Les perspectives de croissance pour
"La production de Terre-Neuve-et-Labrador a chuté en 2009 avec le ralentissement observé dans les secteurs de l'énergie et des minéraux", remarque
L'économie des autres provinces atlantiques n'a pas été aussi gravement touchée en 2009. Les données de base relatives à la consommation sont relativement meilleures que dans le reste du pays, mais à cause d'une diminution du nombre de projets d'investissement importants, la croissance dans la majeure partie de la région devrait tirer de l'arrière en 2010-2011 comparativement à la moyenne nationale.
"Des réductions d'impôt et de faibles tarifs d'électricité feront du Nouveau-Brunswick une destination intéressante pour les industries", ajoute M. Lovely. "Mais le revers de la médaille, c'est que des secteurs traditionnels comme la foresterie et les services aux entreprises font face à des difficultés. En outre, dans certains cas, les dépenses en immobilisations ont été remises à plus tard. En Nouvelle-Écosse, Deep Panuke commencera à produire du gaz en 2010, permettant ainsi de compenser la diminution de production des champs gaziers plus vieux. La province est dotée d'un secteur financier dynamique, et son secteur des transports est bien placé pour profiter d'une reprise de la demande mondiale. L'Île-du-Prince-Édouard, malgré la diversification de son économie, connaîtra une progression limitée en
M. Lovely prévoit une croissance du PIB de 2,6 % en
Selon les auteurs du rapport, la reprise économique ne sera pas uniforme dans l'ensemble du pays. En effet, grâce à la vigueur de ses secteurs du pétrole, de la potasse, de l'agriculture et de l'uranium, la Saskatchewan devrait afficher la meilleure croissance économique au pays en 2010, avec une augmentation de son PIB de 3,0 %. Les bonnes perspectives d'emploi continueront à encourager l'immigration, et la croissance de la population de la province devrait être supérieure à tout ce qui a été vu au cours des 30 dernières années.
L'économie de la Colombie-Britannique se classera au deuxième rang en 2010 avec une croissance de 2,8 % grâce à la vigueur de son secteur des ressources. La province verra aussi une augmentation de ses exportations, et l'expansion de ses infrastructures de transport lui permettra de tirer parti de son statut de porte vers l'Asie. Selon M. Lovely, la fin des dépenses liées à la tenue des Jeux olympiques ne constitue pas une entrave majeure. Par ailleurs, il souligne que l'harmonisation de la taxe de vente devrait favoriser l'investissement et doper la croissance de la productivité.
L'existence de nouveaux intrants économiques, accompagnée d'une reprise des prix des produits de base, suscite un retour des investissements en Alberta. Mais la frilosité des consommateurs laisse croire que la reprise sera lente en 2010, avec une augmentation du PIB de 2,4 %. La croissance devrait cependant atteindre 4,2 % d'ici 2011, soit le meilleur taux au pays, tout juste devant la Saskatchewan.
En Ontario, durement touchée, la reconstitution des stocks permettra au PIB de croître plus rapidement que le PIB canadien moyen en 2010 pour la première fois depuis que le dollar canadien a commencé à sérieusement s'apprécier. Cette reprise pourrait cependant être temporaire puisque la surévaluation du dollar canadien et le retour à une croissance anémique aux États-Unis devraient peser lourdement sur l'économie de la province. Par ailleurs, l'harmonisation de la taxe de vente et les réductions de l'impôt des entreprises doperont la compétitivité et permettront de créer des emplois. L'intérêt porté aux secteurs émergents, comme l'énergie verte, devrait aussi rapporter des dividendes. L'Ontario profitera aussi de façon disproportionnée de la croissance du secteur bancaire canadien.
Le Manitoba est sorti relativement indemne de la récession, et sa croissance a été supérieure à la moyenne nationale pour une quatrième année de suite en 2009. Comme la province a moins de rattrapage à faire, sa croissance devrait être tout juste égale à la moyenne nationale avec 2,3 % en
Le Québec ne pourra probablement pas répéter sa solide performance des dernières années, mais ses gains, sans être spectaculaires, seront tout de même honnêtes en 2010-2011.
PIB réel ------------------------------------------------------------------------- Variation PIB en Prévisions de la Banque CIBC annuelle en % 2008 ----------------------------------------------- 2009 2010 2011 ------------------------------------------------------------------------- C.-B. 0,0 -2,2 2,8 3,4 ------------------------------------------------------------------------- Alberta 0,0 -2,6 2,4 4,2 ------------------------------------------------------------------------- Sask. 4,2 -1,7 3,0 4,1 ------------------------------------------------------------------------- Man. 2,0 -0,2 2,3 3,1 ------------------------------------------------------------------------- Ont. -0,5 -3,5 2,4 2,8 ------------------------------------------------------------------------- Qué. 1,0 -1,4 2,2 2,7 ------------------------------------------------------------------------- N.-B. 0,0 -0,7 2,2 2,8 ------------------------------------------------------------------------- N.-É. 2,2 -0,4 2,1 2,6 ------------------------------------------------------------------------- Î.-P.-É. 0,5 -0,5 1,8 2,4 ------------------------------------------------------------------------- T.-N.-L. 0,5 -3,5 2,6 3,3 ------------------------------------------------------------------------- Canada 0,4 -2,5 2,3 3,0 ------------------------------------------------------------------------- États-Unis 0,4 -2,5 2,8 2,4 ------------------------------------------------------------------------- Source : Banque CIBC, Statistique Canada
Vous pouvez consulter le rapport intégral de Marchés mondiaux CIBC à : http://research.cibcwm.com/economic_public/download/sjan10.pdf.
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