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La crise des dettes souveraines en Europe rendrait le Canada plus attrayant: Marchés mondiaux CIBC

Séduits par les atouts économiques et budgétaires, les investisseurs étrangers se tournent vers les obligations canadiennes

TORONTO, le 11 févr. /CNW/ - Les meilleures perspectives économiques et budgétaires du Canada séduisent de plus en plus d'investisseurs étrangers qui cherchent à se mettre à l'abri d'une crise de l'endettement qui menace l'Europe, indique un nouveau rapport de Marchés mondiaux CIBC inc.

"La situation de certains pays européens, notamment la Grèce et le Portugal, est en cause, suscitant la crainte d'une contagion plus étendue sur le continent comme à l'extérieur", estime Warren Lovely, stratège, questions gouvernementales, Macro Strategy Group, Banque CIBC. "Cela fait longtemps que nous vantons les mérites économiques et budgétaires du Canada. Toutefois, avec la crise imminente des dettes garanties par l'État, la solvabilité relative du pays se trouve rehaussée. Autrement dit, le Canada, pays très bien coté, représente une zone refuge dans la crise de l'endettement mondiale actuelle."

Dans le dernier rapport Global Positioning Strategy, M. Lovely précise que la popularité du Canada auprès des investisseurs étrangers tient à de multiples facteurs. Tout d'abord, ses perspectives et croissance économiques solides devraient le placer au premier rang du Groupe des Sept. Ces facteurs générateurs de recettes publiques laissent entrevoir une amélioration sur le plan budgétaire au cours des années à venir.

"Toutefois, ce sont les références du gouvernement fédéral sur le plan budgétaire qui jouent le plus en faveur du Canada", estime M. Lovely, attirant l'attention sur l'élimination d'importants déficits structurels et une décennie antérieure de surplus. "Nonobstant les mesures de relance appréciables du Canada, la rectitude budgétaire du pays n'est plus à démontrer. Les principaux partis à Ottawa veulent ardemment rétablir une situation budgétaire saine et s'attendent à ce que le prochain budget fédéral trace la voie permettant de retrouver l'équilibre."

Bien que M. Lovely prévoie que l'insuffisance budgétaire fédérale sera pratiquement éliminée d'ici 2015, ce sont les niveaux d'endettement du pays qui importent le plus aux investisseurs. "La dette nette représente actuellement 35 % du PIB et à compter de l'exercice 2011, elle devrait diminuer, alors que seulement 14 cents pour chaque dollar de recettes iront à amortir la dette." Voilà une nette amélioration par rapport à 1995 alors que la dette fédérale nette tournait autour de 70 % du PIB et que la charge d'intérêts engloutissait plus du tiers des recettes en dollars d'Ottawa, souligne-t-il.

"La cote de solvabilité AAA du pays est en béton", ajoute-t-il, et elle se compare avantageusement avec celles du Royaume-Uni, qui a actuellement une perspective négative, et des États-Unis, "où le caractère sacré de la cote AAA est remis en cause". La France et l'Allemagne ont conservé leur cote AAA, note-t-il, "mais face aux perspectives d'un euro plombé par les problèmes de dette évoqués précédemment en Grèce et ailleurs, l'investissement dans leur monnaie nationale comporte des risques non négligeables."

Un huard vigoureux et visiblement stable, en revanche, offre de la sécurité et un potentiel de hausse aux investisseurs étrangers. "Nous sommes décidément plus optimistes quant aux perspectives du dollar canadien, prévoyant une hausse à court terme de 5 % à 10 %, soutenue à plus long terme par les abondantes ressources naturelles du pays.

"Bref, le Canada représente un investissement intéressant, et il séduira sans doute de plus en plus d'investisseurs étrangers", ajoute M. Lovely.

Entretemps, ailleurs dans le rapport, Avery Shenfeld, économiste en chef, Marchés mondiaux CIBC, indique qu'"alors que les préoccupations face à l'endettement des États entraveront à plus long terme la croissance mondiale", les États-Unis et le Canada devraient enregistrer des taux de croissance solides au premier semestre 2010.

"Bien que nous soyons vulnérables aux corrections de titres lorsque le marché devient nerveux face à certains problèmes de crédit découlant de la récession (y compris les difficultés persistantes dans le marché de l'immobilier aux États-Unis), une croissance vigoureuse au premier semestre de l'exercice devrait suffire à stabiliser le navire du marché boursier, ce faisant contrebalançant le potentiel de hausse des obligations."

Vous pouvez consulter le rapport intégral de Marchés mondiaux CIBC à : http://research.cibcwm.com/economic_public/download/gps_feb10.pdf

Le secteur des services bancaires de gros de la Banque CIBC offre une gamme complète de produits de crédit intégré et de marchés des capitaux, de services bancaires d'investissement et de services de banque d'affaires à des clients des marchés financiers clés en Amérique du Nord et partout dans le monde. Nous proposons également des solutions novatrices et des services consultatifs dans un vaste éventail de secteurs et nous fournissons des études de premier ordre à notre clientèle d'investisseurs constituée de sociétés, de gouvernements et d'institutions.

Pour plus de renseignements: Renseignements: Warren Lovely, stratège, questions gouvernementales, Marchés mondiaux CIBC inc., (416) 594-8041, warren.lovely@cibc.ca; Avery Shenfeld, économiste en chef, (416) 594-7356, avery.shenfeld@cibc.ca; Tom Wallis, Communications et affaires publiques, (416) 980-4048, tom.wallis@cibc.ca
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