Edmonton, Kitchener, Halifax et Vancouver affichent également un solide dynamisme
TORONTO, le 19 janv. 2012 /CNW/ - La diversité croissante de l'économie de Toronto a une fois de plus permis à la ville de prendre le premier rang parmi les grandes villes du pays dans le plus récent classement fondé sur le Canadian Metropolitan Economic Activity Index (indice de l'activité économique des métropoles) de Marchés mondiaux CIBC.
« Pour la deuxième fois d'affilée, Toronto a été la ville à vaincre alors qu'elle affichait l'activité économique la plus rapide au troisième trimestre de 2011 », a déclaré Benjamin Tal, économiste en chef adjoint à la Banque CIBC, dans son plus récent rapport de la série Metro Monitor. « Ce qui est si impressionnant à propos du classement de Toronto dans le rapport actuel n'est pas que cette ville se retrouve encore au premier rang des 25 régions métropolitaines les plus importantes du pays, mais qu'elle compte parmi les cinq premières depuis plus de six années consécutives, la seule exception ayant été au cours de la récession de 2009 lorsqu'elle a glissé au septième rang. »
L'indice du dynamisme économique de la ville est actuellement à son niveau le plus élevé en plus de 10 ans, stimulé par la croissance démographique, l'emploi et les mises en chantier.
Depuis le creux du troisième trimestre de 2009, la population de Toronto a augmenté de 3,9 %, soit plus rapidement que la croissance de 2,5 % observée à l'échelle du pays. L'emploi a également connu une forte croissance pendant la même période, soit 4,6 % dans la ville, contre 3,4 % à l'échelle du pays. Fait important, une grande proportion des nouveaux emplois créés à Toronto sont des postes à temps plein.
Bien qu'elle n'arrive en tête dans aucune des sous-mesures de l'activité économique établies par la Banque CIBC, Toronto affiche toujours une excellente performance dans la plupart des neuf variables macro-économiques clés, ce qui reflète la diversité croissante du moteur économique de la ville.
« À un rythme annuel de 1,8 %, la croissance démographique est rapide et permet à la ville de se classer au troisième rang au pays », ajout M. Tal. « Alors que le marché du travail affiche des signes d'essoufflement, la qualité des emplois continue de s'améliorer. De plus, le niveau des faillites personnelles est bien en deçà de celui observé à l'échelle du pays, tandis que le marché immobilier continue d'être une locomotive. À seulement 1,4 %, le taux d'inoccupation des appartements dans la ville est actuellement à un creux de 10 ans, et la construction non résidentielle a déjà retrouvé ses niveaux d'avant la récession. »
Edmonton s'est classée deuxième dans le classement de l'activité économique de la Banque CIBC, alors qu'elle se trouvait au 11e rang dans le rapport du premier trimestre de 2011. Ce classement reflète la vigueur du marché de l'emploi dans la ville, le nombre global d'emplois ayant grimpé de presque 8 % par rapport au troisième trimestre de l'année précédente, ce qui est le rythme le plus rapide parmi les grandes villes du Canada. « Cette ville jouit également de l'un des taux de chômage (5,7 % au troisième trimestre de 2011) les plus bas au pays, et la qualité des emplois y est relativement élevée (au quatrième rang parmi toutes les villes) », a souligné M. Tal.
« De même, la population d'Edmonton augmente à un taux annuel de 1,7 %, soit bien au-delà de la moyenne nationale, alors que le nombre de faillites personnelles et d'entreprises est parmi les plus bas au pays. »
La ville de Kitchener demeure dynamique également, se classant actuellement au troisième rang après avoir été deuxième dans le classement précédent de M. Tal. Cette position s'explique par une forte croissance démographique, une qualité relativement élevée des emplois, une forte croissance de l'activité dans le secteur de la construction et un faible taux de faillites personnelles et d'entreprises.
« Halifax n'a mené dans aucune des sous-mesures de l'activité économique, mais elle s'est classée suffisamment haut dans plusieurs catégories pour atteindre le quatrième rang (elle était huitième auparavant) dans notre classement actuel », a ajouté M. Tal. « La ville profite d'une croissance démographique relativement importante, tandis que le marché du travail se comporte un peu mieux que la moyenne. Le marché immobilier est bien équilibré, l'augmentation du nombre de mises en chantier ayant été largement supérieure à 40 % (par rapport à l'année précédente) au troisième trimestre de 2011. »
Vancouver se retrouve au cinquième rang, alors qu'elle était septième au premier trimestre de 2011. « La ville continue de profiter d'une croissance démographique au-dessus de la moyenne, tandis que la création et la qualité des emplois se situent bien au-dessus de la moyenne nationale. Malgré une récente amélioration, le taux de chômage demeure relativement élevé, très légèrement en dessous de la moyenne nationale, alors que l'activité immobilière commence à ralentir. »
Metropolitan Economic Activity Index (T3 2011) de la Banque CIBC
Classement RMR |
Moyenne mobile au T3 |
|
1. | Toronto |
23,0 |
2. | Edmonton |
20,0 |
3. | Kitchener |
18,0 |
4. | Halifax |
16,8 |
5. | Vancouver |
15,5 |
6. | Ottawa |
15,2 |
7. | Montréal |
14,9 |
8. | Regina |
13,8 |
9. | Calgary |
13,1 |
10. | Trois-Rivières |
11,7 |
11. | Québec |
11,5 |
12. | Winnipeg |
11,1 |
13. | St. John's |
11,0 |
14. | Hamilton |
10,7 |
15. | Sherbrooke |
9,5 |
16. | Kingston |
7,5 |
17. | Saint John |
7,1 |
18. | Sudbury |
6,7 |
19. | Saskatoon |
6,4 |
20. | Victoria |
5,9 |
21. | St. Catharines-Niagara |
5,6 |
22. | London |
5,2 |
23. | Windsor |
0,4 |
24. | Saguenay |
-1,8 |
25. | Thunder Bay |
-3,4 |
Moyenne des 25 RMR |
10,2 |
À propos du Metropolitan Economic Activity Index (indice de l'activité économique des métropoles) de la Banque CIBC
L'indice de l'activité économique des métropoles de la Banque CIBC est
fondé sur 9 variables macroéconomiques clés et structuré de manière à
ce qu'il suive approximativement l'évolution du niveau d'activité
économique de chaque ville. Grâce à ses données historiques, l'indice
permet de surveiller non seulement la performance actuelle d'une ville
donnée, mais aussi son comportement cyclique au regard de l'économie
nationale et des autres régions métropolitaines de recensement (RMR).
Le rapport porte sur les 25 plus grandes RMR du Canada.
Voici les variables macroéconomiques servant à établir l'indice :
- Croissance démographique
- Croissance de l'emploi
- Taux de chômage
- Proportion des emplois à temps plein dans le nombre total d'emplois
- Taux de faillites personnelles
- Taux de faillites d'entreprises
- Mises en chantier
- Nombre de reventes d'habitations inscrites au S.I.A.
- Nombre de permis de construction non résidentielle.
Vous pouvez consulter la version intégrale de ce rapport de Marchés mondiaux CIBC à l'adresse : http://research.cibcwm.com/economic_public/download/metro_monitor.pdf
Le secteur des services bancaires de gros de la Banque CIBC offre une gamme complète de produits de crédit intégré et de marchés des capitaux, de services bancaires d'investissement et de services de banque d'affaires à des clients des marchés financiers clés en Amérique du Nord et partout dans le monde. Nous proposons également des solutions novatrices et des services consultatifs dans un vaste éventail de secteurs et nous fournissons des études de premier ordre à notre clientèle constituée de sociétés, de gouvernements et d'institutions.
Benjamin Tal, économiste en chef adjoint, Marchés mondiaux CIBC inc., 416 956-3698, benjamin.tal@cibc.ca; Tom Wallis, Communications et affaires publiques, 416 980-4048, tom.wallis@cibc.ca