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Marchés mondiaux CIBC: Fin du recul des bénéfices

Les secteurs de l'assurance et des mines prendront la tête du mouvement

TORONTO, le 25 janv. /CNW/ - À la publication des derniers rapports sur les résultats du quatrième trimestre de 2009, les bénéfices d'exploitation des entreprises cotées à la Bourse de Toronto devraient avoir gagné 43 %, la première augmentation depuis le troisième trimestre de 2008, selon un nouveau rapport de Marchés mondiaux CIBC.

"Comme c'est le cas aux États-Unis, les rapports à venir (les résultats des entreprises cotées à la Bourse de Toronto) marqueront la fin du recul des bénéfices, après quatre trimestres négatifs", affirme Peter Buchanan, économiste principal, dans le dernier rapport TSX Earnings Watch de la Banque CIBC. "La Bourse de Toronto semble avoir une rude côte à monter, mais elle bénéficiera immensément de la comparaison avec l'an dernier, alors que les économies canadienne et mondiale s'enfonçaient dans la récession, entraînant dans leur chute le prix des marchandises et les bénéfices. Sur le plan séquentiel, les bénéfices des sociétés cotées à la Bourse de Toronto n'auront à croître que de 5 à 6 % comparativement au dernier trimestre pour répondre aux attentes."

M. Buchanan s'attend à ce que l'embellie soit surtout attribuable à deux secteurs, à savoir ceux de l'assurance et des mines. "Le rendement (des deux secteurs) devrait afficher une amélioration frappante en glissement annuel. Les assureurs ont en effet perdu plus de 1 milliard de dollars au trimestre correspondant de l'an dernier à la suite des ajustements apportés à leurs fonds distincts et à certains autres éléments d'actif et de passif. La rentabilité de ce secteur devrait s'apprécier de plus de 3 milliards de dollars. Entre-temps, le groupe minier, bien diversifié et aidé par le solide ralliement du prix des produits de base, et surtout des métaux, devrait connaître une croissance de 1,5 milliard de dollars comparativement à l'année précédente. Selon les dernières prévisions du milieu des affaires, les gains dans ces deux secteurs compteront pour environ les trois quarts de l'augmentation totale en glissement annuel des bénéfices."

Selon les auteurs du rapport, les bénéfices annuels de sept des dix principaux secteurs représentés à la Bourse de Toronto devraient connaître une amélioration. M. Buchanan observe que, après les actions des secteurs de l'assurance et des métaux de base, ce sont celles des soins de santé, des technologies de l'information et des services publics qui devraient afficher les progressions les plus fortes. Il note que les gains des producteurs d'or et de métaux de base devraient doper les bénéfices du secteur des matériaux malgré le frein que représente la faiblesse du prix des engrais pour l'industrie chimique.

"Dans l'ensemble, on s'attend à ce que les bénéfices des sociétés cotées à la Bourse de Toronto grimpent plus rapidement que ceux des entreprises du S&P 500 dans six secteurs importants, y compris celui de l'énergie, et qu'ils tirent de l'arrière dans quatre autres secteurs", ajoute M. Buchanan. "Une hausse de 43 % des bénéfices au quatrième trimestre se traduirait néanmoins par une chute de 26 % pour l'ensemble de l'exercice. Voilà un recul assez considérable, quoique moins grave que celui de 80 % des bénéfices au cours de la récession du début des années 1990, alors que le prix des marchandises avait plongé encore plus bas."

Il remarque aussi que la croissance des produits d'exploitation était et est encore une des principales inquiétudes des deux côtés de la frontière. Comme le taux d'inflation au Canada n'a atteint que 1,3 % au cours des 12 mois ayant pris fin en décembre, de nombreuses entreprises peinent à établir leurs prix, ce qui met de la pression sur leurs produits d'exploitation. "Les coupes sombres opérées dans les emplois, particulièrement aux États-Unis, font craindre que cette récente croissance des bénéfices soit trop alimentée par les réductions de coût plutôt que par une croissance "organique" des produits d'exploitation, et que les entreprises améliorent leur rendement actuel au détriment de leur rendement futur", estime M. Buchanan.

"Bien que de telles inquiétudes subsistent, les produits d'exploitation de quelques secteurs devraient connaître une croissance relativement bonne (au 4e trimestre de 2009). On s'attend à ce que la reprise de la demande des marchés émergents fasse progresser les produits d'exploitation des entreprises du secteur des ressources, comme les entreprises minières. Les entreprises de haute technologie et d'autres vendant des biens différenciés, ou encore favorisées par la démographie, comme celles des biens et services dans le domaine de la santé, devraient aussi afficher des gains. Entre-temps, l'amélioration de la conjoncture économique est un baume pour les produits d'exploitation du secteur financier."

M. Buchanan remarque que la plus grande difficulté ne sera pas d'afficher de bons résultats ce trimestre-ci, mais bien d'atteindre les objectifs pour l'année qui vient. "Bien qu'une appréciation en apparence élevée de 43 % des bénéfices devrait être atteignable ce trimestre-ci, les entreprises cotées à l'indice composé (de la Bourse de Toronto) pourraient avoir plus de difficulté à valider des prévisions de hausse de 26 % en 2010. Les récessions précédentes avaient été suivies de telles augmentations, mais celles-ci se sont généralement produites dans un contexte de reprise plus vigoureux que celui auquel nous nous attendons cette fois-ci, puisque la fin graduelle des programmes de stimulation fiscale, au Canada comme aux États-Unis, agira comme un frein.

"En outre, le dollar a rarement constitué un tel frein qu'aujourd'hui. Bien que l'appréciation de plus de 20 % du huard depuis les creux enregistrés au printemps puisse aider quelques secteurs, comme celui des détaillants qui proposent surtout des produits importés, elle comprimera à divers degrés les bénéfices dans de nombreux autres secteurs. Le prix des produits de base, un autre facteur récent de profit, ne devrait pas augmenter autant cette année qu'en 2009, alors que la hausse avait été la plus importante en 30 ans."

Il remarque aussi que les dernières révisions positives des bénéfices par les analystes des deux côtés de la frontière (53 % et 73 % des révisions ont été positives au Canada et aux États-Unis respectivement) signifient qu'une grande part des récentes améliorations à la situation économique et de la hausse du prix des produits de base pourrait déjà être incluse dans l'évaluation du cours des actions. Ainsi, la possibilité d'un solide ralliement des actions s'en trouve réduite.

Vous pouvez consulter le rapport intégral de Marchés mondiaux CIBC à l'adresse :

http://research.cibcwm.com/economic_public/download/tsx_ew_jan10.pdf

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Pour plus de renseignements: Renseignements: Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Peter Buchanan, économiste principal, Marchés mondiaux CIBC, au (416) 594-7354, peter.buchanan@cibc.ca, ou avec Kevin Dove, Communications et affaires publiques, au (416) 980-8835, kevin.dove@cibc.ca
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