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Les investisseurs peuvent se partager les bénéfices grâce aux actions à dividende: Marchés Mondiaux CIBC

En ces temps incertains, les actions à dividende stable offrent une protection en cas de baisse

TORONTO, le 26 nov. /CNW/ - Dans un monde caractérisé par des taux d'intérêt faibles et une croissance précaire, les petits investisseurs à l'affût de rendements décents devraient songer à investir dans des actions à dividende, conclut un nouveau rapport de Marchés mondiaux CIBC inc.

"Ces jours-ci, les épargnants qui investissent dans les marchés boursiers doivent revenir au b a-ba de la finance", affirme Avery Shenfeld, économiste en chef de la Banque CIBC, dans le plus récent rapport de la série Economic Insights publié par cette dernière. "Quand le marché des actions est en phase d'ascension, la valeur des dividendes peut être éclipsée par la quête de gains en capital. Or, dans le contexte des faibles taux actuel, il peut être particulièrement avantageux de se partager les dividendes.

"L'écart entre les rendements de la Bourse de Toronto et ceux des obligations de sociétés est maintenant plus serré qu'il ne l'a été depuis des décennies", note M. Shenfeld. "Voilà pourquoi les petits investisseurs ne risquent pas grand-chose à délaisser les obligations pour les actions et peuvent bénéficier de hausses des dividendes par action à plus long terme."

"Les dividendes réinvestis représentent une part appréciable du rendement à plus long terme généré par les actions, et les actions à dividende stable offrent une protection accrue en cas de baisse en temps incertains", estime M. Shenfeld.

Le rapport fait état d'une diversité de facteurs qui rendent les actions à dividende particulièrement intéressantes dans le contexte économique actuel.

Premièrement, M. Shenfeld évoque le contexte de taux d'intérêt peu élevés qui "va probablement durer plus longtemps que le marché ne le prévoit actuellement". Cette situation entraîne un "exode de dollars d'investisseurs" qui délaissent les placements sans risque à court terme n'offrant essentiellement pas de rendement au profit d'actions à dividende.

Un autre facteur concerne le fait que les actions à dividende stable ont eu tendance à surpasser le marché large et ont été moins volatiles durant les périodes de précarité.

"S&P a défini un ensemble d''aristocrates du dividende' - il s'agit d'un groupe changeant de sociétés cotées à la Bourse de Toronto qui ont systématiquement augmenté leurs dividendes par action au cours des cinq dernières années. Ce groupe a pris une avance considérable sur le marché non seulement depuis cinq ans, mais aussi par rapport aux rendements en cumul annuel générés en 2009 malgré la volatilité", souligne M. Shenfeld.

Un troisième facteur est le risque réduit de tomber dans un "piège de dividendes" - c'est-à-dire investir dans des entreprises qui offrent un généreux rendement aujourd'hui, mais qui ne verseront peut-être pas de dividendes aussi élevés, voire pas de dividendes du tout, à l'avenir.

Selon M. Shenfeld, le nombre d'entreprises réduisant ou éliminant les dividendes a nettement diminué par rapport au pic atteint au début de 2009, "signe probable d'une amélioration des attentes du côté des dirigeants d'entreprise - ou du moins d'un apaisement des angoisses." Cela reflète également le fait que le secteur des affaires canadien a émergé de la récession avec un niveau d'endettement moindre que lors de situations semblables de cycles antérieurs. "Ainsi, les entreprises subissent considérablement moins de pressions pour réduire les dividendes davantage pour rembourser leurs dettes."

Quelques sociétés cotées à la Bourse de Toronto ont en fait haussé leurs dividendes au cours de la dernière année, note M. Shenfeld. "Cette liste comprend évidemment des entreprises de secteurs à fort taux de capitalisation comme les télécommunications/services publics, qui bénéficient de taux plus faibles et qui fournissent des services essentiels ou presque indispensables." Elle comprend également quelques fournisseurs du secteur des biens de consommation de base et des entreprises se consacrant au transport et à l'expédition de ressources, tributaires de la croissance en Asie.

M. Shenfeld affirme que les investisseurs à l'affût de dividendes se sont le plus souvent tournés vers les entreprises de télécommunications et de services publics, qui offrent d'alléchants rendements boursiers, et "ces deux secteurs dominent effectivement les autres pour ce qui est des ratios de distribution de la Bourse de Toronto". M. Shenfeld note également que six autres groupes génèrent des ratios de distribution qui sont supérieurs à 4 % du cours de l'action. Il s'agit de l'immobilier, des médias, des banques et des soins de la santé.

Le rapport attire également l'attention sur les fiducies de placement immobilier canadiennes qui offrent aussi des rendements attrayants et dont les évaluations semblent "injustement entachées par les analogies avec la situation du secteur de l'immobilier aux États-Unis".

Vous pouvez consulter le rapport intégral de Marchés mondiaux CIBC à l'adresse :

http://research.cibcwm.com/economic_public/download/snov09.pdf (en anglais seulement)

Le secteur des services bancaires de gros de la Banque CIBC offre une gamme complète de produits de crédit intégré et de marchés des capitaux, de services bancaires d'investissement et de services de banque d'affaires à des clients des marchés financiers clés en Amérique du Nord et partout dans le monde. Nous proposons des solutions d'investissement novatrices et des services consultatifs dans un vaste éventail de secteurs et nous fournissons des études de premier ordre à notre clientèle d'investisseurs constituée de sociétés, de gouvernements et d'institutions.

Pour plus de renseignements: Renseignements: veuillez communiquer avec Avery Shenfeld, économiste en chef, Marchés mondiaux CIBC inc., au (416) 594-7356, avery.shenfeld@cibc.ca, ou avec Tom Wallis, Communications et affaires publiques, au (416) 980-4048, tom.wallis@cibc.ca
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