'inflation plus tard en 2010. Vous pouvez consulter le rapport intégral de Marchés mondiaux CIBC à l'adresse : http://research.cibcwm.com/economic_public/download/psmar09.pdf. Marchés mondiaux CIBC est la division des services bancaires aux entreprises et aux investisseurs de la Banque CIBC. Afin de réaliser son mandat à titre de principal fournisseur canadien de services bancaires d'investissement axés sur la clientèle, Marchés mondiaux CIBC offre une vaste gamme de produits et services de crédit, de marchés financiers, d'investissement et de recherche à sa clientèle constituée de gouvernements, d'institutions, de sociétés et de particuliers au Canada et sur les principaux marchés au monde.
Pour plus de renseignements:
Renseignements: Jeff Rubin, économiste en chef et stratège en chef, Marchés mondiaux CIBC, (416) 594-7357, jeff.rubin@cibc.ca, ou Kevin Dove, Communications et affaires publiques CIBC, (416) 980-8835, kevin.dove@cibc.ca