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Pause estivale dans la reprise boursière, mais retour du marché haussier en vue: Banque CIBC
Le potentiel de hausse constitue un motif suffisant pour conserver ses
    actionsTORONTO, le 9 juill. /CNW/ - Banque CIBC (CM aux bourses de Toronto et de
New York) - L'incertitude concernant le moment et l'ampleur de la future
reprise économique pourrait faire en sorte que les marchés boursiers demeurent
stables ou subissent une autre correction cet été, mais des perspectives de
gains importants continuent de se profiler à l'horizon des 18 prochains mois,
peut-on lire dans un nouveau rapport de Marchés mondiaux CIBC.
    "Seules les personnes les plus habiles à suivre l'évolution des marchés
devraient envisager d'adopter une position sous-pondérée dans les actions à ce
point-ci du cycle", affirme Avery Shenfeld, économiste en chef, dans son plus
récent rapport "Canadian Portfolio Strategy". "Le potentiel de hausse dans un
horizon de 18 mois est assez important pour justifier le maintien d'une
pondération en fonction de l'indice de référence, et toute nouvelle correction
de plus de 10 % représenterait une bonne occasion d'accroître cette
pondération."
    M. Shenfeld considère que le fait que les entreprises et les ménages
canadiens disposent d'argent constitue un facteur favorable pour les actions.
Ce surplus d'argent que détiennent les Canadiens servira probablement à
l'achat d'actions, précise-t-il, tandis que les niveaux de liquidités élevés
des entreprises "réduisent (leur) sensibilité aux tensions financières
découlant de la récession" et leur permettront de faire appel aux "marchés des
capitaux afin de stimuler les ventes et les profits dans l'avenir lorsque
l'économie se redressera".
    Un autre élément jouant en faveur d'une reprise boursière renouvelée
d'ici la fin de l'année est le fait que les banques centrales demeurent
déterminées à injecter des liquidités, indique M. Shenfeld. De plus, les
données antérieures en matière de sensibilité laissent entrevoir une nouvelle
progression des actions, consécutive à la hausse rapide au cours des derniers
trimestres de la masse monétaire M2, laquelle correspond à l'argent détenu à
l'extérieur des banques ainsi qu'aux dépôts d'épargne et autres. "Les
décideurs n'ont pas encore épuisé les options qui s'offrent à eux pour ajouter
de nouvelles mesures de relance si besoin est, et les investisseurs rejettent,
à juste titre, les scénarios les plus pessimistes envisagés plus tôt cette
année."
    Autre facteur positif pour les actions, le pire est peut-être passé pour
ce qui est des résultats des entreprises. "La bonne nouvelle, c'est qu'au sud
de la frontière, la situation est un peu moins sombre en ce qui a trait aux
résultats", souligne M. Shenfeld, attirant l'attention sur le fait que les
estimations sont plus optimistes pour le prochain trimestre et l'exercice en
cours après que les membres du S&P 500 ont enregistré des résultats meilleurs
que prévu au premier trimestre.
    Au Canada, selon M. Shenfeld, les prévisions consensuelles concernant les
résultats de cette année paraissent actuellement "suffisamment prudentes", de
sorte que "quelques gains modestes devraient venir nous surprendre au cours du
second semestre."
    M. Shenfeld fait remarquer que tous les experts prévoient une baisse de
27 % des bénéfices à la Bourse de Toronto en 2009, un "recul inquiétant, mais
moins dramatique que la chute de 80 % subie au cours de la récession
1990-1991, alors que les exportateurs ont souffert de l'appréciation rapide du
dollar canadien, un risque qui semble moins menaçant compte tenu de la baisse
récente du huard."
    M. Shenfeld a indiqué également que "bien qu'il semble improbable que les
bénéfices de l'indice composé TSX montrent des signes d'une quelconque
progression sur douze mois avant le quatrième trimestre, si les prévisions
consensuelles concernant une baisse de 33 % au deuxième trimestre se
réalisent, cela représenterait quand même une amélioration par rapport au
recul de 43 % d'un exercice à l'autre enregistré au premier trimestre, lequel
a probablement marqué le creux du cycle actuel."
    Fait plus important, affirme M. Shenfeld, "les méthodes d'évaluation à
plus long terme montrent que les actions peuvent encore beaucoup progresser,
même si, au cours de la première année, l'augmentation est aussi modeste que
nous le pensons."
    Ailleurs dans le rapport, M. Shenfeld indique que les actions des
services de télécommunications offrent, selon lui, un potentiel de hausse
particulier. "Les multiples de ce secteur demeurent relativement abordables
par rapport aux données antérieures, et les quatre principales sociétés ont
toutes démontré un potentiel haussier surprenant au moment de la publication
de leurs résultats du dernier trimestre. La transmission de données sans fil
constitue le domaine le plus propice à la croissance. Bien que de tels
services ne soient pas immunisés contre la récession, le déclin plus important
que prévu de la valeur des entreprises de communications sans fil qui en
découle a créé des occasions d'achat."Vous pouvez consulter l'étude intégrale de Marchés mondiaux CIBC à :
    http://research.cibcwm.com/economic_public/download/psjul09.pdf
    (en anglais seulement).Le secteur des services bancaires de gros de la Banque CIBC offre une
gamme complète de produits de crédit intégré et de marchés des capitaux, de
services bancaires d'investissement et de services de banque d'affaires à des
clients des marchés financiers clés en Amérique du Nord et partout dans le
monde. Nous proposons également des solutions novatrices et des services
consultatifs dans un vaste éventail de secteurs et nous fournissons des études
de premier ordre à notre clientèle d'investisseurs constituée de sociétés, de
gouvernements et d'institutions.




Pour plus de renseignements:
Renseignements: Avery Shenfeld, économiste en chef, Marchés Mondiaux
CIBC, (416) 594-7356, avery.shenfeld@cibc.ca; Tom Wallis, Communications et
affaires publiques, (416) 980-4048, tom.wallis@cibc.ca

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