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La récession est officiellement terminée, mais les villes canadiennes souffrent encore, d'après Marchés mondiaux CIBC Inc.

10 des 25 principales régions métropolitaines affichent une croissance négative

TORONTO, le 1er dec. /CNW/ - Malgré l'annonce faite hier par Statistique Canada que le progrès de 0,4 pour cent (annualisé) du PIB canadien mettait officiellement fin à la récession, un examen attentif des chiffres démontre que les grandes villes canadiennes souffrent encore du ralentissement économique, d'après le plus récent rapport de la série Metro Monitor de la Banque CIBC.

À la lecture de ce rapport, on constate que dans les principaux centres métropolitains du Canada, l'impulsion économique est à son plus bas niveau depuis 1991, dix des 25 zones urbaines en importance du pays affichant une croissance négative. "Le rapport de Statistique Canada nous donne une idée de la répartition sectorielle de ce rendement décevant, mais il ne dit rien de la répartition régionale du mal", explique Benjamin Tal, économiste principal et auteur du Metro Monitor de la Banque CIBC.

"Sur une base annuelle, notre indice a continué d'indiquer une tendance à la baisse, en nous donnant quelques alertes précoces quant aux chiffres "mous" du PIB. Après tout, plus des deux tiers du PIB canadien sont produits dans les grandes villes du Canada, de sorte que le sort de ces villes en dit long sur celui de l'économie."

Dix villes sont maintenant en territoire négatif, soit deux fois plus qu'au premier trimestre de cette année. Neuf de ces dix villes sont situées en Ontario et au Québec, ce qui traduit bien le caractère multidimensionnel des problèmes qui affligent ces deux provinces en raison de l'affaiblissement de leurs secteurs manufacturier et forestier, de la baisse de la demande à l'importation des États-Unis et de la vigueur du dollar canadien.

Pour la première fois, la ville de Halifax a pris la première place dans le classement des villes canadiennes établi par la Banque CIBC en fonction de leur vigueur économique. "Halifax a réussi à se hisser au premier rang de notre classement du troisième trimestre, ce qui est une amélioration notable par rapport au cinquième rang qu'elle occupait il y a six mois", d'ajouter M. Tal. "Halifax a pris la première place à l'échelle du pays même si elle n'occupe la position de tête dans aucune de nos catégories macroéconomiques, ce qui reflète la diversité relative de ses sources de croissance économique et sa vulnérabilité réduite aux secousses de l'économie."

Le rapport souligne que Regina et Saskatoon, qui occupaient respectivement les deuxième et troisième rangs, ont réussi à maintenir leur bonne position au classement grâce à la croissance rapide de leur population et à l'expansion soutenue de leur marché de l'emploi. Ces deux villes bénéficient en outre de taux de chômage très faibles et de taux de faillite des entreprises et des particuliers exceptionnellement bas.

La faiblesse persistante des activités d'exploitation minière et de forage signalée dans le rapport de Statistique Canada sur le PIB au troisième trimestre se reflète nettement dans la perte d'impulsion observée en Alberta. "Calgary et Edmonton qui, jusqu'à récemment, étaient les étoiles de notre indice, perdent rapidement du terrain et peinent à conserver une croissance économique globale positive", de souligner M. Tal.

L'économiste constate que même si Calgary affiche encore une croissance démographique impressionnante, la croissance globale de l'emploi a été, au mieux, décevante, le nombre d'emplois offerts dans la ville ayant chuté de près de deux pour cent (d'une année à l'autre) au cours du trimestre, l'une des pires performances au pays. Par comparaison, Halifax, en tête du classement, a vu son nombre total d'emplois grimper de plus de trois pour cent (d'une année à l'autre) au cours du trimestre. Le Metro Monitor de la Banque CIBC classe Edmonton au 13e rang national, tandis que Calgary occupe la 15e place.

Vancouver se comporte un peu mieux que ses cousines albertaines, malgré une performance relativement faible, la ville occupant désormais le 12e rang au Canada, sa pire position depuis des années. M. Tal note que cette faiblesse de l'activité économique s'observe malgré l'effervescence qui anime la ville à l'approche des Jeux olympiques d'hiver de février prochain.

Toronto a également perdu beaucoup de terrain depuis quelques trimestres. La ville a glissé au 7e rang national au classement du Metro Monitor de la Banque CIBC, alors qu'elle était en 2e place au premier trimestre de cette année. Ce recul est attribuable à une performance médiocre sur le plan de l'emploi, à l'augmentation du nombre de faillites et à une chute vertigineuse du nombre de mises en chantier domiciliaires. M. Tal souligne que pour l'ampleur de son taux de chômage, Toronto occupe maintenant le quatrième rang de toutes les régions métropolitaines du Canada, et que le nombre d'emplois y a diminué de 1,3 pour cent d'une année à l'autre. Le nombre de mises en chantier domiciliaires dans cette ville a reculé de près de 50 pour cent (d'une année à l'autre) au troisième trimestre, l'un des pires résultats de tout le pays.

Le CIBCWM Metropolitan Economic Activity Index (indice de l'activité économique des métropoles de Marchés mondiaux CIBC)

Le Metro Monitor de la CIBC établit, à partir de neuf variables macroéconomiques clés, un indice de l'activité économique des métropoles, lequel est structuré de manière à correspondre approximativement à l'évolution du niveau d'activité économique de chaque ville. Grâce à ses données historiques, l'indice permet de surveiller non seulement la performance actuelle d'une ville donnée, mais aussi son comportement cyclique au regard de l'économie nationale et des autres régions métropolitaines de recensement (RMR). Le rapport porte sur les 25 plus grandes RMR du Canada.

Les variables macroéconomiques servant à établir l'indice sont : (1) la croissance démographique (2) la croissance de l'emploi (3) le taux de chômage (4) la proportion des emplois à temps plein dans le nombre total d'emplois (5) le taux de faillites personnelles (6) le taux de faillites d'entreprises (7) le nombre de mises en chantier domiciliaires (8) le nombre de reventes d'habitations inscrites au S.I.A. (9) le nombre de permis de construction non résidentielle. Cette information est combinée en un indice par ville pour produire le "CIBCWM Metropolitan Economic Activity Index" (indice de l'activité économique des métropoles de Marchés mondiaux CIBC).

Vous pouvez consulter le rapport intégral de Marchés mondiaux CIBC à l'adresse :

http://research.cibcwm.com/economic_public/download/metro_monitor.pdf (en anglais seulement).

Le secteur des services bancaires de gros de la Banque CIBC offre une gamme complète de produits de crédit intégré et de marchés des capitaux, de services bancaires d'investissement et de services de banque d'affaires à des clients des marchés financiers clés en Amérique du Nord et partout dans le monde. Nous proposons également des solutions novatrices et des services consultatifs dans un vaste éventail de secteurs et nous fournissons des études de premier ordre à notre clientèle d'investisseurs constituée de sociétés, de gouvernements et d'institutions.

Marchés mondiaux CIBC inc. est une filiale en propriété exclusive de la Banque Canadienne Impériale de Commerce (CM aux bourses de Toronto et de New York) et une entité de son secteur des services bancaires de gros, qui comprend également d'autres sociétés affiliées : Marchés mondiaux CIBC Corp., Marchés mondiaux CIBC plc, Marchés mondiaux CIBC Securities Ireland Limited, CIBC Australia Ltd et Marchés mondiaux CIBC (Japan) Inc.

Pour plus de renseignements: Renseignements: Benjamin Tal, économiste principal, Marchés mondiaux CIBC, (416) 956-3698, benjamin.tal@cibc.ca, ou Kevin Dove, Communications et affaires publiques, (416) 980-8835, kevin.dove@cibc.ca
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