TORONTO, le 30 mai 2013 /CNW/ - La Banque CIBC (CM aux Bourses de Toronto et de New York) a annoncé aujourd'hui ses résultats financiers pour le deuxième trimestre clos le 30 avril 2013.
Faits saillants du deuxième trimestre
- Le résultat net comme présenté s'est établi à 876 M$, en regard de 811 M$ pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent et de 798 M$ au trimestre précédent.
- Le résultat net ajusté a atteint 876 M$1, en regard de 840 M$1 pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent et de 895 M$1 au trimestre précédent.
- Le résultat dilué par action comme présenté s'est établi à 2,12 $ en regard de 1,90 $ pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent et de 1,91 $ au trimestre précédent.
- Le résultat dilué par action ajusté s'est établi à 2,12 $1, en regard de 2,00 $1 pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent, et de 2,15 $1 au trimestre précédent.
Les résultats du deuxième trimestre de 2013 ont été touchés par les éléments d'importance suivants :
- des produits de 27 M$ (20 M$ après impôt ou 0,05 $ par action) liés aux activités de crédit structuré en voie de liquidation;
- des pertes sur créances de 21 M$ (15 M$ après impôt ou 0,04 $ par action) dans notre portefeuille d'activités de financement à effet de levier abandonnées en Europe;
- un montant de 6 M$ (5 M$ après impôt ou 0,01 $ par action) lié à l'amortissement d'immobilisations incorporelles.
Au 30 avril 2013, le ratio des fonds propres de première catégorie sous forme d'actions ordinaires de la Banque CIBC selon Bâle III s'établissait à 9,7 %, le ratio des fonds propres de première catégorie et le ratio du total des fonds propres s'établissaient respectivement à 12,2 % et 15,5 %, selon la méthode tout compris, en regard d'un ratio des fonds propres de première catégorie sous forme d'actions ordinaires selon Bâle III de 9,6 %, d'un ratio des fonds propres de première catégorie de 12,0 % et d'un ratio du total des fonds propres de 15,3 % au trimestre précédent.
Pour le deuxième trimestre, le rendement des capitaux propres applicables aux porteurs d'actions ordinaires a été de 22,3 %.
La Banque CIBC a annoncé une augmentation du dividende trimestriel de 0,02 $ par action ordinaire, le faisant passer à 0,96 $ par action.
« Les activités essentielles de la Banque CIBC, soit Services bancaires - détail et entreprises, Gestion des avoirs et Services bancaires de gros ont généré de solides résultats pour le trimestre, a déclaré Gerald T. McCaughey, président et chef de la direction. Ces résultats témoignent de la priorité que nous accordons à nos clients ainsi que de nos principes de base sous-jacents. »
Rendement de nos activités essentielles
Les Services bancaires de détail et Services bancaires aux entreprises ont enregistré un résultat net de 604 M$ pour le deuxième trimestre, en
hausse de 48 M$, ou 9 %, par rapport au résultat net du trimestre
correspondant de l'exercice précédent.
Les produits ont atteint 2,0 G$, soit une progression de 32 M$, ou 2 %, par rapport au deuxième trimestre de 2012, en raison principalement de la croissance des volumes de la plupart des produits, de l'élargissement des marges et de l'augmentation des honoraires. La dotation à la provision pour pertes sur créances a été de 233 M$, une baisse de 38 M$, ou 14 %, par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent, ce qui s'explique par la diminution des radiations et des faillites dans le portefeuille de cartes de crédit.
Au cours du deuxième trimestre de 2013, les Services bancaires de détail et Services bancaires aux entreprises ont continué de réaliser des progrès au chapitre de nos objectifs visant l'accélération de la croissance rentable des produits et l'amélioration de l'expérience client :
- Nous avons continué d'investir dans notre plateforme de distribution avec l'ajout de 10 centres bancaires au cours du premier semestre de l'exercice 2013, pour mieux servir nos clients. Aujourd'hui, nous comptons plus de 650 centres bancaires qui offrent des heures d'ouverture prolongées et sont ouverts le samedi, et plus de 100 centres bancaires qui sont ouverts le dimanche;
- En avril, nous avons lancé le Forfait bancaire Accès quotidien CIBC et le Forfait bancaire Prestige CIBC pour faciliter les opérations bancaires de nos clients et les récompenser de faire affaire avec nous;
- Nous avons lancé le Programme « Démarquons-nous » à l'intention de nos équipes de Service Impérial au Canada. Ce programme de perfectionnement du leadership, conçu pour favoriser les pratiques exemplaires de première ligne, a démontré qu'en utilisant une méthode constante à l'égard des ventes et de la prestation des services, nous pouvons considérablement améliorer les résultats dans le domaine des ventes et de l'expérience client;
- Après la clôture du trimestre, nous avons annoncé que l'application Paiement mobile CIBC était offerte sur les téléphones intelligents Android, à partir du modèle Samsung Galaxy S3 de Rogers. Cette percée technologique renforce notre leadership sur le marché des paiements mobiles. En octobre dernier, la Banque CIBC est devenue la première banque au Canada à offrir à ses clients la possibilité de payer leurs achats par carte de crédit au moyen de leur téléphone intelligent.
Gestion des avoirs a déclaré un résultat net de 92 M$ au deuxième trimestre, en hausse de 16 % par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent.
Les produits ont atteint 443 M$, soit une hausse de 25 M$, ou 6 %, par rapport au deuxième trimestre de 2012, principalement sous l'effet de la montée des biens sous gestion stimulée par la hausse des ventes nettes de fonds communs de placement à long terme.
Au cours du deuxième trimestre de 2013, Gestion des avoirs a continué de réaliser des progrès en regard de notre priorité stratégique de bâtir notre plateforme Gestion des avoirs :
- Nous avons annoncé notre intention d'acquérir Atlantic Trust Private Wealth Management auprès de sa société mère Invesco Ltd. conformément à notre plan stratégique de croissance de nos services de gestion des avoirs en Amérique du Nord;
- Nos activités de fonds de détail poursuivent leur croissance après avoir affiché, pendant 17 trimestres consécutifs, des résultats positifs de ventes nettes à long terme.
Services bancaires de gros a affiché un résultat net de 198 M$ au deuxième trimestre, en hausse de 107 M$ par rapport au trimestre précédent, qui comprenait une charge liée à un règlement présentée à titre d'élément d'importance. À l'exclusion des éléments d'importance, le résultat net ajusté s'est établi à 193 M$1, soit 7 M$ de moins qu'au trimestre précédent.
Les produits ont atteint 580 M$, une hausse de 17 M$, ou 3 %, par rapport au trimestre précédent, surtout en raison des produits plus élevés des activités de crédit structuré en voie de liquidation et de financement immobilier aux États-Unis, en partie contrebalancés par la diminution des produits tirés des marchés financiers.
Pour appuyer leur objectif d'être la banque qui offre des services bancaires de gros de premier plan axés sur les clients et basés au Canada, Services bancaires de gros a agi à titre :
- de conseiller financier de Inmet Mining pour la vente de First Quantum Minerals totalisant 4,6 G$;
- de co-responsable des registres et d'agent administratif d'Hydro-Québec pour le refinancement de sa facilité de crédit renouvelable de 2,0 G$ US;
- de co-responsable des registres de TELUS Corporation pour le placement d'obligations à deux tranches totalisant 1,7 G$;
- de conseiller financier, de co-preneur ferme, de co-responsable des registres et d'agent administratif de Meubles Léon pour le financement de l'acquisition de Brick pour un montant de 500 M$;
- de co-syndicataire chef de file et de co-responsable des registres de la Province du Manitoba lors de l'émission de titres de créance mondiaux totalisant 500 M$ US.
En bref, la Banque CIBC a obtenu un solide rendement au deuxième trimestre.
« Les investissements que nous faisons dans nos divisions Services bancaires - détail et entreprises, Gestion des avoirs et Services bancaires de gros nous renforcent et nous placent en bonne position à long terme, a déclaré M. McCaughey. »
La Banque CIBC et ses collectivités
La Banque CIBC s'est engagée à soutenir des organismes qui contribuent à
rendre nos collectivités plus fortes et plus saines. Au cours du
trimestre, la Banque CIBC a annoncé les contributions suivantes :
- Une commandite de 1 M$ en faveur du Gala du Centre national des Arts (CNA) au profit de la Fiducie nationale pour la jeunesse et l'éducation;
- Un don de 500 000 $ à la London Health Sciences Foundation;
- Un don de 250 000 $ au Centre de santé du sein de l'hôpital d'Ottawa;
- Un don de 250 000 $ au Programme de santé pour femmes et nouveaux nés à la IWK, à Halifax, pour aider le centre de santé IWK à réaménager ses salles d'opération et l'espace de récupération pour femmes.
À titre de banque canadienne officielle de la Coupe du monde FIFA 2014 qui se tiendra au Brésil, et conjointement avec VISA, la Banque CIBC a animé le 2014 FIFA World Cup Winner's Trophy à une célébration à laquelle ont assisté plus de 4 000 clients et employés et d'autres membres du public en hommage à la diversité du Canada et la passion de ses collectivités pour le sport.
Pour une deuxième année d'affilée, la Banque CIBC a été nommée la banque la plus solide au Canada et en Amérique du Nord, et la troisième au monde par le magazine Bloomberg Markets. Au cours du trimestre, la Banque CIBC a également été désignée :
- l'un des meilleurs milieux de travail au Canada en 2013 par le Great Place to Work Institute;
- l'un des meilleurs employeurs pour les néo-Canadiens en 2013 et l'un des meilleurs employeurs pour la diversité au Canada en 2013 par Mediacorp;
- l'une des entreprises ayant la meilleure réputation au Canada en 2013 par le Reputation Institute.
« Ces marques de distinction témoignent de notre stratégie visant à être une banque à faible risque qui génère un rendement constant et durable à long terme, tout en assurant une croissance stratégique, et démontrent notre engagement à créer un milieu de travail où tous les employés peuvent exceller, ajoute M. McCaughey. »
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1 Pour plus de précisions, voir la section Mesures non conformes aux
PCGR.
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L'information figurant dans les pages qui suivent fait partie du présent communiqué de presse.
(Le conseil d'administration de la Banque CIBC a passé en revue le présent communiqué de presse avant sa publication. Le président et chef de la direction, et le chef des services financiers de la Banque CIBC s'appuient sur les procédures et contrôles de la Banque CIBC pour présenter leur attestation du rapport financier du deuxième trimestre et des procédures et contrôles. Le chef de la direction et le chef des services financiers de la Banque CIBC présenteront volontairement une attestation à la Securities and Exchange Commission quant à l'information financière du deuxième trimestre de la Banque CIBC, y compris les états financiers consolidés intermédiaires non audités ci-joints. Ils présenteront les mêmes attestations aux Autorités canadiennes en valeurs mobilières.)
Rapport de gestion
Le rapport de gestion est présenté afin de permettre aux lecteurs d'évaluer la situation financière et les résultats opérationnels de la Banque CIBC au 30 avril 2013 et pour le trimestre et le semestre clos à cette date, comparativement aux périodes correspondantes. Le rapport de gestion doit être lu avec le Rapport annuel 2012 et les états financiers consolidés intermédiaires non audités compris dans le présent rapport. À moins d'indication contraire, toute l'information financière présentée dans ce rapport de gestion a été préparée selon les Normes internationales d'information financière (IFRS ou PCGR) et tous les montants sont libellés en dollar canadien. Le rapport de gestion est en date du 29 mai 2013. D'autres renseignements concernant la Banque CIBC peuvent être obtenus sur le site SEDAR, à l'adresse www.sedar.com et sur le site de la Securities and Exchange Commission des États-Unis (SEC) à l'adresse www.sec.gov. Aucune information du site Web de la CIBC (www.cibc.com/francais) ne doit être considérée comme intégrée par renvoi aux présentes. Un glossaire des termes utilisés dans le présent rapport trimestriel figure aux pages 182 à 185 de notre Rapport annuel 2012.
Modifications à la présentation de l'information financière
Dispositif de Bâle III
Nous avons adopté la ligne directrice révisée sur les normes de fonds
propres du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) à
compter de janvier 2013. La ligne directrice révisée sur les normes de
fonds propres tient compte des changements apportés aux exigences de
fonds propres, mieux connues sous le nom de Bâle III, présentés par le
Comité de Bâle sur le contrôle bancaire (CBCB).
UN MOT SUR LES ÉNONCÉS PROSPECTIFS : De temps à autre, nous faisons des énoncés prospectifs écrits ou oraux au sens de certaines lois sur les valeurs mobilières, y compris dans le présent rapport, dans d'autres documents déposés auprès d'organismes de réglementation canadiens ou de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, et dans d'autres communications. Ces énoncés comprennent, sans toutefois s'y limiter, des déclarations faites aux sections « Vue d'ensemble - impôt sur le résultat », « Vue d'ensemble - Perspectives pour l'année 2013 », « Revue de l'information financière trimestrielle », « Sources de financement », « Gestion du risque - Risque de crédit », « Gestion du risque - Risque de marché » « Gestion du risque - Risque de liquidité » et « Questions relatives à la comptabilité et au contrôle » du présent rapport et d'autres déclarations concernant nos activités, nos secteurs d'activité, notre situation financière, notre gestion des risques, nos priorités, nos cibles, nos objectifs permanents ainsi que nos stratégies et perspectives pour 2013 et les exercices subséquents. Ces énoncés se reconnaissent habituellement à l'emploi de termes comme « croire », « prévoir », « compter », « estimer » et d'autres expressions de même nature et de verbes au futur et au conditionnel. De par leur nature, ces énoncés prospectifs nous obligent à faire des hypothèses, notamment des hypothèses économiques qui sont présentées dans la section « Vue d'ensemble - Perspectives pour l'année 2013 » du présent rapport, et sont assujettis aux risques inhérents et aux incertitudes qui peuvent être de nature générale ou spécifique. Divers facteurs, dont nombre sont indépendants de notre volonté, influent sur nos activités, notre rendement et nos résultats et pourraient faire en sorte que les résultats réels diffèrent considérablement des résultats attendus dans les énoncés prospectifs. Ces facteurs comprennent : le risque de crédit, le risque de marché, le risque de liquidité, le risque stratégique, le risque opérationnel, les risques juridiques et de réputation, le risque de réglementation et le risque environnemental; l'efficacité et la pertinence de nos processus et modèles de gestion des risques; des changements d'ordre législatif ou réglementaire dans les territoires où nous exerçons nos activités; les changements apportés aux lignes directrices relatives aux fonds propres pondérés en fonction du risque et aux directives d'information, et leur interprétation; l'issue de poursuites et des questions connexes; l'incidence de modifications des normes comptables et des règles et leur interprétation; les changements apportés au montant estimé des réserves et provisions; l'évolution des lois fiscales; les changements à nos cotes de crédit; la situation ou les changements politiques; l'incidence possible de conflits internationaux et de la guerre au terrorisme, des catastrophes naturelles, des urgences en matière de santé publique, des perturbations occasionnées aux infrastructures des services publics et toute autre catastrophe sur nos activités; la fiabilité de tiers de fournir les infrastructures nécessaires à nos activités; l'exactitude et l'exhaustivité de l'information qui nous est fournie par nos clients et contreparties; le défaut de tiers de remplir leurs obligations envers nous ou nos sociétés affiliées; l'intensification de la concurrence livrée par des concurrents existants ou de nouveaux venus dans le secteur des services financiers; l'évolution des technologies; la tenue des marchés financiers mondiaux; les modifications à la politique monétaire et économique; les fluctuations de change; la conjoncture économique générale mondiale et celle du Canada, des États-Unis et d'autres pays où nous menons nos activités; les changements de prix et de taux du marché qui pourraient réduire la valeur des produits financiers; notre capacité à élaborer et à lancer des produits et services, à élargir nos canaux de distribution existants et à en créer de nouveaux, et à accroître les produits que nous en tirons; les changements des habitudes des clients en matière de consommation et d'économie; notre capacité d'attirer et de retenir des employés et des cadres clés, notre capacité à réaliser nos stratégies et à mener à terme nos acquisitions et à intégrer les sociétés acquises et les coentreprises et notre capacité à anticiper et à gérer les risques associés à ces facteurs. Cette énumération ne couvre pas tous les facteurs susceptibles d'influer sur nos énoncés prospectifs. Aussi ces facteurs et d'autres doivent-ils éclairer la lecture des énoncés prospectifs sans toutefois que les lecteurs ne s'y fient indûment. Nous ne nous engageons à mettre à jour aucun énoncé prospectif du présent rapport ou d'autres communications, sauf si la loi l'exige.
Points saillants financiers du deuxième trimestre
Aux dates indiquées ou pour les trois mois clos le |
Aux dates indiquées ou pour les six mois clos le |
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30 avril 2013 |
31 janvier 2013 |
30 avril 2012 |
30 avril 2013 |
30 avril 2012 |
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Non audité | |||||||||||||||||||
Résultats financiers (en millions de dollars) | |||||||||||||||||||
Produits nets d'intérêts | 1 823 | $ | 1 855 | $ | 1 753 | $ | 3 678 | $ | 3 595 | $ | |||||||||
Produits autres que d'intérêts | 1 316 | 1 326 | 1 331 | 2 642 | 2 646 | ||||||||||||||
Total des produits | 3 139 | 3 181 | 3 084 | 6 320 | 6 241 | ||||||||||||||
Dotation à la provision pour pertes sur créances | 265 | 265 | 308 | 530 | 646 | ||||||||||||||
Charges autres que d'intérêts | 1 821 | 1 987 | 1 764 | 3 808 | 3 555 | ||||||||||||||
Résultat avant impôt | 1 053 | 929 | 1 012 | 1 982 | 2 040 | ||||||||||||||
Impôt sur le résultat | 177 | 131 | 201 | 308 | 394 | ||||||||||||||
Résultat net | 876 | $ | 798 | $ | 811 | $ | 1 674 | $ | 1 646 | $ | |||||||||
Résultat net applicable aux participations ne donnant pas le contrôle | 2 | $ | 2 | $ | 1 | $ | 4 | $ | 4 | $ | |||||||||
Porteurs d'actions privilégiées | 25 | 25 | 44 | 50 | 100 | ||||||||||||||
Porteurs d'actions ordinaires | 849 | 771 | 766 | 1 620 | 1 542 | ||||||||||||||
Résultat net applicable aux actionnaires | 874 | $ | 796 | $ | 810 | $ | 1 670 | $ | 1 642 | $ | |||||||||
Mesures financières | |||||||||||||||||||
Coefficient d'efficacité comme présenté | 58,0 | % | 62,5 | % | 57,2 | % | 60,3 | % | 57,0 | % | |||||||||
Coefficient d'efficacité ajusté1 | 56,6 | % | 56,1 | % | 55,1 | % | 56,3 | % | 55,2 | % | |||||||||
Coefficient de pertes sur créances2 | 0,47 | % | 0,42 | % | 0,53 | % | 0,44 | % | 0,53 | % | |||||||||
Rendement des capitaux propres applicables aux porteurs d'actions ordinaires | 22,3 | % | 19,9 | % | 22,1 | % | 21,1 | % | 22,2 | % | |||||||||
Marge d'intérêts nette | 1,85 | % | 1,83 | % | 1,82 | % | 1,84 | % | 1,84 | % | |||||||||
Marge d'intérêts nette sur l'actif productif d'intérêts moyen3 | 2,14 | % | 2,12 | % | 2,11 | % | 2,13 | % | 2,13 | % | |||||||||
Rendement de l'actif moyen4 | 0,89 | % | 0,79 | % | 0,84 | % | 0,84 | % | 0,84 | % | |||||||||
Rendement de l'actif productif d'intérêts moyen3, 4 | 1,03 | % | 0,91 | % | 0,98 | % | 0,97 | % | 0,98 | % | |||||||||
Rendement total des actionnaires | (2,02) | % | 7,13 | % | (1,12) | % | 4,97 | % | 1,63 | % | |||||||||
Renseignements sur les actions ordinaires | |||||||||||||||||||
Par action ($) | - résultat de base | 2,12 | $ | 1,91 | $ | 1,90 | $ | 4,03 | $ | 3,84 | $ | ||||||||
- résultat dilué comme présenté | 2,12 | 1,91 | 1,90 | 4,03 | 3,83 | ||||||||||||||
- résultat dilué ajusté1 | 2,12 | 2,15 | 2,00 | 4,27 | 3,97 | ||||||||||||||
- dividendes | 0,94 | 0,94 | 0,90 | 1,88 | 1,80 | ||||||||||||||
- valeur comptable | 39,11 | 38,07 | 35,22 | 39,11 | 35,22 | ||||||||||||||
Cours de l'action ($) | - haut | 84,70 | 84,10 | 78,00 | 84,70 | 78,00 | |||||||||||||
- bas | 77,02 | 76,70 | 73,27 | 76,70 | 68,43 | ||||||||||||||
- clôture | 80,57 | 83,20 | 74,53 | 80,57 | 74,53 | ||||||||||||||
Nombre d'actions en circulation (en milliers) | - moyen pondéré de base | 400 400 | 403 332 | 403 058 | 401 890 | 402 068 | |||||||||||||
- moyen pondéré dilué | 400 812 | 403 770 | 403 587 | 402 315 | 402 590 | ||||||||||||||
- fin de la période | 399 811 | 401 960 | 404 945 | 399 811 | 404 945 | ||||||||||||||
Capitalisation boursière (en millions de dollars) | 32 213 | $ | 33 443 | $ | 30 181 | $ | 32 213 | $ | 30 181 | $ | |||||||||
Mesures de valeur | |||||||||||||||||||
Rendement des actions (selon le cours de clôture de l'action) | 4,8 | % | 4,5 | % | 4,9 | % | 4,7 | % | 4,9 | % | |||||||||
Ratio de versement de dividendes comme présenté | 44,2 | % | 49,2 | % | 47,4 | % | 46,6 | % | 46,9 | % | |||||||||
Ratio de versement de dividendes ajusté1 | 44,2 | % | 43,7 | % | 45,0 | % | 43,9 | % | 45,3 | % | |||||||||
Cours/valeur comptable | 2,06 | 2,19 | 2,12 | 2,06 | 2,12 | ||||||||||||||
Données du bilan et hors bilan (en millions de dollars) | |||||||||||||||||||
Trésorerie, dépôts auprès d'autres banques et valeurs mobilières | 78 361 | $ | 72 656 | $ | 68 695 | $ | 78 361 | $ | 68 695 | $ | |||||||||
Prêts et acceptations, nets de la provision | 252 292 | 251 139 | 251 487 | 252 292 | 251 487 | ||||||||||||||
Total de l'actif | 397 705 | 392 783 | 387 458 | 397 705 | 387 458 | ||||||||||||||
Dépôts | 307 353 | 306 304 | 297 111 | 307 353 | 297 111 | ||||||||||||||
Capitaux propres applicables aux porteurs d'actions ordinaires | 15 638 | 15 303 | 14 260 | 15 638 | 14 260 | ||||||||||||||
Actif moyen | 404 782 | 402 313 | 391 646 | 403 527 | 393 909 | ||||||||||||||
Actif productif d'intérêts moyen3 | 350 136 | 347 020 | 337 852 | 348 552 | 338 718 | ||||||||||||||
Capitaux propres moyens applicables aux porteurs d'actions ordinaires | 15 583 | 15 361 | 14 095 | 15 470 | 13 959 | ||||||||||||||
Biens administrés5 | 1 468 429 | 1 429 049 | 1 397 624 | 1 468 429 | 1 397 624 | ||||||||||||||
Mesures de qualité du bilan7 | |||||||||||||||||||
Dispositif de Bâle III - Méthode transitoire | |||||||||||||||||||
Actif pondéré en fonction du risque (APR) (en milliards de dollars) | 138,3 | $ | 134,8 | $ | s. o. | 138,3 | $ | s. o. | |||||||||||
Ratio des fonds propres de première catégorie sous forme d'actions ordinaires | 11,5 | % | 11,5 | % | s. o. | 11,5 | % | s. o. | |||||||||||
Ratio des fonds propres de première catégorie | 12,4 | % | 12,4 | % | s. o. | 12,4 | % | s. o. | |||||||||||
Ratio du total des fonds propres | 15,2 | % | 15,3 | % | s. o. | 15,2 | % | s. o. | |||||||||||
Dispositif de Bâle III - Méthode tout compris | |||||||||||||||||||
APR (en milliards de dollars) | 125,9 | $ | 126,4 | $ | s. o. | 125,9 | $ | s. o. | |||||||||||
Ratio des fonds propres de première catégorie sous forme d'actions ordinaires | 9,7 | % | 9,6 | % | s. o. | 9,7 | % | s. o. | |||||||||||
Ratio des fonds propres de première catégorie | 12,2 | % | 12,0 | % | s. o. | 12,2 | % | s. o. | |||||||||||
Ratio du total des fonds propres | 15,5 | % | 15,3 | % | s. o. | 15,5 | % | s. o. | |||||||||||
Dispositif de Bâle II | |||||||||||||||||||
APR (en milliards de dollars) | s. o. | s. o. | 113,3 | $ | s. o. | 113,3 | $ | ||||||||||||
Ratio des fonds propres de première catégorie | s. o. | s. o. | 14,1 | % | s. o. | 14,1 | % | ||||||||||||
Ratio du total des fonds propres | s. o. | s. o. | 17,7 | % | s. o. | 17,7 | % | ||||||||||||
Autres renseignements | |||||||||||||||||||
Ratio détail/gros1, 6 | 78 % / 22 | % | 78 % / 22 | % | 76 % / 24 | % | 78 % / 22 | % | 76 % / 24 | % | |||||||||
Équivalents temps plein8 | 43 057 | 42 793 | 42 267 | 43 057 | 42 267 |
1) | Pour plus de précisions, voir la section Mesures non conformes aux PCGR. | |||||||||||||||||||
2) | Le coefficient de pertes sur créances correspond au montant de la dotation à la provision pour pertes sur créances pour les prêts douteux divisé par les prêts et acceptations bancaires moyens, net de la provision pour pertes sur créances. La dotation à la provision pour pertes sur créances pour les prêts douteux comprend la dotation à la provision individuelle, aux provisions collectives pour les prêts personnels, les prêts notés aux PME et les prêts hypothécaires en souffrance depuis plus de 90 jours et à la provision pour radiations nettes des prêts sur cartes de crédit. | |||||||||||||||||||
3) | L'actif productif d'intérêts moyen comprend les dépôts productifs d'intérêts auprès d'autres banques, les valeurs mobilières, les valeurs empruntées ou acquises en vertu de prises en pension de titres ainsi que les prêts, nets des provisions. | |||||||||||||||||||
4) | Le résultat net exprimé en pourcentage de l'actif moyen ou de l'actif productif d'intérêts moyen. | |||||||||||||||||||
5) | Comprennent le plein montant contractuel des biens administrés ou gardés par une coentreprise à parts égales entre la CIBC et The Bank of New York Mellon. | |||||||||||||||||||
6) | Aux fins du calcul du ratio, « détail » comprend les Services bancaires de détail et Services bancaires aux entreprises, la Gestion des avoirs et les Services bancaires internationaux (inclus dans le secteur Siège social et autres). Le ratio représente le capital économique attribué à ces activités à la fin de la période. | |||||||||||||||||||
7) | Les mesures concernant les fonds propres de l'exercice 2013 sont fondées sur le dispositif de Bâle III, tandis que les mesures de l'exercice 2012 sont fondées sur le dispositif de Bâle II. | |||||||||||||||||||
8) | Les équivalents temps plein sont une mesure qui normalise le nombre d'employés à temps plein et à temps partiel, le nombre d'employés qui touchent un salaire de base et des commissions et le nombre d'employés entièrement rémunérés à la commission dans les unités d'équivalents temps plein selon le nombre réel d'heures de travail rémunéré dans une période donnée. | |||||||||||||||||||
s. o. | Sans objet. |
Vue d'ensemble
Résultats financiers
Le résultat net comme présenté pour le trimestre s'est établi à 876 M$,
en regard de 811 M$ pour le trimestre correspondant de l'exercice
précédent et de 798 M$ au trimestre précédent. Le résultat net pour le
semestre clos le 30 avril 2013 a atteint 1 674 M$, en regard de
1 646 M$ pour la période correspondante de 2012.
Le résultat dilué par action comme présenté pour le trimestre s'est établi à 2,12 $, en regard de 1,90 $ pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent et de 1,91 $ au trimestre précédent. Le résultat dilué par action comme présenté pour le semestre clos le 30 avril 2013 a été de 4,03 $, contre 3,83 $ pour la même période en 2012.
Le résultat dilué par action ajusté pour le trimestre s'est établi à 2,12 $1, en regard de 2,00 $1 pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent et de 2,15 $1 au trimestre précédent. Le résultat dilué par action ajusté pour le semestre clos le 30 avril 2013 a été de 4,27 $1, contre 3,97 $1 pour la même période en 2012.
Le résultat net de la période considérée a été touché par les éléments d'importance suivants :
- des produits de 27 M$ (20 M$ après impôt) liés aux activités de crédit structuré en voie de liquidation (Services bancaires de gros);
- des pertes sur créances de 21 M$ (15 M$ après impôt) dans notre portefeuille d'activités de financement à effet de levier abandonnées en Europe (Services bancaires de gros);
- un montant de 6 M$ (5 M$ après impôt) lié à l'amortissement d'immobilisations incorporelles (1 M$ après impôt pour les Services bancaires de détail et Services bancaires aux entreprises, 1 M$ après impôt pour Gestion des avoirs et 3 M$ après impôt pour Siège social et autres).
Les éléments d'importance susmentionnés ont entraîné une hausse des produits de 29 M$, de la dotation à la provision pour pertes sur créances de 21 M$ et des charges autres que d'intérêts de 8 M$. Au total, ces éléments d'importance n'ont eu aucune incidence sur le résultat net.
Produits nets d'intérêts2
Les produits nets d'intérêts ont augmenté de 70 M$, ou 4 %, par rapport
au trimestre correspondant de l'exercice précédent sous l'effet
principalement de la hausse des produits nets d'intérêts tirés des
activités de négociation et de l'élargissement des marges dans les
services de détail, en partie contrebalancés par le fléchissement des
produits nets d'intérêts tirés de la trésorerie. Les résultats du
trimestre correspondant de l'exercice précédent comprenaient la perte
sur les baux adossés liée à la comptabilité de couverture présentée à
titre d'élément d'importance.
Les produits nets d'intérêts ont diminué de 32 M$, ou 2 %, par rapport au trimestre précédent, du fait principalement que le trimestre comptait moins de jours.
Les produits nets d'intérêts pour le semestre clos le 30 avril 2013 ont monté de 83 M$, ou 2 %, par rapport à la période correspondante de 2012, en raison surtout des produits nets d'intérêts supérieurs tirés des activités de négociation, de l'élargissement des marges dans les services de détail et de la croissance des volumes dans la plupart des produits de détail, en partie contrebalancés par le recul des produits nets d'intérêts tirés de la trésorerie. Les résultats de la période correspondante en 2012 comprenaient la perte sur les baux adossés liée à la comptabilité de couverture présentée à titre d'élément d'importance.
Produits autres que d'intérêts2
Les produits autres que d'intérêts ont diminué de 15 M$, ou 1 %,
comparativement au trimestre correspondant de l'exercice précédent, ce
qui s'explique surtout par des pertes découlant des activités de
négociation constatées au cours du trimestre considéré, contre des
produits tirés des activités de négociation comptabilisés au cours du
trimestre correspondant de l'exercice précédent, en partie
contrebalancés par la hausse des produits tirés des fonds communs
de placement.
La diminution de 10 M$, ou 1 %, des produits autres que d'intérêts en regard du trimestre précédent est principalement attribuable à des pertes de négociation constatées au cours du trimestre considéré, contre des produits de négociation comptabilisés au cours du trimestre précédent, en partie neutralisés par la hausse des profits, nets des dépréciations, sur les valeurs disponibles à la vente et des produits tirés des fonds communs de placement. Les résultats du trimestre précédent comprenaient un profit à la vente du secteur d'activité de gestion privée du patrimoine présenté à titre d'élément d'importance.
Les produits autres que d'intérêts pour le semestre clos le 30 avril 2013 ont été comparables à ceux de la période correspondante de 2012. La hausse des produits tirés des fonds communs de placement et des commissions sur crédit a été plus que contrebalancée par la baisse des produits de négociation. Les résultats de la période considérée comprenaient un profit à la vente du secteur d'activité de gestion privée de patrimoine présenté à titre d'élément d'importance, alors que ceux de la période correspondante de l'exercice précédent comprenaient un profit lié à un placement comptabilisé selon la méthode de la mise en équivalence dans notre unité d'exploitation stratégique Gestion des avoirs, également présenté à titre d'élément d'importance.
Dotation à la provision pour pertes sur créances
La dotation à la provision pour pertes sur créances a diminué de 43 M$,
ou 14 %, par rapport au trimestre correspondant de l'exercice
précédent. Pour les Services bancaires de détail et Services bancaires
aux entreprises, les provisions ont reculé essentiellement en raison de
la diminution des radiations et des faillites dans le portefeuille de
cartes de crédit. Pour les Services bancaires de gros, les provisions
ont augmenté en raison des pertes dans le portefeuille des activités de
financement à effet de levier abandonnées en Europe au cours du
trimestre considéré, en partie contrebalancées par les pertes moins
élevées dans le portefeuille des activités de financement immobilier
aux États-Unis. Pour le groupe Siège social et autres, la diminution
des provisions découle principalement de la diminution des pertes de
CIBC FirstCaribbean International Bank (CIBC FirstCaribbean).
---------------------------------------------------------------
1) | Pour plus de précisions, voir la section Mesures non conformes aux PCGR. |
2) | Les activités de négociation et les stratégies de gestion des risques correspondantes peuvent périodiquement faire changer l'affectation des produits, tantôt aux produits nets d'intérêts, tantôt aux produits autres que d'intérêts. Par conséquent nous considérons le total des produits de négociation comme la mesure la plus appropriée à l'égard du rendement du compte de négociation. |
La dotation à la provision pour pertes sur créances a été comparable à celle du trimestre précédent. Pour les Services bancaires de détail et Services bancaires aux entreprises, les provisions ont reculé essentiellement en raison de la diminution des faillites et des radiations dans le portefeuille de cartes de crédit. Pour les Services bancaires de gros, les provisions ont augmenté en raison des pertes dans le portefeuille des activités de financement à effet de levier abandonnées en Europe, en partie contrebalancées par les pertes moins élevées dans le portefeuille des activités de financement immobilier aux États-Unis. Pour le groupe Siège social et autres, la provision collective comptabilisée dans ce secteur a été moins élevée.
La dotation à la provision pour pertes sur créances pour le semestre clos le 30 avril 2013 a reculé de 116 M$, ou 18 %, en regard de la période correspondante de 2012. Pour les Services bancaires de détail et Services bancaires aux entreprises, les provisions ont reculé essentiellement en raison de la diminution des radiations et des faillites dans le portefeuille de cartes de crédit. Pour les Services bancaires de gros, les provisions ont diminué en raison des pertes moins élevées dans le portefeuille de financement immobilier aux États-Unis, en partie contrebalancées par des pertes dans le portefeuille des activités de financement à effet de levier abandonnées en Europe. Pour le groupe Siège social et autres, les provisions ont diminué en raison des pertes moins élevées de CIBC FirstCaribbean, et la provision collective comptabilisée dans ce secteur a été moins élevée.
Charges autres que d'intérêts
Les charges autres que d'intérêts ont augmenté de 57 M$, ou 3 %, par
rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent, en raison
surtout de la hausse des salaires et des avantages du personnel.
Les charges autres que d'intérêts ont diminué de 166 M$, ou 8 %, comparativement au trimestre précédent, ce qui s'explique essentiellement par la baisse des charges au titre des activités de crédit structuré en voie de liquidation, qui comprenaient une charge de règlement comptabilisée au cours du trimestre précédent et présentée à titre d'élément d'importance, et la diminution des salaires.
Les charges autres que d'intérêts pour le semestre clos le 30 avril 2013 ont augmenté de 253 M$, ou 7 %, comparativement à la période correspondante de 2012, ce qui s'explique essentiellement par la hausse des charges au titre des activités de crédit structuré en voie de liquidation au cours de la période considérée, qui comprenaient une charge de règlement comptabilisée présentée à titre d'élément d'importance, et l'augmentation des salaires et des avantages du personnel.
Impôt sur le résultat
L'impôt sur le résultat a diminué de 24 M$, ou 12 %, par rapport au
trimestre correspondant de l'exercice précédent. L'incidence de la
hausse du résultat a été plus que contrebalancée par l'incidence de la
hausse du résultat exonéré d'impôt.
L'augmentation de 46 M$, ou 35 %, de la charge d'impôt par rapport au trimestre précédent était essentiellement attribuable à la hausse du résultat.
Pour le semestre clos le 30 avril 2013, la charge d'impôt a fléchi de 86 M$, ou 22 %, par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent, ce qui s'explique essentiellement par la hausse du résultat exonéré d'impôt et de la proportion relative du résultat assujetti à des taux d'impôt plus bas.
Au cours des exercices antérieurs, l'Agence du revenu du Canada a établi de nouvelles cotisations dans lesquelles elle a refusé la déduction de paiements d'environ 3,0 G$ au titre du règlement lié à Enron en 2005 et des frais juridiques connexes. L'affaire est devant les tribunaux. Le 21 décembre 2011 (avec reconfirmation le 5 juillet 2012), suivant une requête de la CIBC en vue de faire annuler les réponses de la Couronne, la Cour canadienne de l'impôt (CCI) a annulé certaines parties des réponses et a ordonné à la Couronne de déposer des réponses amendées. La Couronne et la CIBC ont toutes deux interjeté appel de cette décision devant la Cour d'appel fédérale (CAF), et le 6 mai 2013, la CAF a donné entièrement raison à la CIBC. Si la Couronne n'interjette pas appel de cette décision, nous nous attendons à ce que l'audience devant la CCI concernant la déductibilité des charges liées à Enron débute à la fin de 2014 ou en 2015.
Si nous réussissions à faire accepter intégralement notre position fiscale, nous comptabiliserions une économie d'impôt additionnelle de 214 M$ et un remboursement d'intérêts imposable d'environ 189 M$. Si nous ne réussissons pas, une charge d'impôt additionnelle d'environ 866 M$ et des intérêts non déductibles d'environ 124 M$ nous incomberaient.
Change
L'incidence de la conversion du dollar américain sur les principaux
postes de notre compte de résultat consolidé intermédiaire découle de
fluctuations de taux de change et s'estime comme suit :
Pour les trois mois clos le |
Pour les six mois clos le |
||||||||||
30 avril 2013 c. 30 avril 2012 |
30 avril 2013 c. 31 janvier 2013 |
30 avril 2013 c. 30 avril 2012 |
|||||||||
En millions de dollars | |||||||||||
Augmentation estimative des éléments suivants : | |||||||||||
Total des produits | 9 | $ | 8 | $ | 3 | $ | |||||
Dotation à la provision pour pertes sur créances | 1 | 1 | - | ||||||||
Charges autres que d'intérêts | 4 | 4 | 1 | ||||||||
Impôt sur le résultat | - | - | - | ||||||||
Résultat net | 4 | 3 | 2 | ||||||||
Appréciation moyenne du $ US par rapport au $ CA | 2,7 | % | 2,3 | % | 0,4 | % |
Incidence des éléments d'importance dans les périodes précédentes
Le résultat net a été touché par les éléments d'importance suivants :
Premier trimestre de 2013
- une perte de 148 M$ (109 M$ après impôt) liée aux activités de crédit structuré en voie de liquidation, y compris la charge liée au règlement de la procédure contradictoire déposée par les représentants de l'actif de Lehman Brothers Holdings, Inc. devant le tribunal des faillites des États-Unis (Services bancaires de gros);
- un profit de 16 M$ (16 M$ après impôt), net des charges connexes, à la vente de notre secteur d'activité de gestion privée de patrimoine situé à Hong Kong et à Singapour (Siège social et autres);
- un montant de 5 M$ (4 M$ après impôt) lié à l'amortissement d'immobilisations incorporelles (2 M$ après impôt pour les Services bancaires de détail et Services bancaires aux entreprises et 2 M$ après impôt pour Siège social et autres).
Les éléments d'importance susmentionnés ont entraîné une augmentation des produits de 28 M$ et des charges autres que d'intérêts de 165 M$, ainsi qu'une diminution de la charge d'impôt de 40 M$. Au total, ces éléments d'importance ont réduit le résultat net de 97 M$.
Deuxième trimestre de 2012
- une perte de 28 M$ (16 M$ après impôt) sur les baux adossés liée à la comptabilité de couverture (Services bancaires de gros);
- une perte de 10 M$ (7 M$ après impôt) liée aux activités de crédit structuré en voie de liquidation (Services bancaires de gros);
- un montant de 7 M$ (6 M$ après impôt) lié à l'amortissement d'immobilisations incorporelles (2 M$ après impôt pour les Services bancaires de détail et Services bancaires aux entreprises, 1 M$ après impôt pour Gestion des avoirs et 3 M$ après impôt pour Siège social et autres).
Les éléments d'importance susmentionnés ont entraîné une diminution des produits de 29 M$ et une augmentation des charges autres que d'intérêts de 16 M$, ainsi qu'une diminution de la charge d'impôt de 16 M$. Au total, ces éléments d'importance ont réduit le résultat net de 29 M$.
De plus, le résultat net applicable aux porteurs d'actions ordinaires a également été touché par l'élément d'importance suivant :
- des primes de 12 M$ versées au rachat d'actions privilégiées.
Premier trimestre de 2012
- un profit de 37 M$ (35 M$ après impôt) lié à un placement comptabilisé selon la méthode de la mise en équivalence (Gestion des avoirs);
- une perte de 35 M$ (26 M$ après impôt) liée aux activités de crédit structuré en voie de liquidation (Services bancaires de gros);
- un montant de 9 M$ (7 M$ après impôt) lié à l'amortissement d'immobilisations incorporelles (2 M$ après impôt pour les Services bancaires de détail et Services bancaires aux entreprises et 5 M$ après impôt pour Siège social et autres).
Les éléments d'importance susmentionnés ont entraîné une augmentation des produits de 10 M$ et des charges autres que d'intérêts de 17 M$, ainsi qu'une diminution de la charge d'impôt de 9 M$. Dans l'ensemble, ces éléments d'importance ont fait augmenter le résultat net de 2 M$.
De plus, le résultat net applicable aux porteurs d'actions ordinaires a également été touché par l'élément d'importance suivant :
- des primes de 18 M$ versées au rachat d'actions privilégiées.
Événements importants
Atlantic Trust Private Wealth Management
Le 11 avril 2013, la CIBC a annoncé qu'elle a conclu une entente
définitive visant l'acquisition d'Atlantic Trust Private Wealth
Management (Atlantic Trust) auprès de sa société mère, Invesco Ltd.,
pour une contrepartie de 210 M$. Atlantic Trust, qui gère des biens
d'un montant totalisant environ 20 G$ US, fournit des solutions de
gestion de patrimoine intégrées à des particuliers et des familles à
valeur nette élevée, à des fondations et à des fonds de dotation. La
transaction est assujettie à des approbations réglementaires et devrait
se conclure au début de 2014. Les résultats des activités acquises
seront consolidés à compter de la date de conclusion de la transaction
et inclus dans l'unité d'exploitation stratégique Gestion des avoirs.
Gestion privée de patrimoine (Asie)
Le 25 janvier 2013, la CIBC a vendu son secteur d'activité autonome de
gestion privée de patrimoine situé à Hong Kong et à Singapour.
L'entreprise spécialisée de services de consultation et de courtage,
qui était comprise dans les Services bancaires internationaux de
l'unité d'exploitation stratégique Siège social et autres, offrait des
services bancaires privés à un petit nombre de clients à valeur nette
élevée dans la région Asie-Pacifique, et gérait des biens d'un montant
totalisant environ 2 G$. Par conséquent, la CIBC a comptabilisé un
profit, net des charges connexes, de 16 M$ (16 M$ après impôt) au cours
du trimestre clos le 31 janvier 2013. Les autres activités de la CIBC
en Asie n'ont pas été touchées par cette transaction.
Procédure de faillite de Lehman Brothers
Au cours du trimestre clos le 31 janvier 2013, la CIBC a comptabilisé
une charge de 150 M$ US (110 M$ US après impôt) relativement au
règlement intégral de la procédure contradictoire déposée par les
représentants de l'actif de Lehman Brothers Holdings, Inc. devant le
tribunal des faillites des États-Unis pour contester la réduction à
zéro de notre engagement non capitalisé sur un billet de financement
variable. En 2008, nous avons comptabilisé un profit de 841 M$ US sur
ce billet de financement variable, comme il est décrit plus en détail à
la note 23 des états financiers consolidés de 2012.
Perspectives pour l'année 2013
La croissance économique modérée se poursuivra vraisemblablement au
Canada et aux États-Unis en 2013. Les gains au chapitre du PIB vont
probablement se situer autour de 2 % aux États-Unis et être légèrement
inférieurs au Canada, compte tenu d'une croissance tempérée outre-mer
et du prolongement du programme de resserrement budgétaire. Nous
prévoyons que les gouvernements européens empêcheront que les problèmes
liés à la dette souveraine ne dégénèrent en une grave crise bancaire à
l'échelle de la zone euro; le resserrement des politiques budgétaires a
toutefois entraîné une légère récession en Europe. Aux États-Unis,
l'amélioration du crédit des ménages et la reprise durable de la
construction d'habitations contribueront à compenser l'incidence
négative du resserrement de la politique budgétaire.
L'économie canadienne tirera profit d'une reprise de la production de pétrole, mais la demande intérieure sera un peu moins vigoureuse. Les dépenses des gouvernements continueront d'avoir une incidence légèrement négative sur la croissance, étant donné le maintien du programme de resserrement budgétaire. La demande des consommateurs sera appuyée par la création d'emplois soutenue, mais sera limitée par la hausse du revenu des ménages, car l'appétence pour le crédit est freinée par les niveaux d'endettement élevés actuels, même si la Banque du Canada évite d'augmenter les taux d'intérêt au cours de 2013. Le secteur de l'habitation, qui contribuait fortement à la croissance, connaîtra des résultats légèrement négatifs au cours de l'exercice considéré, la diminution des ventes entraînant un léger recul dans le secteur de la construction.
Les Services bancaires de détail et Services bancaires aux entreprises devraient faire face à une croissance légèrement plus lente de la demande de prêts hypothécaires, tandis que la croissance du crédit à la consommation devrait se poursuivre à un rythme modeste. La demande de crédit aux entreprises devrait augmenter à un taux de croissance sain. Il est peu probable que la croissance économique légèrement plus lente entraîne une détérioration du crédit des ménages, le taux de chômage demeurant pratiquement stable.
Le groupe Gestion des avoirs devrait voir une croissance de la demande pour les actions et d'autres actifs à risque au cours de 2013 au fur et à mesure que les incertitudes à l'échelle mondiale s'estomperont.
Les Services bancaires de gros devraient tirer profit d'un bon rythme de financement par emprunts, les gouvernements et les sociétés tirant profit des faibles taux d'intérêt et de l'excellente conjoncture des marchés. Les émissions d'actions pourraient s'accroître au cours de l'exercice, les incertitudes quant à la croissance à l'échelle mondiale étant progressivement résolues, ce qui représente une tendance qui pourrait aussi stimuler les activités de fusion. On prévoit que la demande de crédit aux grandes entreprises sera soutenue par la croissance des dépenses en capital, bien que le marché de la dette publique et les flux de trésorerie internes représentent une option concurrentielle de financement.
Revue de l'information financière trimestrielle
En millions de dollars, sauf les données sur les actions, pour les trois mois clos le |
||||||||||||||||||
2013 | 2012 | 2011 | ||||||||||||||||
30 avril | 31 janv. | 31 oct. | 31 juill. | 30 avril | 31 janv. | 31 oct. | 31 juill. | |||||||||||
Produits | ||||||||||||||||||
Services bancaires de détail et Services bancaires aux entreprises | 2 036 | $ | 2 065 | $ | 2 036 | $ | 2 085 | $ | 2 004 | $ | 2 029 | $ | 2 076 | $ | 2 035 | $ | ||
Gestion des avoirs | 443 | 432 | 420 | 401 | 418 | 435 | 396 | 404 | ||||||||||
Services bancaires de gros1 | 580 | 563 | 575 | 527 | 463 | 495 | 561 | 503 | ||||||||||
Siège social et autres1 | 80 | 121 | 128 | 136 | 199 | 198 | 162 | 189 | ||||||||||
Total des produits | 3 139 | $ | 3 181 | $ | 3 159 | $ | 3 149 | $ | 3 084 | $ | 3 157 | $ | 3 195 | $ | 3 131 | $ | ||
Produits nets d'intérêts | 1 823 | $ | 1 855 | $ | 1 848 | $ | 1 883 | $ | 1 753 | $ | 1 842 | $ | 1 776 | $ | 1 785 | $ | ||
Produits autres que d'intérêts | 1 316 | 1 326 | 1 311 | 1 266 | 1 331 | 1 315 | 1 419 | 1 346 | ||||||||||
Total des produits | 3 139 | 3 181 | 3 159 | 3 149 | 3 084 | 3 157 | 3 195 | 3 131 | ||||||||||
Dotation à la provision pour pertes sur créances | 265 | 265 | 328 | 317 | 308 | 338 | 306 | 310 | ||||||||||
Charges autres que d'intérêts | 1 821 | 1 987 | 1 829 | 1 831 | 1 764 | 1 791 | 1 920 | 2 005 | ||||||||||
1 053 | 929 | 1 002 | 1 001 | 1 012 | 1 028 | 969 | 816 | |||||||||||
Impôt sur le résultat | 177 | 131 | 150 | 160 | 201 | 193 | 212 | 225 | ||||||||||
Résultat net | 876 | $ | 798 | $ | 852 | $ | 841 | $ | 811 | $ | 835 | $ | 757 | $ | 591 | $ | ||
Résultat net applicable aux : | ||||||||||||||||||
Participations ne donnant pas le contrôle | 2 | $ | 2 | $ | 2 | $ | 2 | $ | 1 | $ | 3 | $ | 3 | $ | 2 | $ | ||
Actionnaires | 874 | 796 | 850 | 839 | 810 | 832 | 754 | 589 | ||||||||||
RPA | - de base | 2,12 | $ | 1,91 | $ | 2,02 | $ | 2,00 | $ | 1,90 | $ | 1,94 | $ | 1,80 | $ | 1,35 | $ | |
- dilué | 2,12 | $ | 1 91 | $ | 2,02 | $ | 2,00 | $ | 1,90 | $ | 1,93 | $ | 1,79 | $ | 1,33 | $ |
1) | Les produits et l'impôt sur le résultat des Services bancaires de gros sont présentés sur une base d'imposition équivalente (BIE), les montants équivalents étant compensés dans les produits et l'impôt sur le résultat du secteur Siège social et autres. |
Les facteurs saisonniers ont eu une incidence modérée sur nos résultats trimestriels. Le deuxième trimestre compte moins de jours comparativement aux autres trimestres, ce qui engendre généralement une diminution des résultats. Pendant les mois d'été (juillet - troisième trimestre et août - quatrième trimestre), les niveaux d'activité sur les marchés financiers sont généralement à la baisse, ce qui a une incidence sur nos activités de courtage, de gestion de placements et de services bancaires de gros.
Produits
Les produits des Services bancaires de détail et Services bancaires aux
entreprises ont profité de la croissance des volumes dans la plupart
des produits de détail, contrebalancée dans une certaine mesure par le
maintien de faibles taux d'intérêt et les réductions dans nos activités
de prêts hypothécaires FirstLine abandonnées.
Les produits de Gestion des avoirs ont été avantagés par de solides ventes nettes de fonds communs de placement à long terme et la hausse des biens sous gestion moyens. Le résultat tiré de notre quote-part dans American Century Investments (ACI) est inclus à compter du 1er septembre 2011, et un profit lié à ce placement comptabilisé selon la méthode de la mise en équivalence a été inclus au premier trimestre de 2012.
La conjoncture des marchés financiers et la croissance des activités de dérivés sur actions, qui a donné lieu à la hausse du résultat exonéré d'impôt, influent considérablement sur les produits des Services bancaires de gros. Les produits ont également été touchés par la volatilité des activités de crédit structuré en voie de liquidation. Les résultats du deuxième trimestre de 2012 comprenaient la perte sur les baux adossés liée à la comptabilité de couverture. Les résultats du quatrième trimestre de 2012 comprenaient un profit à la vente de participations dans des entités relativement à l'acquisition du Groupe TMX Inc. par la Corporation d'Acquisition Groupe Maple et une perte liée à la variation de l'évaluation de dérivés garantis en fonction des swaps indiciels à un jour.
Le groupe Siège social et autres comprend l'élément compensatoire lié au résultat exonéré d'impôt susmentionné. Au cours du deuxième semestre de 2012 et du premier semestre de 2013, il y a eu une diminution des produits de trésorerie non répartis. Les résultats du premier trimestre de 2013 comprenaient un profit à la vente du secteur d'activité de gestion privée de patrimoine (Asie).
Dotation à la provision pour pertes sur créances
La dotation à la provision pour pertes sur créances est fonction du
cycle de crédit en général et du rendement du crédit dans les
portefeuilles de prêts. Les pertes des portefeuilles de cartes de
crédit ont diminué en 2012 par rapport au premier semestre de 2013.
Pour les Services bancaires de gros, les pertes du portefeuille des
activités de financement à effet de levier abandonnées en Europe ont
été plus élevées pour le quatrième trimestre de 2011. Au cours de
l'exercice 2012, nos pertes dans le portefeuille de financement
immobilier aux États-Unis ont augmenté, et les résultats du quatrième
trimestre comprenaient des pertes dans le portefeuille d'activités de
financement à effet de levier abandonnées aux États-Unis. Les résultats
du trimestre considéré comprennent des pertes dans le portefeuille des
activités de financement à effet de levier abandonnées en Europe.
Charges autres que d'intérêts
Les fluctuations des charges autres que d'intérêts au cours de la
période découlaient en grande partie des variations de salaires et
d'avantages du personnel, y compris des charges de retraite. Une perte
de valeur liée au goodwill de CIBC FirstCaribbean a été comptabilisée
au troisième trimestre de 2011. Les résultats du premier trimestre de
2013 ont affiché une augmentation des charges au titre des activités de
crédit structuré en voie de liquidation.
Impôt sur le résultat
L'impôt sur le résultat fluctue en fonction des variations du résultat
assujetti à l'impôt et des territoires dans lesquels le résultat est
gagné. Il peut également subir l'incidence d'éléments importants. Le
résultat exonéré d'impôt affiche une tendance à la hausse pour les
périodes présentées dans le tableau ci-dessus. La perte de valeur
susmentionnée liée au goodwill de CIBC FirstCaribbean n'a pas eu
d'incidence fiscale.
Mesures non conformes aux PCGR
Nous avons recours à différentes mesures financières pour évaluer le rendement de nos secteurs d'activité. Certaines mesures sont calculées conformément aux PCGR (IFRS), tandis que d'autres n'ont pas de signification normalisée en vertu des PCGR et ne peuvent donc pas être comparées à des mesures similaires utilisées par d'autres sociétés. Ces mesures non conformes aux PCGR peuvent être utiles aux investisseurs pour l'analyse du rendement financier. Pour plus de renseignements sur nos mesures non conformes aux PCGR, se reporter à la page 19 du Rapport annuel CIBC 2012. Le tableau ci-après présente un rapprochement entre les mesures non conformes aux PCGR et les mesures conformes aux PCGR se rapportant à la CIBC consolidée.
Aux dates indiquées ou pour les trois mois clos le |
Aux dates indiquées ou pour les six mois clos le |
|||||||||||||||||
En millions de dollars |
30 avril 2013 |
31 janv. 2013 |
30 avril 2012 |
30 avril 2013 |
30 avril 2012 |
|||||||||||||
Résultat dilué par action comme présenté et ajusté | ||||||||||||||||||
Résultat net applicable aux porteurs d'actions ordinaires diluées comme présenté | A | 849 | $ | 771 | $ | 766 | $ | 1 620 | $ | 1 542 | $ | |||||||
Incidence après impôt des éléments d'importance1 | - | 97 | 41 | 97 | 57 | |||||||||||||
Résultat net ajusté applicable aux porteurs d'actions ordinaires diluées2 | B | 849 | $ | 868 | $ | 807 | $ | 1 717 | $ | 1 599 | $ | |||||||
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires diluées en circulation (en milliers) | C | 400 812 | 403 770 | 403 587 | 402 315 | 402 590 | ||||||||||||
Résultat dilué par action comme présenté ($) | A/C | 2,12 | $ | 1,91 | $ | 1,90 | $ | 4,03 | $ | 3,83 | $ | |||||||
Résultat dilué par action ajusté ($)2 | B/C | 2,12 | 2,15 | 2,00 | 4,27 | 3,97 | ||||||||||||
Coefficient d'efficacité comme présenté et ajusté | ||||||||||||||||||
Total des produits comme présenté | D | 3 139 | $ | 3 181 | $ | 3 084 | $ | 6 320 | $ | 6 241 | $ | |||||||
Incidence avant impôt des éléments d'importance1 | (29) | (28) | 29 | (57) | 19 | |||||||||||||
BIE | 97 | 92 | 61 | 189 | 118 | |||||||||||||
Total des produits ajusté2 | E | 3 207 | $ | 3 245 | $ | 3 174 | $ | 6 452 | $ | 6 378 | $ | |||||||
Charges autres que d'intérêts comme présentées | F | 1 821 | $ | 1 987 | $ | 1 764 | $ | 3 808 | $ | 3 555 | $ | |||||||
Incidence avant impôt des éléments d'importance1 | (8) | (165) | (16) | (173) | (33) | |||||||||||||
Charges autres que d'intérêts ajustées2 | G | 1 813 | $ | 1 822 | $ | 1 748 | $ | 3 635 | $ | 3 522 | $ | |||||||
Coefficient d'efficacité comme présenté | F/D | 58,0 | % | 62,5 | % | 57,2 | % | 60,3 | % | 57,0 | % | |||||||
Coefficient d'efficacité ajusté2 | G/E | 56,6 | % | 56,1 | % | 55,1 | % | 56,3 | % | 55,2 | % | |||||||
Ratio de versement de dividendes comme présenté et ajusté | ||||||||||||||||||
Résultat net applicable aux porteurs d'actions ordinaires comme présenté | H | 849 | $ | 771 | $ | 766 | $ | 1 620 | $ | 1 542 | $ | |||||||
Incidence après impôt des éléments d'importance1 | - | 97 | 41 | 97 | $ | 57 | ||||||||||||
Résultat net ajusté applicable aux porteurs d'actions ordinaires2 | I | 849 | $ | 868 | 807 | 1 717 | $ | 1 599 | $ | |||||||||
Dividendes versés aux porteurs d'actions ordinaires | J | 376 | $ | 379 | $ | 364 | $ | 755 | 724 | $ | ||||||||
Ratio de versement de dividendes comme présenté | J/H | 44,2 | % | 49,2 | % | 47,4 | % | 46,6 | % | 46,9 | % | |||||||
Ratio de versement de dividendes ajusté2 | J/I | 44,2 | % | 43,7 | % | 45,0 | % | 43,9 | % | 45,3 | % |
En millions de dollars, pour les trois mois clos le |
Services bancaires de détail et Services bancaires aux entreprises |
Gestion des avoirs |
Services bancaires de gros |
Siège social et autres |
Total CIBC | |||||||||||||
30 avril 2013 |
Résultat net comme présenté | 604 | $ | 92 | $ | 198 | $ | (18) | $ | 876 | $ | |||||||
Incidence après impôt des éléments d'importance1 | 1 | 1 | (5) | 3 | - | |||||||||||||
Résultat net ajusté2 | 605 | $ | 93 | $ | 193 | $ | (15) | $ | 876 | $ | ||||||||
31 janv. 2013 |
Résultat net comme présenté | 611 | $ | 90 | $ | 91 | $ | 6 | $ | 798 | $ | |||||||
Incidence après impôt des éléments d'importance1 | 2 | - | 109 | (14) | 97 | |||||||||||||
Résultat net ajusté2 | 613 | $ | 90 | $ | 200 | $ | (8) | $ | 895 | $ | ||||||||
30 avril 2012 |
Résultat net comme présenté | 556 | $ | 79 | $ | 131 | $ | 45 | $ | 811 | $ | |||||||
Incidence après impôt des éléments d'importance1 | 2 | 1 | 23 | 3 | 29 | |||||||||||||
Résultat net ajusté2 | 558 | $ | 80 | $ | 154 | $ | 48 | $ | 840 | $ | ||||||||
En millions de dollars, pour les six mois clos le | ||||||||||||||||||
30 avril 2013 |
Résultat net comme présenté | 1 215 | $ | 182 | $ | 289 | $ | (12) | $ | 1 674 | $ | |||||||
Incidence après impôt des éléments d'importance1 | 3 | 1 | 104 | (11) | 97 | |||||||||||||
Résultat net ajusté2 | 1 218 | $ | 183 | $ | 393 | $ | (23) | $ | 1 771 | $ | ||||||||
30 avril 2012 |
Résultat net comme présenté | 1 123 | $ | 179 | $ | 264 | $ | 80 | $ | 1 646 | $ | |||||||
Incidence après impôt des éléments d'importance1 | 4 | (34) | 49 | 8 | 27 | |||||||||||||
Résultat net ajusté2 | 1 127 | $ | 145 | $ | 313 | $ | 88 | $ | 1 673 | $ |
1) | Reflète l'incidence des éléments d'importance mentionnés dans la section Résultats financiers. | |||||||||||||||||
2) | Mesure non conforme aux PCGR. | |||||||||||||||||
Vue d'ensemble des unités d'exploitation stratégique
La CIBC compte trois unités d'exploitation stratégique : Services bancaires de détail et Services bancaires aux entreprises, Gestion des avoirs et Services bancaires de gros. Ces unités d'exploitation stratégique bénéficient du soutien de six groupes fonctionnels, à savoir Technologie et opérations, Expansion de l'entreprise, Finance, Trésorerie, Administration et Gestion du risque, qui font partie de Siège social et autres. Les produits, les charges et les ressources au bilan de ces groupes sont habituellement répartis entre les secteurs d'activité au sein des unités d'exploitation stratégique. Le groupe Siège social et autres comprend également nos opérations des services bancaires internationaux, principalement CIBC FirstCaribbean, les investissements stratégiques dans les coentreprises CIBC Mellon et The Bank of N.T. Butterfield & Son Limited, ainsi que d'autres postes du compte de résultat et du bilan non directement attribuables aux secteurs d'activité. Les principales méthodes et hypothèses utilisées pour établir les résultats financiers de nos unités d'exploitation stratégique figurent à la page 22 du Rapport annuel 2012.
Services bancaires de détail et Services bancaires aux entreprises
Services bancaires de détail et Services bancaires aux entreprises offrent à des clients partout au Canada des conseils financiers, des produits et des services bancaires et d'investissement ainsi que des produits et des services d'assurance autorisés par l'entremise d'une solide équipe de conseillers et de plus de 1 100 centres bancaires, ainsi que de GAB, d'une équipe de vente mobile, de services bancaires téléphoniques et de services bancaires en direct et mobiles.
Résultats1 | ||||||||||||||||||
Pour les trois mois clos le |
Pour les six mois clos le |
|||||||||||||||||
En millions de dollars |
30 avril 2013 |
31 janv. 2013 |
30 avril 2012 |
30 avril 2013 |
30 avril 2012 |
|||||||||||||
Produits | ||||||||||||||||||
Services bancaires personnels | 1 596 | $ | 1 623 | $ | 1 535 | $ | 3 219 | $ | 3 098 | $ | ||||||||
Services bancaires aux entreprises | 372 | 380 | 368 | 752 | 741 | |||||||||||||
Divers | 68 | 62 | 101 | 130 | 194 | |||||||||||||
Total des produits | 2 036 | 2 065 | 2 004 | 4 101 | 4 033 | |||||||||||||
Dotation à la provision pour pertes sur créances | 233 | 241 | 271 | 474 | 552 | |||||||||||||
Charges autres que d'intérêts | 1 008 | 1 021 | 998 | 2 029 | 1 994 | |||||||||||||
Résultat avant impôt | 795 | 803 | 735 | 1 598 | 1 487 | |||||||||||||
Impôt sur le résultat | 191 | 192 | 179 | 383 | 364 | |||||||||||||
Résultat net | 604 | $ | 611 | $ | 556 | $ | 1 215 | $ | 1 123 | $ | ||||||||
Résultat net applicable aux : | ||||||||||||||||||
Actionnaires (a) | 604 | $ | 611 | $ | 556 | $ | 1 215 | $ | 1 123 | $ | ||||||||
Coefficient d'efficacité | 49,5 | % | 49,4 | % | 49,8 | % | 49,5 | % | 49,4 | % | ||||||||
Rendement des capitaux propres2 | 57,7 | % | 58,3 | % | 57,9 | % | 58,0 | % | 58,0 | % | ||||||||
Montant au titre du capital économique2 (b) | (131) | $ | (132) | $ | (125) | $ | (263) | $ | (255) | $ | ||||||||
Bénéfice économique2 (a+b) | 473 | $ | 479 | $ | 431 | $ | 952 | $ | 868 | $ | ||||||||
Équivalents temps plein | 21 987 | 22 063 | 21 733 | 21 987 | 21 733 |
1) | Pour de l'information sectorielle additionnelle, se reporter aux notes des états financiers consolidés intermédiaires. | ||||||||||
2) | Pour plus de précisions, voir la section Mesures non conformes aux PCGR. | ||||||||||
Aperçu financier
Le résultat net du trimestre s'est établi à 604 M$, en hausse de 48 M$
par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent, en
raison surtout de la diminution de la dotation à la provision pour
pertes sur créances et de l'augmentation des produits, en partie
contrebalancées par la hausse des charges autres que d'intérêts.
Le résultat net a baissé de 7 M$, comparativement au trimestre précédent, en raison surtout de la baisse des produits, contrebalancée en partie par la diminution des charges autres que d'intérêts et de la dotation à la provision pour pertes sur créances.
Le résultat net du semestre clos le 30 avril 2013 s'est établi à 1 215 M$, en hausse de 92 M$ par rapport à la période correspondante de 2012, en raison surtout de la diminution de la dotation à la provision pour pertes sur créances et de l'augmentation des produits, en partie contrebalancées par la hausse des charges autres que d'intérêts.
Produits
Les produits se sont appréciés de 32 M$, ou 2 %, par rapport au
trimestre correspondant de l'exercice précédent.
Les produits de Services bancaires personnels ont affiché une hausse de 61 M$, principalement sous l'effet de l'élargissement des marges, de la croissance des volumes pour la plupart des produits et de l'augmentation des honoraires.
Les produits de Services bancaires aux entreprises ont augmenté de 4 M$, principalement sous l'effet de la croissance des volumes et de l'augmentation des honoraires, en partie contrebalancées par le rétrécissement des marges.
Les produits Divers ont diminué de 33 M$, essentiellement en raison de la diminution des produits de trésorerie répartis et de la diminution des produits dans nos activités de prêts hypothécaires FirstLine abandonnées.
Les produits ont diminué de 29 M$, ou 1 %, en regard du trimestre précédent.
Les produits de Services bancaires personnels ont affiché une baisse de 27 M$, principalement sous l'effet du nombre moins élevé de jours durant le trimestre, en partie contrebalancé par l'élargissement des marges.
Les produits de Services bancaires aux entreprises ont diminué de 8 M$ en raison du nombre de jours moins élevé durant le trimestre.
Les produits Divers ont augmenté de 6 M$, en raison de la hausse des produits de trésorerie répartis.
Pour le semestre clos le 30 avril 2013, les produits ont connu une hausse de 68 M$, ou 2 %, en regard de la même période en 2012.
Les produits de Services bancaires personnels ont affiché une hausse de 121 M$, principalement sous l'effet de l'élargissement des marges, de la croissance des volumes pour la plupart des produits et de l'augmentation des honoraires.
Les produits de Services bancaires aux entreprises ont augmenté de 11 M$, principalement sous l'effet de la croissance des volumes et de l'augmentation des honoraires, en partie contrebalancées par le rétrécissement des marges.
Les produits Divers ont diminué de 64 M$ du fait de la diminution des produits de trésorerie répartis.
Dotation à la provision pour pertes sur créances
La dotation à la provision pour pertes sur créances a diminué de 38 M$
par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent, ce qui
s'explique principalement par la diminution des radiations et des
faillites dans le portefeuille de cartes de crédit.
La dotation à la provision pour pertes sur créances a diminué de 8 M$ par rapport au trimestre précédent, ce qui s'explique principalement par la diminution des radiations et des faillites dans le portefeuille de cartes de crédit.
La dotation à la provision pour pertes sur créances pour le semestre clos le 30 avril 2013 a diminué de 78 M$ par rapport à la période correspondante de 2012, ce qui s'explique principalement par la diminution des radiations et des faillites dans le portefeuille de cartes de crédit.
Charges autres que d'intérêts
Les charges autres que d'intérêts ont augmenté de 10 M$, ou 1 %, par
rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent, en raison
surtout de la hausse des salaires et des avantages du personnel en
interaction directe avec les clients.
La diminution de 13 M$, ou 1 %, des charges autres que d'intérêts par rapport au trimestre précédent s'explique principalement par le nombre moins élevé de jours durant le trimestre et la baisse des coûts du soutien du siège social.
Les charges autres que d'intérêts pour le semestre clos le 30 avril 2013 ont augmenté de 35 M$, ou 2 %, par rapport à la période correspondante de 2012, en raison essentiellement de la hausse des salaires et des avantages du personnel en interaction directe avec les clients et de l'augmentation des initiatives commerciales stratégiques.
Impôt sur le résultat
L'impôt sur le résultat s'est accru de 12 M$, ou 4 %, en comparaison du
trimestre correspondant de l'exercice précédent, en raison de la hausse
du résultat.
L'impôt sur le résultat était comparable à celui du trimestre précédent.
L'impôt sur le résultat pour le semestre clos le 30 avril 2013 a augmenté de 19 M$ en regard de la période correspondante de 2012, ce qui est attribuable à la hausse du résultat.
Entente Aéroplan
La CIBC et Aimia Canada Inc. (Aimia) sont parties à une entente
(l'entente Aéroplan) aux termes de laquelle la CIBC verse à Aimia un
montant lié aux milles Aéroplan portés au crédit du compte de
détenteurs de cartes CIBC participants, en fonction de la valeur des
achats effectués avec ces cartes. L'entente Aéroplan vient à échéance
le 31 décembre 2013, à moins qu'elle ne soit renouvelée par les parties
ou remplacée conformément à ses modalités. La CIBC participe
régulièrement à des discussions visant le renouvellement de l'entente
avec Aimia et investit également dans la conception d'une autre formule
de carte voyage. À ce stade-ci, rien ne garantit que l'entente Aéroplan
sera renouvelée ou remplacée, et la CIBC a commencé à engager des frais
liés à la planification et à la conception d'autres options.
Gestion des avoirs
Gestion des avoirs offre des services consultatifs personnalisés et une gamme complète de solutions en matière de placements afin de combler les besoins des clients institutionnels, de détail et à valeur nette élevée. Ensemble, nos services de gestion d'actifs, de courtage de détail et de gestion privée de patrimoine constituent une offre intégrée de services dont la prestation est assurée par près de 1 500 conseillers au Canada.
Résultats1 | ||||||||||||||||||
Pour les trois mois clos le |
Pour les six mois clos le |
|||||||||||||||||
En millions de dollars |
30 avril 2013 |
31 janv. 2013 |
30 avril 2012 |
30 avril 2013 |
30 avril 2012 |
|||||||||||||
Produits | ||||||||||||||||||
Courtage de détail | 262 | $ | 259 | $ | 263 | $ | 521 | $ | 512 | $ | ||||||||
Gestion d'actifs | 153 | 144 | 130 | 297 | 292 | |||||||||||||
Gestion privée de patrimoine | 28 | 29 | 25 | 57 | 49 | |||||||||||||
Total des produits | 443 | 432 | 418 | 875 | 853 | |||||||||||||
Charges autres que d'intérêts | 323 | 315 | 313 | 638 | 625 | |||||||||||||
Résultat avant impôt | 120 | 117 | 105 | 237 | 228 | |||||||||||||
Impôt sur le résultat | 28 | 27 | 26 | 55 | 49 | |||||||||||||
Résultat net | 92 | $ | 90 | $ | 79 | $ | 182 | $ | 179 | $ | ||||||||
Résultat net applicable aux : | ||||||||||||||||||
Actionnaires (a) | 92 | $ | 90 | $ | 79 | $ | 182 | $ | 179 | $ | ||||||||
Coefficient d'efficacité | 72,7 | % | 73,0 | % | 74,8 | % | 72,9 | % | 73,3 | % | ||||||||
Rendement des capitaux propres2 | 19,9 | % | 19,1 | % | 18,8 | % | 19,5 | % | 21,6 | % | ||||||||
Montant au titre du capital économique2 (b) | (57) | $ | (58) | $ | (52) | $ | (115) | $ | (104) | $ | ||||||||
Bénéfice économique2 (a+b) | 35 | $ | 32 | $ | 27 | $ | 67 | $ | 75 | $ | ||||||||
Équivalents temps plein | 3 792 | 3 765 | 3 756 | 3 792 | 3 756 |
1) | Pour de l'information sectorielle additionnelle, se reporter aux notes des états financiers consolidés intermédiaires. | ||||||||||
2) | Pour plus de précisions, voir la section Mesures non conformes aux PCGR. | ||||||||||
Aperçu financier
Le résultat net du trimestre s'est établi à 92 M$, en hausse de 13 M$,
ou 16 %, par rapport au trimestre correspondant de l'exercice
précédent, et en hausse de 2 M$, ou 2 %, par rapport au trimestre
précédent, en raison surtout de la hausse des produits, en partie
contrebalancée par la hausse des charges autres que d'intérêts.
Le résultat net pour le semestre clos le 30 avril 2013 s'est élevé à 182 M$, en hausse de 3 M$, ou 2 %, en regard de la période correspondante de 2012, en raison surtout de la hausse des produits, neutralisée en partie par la montée des charges autres que d'intérêts.
Produits
Les produits ont augmenté de 25 M$, ou 6 %, par rapport au trimestre
correspondant de l'exercice précédent.
Les produits de Courtage de détail étaient comparables à ceux du trimestre correspondant de l'exercice précédent.
Les produits de Gestion d'actifs se sont appréciés de 23 M$, principalement sous l'effet de la montée des biens sous gestion des clients stimulée par la hausse des ventes nettes de fonds communs de placement à long terme.
Les produits de Gestion privée de patrimoine se sont accrus de 3 M$, principalement grâce à la hausse des biens sous gestion imputable à la croissance des clients, ce qui comprend l'incidence de l'acquisition des activités de Gestion privée de patrimoine de MFS McLean Budden en septembre 2012.
Les produits ont augmenté de 11 M$, ou 3 %, en regard du trimestre précédent.
Les produits de Courtage de détail ont augmenté de 3 M$, du fait surtout de la hausse des commissions tirées des ventes de fonds communs de placement et des produits d'honoraires.
Les produits de Gestion d'actifs se sont appréciés de 9 M$, principalement sous l'effet de la montée des biens sous gestion des clients stimulée par la hausse des ventes nettes de fonds communs de placement à long terme.
Les produits de Gestion privée de patrimoine étaient comparables à ceux du trimestre précédent.
Pour le semestre clos le 30 avril 2013, les produits ont connu une hausse de 22 M$, ou 3 %, en regard de la même période en 2012.
Les produits de Courtage de détail ont augmenté de 9 M$, du fait surtout de la hausse des produits d'honoraires et des commissions tirées des ventes de fonds communs de placement.
Les produits de Gestion d'actifs se sont appréciés de 5 M$, principalement sous l'effet de la montée des biens sous gestion des clients stimulée par la hausse des ventes nettes de fonds communs de placement à long terme. La période correspondante de l'exercice précédent comprenait un profit lié à un placement comptabilisé selon la méthode de la mise en équivalence, inclus à titre d'élément d'importance.
Les produits de Gestion privée de patrimoine se sont accrus de 8 M$, principalement grâce à la hausse des biens sous gestion, y compris l'incidence de l'acquisition dont il est fait mention précédemment.
Charges autres que d'intérêts
Les charges autres que d'intérêts ont augmenté de 10 M$, ou 3 %, par
rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent, de 8 M$, ou
3 %, par rapport au trimestre précédent, et de 13 M$, ou 2 %, par
rapport à la période de six mois correspondante de 2012, en raison
surtout de la hausse de la rémunération liée au rendement.
Impôt sur le résultat
L'impôt sur le résultat s'est accru de 2 M$ en comparaison du trimestre
correspondant de l'exercice précédent, par suite principalement de la
hausse du résultat.
L'impôt sur le résultat était comparable à celui du trimestre précédent.
Pour le semestre clos le 30 avril 2013, l'impôt sur le résultat a augmenté de 6 M$, en comparaison de la période correspondante de 2012, du fait surtout de l'incidence de la baisse du taux d'impôt à l'égard du profit de l'exercice précédent susmentionné et de la hausse du résultat pour la période considérée.
Services bancaires de gros
Les Services bancaires de gros offrent un large éventail de produits de crédit, de produits des marchés financiers, des services bancaires d'investissement et des services de recherche aux gouvernements, aux clients institutionnels, aux grandes entreprises et aux particuliers au Canada et sur les principaux marchés dans le monde.
Résultats1 | ||||||||||||||||||
Pour les trois mois clos le |
Pour les six mois clos le |
|||||||||||||||||
En millions de dollars |
30 avril 2013 |
31 janv. 2013 |
30 avril 2012 |
30 avril 2013 |
30 avril 2012 |
|||||||||||||
Produits | ||||||||||||||||||
Marchés financiers | 312 | $ | 328 | $ | 285 | $ | 640 | $ | 592 | $ | ||||||||
Services financiers aux entreprises et de Banque d'investissement | 226 | 213 | 175 | 439 | 372 | |||||||||||||
Divers | 42 | 22 | 3 | 64 | (6) | |||||||||||||
Total des produits2 | 580 | 563 | 463 | 1 143 | 958 | |||||||||||||
Dotation à la provision pour pertes sur créances | 21 | 10 | 16 | 31 | 42 | |||||||||||||
Charges autres que d'intérêts | 299 | 445 | 279 | 744 | 568 | |||||||||||||
Résultat avant impôt | 260 | 108 | 168 | 368 | 348 | |||||||||||||
Impôt sur le résultat2 | 62 | 17 | 37 | 79 | 84 | |||||||||||||
Résultat net | 198 | $ | 91 | $ | 131 | $ | 289 | $ | 264 | $ | ||||||||
Résultat net applicable aux : | ||||||||||||||||||
Actionnaires (a) | 198 | $ | 91 | $ | 131 | $ | 289 | $ | 264 | $ | ||||||||
Coefficient d'efficacité2 | 51,5 | % | 79,0 | % | 60,4 | % | 65,1 | % | 59,4 | % | ||||||||
Rendement des capitaux propres3 | 38,6 | % | 16,3 | % | 25,0 | % | 27,1 | % | 25,7 | % | ||||||||
Charge au titre du capital économique3 (b) | (64) | $ | (68) | $ | (66) | $ | (132) | $ | (131) | $ | ||||||||
Bénéfice économique3 (a+b) | 134 | $ | 23 | $ | 65 | $ | 157 | $ | 133 | $ | ||||||||
Équivalents temps plein | 1 245 | 1 261 | 1 222 | 1 245 | 1 222 |
1) | Pour de l'information sectorielle additionnelle, se reporter aux notes des états financiers consolidés intermédiaires. | |||||||||||||||||
2) | Les produits et l'impôt sur le résultat sont présentés sur une base d'imposition équivalente (BIE). Par conséquent, les produits et l'impôt sur le résultat comprennent un ajustement selon la BIE de 97 M$ pour les trois mois clos le 30 avril 2013 (92 M$ au 31 janvier 2013 et 61 M$ au 30 avril 2012) et de 189 M$ pour les six mois clos le 30 avril 2013 (118 M$ au 30 avril 2012). Les montants équivalents sont compensés dans les produits et l'impôt sur le résultat du secteur Siège social et autres. | |||||||||||||||||
3) | Pour plus de précisions, voir la section Mesures non conformes aux PCGR. | |||||||||||||||||
Aperçu financier
Le résultat net du trimestre s'est établi à 198 M$, en hausse de 67 M$,
par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent, en
raison surtout de l'augmentation des produits, en partie contrebalancée
par la hausse des charges autres que d'intérêts.
Le résultat net a augmenté de 107 M$, comparativement au trimestre précédent, en raison surtout de la baisse des charges autres que d'intérêts.
Le résultat net pour le semestre clos le 30 avril 2013 s'est élevé à 289 M$, en hausse de 25 M$, en regard de la période correspondante de 2012, en raison surtout de la hausse des produits, neutralisée en partie par la montée des charges autres que d'intérêts.
Produits
Les produits se sont appréciés de 117 M$, ou 25 %, par rapport au
trimestre correspondant de l'exercice précédent.
L'augmentation de 27 M$ des produits de Marchés financiers résulte surtout de la hausse des produits tirés des dérivés de négociation et des produits tirés des opérations sur marchandises, en partie contrebalancée par la diminution des produits tirés de titres à revenu fixe et des produits tirés des nouvelles émissions d'actions.
L'augmentation de 51 M$ des produits de Services financiers aux entreprises et de Banque d'investissement résulte surtout de la hausse des produits provenant des produits de crédit aux grandes entreprises et des activités de financement immobilier aux États-Unis, ainsi que de la hausse des profits tirés du portefeuille de placement.
Les produits Divers ont progressé de 39 M$, en raison surtout des produits tirés des activités de crédit structuré en voie de liquidation, alors que des pertes avaient été constatées au trimestre correspondant de l'exercice précédent. Les résultats du trimestre correspondant de l'exercice précédent comprenaient la perte sur les baux adossés liée à la comptabilité de couverture présentée à titre d'élément d'importance.
Les produits ont augmenté de 17 M$, ou 3 %, en regard du trimestre précédent.
La diminution de 16 M$ des produits de Marchés financiers résulte surtout de la baisse des produits tirés de la négociation de titres à revenu fixe, en partie contrebalancée par la hausse des produits tirés des dérivés sur actions et des opérations sur marchandises. Les résultats du trimestre précédent comprenaient une reprise sur les rajustements de l'évaluation du crédit (REC) découlant de l'exposition au risque de crédit des contreparties aux produits dérivés (autres que les garants financiers).
L'augmentation de 13 M$ des produits de Services financiers aux entreprises et de Banque d'investissement résulte surtout de la hausse des produits provenant des activités de financement immobilier aux États-Unis.
Les produits Divers ont connu une hausse de 20 M$ par rapport au trimestre précédent, surtout en raison des produits plus élevés dans les activités de crédit structuré en voie de liquidation.
Pour le semestre clos le 30 avril 2013, les produits ont connu une
hausse de 185 M$, ou 19 %, en regard de la même période en 2012.
L'augmentation de 48 M$ des produits de Marchés financiers résulte
surtout de la hausse des produits tirés des dérivés de négociation, en
partie contrebalancée par la diminution des produits tirés de la
négociation de titres à revenu fixe et des produits tirés des nouvelles
émissions d'actions. Les résultats de la période considérée
comprenaient une reprise des charges liées aux REC mentionnés
précédemment.
L'augmentation de 67 M$ des produits de Services financiers aux entreprises et de Banque d'investissement résulte surtout de la hausse des produits provenant des produits de crédit aux grandes entreprises et de la hausse des profits tirés du portefeuille de placement.
Les produits Divers ont progressé de 70 M$, en raison surtout des produits tirés des activités de crédit structuré en voie de liquidation, alors que des pertes avaient été constatées à la période correspondante de l'exercice précédent. Les résultats de la période correspondante de l'exercice précédent comprenaient la perte sur les baux adossés liée à la comptabilité de couverture présentée à titre d'élément d'importance.
Dotation à la provision pour pertes sur créances
Pour le trimestre considéré, la dotation à la provision pour pertes sur
créances a augmenté de 5 M$, comparativement à celle du trimestre
correspondant de l'exercice précédent, et de 11 M$ par rapport au
trimestre précédent, en raison de pertes dans le portefeuille
d'activités de financement à effet de levier abandonnées en Europe, en
partie contrebalancées par des pertes moins élevées dans le
portefeuille d'activités de financement immobilier aux États-Unis.
La dotation à la provision pour pertes sur créances pour le semestre clos le 30 avril 2013 a reculé de 11 M$, comparativement à celle de la période correspondante de 2012, en raison surtout de pertes moins élevées dans le portefeuille de financement immobilier aux États-Unis, en partie contrebalancées par des pertes dans le portefeuille d'activités de financement à effet de levier abandonnées en Europe.
Charges autres que d'intérêts
Les charges autres que d'intérêts ont augmenté de 20 M$, ou 7 %, par
rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent, en raison
surtout de la hausse de la rémunération liée au rendement.
Les charges autres que d'intérêts ont chuté de 146 M$, ou 33 %, comparativement au trimestre précédent, en raison de l'augmentation des charges au cours du trimestre précédent liées au règlement de la procédure contradictoire déposée par les représentants de l'actif de Lehman Brothers Holdings, Inc. devant le tribunal des faillites des États-Unis (pour plus de précisions, se reporter à la section Activités de crédit structuré en voie de liquidation).
Pour le semestre clos le 30 avril 2013, les charges autres que d'intérêts ont augmenté de 176 M$, ou 31 %, par rapport à la période correspondante de 2012, en raison principalement de la hausse des charges dans le portefeuille des activités de crédit structuré en voie de liquidation comme il est mentionné précédemment et de la croissance des salaires et de la rémunération liée au rendement.
Impôt sur le résultat
La charge d'impôt du trimestre était 25 M$ plus élevée que celle du
trimestre correspondant de l'exercice précédent et 45 M$ plus élevée
que celle du trimestre précédent, en raison surtout du résultat plus
élevé.
La charge d'impôt pour le semestre clos le 30 avril 2013 a été 5 M$ de moins que celle de la période correspondante de 2012. L'incidence du résultat plus élevé a été plus que neutralisée par l'incidence des variations de la proportion du résultat gagné dans les territoires où les taux d'impôt sont variés.
Activités de crédit structuré en voie de liquidation
Les résultats des activités de crédit structuré en voie de liquidation
sont inclus dans l'unité d'exploitation stratégique des Services
bancaires de gros.
Résultats | |||||||||||||||||
Pour les trois mois clos le |
Pour les six mois clos le |
||||||||||||||||
En millions de dollars |
30 avril 2013 |
31 janv. 2013 |
30 avril 2012 |
30 avril 2013 |
30 avril 2012 |
||||||||||||
Produits nets (charges nettes) d'intérêts | (9) | $ | (14) | $ | (17) | $ | (23) | $ | (32) | $ | |||||||
Produits de négociation | 35 | 18 | 19 | 53 | 11 | ||||||||||||
Pertes désignées à leur juste valeur | (3) | (3) | (2) | (6) | (8) | ||||||||||||
Autres produits | 6 | 5 | (1) | 11 | 1 | ||||||||||||
Total des produits | 29 | 6 | (1) | 35 | (28) | ||||||||||||
Charges autres que d'intérêts | 2 | 154 | 9 | 156 | 17 | ||||||||||||
Résultat (perte) avant impôt | 27 | (148) | (10) | (121) | (45) | ||||||||||||
Impôt sur le résultat | 7 | (39) | (3) | (32) | (12) | ||||||||||||
Résultat net (perte nette) | 20 | $ | (109) | $ | (7) | $ | (89) | $ | (33) | $ |
Le résultat net pour le trimestre s'est établi à 20 M$ (20 M$ US), comparativement à une perte nette de 7 M$ (7 M$ US) pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent et à une perte nette de 109 M$ (110 M$ US) pour le trimestre précédent. La perte nette pour les six mois clos le 30 avril 2013 a atteint 89 M$ (89 M$ US), en regard de 33 M$ (33 M$ US) pour la période correspondante de 2012.
Le résultat net pour le trimestre est surtout attribuable aux profits tirés de positions non couvertes, à une diminution des REC liés aux garants financiers et aux transactions réalisées afin de réduire les expositions au risque de crédit structuré, en partie contrebalancés par les charges d'intérêts nettes.
Les ventes et liquidations au cours du trimestre ont entraîné des réductions du montant notionnel des valeurs de 290 M$ US et des dérivés de crédit achetés de 420 M$ US. Ces transactions ont donné lieu à un profit de 8 M$ (8 M$ US) avant impôt ou de 6 M$ (6 M$ US) après impôt.
Sommaire de nos positions
Voici un sommaire de nos positions dans les activités de crédit
structuré en voie de liquidation :
Protection de crédit souscrite auprès de : | ||||||||||||||||||||||
En millions de dollars américains, au 30 avril 2013 |
Placements et prêts1 |
Dérivés de crédit vendus et facilités de liquidité et de crédit |
Garants financiers | Autres contreparties | ||||||||||||||||||
Montant notionnel |
Juste valeur des valeurs du compte de négociation, des valeurs disponibles à la vente et des valeurs désignées à leur juste valeur |
Juste valeur des valeurs classées comme prêts |
Valeur comptable des valeurs classées comme prêts |
Montant notionnel |
Juste valeur des dérivés de crédit vendus |
Montant notionnel |
Juste valeur, nette des REC |
Montant notionnel |
Juste valeur, nette des REC |
|||||||||||||
Titres du marché américain des prêts hypothécaires à l'habitation - TAC flux groupés | - | $ | - | $ | - | $ | - | $ | 266 | $ | 201 | $ | - | $ | - | $ | 266 | $ | 202 $ | |||
TAP flux groupés | 3 275 | 1 | 3 079 | 3 082 | 2 894 | 55 | 5 355 | 79 | 231 | 6 | ||||||||||||
Titres d'emprunt d'entreprises | - | - | - | - | 4 927 | 13 | - | - | 4 927 | 17 | ||||||||||||
Divers | 837 | 555 | 47 | 50 | 573 | 51 | 279 | 23 | 12 | 1 | ||||||||||||
Positions non appariées | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | ||||||||||||
4 112 | $ | 556 | $ | 3 126 | $ | 3 132 | $ | 8 660 | $ | 320 | $ | 5 634 | $ | 102 | $ | 5 436 | $ | 226 $ | ||||
31 octobre 2012 | 4 742 | $ | 564 | $ | 3 731 | $ | 3 749 | $ | 9 035 | $ | 455 | $ | 6 492 | $ | 269 | $ | 5 926 | $ | 316 $ |
1) | Les valeurs disponibles à la vente sous forme de billets sur actions et de billets sur le surplus obtenus en contrepartie du rachat de nos contrats liés au marché américain des prêts hypothécaires à l'habitation avec un garant financier sont exclus du tableau ci-dessus. Les billets sur actions avaient une valeur comptable de 8 M$ US (9 M$ US au 31 octobre 2012) et les billets sur le surplus avaient une valeur notionnelle de 140 M$ US (140 M$ US au 31 octobre 2012) et une valeur comptable de 12 M$ US (12 M$ US au 31 octobre 2012). | ||||||||||||||||||||||
Titres du marché américain des prêts hypothécaires à l'habitation -
Titres adossés à des créances avec flux groupés (TAC flux groupés)
La position nette de titres du marché américain des prêts hypothécaires
à l'habitation, qui consistent en des dérivés de crédit vendus,
totalisait 65 M$ US. Cette position faisait l'objet d'une couverture au
moyen d'une protection obtenue auprès d'une importante société
américaine de services financiers et d'assurance multinationale
diversifiée avec laquelle nous avons conclu des ententes de garantie
standard.
Titres adossés à des prêts avec flux groupés (TAP flux groupés)
Les TAP flux groupés comprennent des tranches de TAP flux groupés super
prioritaires adossés à des blocs diversifiés constitués essentiellement
de prêts américains (62 %) et européens (35 %) à effet de levier
garantis prioritaires. Au 30 avril 2013, environ 17 % du montant
notionnel total des tranches de TAP flux groupés avaient une cote
équivalente à AAA, les cotes de 76 % d'entre eux étaient équivalentes
aux cotes entre AA+ et AA- et le reste, à la cote A. Au 30 avril 2013,
les cotes d'environ 16 % des actifs donnés en garantie sous-jacents
étaient équivalentes à BB- ou à une cote supérieure, les cotes
d'environ 53 % étaient équivalentes aux cotes entre B+ et B-, les cotes
d'environ 6 % étaient équivalentes à la cote CCC+ ou à une cote
inférieure, et le reste des actifs était sans cote. Les TAP flux
groupés ont une durée d'utilité moyenne pondérée de 2,5 ans et une
subordination moyenne de 30 %.
Titres d'emprunt d'entreprises
L'exposition aux titres d'emprunt d'entreprises est composée d'un
important dérivé super prioritaire apparié, ce qui signifie que la CIBC
a souscrit et vendu une protection de crédit à l'égard du même
portefeuille de référence. Le portefeuille de référence est surtout
constitué de produits de crédit aux grandes entreprises de qualité
supérieure hautement diversifiés. Le règlement aux termes de ces
contrats n'a lieu qu'au moment où les défaillances cumulatives liées
aux portefeuilles de référence sont supérieures à 30 % pendant la durée
du contrat de 44 mois. Nous avons vendu une protection de crédit sur ce
portefeuille de référence à un courtier en valeurs mobilières.
Divers
Au 30 avril 2013, nos positions importantes dans le poste Divers
comprenaient :
- des TAC flux groupés d'un montant notionnel de 207 M$ US comprenant des titres privilégiés de fiducies donnés en garantie, qui sont des instruments de fonds propres de catégorie 1 novateurs émis par des banques régionales américaines et des assureurs américains. Ces valeurs classées comme valeurs désignées à leur juste valeur avaient une juste valeur de 170 M$ US;
- des valeurs du compte de négociation d'un montant notionnel de 160 M$ US et d'une juste valeur de 129 M$ US, et des protections vendues d'un montant notionnel de 284 M$ US assorties d'une juste valeur de 49 M$ US sur des billets indexés en fonction de l'inflation et des TAC flux groupés comprenant des portefeuilles de titres d'emprunt d'entreprises à rendement élevé, des titres privilégiés de fiducies et des titres autres que du marché américain des prêts hypothécaires à l'habitation donnés en garantie, dont une tranche de 55 % était assortie d'une cote équivalente à A+ et A-, une tranche de 36 % d'une cote équivalente à BBB+ et BBB- et la plus grande partie de la tranche restante, d'une cote équivalente à BB+ ou à une cote inférieure;
- des titres adossés à des créances mobilières (TACM), classés à titre de prêt, d'un montant notionnel de 54 M$ US, d'une juste valeur de 46 M$ US et d'une valeur comptable de 49 M$ US;
- des billets de catégorie A-1 et de catégorie A-2 classés dans les valeurs du compte de négociation, portant intérêt à un taux variable d'un montant notionnel de 287 M$ US et d'une juste valeur de 247 M$ US, et des billets reflet classés dans les valeurs disponibles à la vente, d'un montant notionnel de 6 M$ US et d'une juste valeur de 2 M$ US, et de prêts, d'un montant notionnel de 59 M$ US et d'une juste valeur et d'une valeur comptable de néant. Ces billets ont été reçus au départ en échange de notre papier commercial adossé à des créances (PCAC) non soutenu par des banques en janvier 2009, au moment de la ratification de la restructuration de la Proposition de Montréal;
- une facilité de financement sur marge inutilisée de 238 M$ US liée à la restructuration de la Proposition de Montréal.
Protection de crédit souscrite auprès de garants financiers et d'autres
contreparties
Le tableau ci-dessous présente le montant notionnel et la juste valeur
de la protection de crédit souscrite auprès de garants financiers et
d'autres contreparties par qualité du crédit de la contrepartie en
fonction des notations externes (par Standard & Poor's (S&P) ou Moody's
Investors Service (Moody's)) et les actifs sous-jacents à cette
protection. Le tableau ne comprend pas certains prêts productifs et des
titres décomposés par tranche dans nos activités poursuivies, d'un
montant notionnel total d'environ 60 M$ US, qui sont en partie
directement garantis par les garants financiers ou par des obligations
garanties par les garants financiers.
Montant notionnel des actifs sous-jacents |
Protection de crédit souscrite auprès de garants financiers et d'autres contreparties |
|||||||||||||||||||||
En millions de dollars américains, au 30 avril 2013 |
TAP flux groupés |
Titres d'emprunt d'entreprises |
TAC flux groupés - Titres du marché américain des prêts hypothécaires à l'habitation |
Divers |
Positions non appariées |
Total du montant notionnel |
Juste valeur, avant les REC |
REC |
Juste valeur, nette des REC |
|||||||||||||
Garants financiers1 | ||||||||||||||||||||||
De première qualité | 3 188 | $ | - | $ | - | $ | 53 | $ | - | $ | 3 241 | $ | 78 | $ | (13) | $ | 65 | $ | ||||
De qualité inférieure | 75 | - | - | 176 | - | 251 | 29 | (16) | 13 | |||||||||||||
Sans cote | 2 092 | - | - | 50 | - | 2 142 | 42 | (18) | 24 | |||||||||||||
5 355 | - | - | 279 | - | 5 634 | 149 | (47) | 102 | ||||||||||||||
Autres contreparties1 | ||||||||||||||||||||||
De première qualité | 231 | 20 | 266 | 12 | - | 529 | 208 | - | 208 | |||||||||||||
Sans cote | - | 4 907 | - | - | - | 4 907 | 17 | 1 | 18 | |||||||||||||
231 | 4 927 | 266 | 12 | - | 5 436 | 225 | 1 | 226 | ||||||||||||||
5 586 | $ | 4 927 | $ | 266 | $ | 291 | $ | - | $ | 11 070 | $ | 374 | $ | (46) | $ | 328 | $ | |||||
31 octobre 2012 | 6 284 | $ | 4 968 | $ | 298 | $ | 356 | $ | 512 | $ | 12 418 | $ | 692 | $ | (107) | $ | 585 | $ |
1) | Lorsqu'une agence de notation ne fournit pas de cote, le classement dans le tableau est fondé sur la cote fournie par l'autre agence. Si les cotes obtenues des agences diffèrent, nous utilisons la cote la plus faible. | ||||||||||||||||||||
Les autres contreparties non cotées sont essentiellement un fonds multicédant canadien. Ce fonds multicédant respecte l'entente quant aux garanties données et a consenti des garanties d'un montant supérieur au risque de marché courant. La juste valeur des garanties au 30 avril 2013 s'établissait à 307 M$ US contre une exposition nette de 17 M$ US.
Procédure de faillite de Lehman Brothers
Au cours du trimestre clos le 31 janvier 2013, la CIBC a comptabilisé
une charge de 150 M$ US (110 M$ US après impôt) relativement au
règlement intégral de la procédure contradictoire déposée par les
représentants de l'actif de Lehman Brothers Holdings, Inc. devant le
tribunal des faillites des États-Unis pour contester la réduction à
zéro de son engagement non capitalisé sur un billet de financement
variable. En 2008, nous avons comptabilisé un profit de 841 M$ US sur
ce billet de financement variable, comme il est décrit plus en détails
à la note 23 des états financiers consolidés de 2012.
Siège social et autres
Le groupe Siège social et autres comprend les six groupes fonctionnels, soit Technologie et opérations, Expansion de l'entreprise, Finance, Trésorerie, Administration ainsi que Gestion du risque, qui soutiennent les unités d'exploitation stratégique de la CIBC. Les produits, les charges et les ressources au bilan de ces groupes sont habituellement répartis entre les secteurs d'activité au sein des unités d'exploitation stratégique. Le groupe Siège social et autres comprend également nos opérations des services bancaires internationaux, principalement CIBC FirstCaribbean, les investissements stratégiques dans les coentreprises CIBC Mellon et The Bank of N.T. Butterfield & Son Limited, ainsi que d'autres postes du compte de résultat et du bilan non directement attribuables aux secteurs d'activité.
Résultats1 | |||||||||||||||||
Pour les trois mois clos le |
Pour les six mois clos le |
||||||||||||||||
En millions de dollars |
30 avril 2013 |
31 janv. 2013 |
30 avril 2012 |
30 avril 2013 |
30 avril 2012 |
||||||||||||
Produits | |||||||||||||||||
Services bancaires internationaux | 140 | $ | 163 | $ | 139 | $ | 303 | $ | 287 | $ | |||||||
Divers | (60) | (42) | 60 | (102) | 110 | ||||||||||||
Total des produits2 | 80 | 121 | 199 | 201 | 397 | ||||||||||||
Dotation à la provision pour pertes sur créances | 11 | 14 | 21 | 25 | 52 | ||||||||||||
Charges autres que d'intérêts | 191 | 206 | 174 | 397 | 368 | ||||||||||||
Résultat (perte) avant impôt | (122) | (99) | 4 | (221) | (23) | ||||||||||||
Impôt sur le résultat2 | (104) | (105) | (41) | (209) | (103) | ||||||||||||
Résultat net (perte nette) | (18) | $ | 6 | $ | 45 | $ | (12) | $ | 80 | $ | |||||||
Résultat net (perte nette) applicable aux : | |||||||||||||||||
Participations ne donnant pas le contrôle | 2 | $ | 2 | $ | 1 | 4 | $ | 4 | $ | ||||||||
Actionnaires | (20) | 4 | 44 | $ | (16) | 76 | |||||||||||
Équivalents temps plein | 16 033 | 15 704 | 15 556 | 16 033 | 15 556 |
1) | Pour de l'information sectorielle additionnelle, se reporter aux notes des états financiers consolidés intermédiaires. | ||||||||||||||
2) | Ajustement selon la BIE. Pour plus de précisions, se reporter à la note 2 de la section Services bancaires de gros. | ||||||||||||||
Aperçu financier
La perte nette pour le trimestre s'est établie à 18 M$, en regard du
résultat net de 45 M$ pour le trimestre correspondant de l'exercice
précédent et du résultat net de 6 M$ au trimestre précédent, en raison
essentiellement de la baisse des produits.
La perte nette pour le semestre clos le 30 avril 2013 a atteint 12 M$, en regard d'un résultat net de 80 M$ pour la période correspondante de 2012, surtout en raison de la baisse des produits.
Produits
Les produits ont chuté de 119 M$, ou 60 %, par rapport au trimestre
correspondant de l'exercice précédent.
Les produits de Services bancaires internationaux étaient comparables à ceux du trimestre correspondant de l'exercice précédent.
Les produits Divers ont diminué de 120 M$ par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent, compte tenu de la baisse des produits de trésorerie non répartis et d'une hausse de l'ajustement selon la BIE.
Les produits ont diminué de 41 M$, ou 34 %, en regard du trimestre précédent.
Les produits de Services bancaires internationaux ont diminué de 23 M$, surtout en raison d'un profit à la vente du secteur d'activité de gestion privée de patrimoine au trimestre précédent, inclus à titre d'élément d'importance.
Les produits Divers ont diminué de 18 M$, compte tenu essentiellement de la baisse des produits de trésorerie non répartis et d'une hausse de l'ajustement selon la BIE.
Pour le semestre clos le 30 avril 2013, les produits ont baissé de 196 M$, ou 49 %, en regard de la même période en 2012.
Les produits de Services bancaires internationaux ont augmenté de 16 M$, surtout en raison d'un profit à la vente du secteur d'activité de gestion privée de patrimoine, inclus à titre d'élément d'importance.
Les produits Divers ont diminué de 212 M$, compte tenu essentiellement de la baisse des produits de trésorerie non répartis et d'une hausse de l'ajustement selon la BIE.
Dotation à la provision pour pertes sur créances
La dotation à la provision pour pertes sur créances a baissé de 10 M$,
comparativement à celle du trimestre correspondant de l'exercice
précédent, principalement en raison des pertes liées à CIBC
FirstCaribbean moins élevées. La hausse des reprises nettes sur la
provision pour pertes sur créances évaluées collectivement relativement
au portefeuille de cartes de crédit a été compensée par la hausse de la
provision nette dans le portefeuille de crédit personnel.
La dotation à la provision pour pertes sur créances a diminué de 3 M$ par rapport au trimestre précédent, en raison surtout de la baisse de la provision pour pertes sur créances évaluées collectivement relativement au portefeuille de crédit personnel.
La dotation à la provision pour pertes sur créances pour le semestre clos le 30 avril 2013 a diminué de 27 M$ par rapport à la période correspondante de 2012, ce qui s'explique principalement par la diminution des pertes liées à CIBC FirstCaribbean. La hausse des reprises nettes sur la provision pour pertes sur créances évaluées collectivement relativement aux portefeuilles de cartes de crédit et de prêts aux entreprises a été compensée en partie par la hausse de la provision dans le portefeuille de crédit personnel.
Charges autres que d'intérêts
Les charges autres que d'intérêts ont augmenté de 17 M$, ou 10 %, par
rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent, en raison
principalement d'une hausse des coûts du soutien du siège social non
répartis.
La diminution de 15 M$, ou 7 %, des charges autres que d'intérêts par rapport au trimestre précédent s'explique principalement par la baisse des coûts du soutien du siège social non répartis.
Pour le semestre clos le 30 avril 2013, les charges autres que d'intérêts ont augmenté de 29 M$, ou 8 %, en regard de la période correspondante de 2012, en raison principalement d'une hausse des coûts du soutien du siège social non répartis.
Impôt sur le résultat
L'économie d'impôt a augmenté de 63 M$ par rapport au trimestre
correspondant de l'exercice précédent, ce qui s'explique surtout par
une hausse de l'ajustement selon la BIE et des pertes avant impôt plus
élevées.
L'économie d'impôt était comparable à celle du trimestre précédent.
L'économie d'impôt pour le semestre clos le 30 avril 2013 a augmenté de 106 M$ par rapport à la période correspondante de 2012, ce qui s'explique surtout par une hausse de l'ajustement selon la BIE et des pertes avant impôt plus élevées.
Situation financière
Revue du bilan consolidé résumé | |||||||||
En millions de dollars, au |
30 avr. 2013 |
31 oct. 2012 |
|||||||
Actif | |||||||||
Trésorerie et dépôts auprès d'autres banques | 6 950 | $ | 4 727 | $ | |||||
Valeurs mobilières | 71 411 | 65 334 | |||||||
Valeurs empruntées ou acquises en vertu de prises en pension de titres | 26 486 | 28 474 | |||||||
Prêts et acceptations, nets de la provision | 252 292 | 252 732 | |||||||
Dérivés | 25 454 | 27 039 | |||||||
Autres actifs | 15 112 | 15 079 | |||||||
397 705 | $ | 393 385 | $ | ||||||
Passif et capitaux propres | |||||||||
Dépôts | 307 353 | $ | 300 344 | $ | |||||
Valeurs mobilières de Capital Trust | 1 691 | 1 678 | |||||||
Engagements liés à des valeurs prêtées ou vendues à découvert ou en vertu de mises en pension de titres | 20 849 | 21 259 | |||||||
Dérivés | 25 073 | 27 091 | |||||||
Autres passifs | 20 425 | 21 152 | |||||||
Titres secondaires | 4 802 | 4 823 | |||||||
Capitaux propres | 17 512 | 17 038 | |||||||
397 705 | $ | 393 385 | $ |
Actif
Au 30 avril 2013, le total de l'actif avait augmenté de 4,3 G$, ou 1 %,
par rapport au 31 octobre 2012.
La trésorerie et les dépôts auprès d'autres banques ont augmenté de 2,2 G$, ou 47 %, surtout en raison de la hausse des placements de trésorerie.
Les valeurs mobilières ont connu une hausse de 6,1 G$, ou 9 %. La principale augmentation, soit de 5,5 G$, concerne les valeurs du compte de négociation, en raison surtout de la hausse des titres du gouvernement du Canada et des titres de participation de sociétés.
Les valeurs empruntées ou acquises en vertu de prises en pension de titres ont diminué de 2,0 G$, ou 7 %, du fait principalement des activités des clients.
Les prêts et les acceptations nets ont diminué de 440 M$. Les prêts hypothécaires à l'habitation ont connu une baisse de 1,3 G$ par suite principalement des réductions dans nos activités de prêts hypothécaires FirstLine, en partie contrebalancée par l'octroi de nouveaux prêts hypothécaires sous la marque CIBC. Les prêts personnels et les prêts sur cartes de crédit ont baissé de respectivement 602 M$ et 309 M$, en raison surtout des remboursements nets. Les prêts et acceptations aux entreprises et aux gouvernements ont augmenté de 1,8 G$, en raison principalement de la croissance de nos portefeuilles à l'échelle nationale.
Les dérivés ont diminué de 1,6 G$, ou 6 %, en raison surtout de l'évaluation de dérivés de taux d'intérêt.
Passif
Au 30 avril 2013, le total du passif avait augmenté de 3,8 G$, ou 1 %,
par rapport au 31 octobre 2012.
Les dépôts ont progressé de 7,0 G$, ou 2 %, en raison surtout de financement et de la croissance des volumes des produits de détail. Pour plus de renseignements sur la composition des dépôts, voir la note 6 des états financiers consolidés intermédiaires.
Les engagements liés à des valeurs prêtées ou vendues à découvert ou en vertu de mises en pension de titres ont reculé de 410 M$, ou 2 %, du fait principalement des activités des clients.
Les dérivés ont diminué de 2,0 G$, ou 7 %, en raison surtout de l'évaluation de dérivés de taux d'intérêt.
Les autres passifs ont connu une baisse de 727 M$, ou 3 %, surtout en raison des acceptations moins élevées.
Capitaux propres
Au 30 avril 2013, l'amélioration de 474 M$ des capitaux propres, ou 3 %,
par rapport au 31 octobre 2012, était essentiellement le résultat d'une
hausse nette des résultats non distribués et de l'émission d'actions
ordinaires en vertu du régime d'options sur actions et du régime
d'achat d'actions par les employés (RAAE), en partie contrebalancées
par l'achat d'actions ordinaires aux fins d'annulation, comme il est
expliqué dans la section Activités importantes de gestion du capital
ci-après.
Sources de financement
Nous gérons activement notre capital de façon à maintenir des sources de
capitaux solides et efficaces, à augmenter le plus possible le
rendement en fonction du risque pour les actionnaires et à satisfaire
aux exigences réglementaires. Pour plus de précisions, se reporter aux
pages 35 à 40 du Rapport annuel 2012.
Bâle III et modifications apportées aux exigences réglementaires en
matière de fonds propres
Le calcul des fonds propres réglementaires est assujetti aux lignes
directrices du BSIF.
Le 10 décembre 2012, le BSIF a publié la version définitive de sa ligne directrice révisée en matière de suffisance des fonds propres au Canada. La ligne directrice a été révisée dans la foulée des modifications importantes apportées aux normes de fonds propres, mieux connues sous le nom de Bâle III, par le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire (CBCB). Les aspects les plus importants des modifications apportées sont des mesures visant à améliorer la qualité des fonds propres et à augmenter les exigences en matière de fonds propres pour le système financier mondial. Ces mesures, y compris les modifications apportées au calcul des actifs pondérés en fonction du risque, sont décrites aux pages 37 et 38 du Rapport annuel 2012.
Le BSIF s'attend à ce que toutes les institutions atteignent des ratios de fonds propres cibles qui sont au moins équivalents aux ratios « tout compris »i de 2019, et à la réserve de conservation tôt au cours de la période de transition. Le ratio des fonds propres de première catégorie sous forme d'actions ordinaires cible pour le premier trimestre de 2013 était de 7 %. Le ratio des fonds propres de première catégorie cible et le ratio du total des fonds propres cible sont de respectivement 8,5 % et 10,5 % et devront être atteints d'ici le premier trimestre de 2014. Tous les ratios doivent inclure une réserve de conservation des fonds propres de 2,5 %. Ces ratios de fonds propres cibles peuvent être plus élevés pour certaines institutions ou certains groupes d'institutions si le BSIF est d'avis que les circonstances le justifient. Des renseignements portant sur les banques ayant une importance systémique nationale (BISN) sont fournis ci-dessous.
Les lignes directrices en matière de suffisance des fonds propres du BSIF prévoient un report jusqu'au 1er janvier 2014 des exigences additionnelles en matière de fonds propres pour couvrir les charges liées à l'évaluation de crédit des dérivés de gré à gré bilatéraux. La période de report tient compte de l'adoption différée de cette nouvelle exigence par les autres instances importantes.
Le 26 mars 2013, le BSIF a publié une ligne directrice à l'égard des BISN et du supplément de fonds propres connexe. La CIBC est considérée comme une BISN au Canada, tout comme la Banque de Montréal, la Banque de Nouvelle-Écosse, la Banque Nationale du Canada, la Banque Royale du Canada et la Banque Toronto-Dominion. Les BISN seront assujetties à un supplément de fonds propres de première catégorie sous forme d'actions ordinaires de 1 % au plus tard le 1er janvier 2016.
Le CBCB a publié de nouveaux documents de consultation afin d'améliorer l'appréciation de certains risques de crédit et d'augmenter les exigences en matière de fonds propres, le cas échéant. Les derniers documents de consultation publiés comprennent notamment Revisions to the Basel Securitization Framework qui propose un cadre normatif révisé pour le calcul des fonds propres au titre des expositions liées aux titrisations, et Recognising the cost of credit protection purchase qui modifie les obligations de comptabilisation des transactions conclues en vue d'atténuer le risque de crédit. Aucun calendrier de mise en œuvre n'est prévu quant à ces propositions.
Fonds propres réglementaires
Nos ratios de fonds propres et notre ratio actif/fonds propres
s'établissent comme suit :
En millions de dollars, au |
30 avr. 20131 |
31 janv. 20131 |
31 oct. 20121 |
|||||||
Dispositif de Bâle III - Méthode transitoire | ||||||||||
Fonds propres de première catégorie sous forme d'actions ordinaires | 15 871 | $ | 15 556 | $ | s. o. | |||||
Fonds propres de première catégorie | 17 070 | 16 718 | s. o. | |||||||
Total des fonds propres | 20 992 | 20 689 | s. o. | |||||||
Actifs pondérés en fonction du risque | 138 256 | 134 821 | s. o. | |||||||
Ratio des fonds propres de première catégorie sous forme d'actions ordinaires | 11,5 | % | 11,5 | % | s. o. | |||||
Ratio des fonds propres de première catégorie | 12,4 | % | 12,4 | % | s. o. | |||||
Ratio du total des fonds propres | 15,2 | % | 15,3 | % | s. o. | |||||
Ratio actif/fonds propres | 18,0 | x | 17,9 | x | s. o. | |||||
Dispositif de Bâle III - Méthode tout compris | ||||||||||
Fonds propres de première catégorie sous forme d'actions ordinaires | 12 260 | $ | 12 077 | $ | s. o. | |||||
Fonds propres de première catégorie | 15 357 | 15 179 | s. o. | |||||||
Total des fonds propres | 19 471 | 19 352 | s. o. | |||||||
Actifs pondérés en fonction du risque | 125 938 | 126 366 | s. o. | |||||||
Ratio des fonds propres de première catégorie sous forme d'actions ordinaires | 9,7 | % | 9,6 | % | s. o. | |||||
Ratio des fonds propres de première catégorie | 12,2 | % | 12,0 | % | s. o. | |||||
Ratio du total des fonds propres | 15,5 | % | 15,3 | % | s. o. | |||||
Dispositif de Bâle II | ||||||||||
Fonds propres de première catégorie | s. o. | s. o. | 15 9402 | $ | ||||||
Total des fonds propres | s. o. | s. o. | 19 9242 | |||||||
Actifs pondérés en fonction du risque | s. o. | s. o. | 115 229 | |||||||
Ratio des fonds propres de première catégorie | s. o. | s. o. | 13,8 | % | ||||||
Ratio du total des fonds propres | s. o. | s. o. | 17,3 | % | ||||||
Ratio actif/fonds propres | s. o. | s. o. | 17,4 | x |
1) | Les mesures concernant les fonds propres de l'exercice 2013 sont fondées sur le dispositif de Bâle III, tandis que les mesures de l'exercice 2012 sont fondées sur le dispositif de Bâle II. | |||||||||
2) | Comprend le choix de se prévaloir de la dispense transitoire relative aux IFRS du BSIF. | |||||||||
s. o. | Sans objet. | |||||||||
Avec prise d'effet au premier trimestre de 2013, les exigences réglementaires en matière de fonds propres sont fondées sur la méthode du dispositif de Bâle III, tandis que les exigences pour le quatrième trimestre de 2012 ont été établies selon la méthode du dispositif de Bâle II. En raison du changement de méthode, les données sur les fonds propres réglementaires au 31 octobre 2012 ne peuvent être comparées à celles au 30 avril 2013 ou au 31 janvier 2013.
Méthode tout comprisi
Aux termes de Bâle III et selon la méthode tout comprisi, le ratio des fonds propres de première catégorie sous forme d'actions
ordinaires a augmenté de 0,1 % du 31 janvier 2013 au 30 avril 2013. Tous les ratios de fonds propres ont bénéficié d'une augmentation des
fonds propres de première catégorie sous forme d'actions ordinaires et
d'une légère diminution des actifs pondérés en fonction du risque. Les fonds propres de première catégorie sous forme d'actions ordinaires
ont augmenté en raison du capital autogénéré, net de l'incidence des
rachats d'actions ordinaires et de l'augmentation des déductions en
matière de fonds propres réglementaires au cours du trimestre.
Les actifs pondérés en fonction du risque ont légèrement diminué depuis le 31 janvier 2013. Un accroissement des expositions liées aux entreprises et aux banques a été compensé par une diminution des autres actifs pondérés en fonction du risque de crédit.
Le ratio actif/fonds propres est 0,1 fois plus élevé que celui du 31 janvier 2013, du fait des changements apportés au total des fonds propres réglementaires mentionnés ci-dessus et de l'accroissement des actifs au bilan et hors bilan.
--------------------------------------------------------------
i) « Tout compris » est défini par le BSIF comme les capitaux propres
calculés de manière à inclure tous les ajustements réglementaires qui
seront requis d'ici 2019, tout en maintenant les règles de retrait
progressif des instruments de fonds propres non admissibles.
Activités importantes de gestion du capital
Créance subordonnée
Au cours du trimestre, nous avons acheté et annulé une tranche de 8 M$
(8 M$ US) de nos débentures à taux variable (titres secondaires)
échéant le 31 août 2085, ainsi qu'une tranche de 10 M$ (10 M$ US) de
nos débentures à taux variable (titres secondaires) échéant le
31 juillet 2084.
Le 9 avril 2013, nous avons annoncé notre intention de racheter la totalité de nos billets à moyen terme (titres secondaires) à 5,15 %, d'une valeur de 550 M$, échéant le 6 juin 2018. Conformément à leurs modalités, les billets à moyen terme seront rachetés à 100 % de leur capital, plus les intérêts courus et impayés, le 6 juin 2013.
Offre publique de rachat dans le cours normal des affaires
Au cours du trimestre, nous avons acheté et annulé 2 471 031 actions
ordinaires en vertu d'une offre publique de rachat dans le cours normal
des affaires à un cours moyen de 83,23 $ pour un total de 206 M$. Au cours du semestre clos le 30 avril 2013, nous avons acheté et annulé
5 808 331 actions ordinaires à un cours moyen de 81,77 $ pour un total
de 475 M$. Nous avons maintenant acheté toutes les actions en vertu de
l'offre publique de rachat dans le cours normal des affaires annoncée
le 30 août 2012.
Dividendes
Le 29 mai 2013, le conseil d'administration a approuvé une augmentation
du dividende trimestriel, le faisant passer de 94 cents à 96 cents
l'action ordinaire pour le trimestre se terminant le 31 juillet 2013.
Arrangements hors bilan
Nous concluons des arrangements hors bilan dans le cours normal de nos
affaires. Nous consolidons toutes les fiducies que nous soutenons et
qui titrisent nos propres actifs, à l'exception de la fiducie de
titrisation de prêts hypothécaires commerciaux.
Fonds multicédants soutenus par la CIBC
Nous soutenons un fonds monocédant et plusieurs fonds multicédants
(collectivement, les fonds multicédants) au Canada.
Au 30 avril 2013, les divers actifs donnés en garantie sous-jacents de nos fonds multicédants atteignaient 2,6 G$ (1,6 G$ au 31 octobre 2012). La durée de vie moyenne pondérée estimée de ces actifs était de 1,2 an (9 mois au 31 octobre 2012). Nous détenions du papier commercial totalisant 53 M$ (23 M$ au 31 octobre 2012) émis par les fonds multicédants non consolidés que nous soutenons qui offrent du papier commercial à des investisseurs externes. Les facilités de garantie de liquidité consenties à ces fonds multicédants s'élevaient à 3,5 G$ (2,2 G$ au 31 octobre 2012). Nous avions également procuré des facilités de crédit de 30 M$ (30 M$ au 31 octobre 2012) à ces fonds multicédants au 30 avril 2013.
Nous avons conclu une facilité consortiale pour un engagement de trois ans de 575 M$ avec le fonds monocédant que nous soutenons qui fournit du financement à des franchisés d'un important détaillant canadien. La tranche de notre engagement s'élevait à 110 M$ (110 M$ au 31 octobre 2012). Au 30 avril 2013, nous avions financé 82 M$ (80 M$ au 31 octobre 2012) au moyen de l'émission d'acceptations bancaires.
En millions de dollars, au |
30 avr. 2013 |
31 oct. 2012 |
||||||||||||||
Placements et prêts1 |
Facilités de liquidité et de crédit inutilisées |
Dérivés de crédit vendus2 |
Placements et prêts1 |
Facilités de liquidité et de crédit inutilisées |
Dérivés de crédit vendus2 |
|||||||||||
Fonds multicédants soutenus par la CIBC | 135 | $ | 2 517 | $ | - | $ | 103 | $ | 1 554 | $ | - | $ | ||||
Entités émettrices de TAC flux groupés structurées par la CIBC | 213 | 41 | 189 | 232 | 40 | 207 | ||||||||||
Entités émettrices structurées par des tiers | ||||||||||||||||
Activités de crédit structuré en voie de liquidation | 3 958 | 350 | 3 297 | 4 313 | 333 | 4 382 | ||||||||||
Activités poursuivies | 669 | 27 | - | 1 004 | 23 | - | ||||||||||
Structures de placement sans transformation | 3 692 | - | - | 2 182 | - | - | ||||||||||
Fiducies de titrisation de prêts hypothécaires commerciaux | 2 | - | - | 1 | - | - |
1) | Excluent les valeurs émises et les droits conservés par les entités créées par la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), la Federal National Mortgage Association (Fannie Mae), la Federal Home Loan Mortgage Corporation (Freddie Mac), la Government National Mortgage Association (Ginnie Mae), les Federal Home Loan Banks, la Federal Farm Credit Bank et la Student Loan Marketing Association (Sallie Mae), et les dérivés souscrits auprès de ces entités. Un montant de 3,4 G$ (3,7 G$ au 31 octobre 2012) du risque lié aux entités émettrices structurées par la CIBC et aux entités structurées par des tiers - activités de crédit structuré en voie de liquidation a été couvert. | ||||||||||||||||||
2) | La juste valeur négative comptabilisée dans le bilan consolidé intermédiaire a été de 436 M$ (1,2 G$ au 31 octobre 2012). Un montant notionnel de 3,1 G$ (3,3 G$ au 31 octobre 2012) a été couvert par des dérivés de crédit de tiers. La juste valeur de ces couvertures, nette des REC, était de 246 M$ (307 M$ au 31 octobre 2012). Un montant notionnel additionnel de 183 M$ (1,0 G$ au 31 octobre 2012) a été couvert par un billet à recours limité. Le cumul des pertes liées à la juste valeur pour les dérivés de crédit vendus non couverts était de 22 M$ (26 M$ au 31 octobre 2012). | ||||||||||||||||||
D'autres renseignements sur nos entités structurées figurent à la note 5 des états financiers consolidés intermédiaires. Les précisions sur nos autres arrangements hors bilan figurent aux pages 40 et 41 du Rapport annuel 2012.
Gestion du risque
Notre approche à l'égard de la gestion du risque est sensiblement la même que celle décrite aux pages 42 à 68 du Rapport annuel 2012. Certaines informations présentées dans cette section ont été ombragées étant donné qu'elles doivent être fournies en vertu de l'IFRS 7, Instruments financiers : informations à fournir, et qu'elles font partie intégrante des états financiers consolidés intermédiaires.
Vue d'ensemble
Nous gérons le risque et les ressources connexes au bilan en fonction de
niveaux de tolérance établis par nos comités de gestion et approuvés
par le conseil d'administration et ses comités. Les principales
politiques de gestion du risque sont révisées et approuvées chaque
année par les comités du conseil et les comités de gestion applicables.
Des renseignements additionnels sur la gestion du risque par les
comités du conseil et les comités de gestion sont donnés aux pages 42
et 43 du Rapport annuel 2012.
Les cinq divisions principales au sein du groupe Gestion du risque, indépendamment de leurs activités d'origine, contribuent à la gestion du risque :
- Gestion du risque, marchés financiers : cette unité administrative offre une surveillance indépendante de la mesure, de la surveillance et du contrôle du risque de marché (activités de négociation et autres que de négociation), du risque de crédit lié aux activités de négociation et du risque opérationnel lié aux activités de négociation dans tous les portefeuilles de la CIBC.
- Gestion du risque, Produits de cartes : cette unité administrative surveille la gestion du risque de crédit dans le portefeuille de produits de cartes, notamment l'optimisation de la qualité du crédit du portefeuille.
- Crédit de détail, Gestion du risque et des avoirs : cette unité administrative surveille surtout la gestion du risque de crédit et de fraude dans les portefeuilles de prêts de la clientèle de détail, de prêts et de prêts hypothécaires à l'habitation et de prêts aux PME, notamment l'optimisation de la qualité du crédit du portefeuille. Cette unité est également responsable de la supervision de la gestion globale du risque lié aux activités de la gestion des avoirs.
- Gestion du risque de crédit de gros et du risque de placement : cette unité administrative est responsable de l'approbation et de la surveillance du risque de crédit à l'échelle mondiale ayant trait aux grandes entreprises et aux prêts sur stocks, de la gestion des risques de nos portefeuilles de placement, ainsi que de la gestion des portefeuilles de créances spéciales.
- Services liés au risque : cette unité administrative est responsable de l'analyse et de la production de rapports à l'échelle de l'entreprise. Les Services liés au risque assument également la responsabilité des méthodes et des politiques en matière de capital économique, et du cadre de risque opérationnel de la CIBC.
Les risques de liquidité, de financement et de taux d'intérêt sont gérés par le groupe Trésorerie. L'évaluation, la surveillance et le contrôle de ces risques sont pris en compte avec le groupe Gestion du risque, sous la surveillance du Comité de gestion de l'actif et du passif (CGAP).
Groupe de travail sur la divulgation accrue de renseignements
Le groupe de travail sur la divulgation accrue de renseignements a été
mis sur pied par le Conseil de stabilité financière en mai 2012. Ce
groupe a pour mandat d'améliorer la qualité, la comparabilité et la
transparence de l'information fournie sur les risques. Le
29 octobre 2012, le groupe de travail a publié son rapport, intitulé Enhancing the Risk Disclosures of Banks, comportant 32 recommandations sur les informations à fournir,
essentiellement dans les secteurs de la gouvernance du risque, du
risque de crédit, du risque de marché, du risque de liquidité et de la
suffisance des fonds propres.
Nous sommes en voie de mettre en place les recommandations et avons noté qu'un grand nombre de celles-ci figuraient déjà dans les informations fournies au cours de l'exercice 2012 et qu'il était prévu que les autres soient pratiquement mises en place d'ici la fin de l'exercice 2013.
Risque de crédit
Le risque de crédit découle essentiellement de nos activités directes de
prêt, de négociation, d'investissement et de couverture. Le risque de
crédit est le risque de perte financière résultant du manquement d'un
emprunteur ou d'une contrepartie à ses obligations conformément aux
dispositions contractuelles.
Exposition au risque de crédit | |||||||
En millions de dollars, au |
30 avril 2013 |
31 oct. 2012 |
|||||
Portefeuille de prêts aux entreprises et aux gouvernements - approche fondée sur les notations internes avancée (NI avancée) | |||||||
Montants utilisés | 80 829 | $ | 75 666 | $ | |||
Engagements non utilisés | 33 892 | 33 208 | |||||
Transactions assimilées à des mises en pension | 48 036 | 56 938 | |||||
Divers - hors bilan | 61 518 | 52 322 | |||||
Dérivés de gré à gré | 14 492 | 14 426 | |||||
Exposition en cas de défaillance (ECD) du portefeuille de prêts aux entreprises et aux gouvernements, montant brut | 238 767 | 232 560 | |||||
Moins : les garanties au titre des mises en pension | 38 521 | 48 152 | |||||
ECD du portefeuille de prêts aux entreprises et aux gouvernements, montant net | 200 246 | 184 408 | |||||
Portefeuille de détail - approche NI avancée | |||||||
Montants utilisés | 192 874 | 194 586 | |||||
Engagements non utilisés | 61 250 | 69 778 | |||||
Divers - hors bilan | 351 | 370 | |||||
ECD du portefeuille de détail, montant brut | 254 475 | 264 734 | |||||
Portefeuilles normalisés | 11 624 | 11 808 | |||||
Expositions liées à la titrisation | 18 374 | 19 003 | |||||
ECD, montant brut | 523 240 | $ | 528 105 | $ | |||
ECD, montant net | 484 719 | $ | 479 953 | $ |
Crédit personnel garanti - immobilier
Le portefeuille de crédit personnel garanti - immobilier comporte peu de
risques et comprend des prêts hypothécaires à l'habitation, des prêts
personnels et des marges garanties par des biens immobiliers
résidentiels (marges de crédit hypothécaires). Nous détenons un
privilège de premier rang sur la plupart des biens immobiliers et un
privilège de deuxième rang sur une petite partie du portefeuille. Nous
utilisons les mêmes critères de prêt pour approuver les prêts assortis
du privilège de premier rang et de deuxième rang.
Aux termes de la Loi sur les banques, les banques ne peuvent offrir des prêts immobiliers résidentiels qu'à hauteur de 80 % de la valeur du bien donné en garantie. Une exception est prévue quant aux prêts ayant un ratio prêt-garantie supérieur s'ils sont assurés par la SCHL ou par un assureur hypothécaire du secteur privé. L'assurance prêt hypothécaire protège les banques contre les risques de défaillance de l'emprunteur sur la durée de la protection. Les assureurs hypothécaires du secteur privé sont assujettis aux exigences réglementaires en matière de fonds propres, celles-ci visant à s'assurer qu'ils sont bien capitalisés. Si un assureur hypothécaire du secteur privé devient insolvable, le gouvernement du Canada a, sous réserve de certaines conditions, des obligations à l'égard des polices souscrites par certains assureurs hypothécaires du secteur privé insolvables, tel qu'il est expliqué plus en détail dans la loi récemment adoptée, intitulée Loi sur la protection de l'assurance hypothécaire résidentielle (LPAHR). Il se pourrait que des pertes surviennent relativement aux prêts hypothécaires assurés si, entre autres, la SCHL ou l'assureur hypothécaire du secteur privé le cas échéant rejettent une réclamation, ou encore, si un assureur hypothécaire du secteur privé devient insolvable et que les conditions en vertu de la LPAHR ne sont pas satisfaites ou que le gouvernement du Canada rejette la réclamation. Aucune perte significative n'est prévue dans le portefeuille de prêts hypothécaires.
Le tableau suivant présente le détail de nos portefeuilles de prêts hypothécaires à l'habitation et de marges de crédit hypothécaires au Canada :
Prêts hypothécaires à l'habitation |
Marges de crédit hypothécaires1 |
Total | |||||||||||||||||||||||||||||||||
En milliards de dollars, au 30 avril 2013 |
Assurés2 | Non assurés | Non assurées | Assurés2 | Non assurés | ||||||||||||||||||||||||||||||
Ontario | 47,9 | $ | 73 | % | 17,9 | $ | 27 | % | 9,5 | $ | 100 | % | 47,9 | $ | 64 | % | 27,4 | $ | 36 | % | |||||||||||||||
Colombie-Britannique | 19,8 | 70 | 8,6 | 30 | 4,0 | 100 | 19,8 | 61 | 12,6 | 39 | |||||||||||||||||||||||||
Alberta | 17,8 | 77 | 5,5 | 23 | 2,9 | 100 | 17,8 | 68 | 8,4 | 32 | |||||||||||||||||||||||||
Québec | 8,2 | 79 | 2,2 | 21 | 1,5 | 100 | 8,2 | 69 | 3,7 | 31 | |||||||||||||||||||||||||
Autres | 12,3 | 80 | 3,0 | 20 | 1,8 | 100 | 12,3 | 72 | 4,8 | 28 | |||||||||||||||||||||||||
Total des portefeuilles au Canada3 | 106,0 | $ | 74 | % | 37,2 | $ | 26 | % | 19,7 | $ | 100 | % | 106,0 | $ | 65 | % | 56,9 | $ | 35 | % | |||||||||||||||
31 octobre 2012 | 109,5 | $ | 76 | % | 34,8 | $ | 24 | % | 20,1 | $ | 100 | % | 109,5 | $ | 67 | % | 54,9 | $ | 33 | % |
1) | Nous n'avions aucune marge de crédit hypothécaire assurée au 30 avril 2013 et au 31 octobre 2012. | ||||||||||||||||||||||||
2) | Assurés à 93 % (93 % au 31 octobre 2012) par la SCHL et le solde, par deux assureurs canadiens du secteur privé, tous les deux cotés au moins AA (faible) par DBRS. | ||||||||||||||||||||||||
3) | La répartition géographique est fondée sur l'adresse du bien immobilier sous gestion. | ||||||||||||||||||||||||
Le tableau suivant présente le ratio prêt-garantie moyen1 pour nos portefeuilles de prêts hypothécaires à l'habitation et de
marges de crédit hypothécaires non assurés qui ont été montés au cours
du trimestre et jusqu'à maintenant. Nous n'avons pas acquis de prêts
hypothécaires ou de marges de crédit hypothécaires non assurés auprès
de tiers pour les périodes présentées dans le tableau ci-dessous.
Pour les trois mois clos le |
Pour les six mois clos le |
||||||||||||||||||||
30 avril 2013 |
31 janv. 20132 |
30 avril 2012 |
30 avril 2013 |
30 avril 2012 |
|||||||||||||||||
Prêts hypothécaires à l'habitation |
Marges de crédit hypothécaires |
Prêts hypothécaires à l'habitation |
Marges de crédit hypothécaires |
Prêts hypothécaires à l'habitation |
Marges de crédit hypothécaires |
Prêts hypothécaires à l'habitation |
Marges de crédit hypothécaires |
Prêts hypothécaires à l'habitation |
Marges de crédit hypothécaires |
||||||||||||
Ontario | 69 | % | 66 | % | 69 | % | 66 | % | 64 | % | 64 | % | 69 | % | 66 | % | 64 | % | 63 | % | |
Colombie-Britannique | 66 | 63 | 66 | 62 | 61 | 60 | 66 | 62 | 62 | 59 | |||||||||||
Alberta | 68 | 65 | 68 | 64 | 65 | 62 | 68 | 65 | 65 | 61 | |||||||||||
Québec | 70 | 68 | 70 | 68 | 65 | 66 | 70 | 68 | 65 | 64 | |||||||||||
Autres | 70 | 68 | 70 | 67 | 67 | 63 | 70 | 67 | 67 | 62 | |||||||||||
Total des portefeuilles au Canada3 | 69 | % | 66 | % | 69 | % | 65 | % | 64 | % | 63 | % | 69 | % | 65 | % | 64 | % | 62 | % |
1) | Les ratios prêt-garantie pour les prêts hypothécaires à l'habitation et les marges de crédit hypothécaires montés depuis peu se calculent en fonction de la somme de tous les comptes individuels de prêt-garantie au moment du montage, divisés par le nombre total de comptes. | |
2) | Retraité. | |
3) | La répartition géographique est fondée sur l'adresse du bien immobilier sous gestion. | |
Le tableau suivant présente les ratios prêts-garantie pour l'ensemble de nos portefeuilles de prêts hypothécaires à l'habitation au Canada :
Assurés | Non assurés | |||||||||||
30 avril 20131 | 53 | % | 54 | % | ||||||||
31 octobre 20121, 2 | 52 | % | 53 | % |
1) | Les ratios prêt-garantie pour les prêts hypothécaires à l'habitation se calculent en fonction de la somme de tous les comptes individuels de prêt-garantie à la valeur estimative actuelle du bien immobilier, divisés par le nombre total de comptes. Les estimations de prix du secteur immobilier pour le 30 avril 2013 et le 31 octobre 2012 sont fondées sur l'indice composite national de Prix de Maison Teranet - Banque nationale (Teranet) respectivement au 31 mars 2013 et 30 septembre 2012. L'indice Teranet constitue une estimation indépendante du taux de changement dans les prix des maisons canadiennes. Les prix de vente sont basés sur les registres publics. Les indices sont publiés chaque mois et couvrent onze zones métropolitaines canadiennes combinées pour former un indice composite national. | ||||||
2) | Retraité. | ||||||
Les tableaux ci-après résument le profil des périodes d'amortissement restantes concernant l'ensemble de nos prêts hypothécaires à l'habitation au Canada. Le premier tableau comprend les périodes d'amortissement restantes en fonction des paiements contractuels minimums, et le deuxième tableau présente les périodes d'amortissement restantes en fonction des paiements réels des clients, qui comprennent les paiements qui sont supérieurs au montant contractuel minimum ou dont la fréquence est plus élevée.
En fonction des paiements contractuels | |||||||||||||||||
Moins de 5 ans |
De 5 ans à 10 ans |
De 10 ans à 15 ans |
De 15 ans à 20 ans |
De 20 ans à 25 ans |
De 25 ans à 30 ans |
De 30 ans à 35 ans |
35 ans et plus |
||||||||||
Au 30 avril 2013 | 1 | % | 1 | % | 3 | % | 12 | % | 20 | % | 32 | % | 29 | % | 2 | % | |
Au 31 octobre 2012 | 1 | % | 1 | % | 3 | % | 13 | % | 21 | % | 27 | % | 31 | % | 3 | % | |
En fonction des paiements réels des clients | |||||||||||||||||
Moins de 5 ans |
De 5 ans à 10 ans |
De 10 ans à 15 ans |
De 15 ans à 20 ans |
De 20 ans à 25 ans |
De 25 ans à 30 ans |
De 30 ans à 35 ans |
35 ans et plus |
||||||||||
Au 30 avril 2013 | 3 | % | 7 | % | 12 | % | 16 | % | 20 | % | 26 | % | 14 | % | 2 | % | |
Au 31 octobre 2012 | 3 | % | 7 | % | 12 | % | 16 | % | 20 | % | 26 | % | 14 | % | 2 | % |
Nous avons deux types de risques liés aux copropriétés au Canada : prêts hypothécaires et prêts octroyés aux promoteurs. Les deux visent principalement les régions de Toronto et de Vancouver. Au 30 avril 2013, nos prêts hypothécaires liés aux copropriétés au Canada s'élevaient à 16,6 G$ (17,0 G$ au 31 octobre 2012), et une tranche de 75% de ces prêts (77 % au 31 octobre 2012) était assurée. Le montant utilisé des prêts que nous avons octroyés aux promoteurs s'établissait à 888 M$ (701 M$ au 31 octobre 2012), ou 2 % de notre portefeuille de prêts aux entreprises et aux gouvernements, et les engagements non utilisés connexes s'élevaient à 2,0 G$ (2,0 G$ au 31 octobre 2012). Le risque lié aux promoteurs de copropriétés est réparti entre 75 projets.
Nous soumettons nos portefeuilles de prêts hypothécaires et de marges de crédit hypothécaires à des simulations de crise afin d'évaluer l'incidence possible d'événements économiques variés. Nos simulations de crise peuvent faire appel à différentes variables, telles que le PIB, le taux de chômage, les taux de faillite, le ratio du service de la dette et les tendances des comptes en souffrance, qui reflètent les fourchettes possibles de baisse des prix du secteur immobilier, afin d'établir des modèles de résultats possibles dans des circonstances précises. Ces simulations font intervenir des variables qui pourraient se comporter différemment selon les situations. Les variables économiques utilisées pour nos principales simulations se situent dans des fourchettes semblables à celles qui ont marqué le début des années 1980 et 1990, périodes durant lesquelles le Canada a connu une récession. Nos résultats démontrent qu'en période de récession, notre solide situation de capital devrait suffire pour absorber les pertes liées aux prêts hypothécaires et aux marges de crédit hypothécaires.
Risque de crédit de contrepartie
Nous nous exposons à un risque de crédit de contrepartie qui découle de
nos activités de négociation, de couverture et de gestion de
portefeuilles visant les taux d'intérêt, les devises, les actions, les
marchandises et les dérivés de crédit, comme il est précisé à la note
12 des états financiers consolidés dans notre Rapport annuel 2012.
Nous établissons un REC pour les pertes sur créances futures prévues pour chacune des contreparties avec lesquelles nous avons conclu des contrats de dérivés. Au 30 avril 2013, le REC pour toutes les contreparties avec lesquelles nous avons conclu des contrats de dérivés s'élevait à 66 M$ (137 M$ au 31 octobre 2012).
Le tableau ci-après présente la notation des créances évaluées à la valeur du marché liée à des dérivés de gré à gré (compte tenu des REC et des accords généraux de compensation de dérivés, mais compte non tenu des garanties).
30 avril 2013 |
31 oct. 2012 |
||||||||||
En milliards de dollars, au | |||||||||||
Équivalent de S&P | Exposition | ||||||||||
AAA à BBB- | 3,88 | $ | 83,8 | % | 5,46 | $ | 81,4 | % | |||
BB+ à B- | 0,74 | 16,0 | 1,22 | 18,2 | |||||||
CCC+ à CCC- | - | - | 0,02 | 0,2 | |||||||
Inférieure à CCC- | - | - | 0,01 | 0,1 | |||||||
Sans cote | 0,01 | 0,2 | 0,01 | 0,1 | |||||||
4,63 | $ | 100,0 | % | 6,72 | $ | 100,0 | % | ||||
Le tableau ci-après présente le détail des prêts douteux et des provisions pour pertes sur créances :
30 avril 2013 |
31 oct. 2012 |
|||||||||||
En millions de dollars, au | ||||||||||||
Prêts douteux bruts | ||||||||||||
Consommateurs | 761 | $ | 739 | $ | ||||||||
Entreprises et gouvernements | 931 | 1 128 | ||||||||||
Total des prêts douteux bruts | 1 692 | $ | 1 867 | $ | ||||||||
Provision pour pertes sur créances | ||||||||||||
Consommateurs | 1 115 | $ | 1 121 | $ | ||||||||
Entreprises et gouvernements | 641 | 739 | ||||||||||
Total de la provision pour pertes sur créances | 1 756 | $ | 1 860 | $ | ||||||||
Se compose de ce qui suit : | ||||||||||||
Provision individuelle pour prêts | 391 | $ | 475 | $ | ||||||||
Provision collective pour prêts1 | 1 365 | 1 385 | ||||||||||
Total de la provision pour pertes sur créances | 1 756 | $ | 1 860 | $ | ||||||||
1) | Exclut la provision au titre des facilités de crédit inutilisées de 61 M$ (56 M$ au 31 octobre 2012). |
Les prêts douteux bruts (PDB) ont diminué de 175 M$, ou 9 %, depuis le 31 octobre 2012. Les PDB à la consommation ont augmenté de 22 M$, ou 3 %, surtout en raison des prêts hypothécaires à l'habitation et des prêts personnels. Les PDB aux entreprises et aux gouvernements ont baissé de 197 M$, ou 17 %, par suite d'un recul du secteur de l'immobilier et de la construction et du secteur du transport, ainsi que du secteur du pétrole et du gaz.
La provision totale pour pertes sur créances a connu une diminution de 104 M$, ou 6 %, depuis le 31 octobre 2012. Les provisions pour pertes sur créances du Canada et des États-Unis comprennent respectivement 74 % et 7 % de la provision totale. La provision évaluée individuellement a diminué de 84 M$, ou 18 %, depuis le 31 octobre 2012, diminution attribuable principalement au secteur du transport et au secteur de l'immobilier et de la construction. La provision évaluée collectivement a fléchi de 20 M$, ou 1 %, depuis le 31 octobre 2012, du fait surtout d'une amélioration dans le portefeuille de cartes de crédit.
Pour plus de précisions sur la dotation à la provision pour pertes sur créances, se reporter à la section Vue d'ensemble.
Exposition à certains pays et à certaines régions
La situation du crédit dans plusieurs pays européens, plus précisément
en Grèce, en Irlande, en Italie, au Portugal et en Espagne, continue
d'être préoccupante. Les tableaux suivants présentent notre exposition
dans ces pays européens et dans d'autres pays d'Europe, tant à
l'intérieur qu'à l'extérieur de la zone euro. Nous n'avons aucune autre
exposition par l'intermédiaire de nos entités ad hoc aux pays compris
dans les tableaux ci-après, à l'exception des éléments présentés à la
section sur les expositions indirectes ci-après.
Nous n'avons pas d'exposition importante dans les pays du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord qui ont vécu une certaine instabilité ou qui présentent un risque d'instabilité. Parmi ces pays se trouvent l'Algérie, le Bahreïn, l'Égypte, la Jordanie, le Liban, la Lybie, le Maroc, l'Oman, l'Arabie Saoudite, la Syrie, la Tunisie et le Yémen.
Expositions directes à certains pays et à certaines régions
Nos expositions directes présentées dans les tableaux ci-après se
composent A) des expositions capitalisées - les prêts au bilan
(présentés au coût amorti, net des provisions, le cas échéant), les
dépôts auprès d'autres banques (présentés au coût amorti, net des
provisions, le cas échéant) et les valeurs mobilières (présentées à
leur juste valeur); B) des expositions non capitalisées - les
engagements de crédit inutilisés, les lettres de crédit et
cautionnements (présentés au montant notionnel, net des provisions, le
cas échéant) et les swaps sur défaillance vendus pour lesquels nous ne
jouissons pas de privilèges d'antériorité (présentés au montant
notionnel moins la juste valeur); et C) des créances évaluées à la
valeur de marché liées à des dérivés (présentées à leur juste valeur)
et des transactions assimilées à des mises en pension1 (présentées à leur juste valeur). Du total de nos expositions directes
européennes, environ 95 % (98 % au 31 octobre 2012) correspond à des
entités dans des pays assortis d'une cote Aaa/AAA auprès de Moody's ou
de S&P.
Le tableau ci-après présente un sommaire de nos positions dans ce
segment :
Expositions directes | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Capitalisées | Non capitalisées | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
En millions de dollars, au 30 avril 2013 | Expositions aux entreprises | Expositions aux entités souveraines | Expositions aux banques |
Total des expositions capitalisées (A) |
Expositions aux entreprises | Expositions aux banques |
Total des expositions non capitalisées (B) |
||||||||||||||||||||||||||||||
Autriche | - | $ | - | $ | - | $ | - | $ | - | $ | - | $ | - | $ | |||||||||||||||||||||||
Belgique | 2 | - | 99 | 101 | - | - | - | ||||||||||||||||||||||||||||||
Finlande | 2 | 1 | 1 | 4 | - | - | - | ||||||||||||||||||||||||||||||
France | 31 | - | 27 | 58 | 11 | 6 | 17 | ||||||||||||||||||||||||||||||
Allemagne | 214 | 42 | 5 | 261 | 69 | - | 69 | ||||||||||||||||||||||||||||||
Grèce | - | - | - | - | - | - | - | ||||||||||||||||||||||||||||||
Irlande | - | - | 1 | 1 | - | - | - | ||||||||||||||||||||||||||||||
Italie | - | - | - | - | - | - | - | ||||||||||||||||||||||||||||||
Luxembourg | 5 | - | 52 | 57 | - | - | - | ||||||||||||||||||||||||||||||
Malte | - | - | - | - | - | - | - | ||||||||||||||||||||||||||||||
Pays-Bas | 7 | 222 | 80 | 309 | - | 10 | 10 | ||||||||||||||||||||||||||||||
Portugal | - | - | - | - | - | - | - | ||||||||||||||||||||||||||||||
Espagne | - | - | 1 | 1 | - | - | - | ||||||||||||||||||||||||||||||
Total pour les pays de la zone euro | 261 | $ | 265 | $ | 266 | $ | 792 | $ | 80 | $ | 16 | $ | 96 | $ | |||||||||||||||||||||||
Danemark | - | 7 | 26 | 33 | - | 12 | 12 | ||||||||||||||||||||||||||||||
Guernesey | - | - | - | - | - | - | - | ||||||||||||||||||||||||||||||
Norvège | - | 98 | 117 | 215 | - | - | - | ||||||||||||||||||||||||||||||
Russie | - | - | - | - | - | - | - | ||||||||||||||||||||||||||||||
Suède | 158 | 93 | 263 | 514 | 41 | - | 41 | ||||||||||||||||||||||||||||||
Suisse | 204 | - | 111 | 315 | 303 | - | 303 | ||||||||||||||||||||||||||||||
Turquie | - | - | 13 | 13 | - | 23 | 23 | ||||||||||||||||||||||||||||||
Royaume-Uni | 723 | 31 | 584 | 1 338 | 1 148 | 2 | 171 | 1 319 | |||||||||||||||||||||||||||||
Total pour les pays hors de la zone euro | 1 085 | $ | 229 | $ | 1 114 | $ | 2 428 | $ | 1 492 | $ | 206 | $ | 1 698 | $ | |||||||||||||||||||||||
Total pour l'Europe | 1 346 | $ | 494 | $ | 1 380 | $ | 3 220 | $ | 1 572 | $ | 222 | $ | 1 794 | $ | |||||||||||||||||||||||
31 octobre 2012 | 1 141 | $ | 863 | $ | 1 287 | $ | 3 291 | $ | 1 397 | $ | 190 | $ | 1 587 | $ |
1) |
Comprennent des valeurs acquises et des valeurs vendues en vertu de
mises en pension de titres en échange de garanties au comptant; des
valeurs empruntées et des valeurs prêtées en échange de garanties au
comptant; et des valeurs empruntées et des valeurs prêtées en échange
de garanties au titre de valeurs mobilières. |
||
2) | Comprend une exposition de 157 M$ (d'un montant notionnel de 179 M$ et d'une juste valeur de 22 M$) au titre d'un swap sur défaillance vendu sur une obligation émise par une société du Royaume-Uni, garanti par un garant financier. Nous détenons actuellement le swap sur défaillance vendu dans le cadre de nos activités de crédit structuré en voie de liquidation. La faillite de l'entité de référence ou le manquement de cette entité à verser le capital et les intérêts à l'échéance, ainsi que le manquement du garant financier à ses obligations aux termes de la garantie entraîneraient un versement pour le swap sur défaillance. |
Expositions directes (suite) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Créances découlant de l'évaluation à la valeur de marché liées à des dérivés et transactions assimilées à des mises en pension | Total de l'exposition directe (A)+(B)+© | |||||||||||||||||||||||||||||||||
Expositions nettes © | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Expositions brutes1 | Garanties2 | |||||||||||||||||||||||||||||||||
En millions de dollars, au 30 avril 2013 | Expositions aux entreprises | Expositions aux entités souveraines | Expositions aux banques | |||||||||||||||||||||||||||||||
Autriche | - | $ | - | $ | 36 | $ | 36 | $ | 35 | $ | 1 | $ | 1 | $ | ||||||||||||||||||||
Belgique | - | 1 | 42 | 43 | 42 | 1 | 102 | |||||||||||||||||||||||||||
Finlande | - | - | 2 | 2 | - | 2 | 6 | |||||||||||||||||||||||||||
France | - | 164 | 1 215 | 1 379 | 1 375 | 4 | 79 | |||||||||||||||||||||||||||
Allemagne | - | - | 1 540 | 1 540 | 1 302 | 238 | 568 | |||||||||||||||||||||||||||
Grèce | - | - | - | - | - | - | - | |||||||||||||||||||||||||||
Irlande | - | - | 214 | 214 | 212 | 2 | 3 | |||||||||||||||||||||||||||
Italie | - | - | 16 | 16 | 14 | 2 | 2 | |||||||||||||||||||||||||||
Luxembourg | - | - | - | - | - | - | 57 | |||||||||||||||||||||||||||
Malte | - | - | - | - | - | - | - | |||||||||||||||||||||||||||
Pays-Bas | 3 | - | 281 | 284 | 274 | 10 | 329 | |||||||||||||||||||||||||||
Portugal | - | - | - | - | - | - | - | |||||||||||||||||||||||||||
Espagne | - | - | 29 | 29 | 29 | - | 1 | |||||||||||||||||||||||||||
Total pour les pays de la zone euro | 3 | $ | 165 | $ | 3 375 | $ | 3 543 | $ | 3 283 | $ | 260 | $ | 1 148 | $ | ||||||||||||||||||||
Danemark | - | - | 21 | 21 | 17 | 4 | 49 | |||||||||||||||||||||||||||
Guernesey | - | - | - | - | - | - | - | |||||||||||||||||||||||||||
Norvège | - | - | - | - | - | - | 215 | |||||||||||||||||||||||||||
Russie | - | 3 | - | 3 | - | 3 | 3 | |||||||||||||||||||||||||||
Suède | 1 | - | - | 1 | - | 1 | 556 | |||||||||||||||||||||||||||
Suisse | - | - | 1 496 | 1 496 | 1 485 | 11 | 629 | |||||||||||||||||||||||||||
Turquie | - | - | - | - | - | - | 36 | |||||||||||||||||||||||||||
Royaume-Uni | 172 | 6 | 4 240 | 4 418 | 4 226 | 192 | 2 849 | |||||||||||||||||||||||||||
Total pour les pays hors de la zone euro | 173 | $ | 9 | $ | 5 757 | $ | 5 939 | $ | 5 728 | $ | 211 | $ | 4 337 | $ | ||||||||||||||||||||
Total pour l'Europe | 176 | $ | 174 | $ | 9 132 | $ | 9 482 | $ | 9 011 | $ | 471 | $ | 5 485 | $ | ||||||||||||||||||||
31 octobre 2012 | 73 | $ | - | $ | 6 078 | $ | 6 151 | $ | 5 790 | $ | 361 | $ | 5 239 | $ |
1) |
Les montants sont présentés nets des REC. |
||
2) | La garantie offerte à l'égard des créances découlant de l'évaluation à la valeur de marché liées à des dérivés s'établissait à 2,4 G$ (2,3 G$ au 31 octobre 2012), dont la totalité se présentait sous forme de liquidités. La garantie offerte à l'égard des transactions assimilées à des mises en pension s'élevait à 6,6 G$ (3,5 G$ au 31 octobre 2012) et comprenait des liquidités et des titres de créance de qualité supérieure. |
Expositions indirectes à certains pays et à certaines régions
Nos expositions indirectes comprennent des valeurs mobilières (surtout
des TAP flux groupés, classés comme prêts dans notre bilan consolidé)
et des protections de crédit vendues à l'égard de titres dans notre
portefeuille d'activités de crédit structuré en voie de liquidation
pour lesquels nous jouissons de privilèges d'antériorité. Notre
exposition brute avant privilèges d'antériorité est présentée à la
valeur comptable pour les titres et au montant notionnel moins la juste
valeur pour les dérivés à l'égard desquels nous avons une protection
vendue. Nous n'avons pas d'expositions indirectes au Portugal, en
Slovénie, à Guernesey, en Turquie et en Russie.
Total de l'exposition indirecte | ||||
En millions de dollars, au 30 avril 2013 | ||||
Autriche | 1 | $ | ||
Belgique | 21 | |||
Finlande | 15 | |||
France | 508 | |||
Allemagne | 380 | |||
Grèce | 10 | |||
Irlande | 52 | |||
Italie | 76 | |||
Luxembourg | 57 | |||
Pays-Bas | 267 | |||
Espagne | 155 | |||
Total pour les pays de la zone euro | 1 542 | $ | ||
Danemark | 36 | $ | ||
Norvège | 15 | |||
Suède | 77 | |||
Suisse | 4 | |||
Royaume-Uni | 546 | |||
Total pour les pays hors de la zone euro | 678 | $ | ||
Total de l'exposition | 2 220 | $ | ||
31 octobre 2012 | 2 452 | $ |
Outre nos expositions indirectes présentées ci-dessus, nous avons des expositions indirectes à des contreparties européennes lorsque nous avons reçu d'entités qui ne sont pas établies en Europe des titres de créance et des titres de participation émis par des entités européennes à titre de garanties aux termes de nos activités de prêts de valeurs et d'emprunt de valeurs. Notre exposition indirecte était de 918 M$ (846 M$ au 31 octobre 2012).
Expositions à certaines activités choisies
Conformément aux recommandations du Financial Stability Board, cette
section donne des précisions sur d'autres activités choisies dans nos
activités poursuivies et nos activités abandonnées auxquelles les
investisseurs pourraient s'intéresser en raison des caractéristiques du
risque et de la conjoncture du marché actuelle. Pour plus de précisions
sur ces expositions, se reporter aux pages 56 et 57 du Rapport annuel
2012.
Financement immobilier aux États-Unis
Le tableau ci-après présente un sommaire de nos positions dans ce
segment :
En millions de dollars, au 30 avril 2013 |
Montants utilisés |
Montants inutilisés |
||||||||||
Programme de prêt à la construction | 138 | $ | 71 | $ | ||||||||
Programme de crédit-relais | 4 392 | 389 | ||||||||||
Programme permanent | 68 | - | ||||||||||
Expositions, nettes de la provision | 4 598 | $ | 460 | $ | ||||||||
Par rapport à ci-dessus : | ||||||||||||
Prêts douteux, montant net | 109 | $ | - | $ | ||||||||
Fait l'objet d'une surveillance de crédit | 242 | 2 | ||||||||||
Expositions, nettes de la provision, au 31 octobre 2012 | 4 177 | $ | 445 | $ |
Au 30 avril 2013, la provision pour pertes sur créances de ce portefeuille s'établissait à 71 M$ (118 M$ au 31 octobre 2012). Au cours du trimestre et du semestre clos le 30 avril 2013, nous avons comptabilisé une dotation à la provision pour pertes sur créances respectivement de 4 M$ et de 13 M$ (respectivement de 15 M$ et de 41 M$ au cours du trimestre et du semestre clos le 30 avril 2012).
Le segment a aussi des capacités de négociation et de distribution de titres adossés à des créances hypothécaires commerciales (TACHC). Au 30 avril 2013, nous détenions des TACHC d'un montant notionnel de 9 M$ et d'une juste valeur de moins de 1 M$ (montant notionnel de 9 M$ et juste valeur de moins de 1 M$ au 31 octobre 2012).
Financement à effet de levier
Des renseignements sur nos activités de financement à effet de levier en
Europe et aux États-Unis figurent ci-dessous.
Financement à effet de levier en Europe
Le tableau ci-après présente un sommaire de nos positions abandonnées
dans ce segment :
En millions de dollars, au 30 avril 2013 |
Montants utilisés |
Montants inutilisés |
|||||||
Secteur manufacturier | 342 | $ | 50 | $ | |||||
Édition et impression | 19 | 1 | |||||||
Services publics | 9 | - | |||||||
Services aux entreprises | 5 | - | |||||||
Transport | 6 | 10 | |||||||
Expositions, nettes de la provision1 | 381 | $ | 61 | $ | |||||
Par rapport à ci-dessus : | |||||||||
Prêts douteux, montant net | 18 | $ | - | $ | |||||
Fait l'objet d'une surveillance de crédit | 157 | 8 | |||||||
Expositions, nettes de la provision, au 31 octobre 2012 | 404 | $ | 60 | $ | |||||
1) | Ne tiennent pas compte de l'exposition de 17 M$ (16 M$ au 31 octobre 2012) liée aux actions reçues aux termes d'une restructuration. |
Au 30 avril 2013, la provision pour pertes sur créances de ce portefeuille s'établissait à 62 M$ (41 M$ au 31 octobre 2012). Au cours du trimestre et du semestre clos le 30 avril 2013, nous avons comptabilisé une dotation à la provision pour pertes sur créances de 21 M$ (néant pour le trimestre et le semestre clos le 30 avril 2012).
Financement à effet de levier aux États-Unis
Le tableau ci-après présente un sommaire de nos positions dans ce
segment :
En millions de dollars, au 30 avril 2013 |
Montants utilisés |
Montants inutilisés |
||||||||||||
Transport | 37 | $ | 16 | $ | ||||||||||
Médias et publicité | 10 | - | ||||||||||||
Secteur manufacturier | - | 1 | ||||||||||||
Expositions, nettes de la provision1 | 47 | $ | 17 | $ | ||||||||||
Par rapport à ci-dessus : | ||||||||||||||
Prêts douteux, montant net | 35 | $ | - | $ | ||||||||||
Fait l'objet d'une surveillance de crédit | 12 | 13 | ||||||||||||
Expositions, nettes de la provision, au 31 octobre 2012 | 91 | $ | 19 | $ | ||||||||||
1) | Ne tiennent pas compte de l'exposition de 34 M$ (néant au 31 octobre 2012) liée aux actions reçue aux termes d'une restructuration. |
Au 30 avril 2013, la provision pour pertes sur créances de ce portefeuille s'établissait à 3 M$ (67 M$ au 31 octobre 2012). Au cours du trimestre et du semestre clos le 30 avril 2013, la reprise nette sur la provision pour pertes sur créances était respectivement de 5 M$ et 6 M$ (néant au cours du trimestre et du semestre clos le 30 avril 2012).
Risque de marché
Le risque de marché découle de nos positions sur les devises, les
valeurs mobilières et les dérivés de nos portefeuilles de négociation
ainsi que de nos services bancaires de détail, de nos portefeuilles de
placement et de nos activités autres que de négociation. Il s'agit du
risque de perte financière attribuable aux fluctuations défavorables de
facteurs sous-jacents du marché dont les taux d'intérêt et les taux de
change, les écarts de taux, ainsi que le prix des marchandises et le
cours des actions.
Activités de négociation
Les trois tableaux suivants présentent la valeur à risque (VAR), la VAR
en situation de crise et les exigences supplémentaires liées aux
risques selon la catégorie de risque pour nos activités de négociation
en fonction d'une approche fondée sur des modèles internes.
Les produits de négociation (BIE) comprennent les produits nets d'intérêts et les produits autres que d'intérêts et excluent la rémunération de prise ferme et les commissions. Pour les besoins de ces tableaux, les produits de négociation excluent les positions décrites dans la section Activités de crédit structuré en voie de liquidation du rapport de gestion et certains autres portefeuilles abandonnés.
La VAR totale moyenne pour le trimestre clos le 30 avril 2013 a diminué de 2 % en regard du dernier trimestre, surtout par suite d'une baisse du risque lié aux écarts de taux, aux actions, aux marchandises et à des créances précises, contrebalancée par une hausse du risque de taux d'intérêt et de change.
La VAR moyenne en situation de crise pour le trimestre clos le 30 avril 2013 a diminué de 19 % par rapport au trimestre précédent. Au cours de la période de VAR en simulation de crise, s'échelonnant du 15 octobre 2008 au 14 octobre 2009, le marché a affiché une volatilité accrue des taux d'intérêt combinée à une réduction des taux d'intérêt, ainsi qu'une augmentation des écarts de taux.
Les exigences supplémentaires moyennes liées aux risques pour le trimestre clos le 30 avril 2013 ont baissé de 10 % en regard du trimestre précédent, en raison surtout de la baisse des titres détenus à des fins de négociation à rendement élevé.
VAR par catégorie de risque - portefeuille de négociation
Aux dates indiquées ou pour les trois mois clos le |
Aux dates indiquées ou pour les six mois clos le |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
30 avril 2013 |
31 janv. 2013 |
30 avril 2012 |
30 avril 2013 |
30 avril 2012 |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
En millions de dollars | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Haut | Bas |
À cette date |
Moyenne |
À cette date |
Moyenne |
À cette date |
Moyenne | Moyenne | Moyenne | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Risque de taux d'intérêt | 5,0 | $ | 2,3 | $ | 4,5 | $ | 4,0 | $ | 3,7 | $ | 3,0 | $ | 1,3 | $ | 2,4 | $ | 3,5 | $ | 2,1 | $ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Risque d'écart de taux | 1,9 | 1,1 | 1,6 | 1,5 | 1,8 | 1,7 | 1,7 | 1,4 | 1,6 | 1,3 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Risque lié aux actions | 2,4 | 1,7 | 2,3 | 1,9 | 2,2 | 2,2 | 3,8 | 2,4 | 2,1 | 2,1 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Risque de change | 1,7 | 0,4 | 1,1 | 1,0 | 1,3 | 0,5 | 0,7 | 0,7 | 0,8 | 0,7 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Risque lié aux marchandises | 1,6 | 0,7 | 1,5 | 0,9 | 0,8 | 1,0 | 1,2 | 1,3 | 1,0 | 1,2 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Risque spécifique de la dette | 3,3 | 1,8 | 2,6 | 2,4 | 2,4 | 2,6 | 2,4 | 2,4 | 2,5 | 2,4 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Effet de diversification1 | négl. | négl. | (8,1) | (6,8) | (7,3) | (6,0) | (6,2) | (6,0) | (6,5) | (5,5) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Total de la VAR (mesure d'un jour) | 6,0 | $ | 3,9 | $ | 5,5 | $ | 4,9 | $ | 4,9 | $ | 5,0 | $ | 4,9 | $ | 4,6 | $ | 5,0 | $ | 4,3 | $ |
1) | Le total de la VAR est inférieur à la somme des VAR des différents risques de marché, en raison de la réduction du risque découlant de l'effet de diversification du portefeuille. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
négl. | Négligeable. Comme la valeur maximale (haut) et la valeur minimale (bas) peuvent se présenter pendant des jours différents pour divers types de risque, le calcul de l'effet de diversification est négligeable. |
VAR en situation de crise par catégorie de risque - portefeuille de
négociation
Aux dates indiquées ou pour les trois mois clos le |
Aux dates indiquées ou pour les six mois clos le |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
30 avril 2013 |
31 janv. 2013 |
30 avril 2012 |
30 avril 2013 |
30 avril 2012 |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
En millions de dollars | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Haut | Bas |
À cette date |
Moyenne |
À cette date |
Moyenne |
À cette date |
Moyenne | Moyenne | Moyenne | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Risque de taux d'intérêt | 14,2 | $ | 4,9 | $ | 11,2 | $ | 8,9 | $ | 8,9 | $ | 9,5 | $ | 4,3 | $ | 6,0 | $ | 9,2 | $ | 6,4 | $ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Risque d'écart de taux | 5,9 | 4,0 | 5,7 | 4,9 | 6,0 | 5,1 | 5,4 | 3,7 | 5,0 | 3,1 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Risque lié aux actions | 6,6 | 0,9 | 3,1 | 2,6 | 1,3 | 3,1 | 1,4 | 2,0 | 2,8 | 1,9 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Risque de change | 2,4 | 0,4 | 2,4 | 1,1 | 1,9 | 1,7 | 2,3 | 1,6 | 1,4 | 1,7 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Risque lié aux marchandises | 2,2 | 0,3 | 1,6 | 0,9 | 0,4 | 1,3 | 0,9 | 0,9 | 1,1 | 1,0 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Risque spécifique de la dette | 2,0 | 1,0 | 1,2 | 1,4 | 1,4 | 1,5 | 0,8 | 0,8 | 1,4 | 1,0 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Effet de diversification1 | négl. | négl. | (12,2) | (10,3) | (9,4) | (10,4) | (9,5) | (8,8) | (10,3) | (8,9) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Total de la VAR en situation de crise (mesure d'un jour) | 14,4 | $ | 4,8 | $ | 13,0 | $ | 9,5 | $ | 10,5 | $ | 11,8 | $ | 5,6 | $ | 6,2 | $ | 10,6 | $ | 6,2 | $ |
1) | Total de la VAR en situation de crise est inférieur à la somme des VAR des différents risques de marché, en raison de la réduction du risque découlant de l'effet de diversification du portefeuille. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
négl. | Négligeable. Comme la valeur maximale (haut) et la valeur minimale (bas) peuvent se présenter pendant des jours différents pour divers types de risque, le calcul de l'effet de diversification est négligeable. |
Exigences supplémentaires liées aux risques - portefeuille de négociation
Aux dates indiquées ou pour les trois mois clos le |
Aux dates indiquées ou pour les six mois clos le |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
30 avril 2013 |
31 janv. 2013 |
30 avril 2012 |
30 avril 2013 |
30 avril 2012 |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
En millions de dollars | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Haut | Bas |
À cette date |
Moyenne |
À cette date |
Moyenne |
À cette date |
Moyenne | Moyenne | Moyenne | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Risque de défaillance | 56,9 | $ | 34,7 | $ | 54,5 | $ | 47,0 | $ | 36,0 | $ | 51,7 | $ | 27,9 | $ | 38,0 | $ | 49,4 | $ | 33,0 | $ | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Risque de migration | 49,7 | 26,9 | 26,9 | 37,4 | 40,4 | 41,9 | 31,2 | 28,0 | 39,8 | 36,6 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Exigences supplémentaires liées aux risques (mesure sur un exercice) | 101,3 | $ | 71,6 | $ | 81,4 | $ | 84,4 | $ | 76,4 | $ | 93,6 | $ | 59,1 | $ | 66,0 | $ | 89,2 | $ | 69,6 | $ |
Produits de négociation
Le graphique des produits de négociation (BIE) et de la VAR ci-après
compare les produits quotidiens réels de négociation (BIE) du trimestre
considéré et des trois trimestres précédents et les mesures de la VAR
du jour précédent.
Au cours du trimestre, les produits de négociation (BIE) ont été positifs pendant 98 % des jours. Les pertes découlant des activités de négociation n'ont pas dépassé la VAR au cours du trimestre. Au cours du trimestre, la plus grande perte totalisant 0,3 M$ a été subie le 4 février 2013, en raison surtout de la baisse des taux d'intérêt. Le plus grand profit, totalisant 15,5 M$, a été enregistré le 23 avril 2013 et est attribuable au cours normal des activités au sein de notre groupe des marchés financiers, notamment dans les activités de dérivés sur actions. Les produits quotidiens moyens de négociation (BIE) se sont établis à 3,7 M$ au cours du trimestre, et les produits quotidiens de négociation (BIE) ont été de 1,6 M$.
Pour voir le graphique « Produits de négociation (BIE) c. la VAR »,
veuillez cliquer http://files.newswire.ca/256/Fre-CIBC-graphe.doc
Activités autres que de négociation
Risque de taux d'intérêt
Le risque de taux d'intérêt à l'égard du portefeuille autre que de
négociation s'entend essentiellement du risque inhérent à la gestion de
l'actif et du passif et aux activités des filiales au Canada et à
l'étranger. Le risque de taux d'intérêt résulte des différences entre
les échéances ou les dates de réévaluation des actifs et passifs au
bilan et hors bilan, ainsi que des options intégrées des produits de
détail. Ces options découlent principalement du risque de remboursement
anticipé des produits hypothécaires, des engagements hypothécaires et
de certains CPG assortis de caractéristiques de rachat anticipé; ces
options sont évaluées conformément aux résultats réels. Divers
instruments de trésorerie et dérivés, principalement des swaps de taux
d'intérêt, des contrats à terme normalisés et des options, sont
employés pour gérer et contrôler ces risques.
Le tableau ci-après fait état de l'incidence éventuelle sur les 12 prochains mois, rajustée pour tenir compte des hypothèses relatives à la structure (excluant les capitaux propres), des remboursements anticipés estimatifs et des retraits anticipés, d'une hausse ou d'une baisse immédiate de 100 et de 200 points de base des taux d'intérêt. En outre, un taux plancher a été fixé au cours de la chute soudaine des taux d'intérêt afin de tenir compte du contexte actuel de faibles taux d'intérêt (c.-à-d., l'analyse utilise le taux plancher pour empêcher les taux d'intérêt d'atteindre une position négative dans des scénarios de taux d'intérêt faibles).
Sensibilité aux taux d'intérêt - activités autres que de négociation
(après impôt)
En millions de dollars, au |
30 avril 2013 |
31 janv. 2013 |
30 avril 2012 |
|||||||||||||||||||||||||||
$ CA | $ US | Autres | $ CA | $ US | Autres | $ CA | $ US | Autres | ||||||||||||||||||||||
Hausse de 100 points de base des taux d'intérêt | ||||||||||||||||||||||||||||||
Augmentation (diminution) du résultat net applicable aux actionnaires | 169 | $ | 1 | $ | 3 | $ | 109 | $ | (14) | $ | 3 | $ | 78 | $ | (30) | $ | 3 | $ | ||||||||||||
Diminution (augmentation) de la valeur actuelle des capitaux propres | 79 | (132) | (41) | (35) | (145) | (42) | (123) | (169) | (38) | |||||||||||||||||||||
Baisse de 100 points de base des taux d'intérêt | ||||||||||||||||||||||||||||||
Augmentation (diminution) du résultat net applicable aux actionnaires | (228) | (1) | (2) | (169) | 7 | (2) | (171) | 19 | (3) | |||||||||||||||||||||
Diminution (augmentation) de la valeur actuelle des capitaux propres | (172) | 100 | 42 | (58) | 110 | 43 | (5) | 130 | 38 | |||||||||||||||||||||
Hausse de 200 points de base des taux d'intérêt | ||||||||||||||||||||||||||||||
Augmentation (diminution) du résultat net applicable aux actionnaires | 330 | $ | 1 | $ | 6 | $ | 202 | $ | (28) | $ | 7 | $ | 137 | $ | (51) | $ | 6 | $ | ||||||||||||
Diminution (augmentation) de la valeur actuelle des capitaux propres | 120 | (264) | (82) | (122) | (290) | (84) | (285) | (337) | (76) | |||||||||||||||||||||
Baisse de 200 points de base des taux d'intérêt | ||||||||||||||||||||||||||||||
Augmentation (diminution) du résultat net applicable aux actionnaires | (422) | (8) | (5) | (330) | 1 | (5) | (245) | 16 | (7) | |||||||||||||||||||||
Diminution (augmentation) de la valeur actuelle des capitaux propres | (502) | 118 | 64 | (268) | 137 | 68 | (120) | 129 | 61 |
Risque de liquidité
Le risque de liquidité est le risque de ne pas dégager les fonds
nécessaires, en totalité et dans les monnaies prévues, pour faire face
à des engagements financiers à mesure qu'ils viendront à échéance, sans
la mobilisation de fonds à des taux défavorables ou la vente forcée
d'actifs.
Nos stratégies de gestion du risque de liquidité visent à maintenir suffisamment de ressources financières liquides et des sources de financement diversifiées pour financer continuellement notre bilan et nos engagements éventuels, que les conditions du marché soient normales ou difficiles.
Gouvernance et gestion du risque de liquidité
La structure de gouvernance et de gestion du risque de liquidité de la
CIBC se compose du Comité de gestion du risque (CGR) du conseil
d'administration, du CGAP et du bureau du trésorier.
La gestion continue du risque de liquidité incombe au trésorier, avec l'appui du CGAP. Le CGR assure la gouvernance par l'entremise de l'approbation du cadre de risque de liquidité de la CIBC, qui comprend des politiques, procédures, limites et structures de surveillance indépendantes. Les responsabilités du CGR comprennent ce qui suit :
- Définition pour la CIBC quant à la tolérance envers le risque de liquidité grâce à l'énoncé sur l'intérêt à l'égard du risque;
- Établissement de limites à l'égard de la principale mesure du risque de liquidité, l'horizon de liquidité, et du financement de gros non garanti;
- Examen et approbation de la politique en matière de liquidité et du plan de financement d'urgence;
- Examen et approbation du profil de liquidité de la CIBC;
-
Examen et approbation du scénario de crise touchant les liquidités.
Les responsabilités du CGAP comprennent ce qui suit :
- S'assurer que le profil de liquidité de la CIBC est géré conformément aux exigences stratégiques et réglementaires et aux exigences en matière d'intérêt à l'égard du risque établi;
- Surveiller la présentation d'information et les mesures liées à l'exposition au risque de liquidité, telles que l'horizon de liquidité, le profil de financement et le portefeuille d'actifs liquides;
- Examiner et établir la limite de gestion de l'horizon de liquidité;
- Examiner de façon périodique le scénario de crise touchant les liquidités utilisé aux fins de mesure de l'exposition au risque de liquidité;
-
Examiner et approuver le plan de financement.
Le trésorier est responsable de gérer les activités et les processus requis pour mesurer et surveiller la situation du risque de liquidité de la CIBC et faire rapport à cet égard, et de veiller à ce que tout soit conforme au sein du CGR et du CGAP et sur le plan réglementaire.
Politiques
Les politiques sur les liquidités et le cadre de gestion du risque de
liquidité de la CIBC assurent l'accessibilité à un montant suffisant
d'actifs liquides non grevés afin de pouvoir répondre aux besoins
prévus de liquidité dans des conditions stables ou difficiles pendant
une période minimale établie par le CGR.
Parallèlement à notre cadre de gestion du risque de liquidité, notre politique de mise en gage à l'échelle de l'entreprise comprend un maximum net de limites de mise en gage globales consolidées pour les actifs financiers et non financiers. Les actifs donnés en gage sont considérés comme grevés et, par conséquent, ne sont pas disponibles aux fins de la liquidité.
La CIBC maintient et met à jour périodiquement un plan de financement d'urgence détaillé afin de réagir dans des cas de situations de crise influant sur les liquidités. Le plan est présenté annuellement au CGR.
Processus et contrôle
La CIBC gère son risque de liquidité de façon à pouvoir résister à une
crise de liquidité sans influer de façon défavorable sur la pérennité
de ses activités. Les rentrées et les sorties de fonds réelles et
prévues découlant des positions au bilan et hors bilan sont évaluées et
surveillées quotidiennement pour assurer leur conformité aux limites
convenues. Les limites de non-appariement entre les actifs et les
passifs à court terme sont déterminées par région géographique et
consolidées pour l'ensemble des risques à l'échelle mondiale. Les flux
de trésorerie au bilan et hors bilan contractuels et liés au
comportement dans des conditions normales ou de crise servent à
déterminer les liquidités devant être maintenues pendant une période
minimale.
Le CGR est informé régulièrement des conditions courantes et possibles de la liquidité, des mesures continues de surveillance et de la mise en application d'outils de mesure améliorés.
Mesure du risque
La politique de la CIBC est de maintenir une gestion rigoureuse et
prudente de son exposition possible au risque de liquidité. La
tolérance envers le risque de liquidité de la CIBC est définie dans
l'énoncé sur l'intérêt à l'égard du risque, approuvé annuellement par
le conseil d'administration, et forme la base de la délégation des
pouvoirs en matière de risque de liquidité à la haute direction. La
principale mesure du risque de liquidité utilisée pour évaluer et
surveiller la position de liquidité de la CIBC est l'horizon de
liquidité, soit le moment où les sorties de fonds cumulées projetées
dépassent les rentrées de fonds selon un scénario de crise touchant les
liquidités prédéterminé, sans avoir recours au plan de financement
d'urgence. Notre système de mesure en matière de liquidité fournit des
rapports quotidiens sur les risques de liquidité, y compris le calcul
de l'horizon de liquidité par rapport à l'objectif de gestion fixé, aux
fins d'un examen par la haute direction. Le cadre de risque de
liquidité de la CIBC intègre également la surveillance de la position
de financement de gros non garanti et de la capacité de financement,
ainsi que les mesures réglementaires autorisées telles que le ratio de
liquidité à court terme et les flux de trésorerie nets cumulatifs. Le
CGAP surveille la situation actuelle et éventuelle de la liquidité de
la CIBC par rapport à l'intérêt à l'égard du risque et aux limites.
Une composante clé du cadre de risque de liquidité au sein de la CIBC est le processus de simulations de crise liées au risque de liquidité. Les simulations de crise liées au risque de liquidité sont effectuées chaque jour et consistent en un scénario de crise critique qui est propre à la Banque et à l'échelle du marché pour déterminer le montant de liquidités nécessaire afin de remplir ses obligations prévues à l'échéance. Le scénario modélise les besoins de liquidités et les exigences de financement potentiels, en cas de financement de gros non garanti et de retraits de dépôts, de l'utilisation prévue de liquidités éventuelles et de la négociabilité des actifs liquides. En plus de ces situations propres à la CIBC, le scénario de crise comporte l'incidence de crises influant sur les liquidités à l'échelle du marché et qui entraîne un accès considérablement réduit à du financement à court et à long terme ainsi qu'une diminution de la négociabilité et du prix des actifs.
Les hypothèses relatives au scénario de crise sont assujetties, au moins chaque année, à l'examen et à l'approbation périodiques du CGR.
Actifs liquides
La CIBC a comme politique de détenir un bloc d'actifs liquides non
grevés de grande qualité dont elle peut immédiatement disposer afin de
faire face aux sorties de trésorerie déterminées selon le scénario de
crise. Les actifs liquides se composent de liquidités, de dépôts
bancaires à court terme, de titres négociables de grande qualité et
d'autres actifs pouvant être donnés en garantie aux banques centrales
ou sur les marchés des pensions ou convertis en trésorerie facilement
et rapidement. Les actifs grevés sont ces actifs liquides qui ont été
cédés en garantie au titre d'activités de prêt et d'emprunt de titres,
d'emprunts garantis, de transactions sur dérivés, ainsi que d'autres
activités de compensation et de règlement de paiements et de valeurs.
Le sommaire de nos actifs liquides, nets de toute charge, qui constituent notre bloc d'actifs liquides non grevés, est présenté dans le tableau suivant :
En millions de dollars, au |
30 avril 2013 |
31 oct. 20121 |
30 avril 2013 |
31 oct. 20121 |
30 avril 2013 |
31 oct. 20121 |
|||||||||||||||
Actifs liquides bruts | Actifs grevés2 | ||||||||||||||||||||
Trésorerie et dépôts auprès d'autres banques3 | 6 813 | $ | 4 404 | $ | 835 | $ | 450 | $ | 5 978 | $ | 3 954 | $ | |||||||||
Valeurs mobilières4 | 69 715 | 63 882 | 10 370 | 8 113 | 59 345 | 55 769 | |||||||||||||||
Titres adossés à des créances hypothécaires en vertu de la Loi nationale sur l'habitation5 | 59 158 | 59 911 | 37 576 | 37 457 | 21 582 | 22 454 | |||||||||||||||
Prêts hypothécaires6 | 8 494 | 10 332 | 8 494 | 10 332 | - | - | |||||||||||||||
Cartes de crédit7 | 5 671 | 4 898 | 5 671 | 4 898 | - | - | |||||||||||||||
Autres actifs8 | 3 829 | 4 526 | 3 481 | 4 120 | 348 | 406 | |||||||||||||||
Actifs liquides non grevés détenus par la CIBC | 87 253 | 82 583 | |||||||||||||||||||
Valeurs mobilières de tiers reçues et pouvant être données de nouveau en garantie | 43 403 | 44 718 | |||||||||||||||||||
Moins : Valeurs mobilières de tiers données en garantie | 28 079 | 29 992 | |||||||||||||||||||
Actifs liquides non grevés | 102 577 | $ | 97 309 | $ |
1) | Certaines informations ont été reclassées afin de rendre leur présentation conforme à celle adoptée pour la période considérée. | |||||||||||||||
2) | Excluent les garanties intrajournalières fournies à la Banque du Canada ayant trait au système de transfert de paiements de grande valeur puisqu'elles nous sont généralement rendues chaque jour à la fin du cycle de règlement. | |||||||||||||||
3) | Les actifs liquides bruts comprennent la trésorerie, les dépôts non productifs d'intérêts et les dépôts productifs d'intérêts avec des échéances contractuelles à moins de 30 jours. | |||||||||||||||
4) | Les actifs liquides bruts comprennent les valeurs du compte de négociation, les valeurs disponibles à la vente et les valeurs désignées à leur juste valeur, mais excluent les valeurs de nos activités de crédit structuré en voie de liquidation et les titres de participation privés. | |||||||||||||||
5) | Les actifs liquides bruts comprennent les prêts hypothécaires à l'habitation titrisés et transférés en vertu du programme d'Obligations hypothécaires du Canada et du Programme d'achat de prêts hypothécaires du gouvernement du Canada, ainsi que les prêts hypothécaires titrisés qui n'ont pas été transférés à des parties externes, notamment ceux du programme d'obligations sécurisés. | |||||||||||||||
6) | Les actifs liquides bruts comprennent des prêts hypothécaires, à l'exception des titres adossés à des créances hypothécaires en vertu de la Loi nationale sur l'habitation, compris dans le programme d'obligations sécurisées. | |||||||||||||||
7) | Les actifs liquides bruts comprennent les actifs détenus dans des fiducies consolidées à l'appui des passifs au titre du financement. | |||||||||||||||
8) | Les actifs liquides bruts comprennent un montant de 3,5 G$ (4,1 G$ au 31 octobre 2012) en liquidités données en garantie au titre de transactions connexes sur dérivés et un montant de 348 M$ (406 M$ au 31 octobre 2012) en certificats d'or et d'argent. |
Les actifs liquides non grevés de la CIBC ont augmenté de 5,3 G$, ou 5 %, depuis le 31 octobre 2012, en raison surtout de la hausse des valeurs du compte de négociation de la CIBC et des dépôts productifs d'intérêts auprès d'autres banques, en partie contrebalancée par la baisse des soldes des titres adossés à des créances hypothécaires en vertu de la Loi nationale sur l'habitation.
En plus des éléments susmentionnés, la CIBC a accès au programme d'aide d'urgence de la Banque du Canada du fait de la mise en gage d'actifs autres que des prêts hypothécaires. Lorsqu'elle évalue son surplus de liquidités, la CIBC n'inclut pas sa capacité d'emprunt au titre du programme d'aide d'urgence de la Banque du Canada dans ses liquidités disponibles.
Voici le sommaire des actifs liquides non grevés détenus par la société mère de la CIBC et ses principales filiales :
En millions de dollars, au |
30 avril 2013 |
31 oct. 20121 |
||||||||
Société mère de la CIBC | 75 507 | $ | 69 412 | $ | ||||||
Courtiers en valeurs mobilières | 15 132 | 16 020 | ||||||||
Autres principales filiales | 11 938 | 11 877 | ||||||||
102 577 | $ | 97 309 | $ |
1) |
Certains montants ont été reclassés afin de rendre leur présentation
conforme à celle adoptée pour la période considérée. |
Restrictions sur les mouvements de fonds
Certaines des filiales de la CIBC sont soumises à des exigences
distinctes en matière de fonds propres réglementaires et de liquidité,
qui sont fixées par des organismes de réglementation des banques et des
valeurs mobilières. Les exigences de ces organismes peuvent faire
l'objet de modifications réglementaires et changer en fonction de
l'activité.
La CIBC surveille et gère les exigences en matière de liquidité et de capital dans ces entités afin d'assurer l'utilisation efficace du capital et le respect, par chacune de ces entités, de la réglementation régionale.
Financement
La CIBC gère sa liquidité de façon à être en mesure de répondre aux
besoins de liquidités à court et à long terme. La confiance accordée au
financement en gros à court terme est maintenue à un niveau prudent, ce
qui est conforme au profil de liquidité recherché par la CIBC.
La stratégie de financement de la CIBC comprend l'accès à du financement par l'entremise de dépôts de détail et de financement et de dépôts de gros. Les dépôts personnels représentent une source principale de financement et totalisaient 120,4 G$ au 30 avril 2013 (118,2 G$ au 31 octobre 2012). Notre cadre de gestion du risque de liquidité a recours à des hypothèses relatives aux retraits de dépôts selon un scénario de crise combiné critique pour déterminer les dépôts de base.
La stratégie de financement de gros de la CIBC est de concevoir et de maintenir une base de financement durable par l'entremise de laquelle la CIBC peut accéder à des fonds provenant de plusieurs déposants et investisseurs, et de différentes régions géographiques, sous forme de nombreux instruments de financement qui sont assortis d'échéances variées. La diversification de notre profil de financement à l'égard de toutes ces variables est une partie importante de notre stratégie de financement. Plusieurs sources permettent à la CIBC de maintenir l'accessibilité à du financement de gros à terme, par exemple les dépôts de gros au Canada et aux États-Unis, les programmes de billets à moyen terme au Canada, aux États-Unis et en Europe, notre programme d'obligations sécurisées, la titrisation de cartes de crédit au Canada et aux États-Unis ainsi que nombre de programmes de titrisation de prêts hypothécaires, comme il est décrit ci-après.
Le tableau ci-après présente les échéances contractuelles du financement tiré par la CIBC du marché de gros à leur valeur comptable :
En millions de dollars, au 30 avril 2013 |
Moins de 1 mois |
De 1 à 3 mois |
De 3 à 6 mois |
De 6 à 12 mois |
De 1 an à 2 ans |
Plus de 2 ans |
Total | |||||||||||||||
Dépôts provenant de banques | 2 196 | $ | 1 695 | $ | 298 | $ | - | $ | - | $ | - | $ | 4 189 | $ | ||||||||
Billets de dépôt au porteur, certificats de dépôt et acceptations bancaires | 4 570 | 1 618 | 830 | 1 418 | 1 082 | 5 874 | 15 392 | |||||||||||||||
Dépôts et billets à moyen terme | 1 501 | 3 285 | 7 043 | 9 563 | 7 987 | 15 040 | 44 419 | |||||||||||||||
Titres secondaires | - | - | - | - | 281 | 4 521 | 4 802 | |||||||||||||||
Titrisation de prêts hypothécaires | - | 1 759 | 482 | 7 117 | 5 886 | 18 971 | 34 215 | |||||||||||||||
Obligations sécurisées | - | - | - | 762 | 5 214 | 5 531 | 11 507 | |||||||||||||||
Titrisation de cartes de crédit | 793 | 349 | - | 333 | 1 008 | 3 188 | 5 671 | |||||||||||||||
9 060 | $ | 8 706 | $ | 8 653 | $ | 19 193 | $ | 21 458 | $ | 53 125 | $ | 120 195 | $ | |||||||||
Se compose de ce qui suit : | ||||||||||||||||||||||
Non garanti | 8 267 | $ | 6 598 | $ | 8 171 | $ | 10 981 | $ | 9 350 | $ | 25 435 | $ | 68 802 | $ | ||||||||
Garanti | 793 | 2 108 | 482 | 8 212 | 12 108 | 27 690 | 51 393 | |||||||||||||||
9 060 | $ | 8 706 | $ | 8 653 | $ | 19 193 | $ | 21 458 | $ | 53 125 | $ | 120 195 | ||||||||||
31 octobre 20121 | 6 608 | $ | 8 117 | $ | 10 384 | $ | 17 284 | $ | 21 628 | $ | 51 879 | $ | 115 900 | $ |
1) | Certains montants ont été reclassés afin de rendre leur présentation conforme à celle adoptée pour la période considérée. |
Le tableau ci-après présente une répartition par monnaie, exprimée en dollars canadiens, à l'égard du financement tiré par la CIBC du marché de gros :
En milliards de dollars, au |
30 avril 2013 |
31 oct. 2012 |
||||||||||||
CAD | 70,6 | $ | 59 | % | 67,3 | $ | 58 | % | ||||||
USD | 43,4 | 36 | 41,2 | 36 | ||||||||||
Euro | 0,1 | - | 0,1 | - | ||||||||||
Autres | 6,1 | 5 | 7,3 | 6 | ||||||||||
120,2 | $ | 100 | % | 115,9 | $ | 100 | % |
Plan de financement
L'horizon du plan de financement de la CIBC porte sur une période de
trois ans et il est mis à jour au moins une fois par trimestre ou
lorsque des modifications importantes sont apportées aux hypothèses
sous-jacentes. Le plan comprend la croissance projetée des actifs et
des passifs qui est tirée du processus de planification de la CIBC,
ainsi que les échéances prévues liées au financement et les données
provenant du modèle de simulations de crise liées au risque de
liquidité. Le plan de financement est examiné et approuvé par le CGAP.
Cotes de crédit
L'accès aux sources de financement de gros et le coût de financement
dépendent de divers facteurs, dont les cotes de crédit. Le 26 octobre
2012, Moody's a examiné en vue de les abaisser les cotes des créances à
long terme et des dépôts de six institutions financières canadiennes,
incluant la CIBC. Les principales préoccupations de Moody's portaient
sur i) les niveaux élevés de la dette des consommateurs et les prix
élevés des maisons, ii) les risques globaux de pertes auxquels fait
face le contexte économique et iii) leur évaluation des risques
inhérents aux activités des banques dans les marchés financiers. Par la
suite, le 28 janvier 2013, Moody's a abaissé de un cran les cotes à
long terme de six institutions financières canadiennes, incluant la
CIBC. La cote à long terme de la CIBC a donc été ajustée, passant de
Aa2 à Aa3, ce qui n'a eu aucune influence majeure sur les coûts de
financement ou notre capacité à accéder à du financement.
Les niveaux de financement et de liquidité de la CIBC sont demeurés stables et solides au cours du trimestre, et nous ne prévoyons pas d'événements, d'engagements ou d'exigences qui pourraient avoir une incidence notable sur notre position en matière de risque de liquidité.
Incidence d'une baisse de la cote de crédit de la CIBC sur les garanties
Nous sommes tenus de fournir des garanties à certaines des contreparties
avec lesquelles nous avons conclu des contrats de dérivés dans
l'éventualité d'une baisse de notre cote de crédit actuelle. Cette
exigence de garantie est fondée sur les renseignements sur l'évaluation
à la valeur de marché, l'évaluation des garanties et les seuils des
ententes de garantie applicables. Le tableau suivant présente des
exigences supplémentaires en matière de garantie (cumulatives) à
l'égard des baisses de cote de crédit
En milliards de dollars, au | 30 avril 2013 | 31 oct. 2012 | ||||||||
Baisse de un cran | 1,0 | $ | 0,1 | $ | ||||||
Baisse de deux crans | 1,3 | 1,5 | ||||||||
Baisse de trois crans | 2,1 | 2,6 |
Faits nouveaux en matière de réglementation
Les banques et les organismes de réglementation collaborent
régulièrement à la mise en œuvre des normes sur la liquidité du CBCB,
c.-à-d. le ratio de liquidité à court terme et le ratio structurel de
liquidité à long terme, dont l'entrée en vigueur est prévue
respectivement en janvier 2015 et en janvier 2018, ainsi que d'autres
mesures relatives à la présentation d'information supplémentaire. En
janvier 2013, le CBCB a publié des révisions apportées au ratio de
liquidité à court terme. Nous surveillons actuellement le ratio de
liquidité à court terme à des fins réglementaires et de communication
de l'information de gestion, et des rapports sur le ratio structurel de
liquidité à long terme sont présentés trimestriellement au BSIF. Notre
cadre de gestion du risque de liquidité intègre les principes et lignes
directrices de la gestion de la liquidité recommandés par le CBCB. Dans
sa ligne directrice B-6, Principes de liquidité, le BSIF fait état des considérations prudentielles liées aux
programmes de gestion du risque de liquidité des institutions
canadiennes de dépôt fédérales. Les importantes révisions apportées à
la ligne directrice sont entrées en vigueur en février 2012. Les lignes
directrices du CBCB sont incluses dans cette directive, laquelle exige
en outre que nous mesurions le risque de liquidité à l'aide d'un test
des flux de trésorerie nets cumulatifs (FTNC) et que nous fassions
rapport à notre organisme de réglementation à l'égard du respect des
exigences des FTNC.
Obligations contractuelles
Les obligations contractuelles donnent lieu à des engagements de
paiements futurs ayant une incidence sur nos besoins en matière de
liquidité et de capital à court et à long terme. Ces obligations
comprennent des passifs financiers, des engagements au titre du crédit
et des liquidités et d'autres obligations contractuelles.
Actifs et passifs
Le tableau suivant présente le profil des échéances contractuelles de
nos actifs et de nos passifs au bilan à leur valeur comptable. La CIBC
modélise le comportement des actifs et des passifs à partir des flux de
trésorerie nets en appliquant des hypothèses de simulations de crise
recommandées par les autorités de réglementation, et en tenant compte
de son expérience, aux échéances contractuelles et aux expositions
éventuelles, dans le but de dresser un bilan lié au comportement. Le
bilan lié au comportement constitue un élément clé du cadre de gestion
du risque de liquidité de la CIBC et est le fondement sur lequel la
CIBC gère son profil de risque de liquidité.
En millions de dollars, au 30 avril 2013 |
Moins de 1 mois |
De 1 à 3 mois | De 3 à 6 mois | De 6 à 9 mois |
De 9 à 12 mois |
De 1 an à 3 ans | De 3 à 5 ans |
Plus de 5 ans |
Sans échéance précise | Total | |||||||||||||||||||||
Actif | |||||||||||||||||||||||||||||||
Trésorerie et dépôts non productifs d'intérêts auprès d'autres banques | 2 586 | $ | - | $ | - | $ | - | $ | - | $ | - | $ | - | $ | - | $ | - | $ | 2 586 | $ | |||||||||||
Dépôts productifs d'intérêts auprès d'autres banques | 4 227 | 136 | 1 | - | - | - | - | - | - | 4 364 | |||||||||||||||||||||
Valeurs mobilières | 2 735 | 2 439 | 1 329 | 411 | 2 241 | 9 587 | 11 113 | 12 094 | 29 462 | 71 411 | |||||||||||||||||||||
Garanties au comptant au titre de valeurs empruntées | 3 707 | - | - | - | - | - | - | - | - | 3 707 | |||||||||||||||||||||
Valeurs acquises en vertu de prises en pension de titres | 16 166 | 4 389 | 1 442 | 717 | 65 | - | - | - | - | 22 779 | |||||||||||||||||||||
Prêts | |||||||||||||||||||||||||||||||
Prêts hypothécaires à l'habitation | 1 631 | 4 369 | 6 813 | 4 046 | 5 514 | 67 819 | 52 583 | 5 993 | - | 148 768 | |||||||||||||||||||||
Particuliers | 1 425 | 581 | 845 | 903 | 1 195 | 284 | - | 708 | 28 812 | 34 753 | |||||||||||||||||||||
Cartes de crédit | 320 | 638 | 956 | 956 | 956 | 7 650 | 3 318 | - | - | 14 794 | |||||||||||||||||||||
Entreprises et gouvernements | 5 214 | 1 754 | 1 328 | 1 923 | 1 255 | 15 213 | 5 196 | 14 312 | - | 46 195 | |||||||||||||||||||||
Provision pour pertes sur créances | - | - | - | - | - | - | - | - | (1 756) | (1 756) | |||||||||||||||||||||
Dérivés | 954 | 1 068 | 721 | 734 | 430 | 5 041 | 3 234 | 13 272 | - | 25 454 | |||||||||||||||||||||
Engagements de clients en vertu d'acceptations | 7 209 | 2 329 | - | - | - | - | - | - | - | 9 538 | |||||||||||||||||||||
Autres actifs | - | - | - | - | - | - | - | - | 15 112 | 15 112 | |||||||||||||||||||||
46 174 | $ | 17 703 | $ | 13 435 | $ | 9 690 | $ | 11 656 | $ | 105 594 | $ | 75 444 | $ | 46 379 | $ | 71 630 | $ | 397 705 | $ | ||||||||||||
31 octobre 2012 | 43 932 | $ | 12 825 | $ | 9 222 | $ | 11 599 | $ | 12 037 | $ | 89 763 | $ | 91 134 | $ | 52 405 | $ | 70 468 | $ | 393 385 | $ | |||||||||||
Passif | |||||||||||||||||||||||||||||||
Dépôts1 | 18 070 | $ | 15 409 | $ | 18 605 | $ | 18 266 | $ | 18 446 | $ | 56 113 | $ | 22 062 | $ | 10 948 | $ | 129 434 | $ | 307 353 | $ | |||||||||||
Engagements liés à des valeurs vendues à découvert | 13 566 | - | - | - | - | - | - | - | - | 13 566 | |||||||||||||||||||||
Garanties au comptant au titre de valeurs prêtées | 1 581 | - | - | - | - | - | - | - | - | 1 581 | |||||||||||||||||||||
Valeurs mobilières de Capital Trust | - | - | - | - | - | - | - | 1 691 | - | 1 691 | |||||||||||||||||||||
Engagements liés à des valeurs vendues en vertu de mises en pension de titres | 4 797 | 584 | 321 | - | - | - | - | - | - | 5 702 | |||||||||||||||||||||
Dérivés | 870 | 1 260 | 674 | 772 | 461 | 4 980 | 3 477 | 12 579 | - | 25 073 | |||||||||||||||||||||
Acceptations | 6 701 | 2 846 | - | - | - | - | - | - | - | 9 547 | |||||||||||||||||||||
Autres passifs | - | - | - | - | - | - | - | - | 10 878 | 10 878 | |||||||||||||||||||||
Titres secondaires | - | - | - | - | - | 281 | - | 4 521 | - | 4 802 | |||||||||||||||||||||
45 585 | $ | 20 099 | $ | 19 600 | $ | 19 038 | $ | 18 907 | $ | 61 374 | $ | 25 539 | $ | 29 739 | $ | 140 312 | $ | 380 193 | $ | ||||||||||||
31 octobre 20122 | 45 835 | $ | 16 333 | $ | 21 453 | $ | 18 418 | $ | 18 687 | $ | 61 336 | $ | 27 074 | $ | 32 395 | $ | 134 816 | $ | 376 347 | $ |
1) | Comprennent des dépôts personnels totalisant 120,4 G$ (118,2 G$ au 31 octobre 2012) dont 116,1 G$ au Canada (113,6 G$ au 31 octobre 2012) et 4,3 G$ dans d'autres pays (4,6 G$ au 31 octobre 2012); des dépôts d'entreprises et de gouvernements totalisant 181,4 G$ (177,4 G$ au 31 octobre 2012) dont 147,6 G$ au Canada (143,4 G$ au 31 octobre 2012) et 33,8 G$ dans d'autres pays (34,0 G$ au 31 octobre 2012) et des dépôts bancaires totalisant 5,6 G$ (4,7 G$ au 31 octobre 2012) dont 1,8 G$ au Canada (1,5 G$ au 31 octobre 2012) et 3,8 G$ dans d'autres pays (3,2 G$ au 31 octobre 2012). | ||||||||||||||||||||
2) | Certains montants ont été reclassés afin de rendre leur présentation conforme à celle adoptée pour la période considérée. |
La situation de l'actif net de la CIBC est demeurée la même qu'au 31 octobre 2012. Les variations du profil des échéances contractuelles ont découlé principalement de la migration naturelle des échéances et ont reflété également l'incidence de nos activités régulières.
Engagements au titre du crédit et des liquidités
Le tableau ci-après présente les échéances contractuelles des montants
notionnels dans le cas d'engagements au titre du crédit, des
cautionnements et des liquidités. Le total des montants contractuels
n'est pas représentatif des liquidités futures requises, car on prévoit
qu'une tranche importante des cautionnements et des engagements
arrivera à échéance sans que des prélèvements ne soient effectués.
En millions de dollars, au 30 avril 2013 |
Moins de 1 mois |
De 1 à 3 mois | De 3 à 6 mois | De 6 à 9 mois | De 9 à 12 mois | De 1 an à 3 ans | De 3 à 5 ans |
Plus de 5 ans |
Sans échéance précise |
Total | |||||||||||||||||||||
Engagements de crédit inutilisés | 424 | $ | 4 198 | $ | 1 134 | $ | 1 152 | $ | 1 161 | $ | 11 844 | $ | 16 551 | $ | 433 | $ | 114 980 | $1 | 151 877 | $ | |||||||||||
Facilités de garantie de liquidité | - | 233 | 7 | 3 491 | 87 | - | - | - | - | 3 818 | |||||||||||||||||||||
Lettres de crédit de soutien et de bonne fin |
660 | 1 224 | 1 217 | 2 169 | 1 573 | 394 | 592 | 353 | - | 8 182 | |||||||||||||||||||||
Lettres de crédit documentaires et commerciales |
140 | 93 | 15 | 5 | - | - | - | - | - | 253 | |||||||||||||||||||||
1 224 | $ | 5 748 | $ | 2 373 | $ | 6 817 | $ | 2 821 | $ | 12 238 | $ | 17 143 | $ | 786 | $ | 114 980 | $ | 164 130 | $ | ||||||||||||
31 octobre 20122 | 1 045 | $ | 7 464 | $ | 3 794 | $ | 2 703 | $ | 2 210 | $ | 10 988 | $ | 17 640 | $ | 1 480 | $ | 112 775 | $ | 160 099 | $ |
1) | Comprend les marges de crédit personnelles, les marges de crédit garanties par un bien immobilier et les marges sur cartes de crédit, lesquelles sont annulables sans condition en tout temps à notre discrétion. | ||||||||||||||||||||||
2) | Certaines informations ont été reclassées afin de rendre leur présentation conforme à celle adoptée pour la période considérée. |
Autres obligations contractuelles
Le tableau suivant présente les échéances contractuelles des autres
obligations contractuelles ayant une incidence sur nos besoins en
financement :
En millions de dollars, au 30 avril 2013 |
Moins de 1 mois |
De 1 à 3 mois |
De 3 à 6 mois |
De 6 à 9 mois |
De 9 à 12 mois |
De 1 an à 3 ans |
De 3 à 5 ans |
Plus de 5 ans |
Total | ||||||||||||||||||||
Contrats de location simple | 32 | $ | 64 | $ | 96 | $ | 93 | $ | 93 | $ | 687 | $ | 576 | $ | 1 368 | $ | 3 009 | $ | |||||||||||
Obligations d'achat1 | 43 | 118 | 181 | 155 | 139 | 655 | 364 | 151 | 1 806 | ||||||||||||||||||||
Engagements d'investissement2 | 1 | - | - | 5 | 4 | 5 | 5 | 122 | 142 | ||||||||||||||||||||
Cotisations de retraite3 | 21 | 39 | 56 | - | - | - | - | - | 116 | ||||||||||||||||||||
Engagements de prise ferme | 414 | - | - | - | - | - | - | - | 414 | ||||||||||||||||||||
511 | $ | 221 | $ | 333 | $ | 253 | $ | 236 | $ | 1 347 | $ | 945 | $ | 1 641 | $ | 5 487 | $ | ||||||||||||
31 octobre 2012 | 431 | $ | 231 | $ | 332 | $ | 339 | $ | 293 | $ | 1 518 | $ | 1 051 | $ | 1 646 | $ | 5 841 | $ |
1) | Ententes exécutoires en droit en vertu desquelles nous convenons d'acheter des biens ou des services pour une quantité minimale ou de référence précise, à des prix fixes, minimums ou variables stipulés, sur une période donnée. Les obligations d'achat sont comprises jusqu'aux dates de fin de contrat précisées dans les ententes respectives, même si les contrats sont renouvelables. Nombre des contrats d'achat de biens et de services comprennent des dispositions nous permettant de résilier les ententes avant la fin des contrats moyennant un préavis donné. Cependant, le tableau ci-dessus présente nos obligations sans égard à ces clauses de résiliation (à moins que nous n'ayons fait connaître notre intention de résilier le contrat à la contrepartie). Le tableau exclut les achats de titres d'emprunt et de participation réglés dans les délais standards du marché. | |||||||||||||||||||
2) | À titre d'investisseurs dans des activités de banque d'affaires, nous concluons des engagements afin de financer des fonds de souscriptions privées externes et des placements dans des titres de participation et de créance à la valeur de marché au moment où des montants sont tirés sur les engagements. Ces engagements ne sont habituellement pas annulés et tout montant inutilisé fait l'objet d'une déchéance lorsque le fond de souscriptions privées est dissous. | |||||||||||||||||||
3) | Comprennent les cotisations de retraite minimums estimées et les paiements prévus au titre des prestations médicales et dentaires des régimes postérieurs à la retraite, le régime de prestations d'invalidité de longue durée, ainsi que les avantages au titre des soins médicaux et des soins dentaires connexes pour les employés en congé d'invalidité. Sous réserve de changement, car les décisions sur les cotisations dépendent de divers facteurs, dont le rendement du marché, les exigences réglementaires et la capacité de la direction à modifier la politique de capitalisation. En outre, les exigences de capitalisation après 2013 sont exclues en raison de la grande variabilité des hypothèses utilisées pour projeter le moment de la réalisation des flux de trésorerie futurs. |
Risque stratégique
Le risque stratégique découle de stratégies d'entreprise inefficaces ou
de l'incapacité d'exécuter efficacement les stratégies. Il comprend,
mais sans s'y limiter, les pertes financières potentielles engendrées
par l'inexécution d'acquisitions ou d'initiatives de croissance
interne.
La surveillance du risque stratégique relève de l'EHD et du conseil. Au moins une fois par année, le chef de la direction présente le processus de planification stratégique de la CIBC et le plan stratégique annuel de la CIBC au conseil aux fins d'examen et d'approbation. Le conseil examine le plan à la lumière de l'évaluation que fait la direction des nouvelles tendances du marché, de l'environnement concurrentiel, des risques potentiels et d'autres questions importantes.
L'un des outils qui permet de mesurer, de surveiller et de contrôler le risque stratégique est l'attribution de capital économique visant à contrer ce risque. Nos modèles du capital économique incluent une composante de risque stratégique pour les entreprises se servant de capital pour financer une acquisition ou une importante stratégie de croissance interne.
Risque d'assurance
Le risque d'assurance représente le risque de perte éventuelle imputable
aux différences entre l'expérience réelle et les hypothèses en ce qui
concerne la conception et la tarification d'un produit d'assurance. Une
expérience réelle défavorable pourrait être attribuable à des
variations défavorables de calendrier, de l'envergure ou de la
fréquence de demandes réelles de règlement (p. ex., mortalité,
morbidité), au comportement des titulaires de police (p. ex.,
annulation d'une police) ou à des charges connexes.
Les contrats d'assurance procurent une indemnité financière au bénéficiaire lorsqu'un risque assuré survient, et ce, en échange de primes. Nous sommes exposés au risque d'assurance dans le cadre de nos activités d'assurance-vie et de réassurance respectives de nos filiales.
La gestion du risque d'assurance incombe principalement à la haute direction des filiales d'assurance et de réassurance, sous la supervision du groupe Gestion du risque. Les filiales d'assurance et de réassurance ont aussi leur propre conseil d'administration, de même que des actuaires nommés de façon indépendante qui assurent un suivi additionnel de la gestion du risque. Des processus sont en place et un suivi est assuré pour gérer le risque dans nos activités de réassurance. Le risque de souscription de nouvelles polices est géré au moyen de politiques de risque qui limitent l'exposition à un particulier, à certains types d'activités et à certains pays.
Les pratiques de gouvernance en matière de gestion du risque de la CIBC assurent une supervision et un contrôle des risques indépendants et rigoureux au sein du secteur d'assurance. Les conseils d'administration des filiales décrivent la structure de gestion des risques et du contrôle interne visant à gérer le risque d'assurance, qui comprend des politiques en matière de risque, de capital et de contrôle, des processus ainsi que des limites et de la gouvernance. Les membres de la haute direction des filiales d'assurance et de réassurance et du groupe Gestion du risque assistent aux réunions de conseil des filiales.
Risque opérationnel
Le risque opérationnel est le risque de pertes découlant du caractère
inadéquat ou de l'échec de processus ou de systèmes internes, de
l'erreur humaine ou d'événements externes.
Les risques opérationnels liés au personnel et ceux liés aux processus sont atténués, les uns, par des politiques et pratiques de ressources humaines, et les autres, par des contrôles opérationnels et procéduraux. Les risques opérationnels liés aux systèmes sont gérés au moyen de contrôles de développement de la technologie et de gestion du changement.
Le Comité de gouvernance et de contrôle (CGC) surveille les questions liées au risque opérationnel et l'efficacité de notre cadre de contrôle interne selon les paramètres et les objectifs stratégiques établis par l'EHD. L'EHD doit rendre compte au conseil ainsi qu'à son comité de vérification et au CGR du maintien d'une culture de risque bien implantée et d'un environnement de contrôle interne efficace.
Approche de gestion du risque opérationnel
Nous avons élaboré un cadre complet qui appuie et régit les processus
visant à identifier, évaluer, gérer, mesurer et surveiller les risques
opérationnels, et à faire rapport à leur égard. Notre approche pour
gérer le risque opérationnel repose sur l'atténuation des pertes
opérationnelles par l'application et l'utilisation de manière uniforme
de méthodes fondées sur les contrôles ainsi que des outils conçus pour
évaluer des risques spécifiques. Les principaux piliers de notre
méthode sont la transparence de l'information, la transmission rapide
des questions clés sur le risque à un échelon approprié et un sens aigu
des responsabilités dans la résolution des problèmes. De plus, nous
passons régulièrement en revue notre structure de gouvernance du risque
pour veiller à ce que les gens comprennent clairement les aspects
importants du risque et en assument la responsabilité.
Nous utilisons un modèle à trois niveaux de protection pour gérer le risque opérationnel. Les secteurs d'activité sont notre premier niveau de protection et veillent principalement à la gestion quotidienne du risque opérationnel inhérent à leurs produits et activités. Notre deuxième niveau de protection est offert par les groupes de gouvernance autonomes qui sont responsables de maintenir un cadre rigoureux de gestion du risque opérationnel et de surveiller le risque opérationnel. Le groupe Vérification interne assume le troisième niveau de protection en formulant une opinion indépendante quant à l'efficacité de la conception et du fonctionnement des contrôles à l'appui du programme de gestion du risque opérationnel.
Gestion du risque opérationnel
Pour déceler et évaluer nos risques opérationnels, nous utilisons un
grand nombre d'outils d'évaluation des risques, notamment les processus
d'autoévaluation du contrôle et du risque, les analyses de scénarios,
les observations issues de l'audit, les analyses d'événements
générateurs de pertes internes et externes, les indicateurs de risque
clés, les changements apportés aux processus d'approbation par la
direction (y compris l'approbation des nouvelles initiatives et des
nouveaux produits), ainsi que les analyses comparatives.
Lorsque nous évaluons les risques, nous réunissons des spécialistes en la matière à l'échelle de la Banque afin de mettre en commun leur savoir-faire et de déterminer les améliorations à apporter à l'identification et à la mesure des risques et aux processus de contrôle à l'égard des risques. Notre cadre de gestion du risque opérationnel nécessite aussi que les évaluations du risque fassent l'objet d'examens indépendants et rigoureux et qu'elles soient remises en question par les groupes de gouvernance selon leur domaine de compétence respectif.
Nous exerçons une surveillance constante sur notre profil de risque opérationnel pour nous assurer que tout changement néfaste est réglé rapidement. Les outils comme les indicateurs de risque clés servent à repérer les changements à notre profil de risque avant que les risques ne deviennent importants. Nos processus de surveillance des risques appuient un programme complet de production de rapports sur les risques pour les dirigeants et le conseil d'administration.
Notre principal outil d'atténuation du risque opérationnel est un environnement de contrôle interne bien encadré. Notre cadre de contrôle interne désigne les contrôles internes essentiels de la Banque qui sont soumis régulièrement à des tests et à des examens pour veiller à ce qu'ils soient efficaces pour atténuer nos risques opérationnels. En outre, nous maintenons un programme d'assurances d'entreprise qui vise à fournir une protection additionnelle contre les pertes et un programme mondial de gestion de la continuité de l'exploitation afin de réduire le risque d'interruption des activités en cas de catastrophe.
Mesure du risque
Nous utilisons l'approche des mesures avancées (AMA), une approche
sensible aux risques prescrite par le CBCB pour calculer notre risque
opérationnel sous forme de fonds propres réglementaires au titre du
risque opérationnel. Nous attribuons le capital de ce risque grâce à
une analyse par scénario, de même que par une approche de distribution
des pertes utilisant des données tirées de nos outils d'évaluation des
risques, notamment les pertes internes réelles et l'analyse des pertes
par scénario fondée sur les données internes et externes existantes
concernant les pertes ainsi que sur la compétence de la direction, les
observations issues de l'audit et les résultats des autoévaluations du
risque et du contrôle.
Selon l'AMA, nous pouvons comptabiliser l'incidence de l'atténuation du risque au moyen de l'assurance dans notre mesure du risque opérationnel servant au calcul des fonds propres réglementaires minimums. Bien que nos contrats d'assurance actuels soient conçus pour protéger le résultat contre les pertes graves possibles, nous n'intégrons pas l'atténuation des risques au moyen de l'assurance ou de tout autre mécanisme de transfert du risque dans notre AMA.
Nous attribuons le capital de risque opérationnel selon le secteur d'activité. Le capital s'entend de la pire perte envisageable, avec un degré de confiance de 99,9 %, et est calculé pour chaque type de perte et chaque secteur d'activité ayant trait à la production, à l'infrastructure ou à la gouvernance. Le risque total couru par la CIBC est inférieur à la somme de ses parties, étant donné qu'il est extrêmement peu probable que l'ensemble des secteurs d'activité dans toutes les régions subissent la pire perte dans toutes les catégories de pertes au cours du même exercice. Pour corriger le fait que les risques ne sont pas en parfaite corrélation, nous ajoutons une incidence sur le portefeuille pour garantir que le risque total corresponde au risque total à l'échelle de la Banque. Le processus pour établir les corrélations tient compte des corrélations internes et externes ainsi que de l'incertitude entourant les estimations de la corrélation.
Chaque trimestre, nous prenons les résultats issus des calculs du capital et effectuons des essais à rebours. De plus la démarche globale utilisée est validée de façon indépendante par le Groupe Validation, Gestion du risque pour s'assurer que les hypothèses adoptées sont raisonnables et prudentes.
Pour les filiales réglementées, l'approche indicateur de base ou l'approche standard est appliquée comme convenu avec les autorités de réglementation locales.
Risques juridiques et de réputation
Notre réputation et notre solidité financière revêtent une importance
fondamentale pour nous, de même que pour notre clientèle, nos
actionnaires et nos employés.
Le risque de réputation s'entend de la possibilité qu'une publicité négative, qu'elle soit fondée ou non, portant sur la conduite de nos affaires et nos pratiques, puisse nuire grandement à notre réputation à titre d'institution financière de premier rang, ou alors puisse avoir des effets importants et néfastes sur nos entreprises, nos activités ou notre situation financière.
Le risque juridique s'entend de la possibilité que des poursuites au civil ou au criminel, ou des enquêtes réglementaires soient entreprises contre la CIBC qui, une fois tranchées, pourraient avoir des effets importants et néfastes sur nos entreprises, nos activités ou notre situation financière.
Le CGR offre une surveillance de la gestion des risques juridiques et de réputation. L'identification, l'évaluation et la gestion prudente et proactive des risques juridiques et de réputation possibles constituent une responsabilité clé de la CIBC et de tous ses employés.
Notre Politique générale en matière de risques juridiques et de réputation établit des normes sur la façon de préserver notre réputation et de réduire notre exposition aux risques juridiques et de réputation. La politique est renforcée par des procédures propres au secteur d'activité permettant de déceler et de transmettre au Comité des risques juridiques et de réputation les transactions qui pourraient donner lieu à des risques juridiques ou de réputation importants.
Risque de réglementation
Le risque de réglementation est le risque de non-conformité aux
exigences réglementaires. La non-conformité à ces exigences pourrait
mener à des sanctions réglementaires et nuire à notre réputation.
Notre philosophie de conformité réglementaire consiste à gérer le risque de réglementation par la promotion d'une culture de conformité solide et par l'intégration de contrôles appropriés au sein des secteurs d'activité et des groupes d'infrastructure. Cette approche s'appuie sur le cadre de référence global en matière de gestion de la conformité législative. Le cadre de référence en matière de gestion de la conformité législative permet d'établir une correspondance entre les exigences réglementaires et les politiques, les procédures et les contrôles internes qui régissent la conformité réglementaire.
Notre Service de la conformité est responsable de l'élaboration et de la mise à jour d'un programme complet de conformité réglementaire, incluant la surveillance du cadre de référence en matière de gestion de la conformité législative. Le Service est indépendant de la gestion de l'entreprise et fait régulièrement rapport au comité de vérification.
C'est à la haute direction des secteurs d'activité et des groupes d'infrastructure qu'incombe, au premier chef, la responsabilité de se conformer à l'ensemble des exigences réglementaires pertinentes, puis à tous les employés. Les activités mises de l'avant par le Service de la conformité viennent appuyer ces groupes et visent particulièrement les exigences réglementaires qui régissent la relation entre la CIBC et ses clients et qui permettent de protéger l'intégrité des marchés financiers.
Risque environnemental
Le risque environnemental est le risque d'une perte financière ou
d'atteinte à la réputation ayant trait à des questions
environnementales, risque qui peut découler de nos activités de crédit
et de placement ou se rapporter à nos propres activités. Notre
politique environnementale, d'abord approuvée par le conseil en 1993 et
récemment mise à jour et approuvée par le CGR en 2011, exhorte la CIBC
à adopter des comportements responsables dans l'exercice de toutes ses
activités, en vue de préserver l'environnement, de protéger les
intérêts de toutes les parties intéressées contre des niveaux
inacceptables de risque environnemental et d'appuyer les principes de
développement durable.
La politique fait partie d'un programme intégré de gestion de l'environnement, dont la gestion globale est sous la responsabilité du Groupe de gestion du risque environnemental au sein du groupe Gestion du risque. Les évaluations environnementales sont intégrées à nos processus d'évaluation du risque de crédit et de placement qui comprennent des normes et des procédures de gestion du risque environnemental dans tous les secteurs. En outre, des évaluations du risque environnemental et social visant les projets de financement doivent être faites conformément à notre engagement envers les principes d'Équateur, soit un ensemble de lignes directrices adoptées librement par les institutions financières et fondées sur les critères de sélection de la Société financière internationale, que nous avons adoptées en 2003. Aussi, nous continuons de faire de la recherche et d'établir des points de référence sur des questions environnementales, comme le changement climatique et la biodiversité, puisqu'elles peuvent se rapporter à des pratiques de prêt responsables. Nous sommes aussi signataires et un participant du Carbon Disclosure Project qui prévoit une communication de l'information auprès de la communauté financière sur la gestion ayant trait aux émissions de gaz à effet de serre et au changement climatique.
Le Groupe de gestion du risque environnemental travaille en étroite collaboration avec les groupes Services généraux, marketing et Communications et affaires publiques ainsi qu'avec d'autres secteurs d'activité et groupes fonctionnels pour veiller à ce que des normes élevées au chapitre du contrôle préalable et de la responsabilité sur le plan environnemental soient appliquées dans la gestion de nos installations, dans nos achats et dans nos autres activités. Un Comité de gestion de l'environnement a été formé et se chargera de surveiller ces activités et de les appuyer.
Questions relatives à la comptabilité et au contrôle
Méthodes comptables critiques et estimations
Un sommaire des principales méthodes comptables est présenté à la note 1
des états financiers consolidés du Rapport annuel 2012. Certaines
méthodes comptables exigent que nous posions des jugements et fassions
des estimations, dont certains pourraient avoir trait à des questions
incertaines. Les principaux jugements posés et les principales
estimations faites par la direction sont sensiblement les mêmes que
ceux décrits aux pages 69 à 74 du Rapport annuel 2012.
Évaluation des instruments financiers
Les titres d'emprunt et de participation du compte de négociation, les
prêts liés aux activités de négociation dans les prêts aux entreprises
et aux gouvernements, les engagements liés à des valeurs vendues à
découvert, les contrats de dérivés, les valeurs disponibles à la vente
et les instruments financiers désignés à leur juste valeur sont
comptabilisés à la juste valeur. Les instruments financiers désignés à
leur juste valeur sont composés de certains titres d'emprunt, de dépôts
de détail structurés et de dépôts des entreprises et des gouvernements.
Les engagements portant sur les taux d'intérêt des prêts hypothécaires
de détail sont également classés comme instruments financiers désignés
à leur juste valeur.
La juste valeur s'entend du prix qui serait reçu pour la vente d'un actif ou payé pour le transfert d'un passif à la date d'évaluation au cours d'une transaction régulière dans des conditions de concurrence normale motivée par des considérations commerciales normales entre des participants consentants et bien informés. Les évaluations de la juste valeur sont classées par niveau au sein d'une hiérarchie fondée sur la nature des données d'évaluation (niveaux 1, 2 et 3). Nous avons un processus formel et bien documenté pour établir la juste valeur. La juste valeur est fondée sur les cours du marché non ajustés sur un marché actif, lorsque ceux-ci sont disponibles (niveau 1). Si des prix ou des cours sur un marché actif ne sont pas disponibles pour un instrument, la juste valeur est alors fondée sur des modèles d'évaluation qui utilisent principalement des données observables sur le marché (niveau 2) ou au moins une donnée importante inobservable sur le marché (niveau 3). Il faut faire preuve de jugement dans l'estimation de la juste valeur. La part de jugement qu'il convient d'appliquer dépend en grande partie de la quantité d'information observable disponible sur le marché. En ce qui concerne les instruments évalués selon des modèles internes utilisant beaucoup de données inobservables et qui sont par conséquent classés au niveau 3 de la hiérarchie, la part de jugement qu'il convient d'utiliser pour estimer la juste valeur est plus grande que celle utilisée pour estimer la juste valeur des instruments classés aux niveaux 1 et 2. Pour assurer la qualité de l'évaluation, un certain nombre de politiques et de contrôles sont en place. Des validations indépendantes de la juste valeur sont effectuées au moins une fois par mois. Les données d'évaluation sont corroborées à partir de sources externes, comme les cours de la Bourse, les cours des courtiers ou d'autres sources indépendantes d'établissement des prix approuvées par la direction.
Le tableau ci-après présente les montants des instruments financiers, classés par catégorie, qui font l'objet d'une évaluation à la juste valeur au moyen d'une technique d'évaluation basée sur des données principalement inobservables sur le marché (niveau 3) en ce qui a trait aux activités de crédit structuré en voie de liquidation et à la CIBC consolidée. Pour plus de précisions sur l'évaluation et la sensibilité des actifs et des passifs financiers du niveau 3, voir la note 1 des états financiers consolidés intermédiaires.
30 avril 2013 |
31 oct. 2012 |
||||||||||||||||||
En millions de dollars, au |
Activités de crédit structuré en voie de liquidation |
Total CIBC | Total CIBC1 |
Activités de crédit structuré en voie de liquidation |
Total CIBC | Total CIBC1 | |||||||||||||
Actifs financiers | |||||||||||||||||||
Valeurs et prêts du compte de négociation | 844 | $ | 852 | $ | 1,8 | % | 628 | $ | 640 | $ | 1,6 | % | |||||||
Valeurs disponibles à la vente | 22 | 1 123 | 4,4 | 22 | 1 370 | 5,5 | |||||||||||||
Valeurs désignées à leur juste valeur | 171 | 171 | 55,5 | 170 | 170 | 55,9 | |||||||||||||
Dérivés | 339 | 415 | 1,6 | 591 | 683 | 2,5 | |||||||||||||
1 376 | $ | 2 561 | $ | 2,6 | % | 1 411 | 2 863 | 3,1 | % | ||||||||||
Passifs financiers | |||||||||||||||||||
Dépôts et autres passifs2 | 493 | $ | 668 | $ | 28,8 | % | 428 | $ | 597 | $ | 28,7 | % | |||||||
Dérivés | 479 | 562 | 2,2 | 1 315 | 1 402 | 5,2 | |||||||||||||
972 | $ | 1 230 | $ | 3,0 | % | 1 743 | 1 999 | 4,7 | % |
1) |
Représente le pourcentage des actifs et des passifs financiers de niveau
3 par rapport au total d'actifs et de passifs financiers comptabilisés
dans chaque catégorie présentée à la note 1 de nos états financiers consolidés intermédiaires. |
|||||||||||||||
2) | Comprennent les dépôts désignés à leur juste valeur et les dérivés incorporés séparés. |
Ajustements de la juste valeur
Nous faisons preuve de jugement pour établir les ajustements de la
valeur compte tenu de divers facteurs pouvant toucher l'évaluation. Ces
facteurs comprennent, entre autres, sans s'y limiter, l'écart entre le
cours acheteur et le cours vendeur, l'illiquidité découlant des
problèmes d'absorption du marché et d'autres risques de marché,
l'incertitude des paramètres, le risque lié aux modèles, le risque de
crédit et les frais d'administration futurs. Au cours du quatrième
trimestre de 2012, dans le but de refléter la pratique observée sur le
marché dans l'établissement du prix des dérivés garantis à l'aide de la
courbe de swaps indiciels à un jour, nous avons modifié notre modèle
d'évaluation afin d'utiliser les courbes de swaps indiciels à un jour à
titre de taux d'actualisation au lieu du taux LIBOR. Les pratiques sur
le marché ne cessent d'évoluer en ce qui concerne l'utilisation et la
construction de courbes de swaps indiciels à un jour qui reflètent
davantage la nature de la garantie sous-jacente.
Le calcul des ajustements de la juste valeur et des baisses de valeur exige que nous fondions nos estimations sur les processus comptables et sur le jugement de la direction. Nous évaluons de façon continue le caractère adéquat des ajustements de la juste valeur et des baisses de valeur. Les montants des ajustements de la juste valeur et des baisses de valeur pourraient être modifiés si des événements le justifient et pourraient ne pas correspondre à la valeur de réalisation définitive.
Le tableau suivant résume nos ajustements de valeur :
En millions de dollars, au |
30 avril 2013 |
31 oct. 2012 |
|||||||||
Valeurs mobilières | |||||||||||
Risque de marché | 2 | $ | 3 | $ | |||||||
Dérivés | |||||||||||
Risque de marché | 62 | 53 | |||||||||
Risque de crédit | 66 | 137 | |||||||||
Frais d'administration | 5 | 5 | |||||||||
Total des ajustements de valeur | 135 | $ | 198 | $ |
Provision pour pertes sur créances
Nous constituons et maintenons une provision pour pertes sur créances
que nous considérons, compte tenu de la conjoncture actuelle, comme la
meilleure estimation des pertes probables liées aux créances qui
existent dans notre portefeuille d'instruments financiers au bilan ou
hors bilan.
La provision pour pertes sur créances comprend des provisions individuelles et des provisions collectives.
Provisions individuelles
La majorité de nos portefeuilles de prêts aux entreprises et aux
gouvernements est évaluée en fonction des prêts individuels. Des
provisions individuelles sont établies lorsque des prêts douteux sont
décelés dans les portefeuilles évalués individuellement. Un prêt est
classé comme prêt douteux lorsque, à notre avis, nous ne sommes plus
raisonnablement assurés de recouvrer la totalité du capital et des
intérêts à la date prévue. La provision individuelle désigne le montant
requis pour réduire la valeur comptable d'un prêt douteux jusqu'à sa
valeur de réalisation estimée. Cette valeur est déterminée par
actualisation des flux de trésorerie futurs attendus au taux d'intérêt
effectif inhérent au prêt.
Des provisions individuelles ne sont pas constituées pour les portefeuilles évalués collectivement, ce qui comprend la plupart des portefeuilles de détail.
Provisions collectives
Provisions pour prêts à la consommation et certains prêts aux PME
Les portefeuilles de prêts hypothécaires à l'habitation, de prêts sur
cartes de crédit, de prêts personnels et de certains prêts aux PME se
composent d'un nombre élevé de soldes homogènes relativement faibles, à
l'égard desquels nous adoptons une approche de gestion de portefeuille
pour établir la provision collective. Étant donné qu'il n'est pas
réaliste d'évaluer chaque prêt un à un, nous utilisons une formule en
nous fondant sur les ratios historiques des radiations de comptes
courants et de soldes arriérés. Nous tenons aussi compte de la période
estimative au cours de laquelle des pertes existantes seront relevées
et une provision sera établie, de notre opinion sur les tendances de
l'économie et des portefeuilles, et des signes d'amélioration ou de
détérioration de la qualité du crédit. Les paramètres qui ont une
incidence sur le calcul de la provision sont mis à jour régulièrement,
en fonction de notre expérience et du contexte économique.
Provisions pour prêts aux entreprises et aux gouvernements
En ce qui concerne les groupes de prêts qui ont fait l'objet d'un test
de dépréciation individuel pour lesquels il n'existe pas de preuve
objective de dépréciation, une provision collective est constituée pour
les pertes qui, à notre avis, sont inhérentes au portefeuille à la date
de clôture, mais qui n'ont pas encore été décelées de façon précise aux
termes d'une évaluation individuelle du prêt.
Le montant de la provision collective est établi compte tenu d'un certain nombre de facteurs, dont la taille des portefeuilles, les niveaux de pertes prévues et les profils de risque relatifs. Nous tenons aussi compte de la période estimative au cours de laquelle des pertes existantes seront relevées et une provision sera établie, de notre opinion sur les tendances de l'économie et des portefeuilles, et des signes d'amélioration ou de détérioration de la qualité du crédit. Les paramètres qui ont une incidence sur le calcul de la provision collective sont mis à jour régulièrement, en fonction de notre expérience et du contexte économique. Les niveaux de pertes prévues à l'égard des portefeuilles de prêts aux entreprises sont calculés d'après l'évaluation de risque propre à chaque facilité de crédit et la probabilité de défaillance (PD) associée à chaque évaluation de risque, ainsi que d'après les estimations des pertes en cas de défaillance (PCD). La PD reflète nos pertes passées ainsi que des données tirées des défaillances sur les marchés de la dette publique. Les pertes passées sont ajustées en fonction de données observables actuelles afin de tenir compte de l'incidence de la conjoncture actuelle. Les estimations des PCD sont fondées sur l'expérience acquise au cours d'exercices antérieurs.
Pour plus de précisions sur la provision pour pertes sur créances, voir la note 4 des états financiers consolidés intermédiaires.
Passifs éventuels et provisions
Dans le cours normal des affaires, la CIBC est partie à diverses
procédures judiciaires, y compris des enquêtes réglementaires, dans le
cadre desquelles des dommages-intérêts imposants sont réclamés à la
CIBC et à ses filiales. Même s'il est par nature difficile de prédire
l'issue de ces procédures judiciaires, à la lumière de nos
connaissances actuelles et après consultation auprès de nos conseillers
juridiques, nous ne prévoyons pas que l'issue de ces affaires,
individuellement ou collectivement, ait des répercussions négatives
significatives sur nos états financiers consolidés. Par contre, l'issue
de ces affaires, individuellement ou collectivement, peut avoir une
incidence significative sur nos résultats opérationnels pour une
période donnée.
Des montants sont comptabilisés si, de l'avis de la direction, il est probable qu'une sortie d'avantages économiques sera nécessaire au règlement de l'affaire et que le montant de l'obligation peut faire l'objet d'une estimation fiable. Si l'estimation fiable d'une perte probable se situe dans une fourchette de résultats possibles à l'intérieur de laquelle un montant précis semble représenter une meilleure estimation, ce montant est comptabilisé. Si aucun montant précis à l'intérieur de la fourchette de résultats possibles ne semble être une meilleure estimation qu'un autre montant, le montant médian de la fourchette est comptabilisé. Dans certains cas, toutefois, il n'est pas possible de déterminer si une obligation est probable ou d'estimer de façon fiable le montant de la perte, de sorte qu'aucun montant ne peut être comptabilisé.
Nous évaluons régulièrement le caractère adéquat des provisions pour les questions judiciaires de la CIBC et procédons aux ajustements nécessaires en fonction des nouvelles informations disponibles.
Voici les faits nouveaux qui sont survenus au cours du semestre clos le 30 avril 2013 :
- Nous avons comptabilisé une charge de 150 M$ US (110 M$ US après impôt) relativement au règlement intégral de la procédure contradictoire déposée par les représentants de l'actif de Lehman Brothers Holdings, Inc. devant le tribunal des faillites des États-Unis pour contester la réduction à zéro de notre engagement non capitalisé sur un billet de financement variable. En 2008, nous avions comptabilisé un profit de 841 M$ US sur le billet de financement variable.
- Dans l'affaire Green v. Canadian Imperial Bank of Commerce, et al., les demandeurs ont porté la décision en appel devant la Cour d'appel de l'Ontario. L'appel a été entendu en mai 2013, et la Cour a pris l'affaire en délibéré.
- Dans l'affaire Brown v. Canadian Imperial Bank of Commerce and CIBC World Markets Inc., les demandeurs ont porté la décision en appel devant la Cour divisionnaire de l'Ontario; l'appel a été entendu en février 2013. La Cour a rendu sa décision en avril, rejetant l'appel des demandeurs relativement à la décision de refus de certification de la cause à titre de recours collectif. En mai, les demandeurs ont déposé une motion en autorisation d'appel de la décision devant la Cour d'appel de l'Ontario.
- Dans l'affaire Sherry v. CIBC Mortgages Inc., la motion en certification du groupe devrait être entendue en août 2013.
- Dans l'affaire Watson v. Bank of America Corporation, et al., la motion en certification du recours collectif a été entendue en avril et en mai, et la Cour a pris l'affaire en délibéré.
- Quatre autres recours collectifs (Fuze Salon v. BofA Canada Bank, et al., 1023926 Alberta Ltd. v. Bank of America Corporation, et al., The Crown & Hand Pub Ltd. v. Bank of America Corporation, et al., Hello Baby Equipment Inc. v. BofA Canada Bank, et al.) ont été initiés dans l'Ouest canadien contre VISA Canada Corporation (Visa), MasterCard International Incorporated (MasterCard), la CIBC et nombre d'autres institutions financières. Les recours collectifs, intentés pour le compte de tous les commerçants ayant accepté des paiements par Visa ou MasterCard de 2001 jusqu'à maintenant, allèguent deux complots « distincts, mais dépendants l'un de l'autre », un concernant Visa et l'autre, MasterCard. Selon les allégations, Visa et MasterCard auraient conspiré avec leurs banques émettrices pour fixer un taux d'interchange et des frais d'escompte de commerçant par défaut, et certaines règles (p. ex., la règle obligeant à honorer toutes les cartes et la règle de non-imposition de frais supplémentaires) auraient pour effet d'accroître les frais d'escompte de commerçant. Les faits reprochés comprennent le complot civil, des infractions à la Loi sur la concurrence, l'ingérence dans des intérêts financiers et l'enrichissement injustifié. Les parties réclament des dommages-intérêts généraux et punitifs d'un montant non précisé. Ces affaires sont comparables aux projets de recours collectifs précédemment déposés et rendus publics relativement aux taux d'interchange et aux frais d'escompte de commerçant fixés par défaut.
- Dans l'affaire Fresco c. Banque Canadienne Impériale de Commerce, la Cour suprême du Canada a rendu sa décision en mars, rejetant la demande d'autorisation de la CIBC d'en appeler de la certification du recours collectif et rejetant l'appel incident de la demanderesse à l'égard du total des dommages-intérêts accordés.
- Dans l'affaire Marcotte c. Banque de Montréal et al., la Cour suprême du Canada a rendu sa décision en avril, autorisant l'appel. L'appel devrait être entendu en février 2014.
- Dans les recours collectifs contre Sino-Forest, la société a mis en œuvre en janvier 2013 son plan de restructuration en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies; par conséquent, les recours collectifs envisagés ne sont plus suspendus.
-
En mars 2013, une requête a été déposée auprès de la Cour suprême de
l'État de New York contre la CIBC par Oppenheimer Holdings Inc.,
Oppenheimer & Co. Inc. et OPY Credit Corp. (Oppenheimer), pour réclamer
des dommages-intérêts de 176 M$ US en raison d'un manquement allégué
aux termes d'une facilité de crédit que la CIBC a conclue en lien avec
la vente du groupe des marchés financiers de la CIBC à Oppenheimer en
janvier 2008 (Oppenheimer Holdings Inc. v. Canadian Imperial Bank of Commerce). De plus, dans le cadre de l'entente d'achat et de vente entre
Oppenheimer et la CIBC, Oppenheimer devait verser à la CIBC un prix
d'achat différé d'au moins 25 M$ US en avril 2013. Oppenheimer n'a pas
versé ce montant à la CIBC et a déposé les fonds en mains tierces
jusqu'à l'issue des procédures judiciaires.
Outre les points mentionnés ci-dessus, il n'y a pas eu de changements importants relativement aux affaires présentées à la note 23 dans nos états financiers consolidés annuels de 2012, et aucune nouvelle affaire importante n'est survenue au cours du trimestre clos le 30 avril 2013.
Dépréciation des actifs
Au 30 avril 2013, nous avons présenté un goodwill de 1 708 M$ (1 701 M$
au 31 octobre 2012) et d'autres immobilisations incorporelles d'une
durée d'utilité indéterminée de 136 M$ (136 M$ au 31 octobre 2012). Le
goodwill n'est pas amorti, mais fait l'objet d'un test de dépréciation
au moins une fois par année et lorsque des événements ou des
changements de circonstances indiquent que la valeur comptable pourrait
ne pas être recouvrable. La valeur recouvrable de l'unité génératrice
de trésorerie (UGT) à laquelle le goodwill a été affecté est alors
comparée à sa valeur comptable, y compris le goodwill, et tout écart
est comptabilisé à titre de perte de valeur du goodwill. La valeur
recouvrable d'une UGT est la valeur la plus élevée entre la juste
valeur estimée diminuée des coûts de la vente et la valeur d'utilité.
Les immobilisations incorporelles acquises sont comptabilisées séparément lorsque les avantages qu'elles comportent résultent de droits contractuels ou légaux ou qu'elles peuvent être vendues ou faire l'objet d'une cession, d'une licence, d'un contrat de location ou d'un échange. Déterminer la durée d'utilité des immobilisations incorporelles exige l'exercice du jugement et une analyse fondée sur des faits. Les immobilisations incorporelles d'une durée d'utilité indéterminée ne sont pas amorties, mais font plutôt l'objet d'un test de dépréciation dans le cadre duquel la valeur recouvrable est comparée à la valeur comptable.
Les actifs à long terme et les autres immobilisations incorporelles identifiables dont la durée d'utilité est déterminée sont amortis sur leur durée d'utilité estimée. Ces actifs font l'objet d'un test de dépréciation lorsque des événements ou des changements de situation indiquent que leur valeur comptable est supérieure à la valeur recouvrable. La valeur recouvrable est la valeur la plus élevée entre la juste valeur estimée diminuée des coûts de la vente ou la valeur d'utilité. Lorsque nous effectuons un test de possibilité de recouvrement, nous estimons les flux de trésorerie futurs que nous prévoyons tirer des actifs et de leur éventuelle cession.
Nous avons effectué notre test de dépréciation annuel au quatrième trimestre de 2012 et n'avons comptabilisé aucune perte de valeur par suite du test. Au cours du semestre clos le 30 avril 2013, il n'y a eu aucun événement ou changement de situation indiquant que les valeurs comptables pourraient ne pas être recouvrables et, par conséquent, aucun autre test n'a été effectué. Des réductions de la valeur recouvrable estimée de notre UGT CIBC FirstCaribbean pourraient entraîner des pertes de valeur du goodwill pour les périodes subséquentes. Des réductions de la valeur recouvrable estimée pourraient découler de différents facteurs tels qu'une diminution des flux de trésorerie attendus, une augmentation du niveau hypothétique de fonds propres requis et une variation négative du taux d'actualisation ou du taux de croissance final, pris isolément ou collectivement.
Impôt sur le résultat
Nous sommes assujettis aux lois fiscales des divers territoires où nous
exerçons nos activités. Ces lois fiscales peuvent faire l'objet
d'interprétations différentes de notre part et de celle des autorités
fiscales visées. Nous faisons preuve de jugement pour estimer l'impôt
sur le résultat ainsi que les actifs et passifs d'impôt différé. Ainsi,
la direction exerce un jugement pour interpréter les lois fiscales
pertinentes et pour estimer la charge d'impôt exigible et la charge
d'impôt différé. Un actif ou un passif d'impôt différé est déterminé
pour chaque différence temporaire en fonction des taux d'impôt qui
devraient être en vigueur pour la période au cours de laquelle l'actif
sera réalisé ou le passif, réglé. Lorsque les différences temporaires
ne se résorberont pas dans un avenir prévisible, aucun impôt différé
n'est comptabilisé. Au 30 avril 2013, nous disposions d'un montant
d'actif d'impôt différé de 374 M$ (457 M$ au 31 octobre 2012) et d'un
montant de passif d'impôt différé de 36 M$ (37 M$ au 31 octobre 2012).
Nous devons évaluer s'il est probable que notre actif d'impôt différé
sera réalisé avant son expiration et, selon tous les renseignements
dont nous disposons, si une partie de notre actif d'impôt différé doit
être comptabilisée. Notre expérience passée en matière de bénéfices et
de gains en capital, nos prévisions à l'égard du résultat net futur
avant impôt, les stratégies de planification fiscale qui pourraient
être mises en œuvre pour réaliser le montant de l'actif d'impôt différé
et la durée à courir avant l'expiration des reports en avant de pertes
fiscales comptent parmi les facteurs servant à évaluer la probabilité
de réalisation des actifs. Bien que la réalisation ne soit pas assurée,
nous croyons, selon les renseignements dont nous disposons, qu'il est
probable que le reste de l'actif d'impôt différé sera réalisé.
Pour plus de précisions sur l'impôt sur le résultat, voir la note 10 des états financiers consolidés intermédiaires.
Régimes d'avantages postérieurs à l'emploi et d'autres avantages à long
terme
Nous sommes le promoteur de certains régimes d'avantages du personnel
destinés aux employés admissibles, notamment des régimes de retraite
agréés, des régimes complémentaires de retraite, ainsi que des régimes
d'assurance maladie, d'assurance dentaire, d'assurance invalidité et
d'assurance vie. Les régimes de retraite procurent des prestations en
fonction du nombre d'années de service, des cotisations et du salaire
moyen au moment de la retraite.
Le calcul de la charge nette et des obligations au titre des avantages du personnel dépend de plusieurs hypothèses actuarielles dont les taux d'actualisation, le rendement prévu des actifs, les taux tendanciels du coût des soins de santé, le taux de roulement du personnel, les augmentations de salaire prévues, l'âge de la retraite et le taux de mortalité. Ces hypothèses sont passées en revue chaque année conformément aux pratiques actuarielles reconnues et sont approuvées par la direction. Les hypothèses actuarielles utilisées dans le calcul de la charge nette au titre des avantages du personnel pour un exercice sont généralement formulées au début de la période annuelle de présentation de l'information financière.
Le taux d'actualisation utilisé pour déterminer la charge nette au titre des avantages du personnel tient compte des rendements du marché, à la date d'évaluation, sur des instruments de créance de qualité supérieure assortis d'une monnaie et d'une durée à l'échéance qui correspondent à la monnaie et à l'échelonnement prévu des versements au titre des prestations. Notre taux d'actualisation est estimé au moyen d'une courbe de rendement fondée sur des obligations de sociétés de haute qualité. Bien qu'il existe un marché profond d'obligations de sociétés de haute qualité libellées en dollars canadiens assorties de durées jusqu'à l'échéance courtes et moyennes, il n'en existe pas pour les obligations assorties de durées jusqu'à l'échéance qui correspondent à l'échelonnement de tous les versements prévus au titre des prestations des régimes offerts au Canada. Par conséquent, pour nos régimes canadiens d'avantages postérieurs à l'emploi et nos régimes d'autres avantages à long terme, nous avons estimé les rendements des obligations de sociétés de grande qualité assorties d'échéances à plus long terme en extrapolant les rendements à court terme des obligations assorties de durées à court et à moyen terme sur la courbe de rendement. La construction de la courbe de rendement fait appel au jugement; c'est pourquoi, selon les différentes méthodes utilisées, la courbe de rendement peut donner lieu à différents taux d'actualisation.
Pour plus de précisions sur la charge au titre du régime d'avantages postérieurs à l'emploi, voir la note 9 des états financiers consolidés intermédiaires.
Faits nouveaux en matière de réglementation aux États-Unis
La Dodd-Frank Wall Street Reform and Consumer Protection Act (la « Loi Dodd-Frank ») a été adoptée aux États-Unis en juillet 2010.
Elle contient des mesures de réforme financière, notamment
l'accroissement de la protection des consommateurs, la réglementation
des marchés des dérivés négociés de gré à gré, le resserrement des
normes de fonds propres et des normes prudentielles ainsi que des
restrictions à la négociation pour compte propre par les banques. La
Loi Dodd-Frank touchera toutes les institutions financières aux
États-Unis et de nombreuses institutions financières qui exercent des
activités à l'étranger. Comme plusieurs volets de la Loi Dodd-Frank
sont soumis à la prise de dispositions réglementaires aux États-Unis,
il est difficile de prévoir l'incidence sur la CIBC tant que toutes les
dispositions réglementaires définitives n'ont pas été publiées. La CIBC
surveille constamment l'évolution de la situation à ce chapitre, en vue
de se préparer à l'adoption de règles susceptibles d'influer sur ses
activités aux États-Unis et ailleurs.
En décembre 2012, la CIBC s'est inscrite à titre de courtier en swaps auprès de la U.S. Commodity Futures Trading Commission et s'est dotée des processus et procédures nécessaires pour se conformer aux dispositions réglementaires nouvellement promulguées en matière de négociation de swaps avec des personnes des États-Unis. Bien que certaines règles liées à la communication de renseignements relatifs aux swaps et à la conduite des affaires soient en vigueur, beaucoup d'autres règles ne s'appliquent pas encore ou n'ont pas été parachevées. La CIBC continuera de suivre les développements dans ce domaine et de s'y préparer. Ces réformes d'envergure ont fait croître les coûts engagés pour se conformer à la réglementation et pourraient entraver notre faculté de poursuivre certains types d'activités de négociation, mais nous ne nous attendons pas à ce qu'elles aient une incidence notable sur nos résultats.
Toujours en décembre 2012, le Federal Reserve Board a proposé de nouvelles règles en vertu des articles 165 et 166 de la Loi Dodd-Frank. Celles-ci exigeraient de nouvelles structures organisationnelles et des fonds propres supplémentaires et édicteraient de nouvelles obligations sur le plan des liquidités et du financement ainsi que des normes réglementaires en ce qui a trait à la gestion des risques, au risque de crédit maximal, aux plans de résolution et à d'autres aspects des activités exercées aux États-Unis par des banques étrangères par la voie de succursales et d'agences, de même que de filiales bancaires ou non. La CIBC évalue l'incidence que pourraient avoir les règles proposées sur ses activités si elles étaient adoptées.
La Loi Dodd-Frank édicte également la règle dite « règle Volcker », qui impose des restrictions à l'égard de certaines activités de négociation pour compte propre et activités relatives aux fonds de capital-investissement des entités bancaires exerçant des activités aux États-Unis. Les autorités de réglementation américaines ont proposé un vaste règlement de mise en œuvre à la fin de 2011, mais elles n'ont pas promulgué la version définitive de la règle Volcker. Si elle est adoptée dans la version proposée, laquelle prévoyait une portée extraterritoriale, les activités de négociation de la CIBC hors des États-Unis pourraient être touchées, tout comme sa capacité d'investir dans des fonds de capital-investissement ou de couverture non enregistrés ou d'en faire la promotion. Les autorités de réglementation américaines ont reçu une foule de commentaires du public relativement à la règle proposée, ce qui rend incertaine la forme que prendront les restrictions. Il est impossible d'évaluer toute l'incidence qu'aura la règle Volcker sur les activités de la CIBC tant que les autorités de réglementation américaines n'auront pas publié d'autres lignes directrices ou la version définitive des règles.
Contrôles et procédures
Contrôles et procédures de communication de l'information
La direction de la CIBC, en collaboration avec le président et chef de
la direction et le chef des services financiers, a évalué, au 30 avril
2013, l'efficacité des contrôles et procédures de communication de
l'information de la CIBC (conformément aux règles de la SEC et des
Autorités canadiennes en valeurs mobilières). Ces contrôles et
procédures ont été jugés efficaces.
Modification du contrôle interne à l'égard de l'information financière
Pendant le trimestre et le semestre clos le 30 avril 2013, le contrôle
interne de la CIBC à l'égard de l'information financière n'a fait
l'objet d'aucun changement qui a modifié de façon importante son
contrôle interne à l'égard de l'information financière, ou qui aurait
raisonnablement pu le faire.
États financiers consolidés intermédiaires
(non audité)
Bilan consolidé
|
|
|
||
30 avril | 31 oct. | |||
Non audité, en millions de dollars, au | 2013 | 2012 | ||
ACTIF |
|
|||
Trésorerie et dépôts non productifs d'intérêts auprès d'autres banques | 2 586 | $ | 2 613 | $ |
Dépôts productifs d'intérêts auprès d'autres banques | 4 364 | 2 114 | ||
Valeurs mobilières |
|
|
||
Compte de négociation | 45 806 | 40 330 | ||
Disponibles à la vente (note 3) | 25 297 | 24 700 | ||
Désignées à leur juste valeur | 308 | 304 | ||
|
71 411 | 65 334 | ||
Garanties au comptant au titre de valeurs empruntées | 3 707 | 3 311 | ||
Valeurs acquises en vertu de prises en pension de titres | 22 779 | 25 163 | ||
Prêts |
|
|
||
Prêts hypothécaires à l'habitation | 148 768 | 150 056 | ||
Particuliers | 34 753 | 35 323 | ||
Cartes de crédit | 14 794 | 15 153 | ||
Entreprises et gouvernements | 46 195 | 43 624 | ||
Provision pour pertes sur créances (note 4) | (1 756) | (1 860) | ||
|
242 754 | 242 296 | ||
Divers |
|
|
||
Dérivés | 25 454 | 27 039 | ||
Engagements de clients en vertu d'acceptations | 9 538 | 10 436 | ||
Terrains, bâtiments et matériel | 1 660 | 1 683 | ||
Goodwill | 1 708 | 1 701 | ||
Logiciels et autres immobilisations incorporelles | 689 | 656 | ||
Placements dans des entreprises associées et des coentreprises comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence | 1 611 | 1 635 | ||
Autres actifs | 9 444 | 9 404 | ||
|
50 104 | 52 554 | ||
|
397 705 | $ | 393 385 | $ |
PASSIF ET CAPITAUX PROPRES |
|
|
||
Dépôts (note 6) |
|
|
||
Particuliers | 120 369 | $ | 118 153 | $ |
Entreprises et gouvernements | 129 962 | 125 055 | ||
Banques | 5 629 | 4 723 | ||
Emprunts garantis | 51 393 | 52 413 | ||
|
307 353 | 300 344 | ||
Engagements liés à des valeurs vendues à découvert | 13 566 | 13 035 | ||
Garanties au comptant au titre de valeurs prêtées | 1 581 | 1 593 | ||
Valeurs mobilières de Capital Trust | 1 691 | 1 678 | ||
Engagements liés à des valeurs vendues en vertu de mises en pension de titres | 5 702 | 6 631 | ||
Divers |
|
|
||
Dérivés | 25 073 | 27 091 | ||
Acceptations | 9 547 | 10 481 | ||
Autres passifs | 10 878 | 10 671 | ||
|
45 498 | 48 243 | ||
Titres secondaires | 4 802 | 4 823 | ||
Capitaux propres |
|
|
||
Actions privilégiées | 1 706 | 1 706 | ||
Actions ordinaires (note 8) | 7 743 | 7 769 | ||
Surplus d'apport | 80 | 85 | ||
Résultats non distribués | 7 545 | 7 042 | ||
Cumul des autres éléments du résultat global | 270 | 264 | ||
Total des capitaux propres applicables aux actionnaires | 17 344 | 16 866 | ||
Participations ne donnant pas le contrôle | 168 | 172 | ||
Total des capitaux propres | 17 512 | 17 038 | ||
|
397 705 | $ | 393 385 | $ |
|
|
|
||
Les notes ci-jointes et les parties ombragées du rapport de gestion portant sur la gestion du risque font partie intégrante des états financiers consolidés intermédiaires. |
Compte de résultat consolidé
Pour les trois mois clos le |
|
|
Pour les six mois clos le | |||||||||
Non audité, en millions de dollars, sauf indication contraire |
30 avr. 2013 |
|
31 janv. 2013 |
|
30 avr. 2012 |
|
30 avr. 2013 |
|
30 avr. 2012 |
|||
Produits d'intérêts |
|
|
|
|
|
|||||||
Prêts | 2 389 | $ | 2 474 | $ | 2 454 | $ | 4 863 | $ | 4 994 | $ | ||
Valeurs mobilières | 409 | 403 | 363 | 812 | 751 | |||||||
Valeurs empruntées ou acquises en vertu de prises en pension de titres | 86 | 88 | 77 | 174 | 153 | |||||||
Dépôts auprès d'autres banques | 10 | 11 | 9 | 21 | 20 | |||||||
|
2 894 | 2 976 | 2 903 | 5 870 | 5 918 | |||||||
Charges d'intérêts |
|
|||||||||||
Dépôts | 866 | 904 | 910 | 1 770 | 1 825 | |||||||
Valeurs vendues à découvert | 82 | 83 | 77 | 165 | 164 | |||||||
Valeurs prêtées ou vendues en vertu de mises en pension de titres | 27 | 30 | 41 | 57 | 93 | |||||||
Titres secondaires | 50 | 52 | 52 | 102 | 104 | |||||||
Valeurs mobilières de Capital Trust | 36 | 34 | 36 | 70 | 72 | |||||||
Divers | 10 | 18 | 34 | 28 | 65 | |||||||
1 071 | 1 121 | 1 150 | 2 192 | 2 323 | ||||||||
Produits nets d'intérêts | 1 823 | 1 855 | 1 753 | 3 678 | 3 595 | |||||||
Produits autres que d'intérêts |
|
|||||||||||
Rémunération de prise ferme et honoraires de consultation | 97 | 106 | 114 | 203 | 221 | |||||||
Frais sur les dépôts et les paiements | 195 | 191 | 188 | 386 | 378 | |||||||
Commissions sur crédit | 109 | 118 | 98 | 227 | 195 | |||||||
Honoraires d'administration de cartes | 142 | 156 | 149 | 298 | 313 | |||||||
Honoraires de gestion de placements et de garde | 117 | 112 | 105 | 229 | 207 | |||||||
Produits tirés des fonds communs de placement | 249 | 240 | 219 | 489 | 431 | |||||||
Produits tirés des assurances, nets des réclamations | 86 | 85 | 80 | 171 | 162 | |||||||
Commissions liées aux transactions sur valeurs mobilières | 107 | 101 | 107 | 208 | 208 | |||||||
Produits (pertes) de négociation | (1) | 14 | 41 | 13 | 86 | |||||||
Profits sur valeurs disponibles à la vente, montant net | 83 | 72 | 81 | 155 | 133 | |||||||
Pertes sur valeurs désignées à leur juste valeur, montant net | - | (3) | (11) | (3) | (19) | |||||||
Produits tirés des opérations de change autres que de négociation | 17 | 4 | 35 | 21 | 65 | |||||||
Quote-part du résultat d'entreprises associées et de coentreprises comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence |
29 | 25 | 24 | 54 | 86 | |||||||
Divers | 86 | 105 | 101 | 191 | 180 | |||||||
1 316 | 1 326 | 1 331 | 2 642 | 2 646 | ||||||||
Total des produits | 3 139 | 3 181 | 3 084 | 6 320 | 6 241 | |||||||
Dotation à la provision pour pertes sur créances (note 4) | 265 | 265 | 308 | 530 | 646 | |||||||
Charges autres que d'intérêts |
|
|||||||||||
Salaires et avantages du personnel | 1 037 | 1 082 | 994 | 2 119 | 2 007 | |||||||
Frais d'occupation | 180 | 168 | 172 | 348 | 345 | |||||||
Matériel informatique, logiciels et matériel de bureau | 251 | 247 | 256 | 498 | 497 | |||||||
Communications | 80 | 77 | 76 | 157 | 155 | |||||||
Publicité et expansion des affaires | 51 | 47 | 52 | 98 | 101 | |||||||
Honoraires | 39 | 36 | 43 | 75 | 82 | |||||||
Taxes d'affaires et impôts et taxes sur le capital | 14 | 17 | 10 | 31 | 23 | |||||||
Divers | 169 | 313 | 161 | 482 | 345 | |||||||
1 821 | 1 987 | 1 764 | 3 808 | 3 555 | ||||||||
Résultat avant impôt sur le résultat | 1 053 | 929 | 1 012 | 1 982 | 2 040 | |||||||
Impôt sur le résultat | 177 | 131 | 201 | 308 | 394 | |||||||
Résultat net | 876 | $ | 798 | $ | 811 | $ | 1 674 | $ | 1 646 | $ | ||
Résultat net applicable aux participations ne donnant pas le contrôle | 2 | $ | 2 | $ | 1 | $ | 4 | $ | 4 | $ | ||
Porteurs d'actions privilégiées | 25 | $ | 25 | $ | 44 | $ | 50 | $ | 100 | $ | ||
Porteurs d'actions ordinaires | 849 | 771 | 766 | 1 620 | 1 542 | |||||||
Résultat net applicable aux actionnaires | 874 | $ | 796 | $ | 810 | $ | 1670 | $ | 1 642 | $ | ||
Résultat par action (en dollars) (note 11) |
|
|
||||||||||
|
- de base | 2,12 | $ | 1,91 | $ | 1,90 | $ | 4,03 | $ | 3,84 | $ | |
- dilué | 2,12 | 1,91 | 1,90 | 4,03 | 3,83 | |||||||
Dividendes par action ordinaire (en dollars) | 0,94 | 0,94 | 0,90 | 1,88 | 1,80 |
Les notes ci-jointes et les parties ombragées du rapport de gestion
portant sur la gestion du risque font partie intégrante des états
financiers consolidés intermédiaires. |
État du résultat global consolidé
Pour les trois mois clos le | Pour les six mois clos le | |||||||||||
Non audité, en millions de dollars |
30 avr. 2013 |
31 janv. 2013 |
30 avr. 2012 |
30 avr. 2013 |
30 avr. 2012 |
|||||||
Résultat net | 876 | $ | 798 | $ | 811 | $ | 1 674 | $ | 1 646 | $ | ||
Autres éléments du résultat global, nets d'impôt, qui pourraient faire l'objet d'un reclassement subséquent en résultat net | ||||||||||||
Écart de change, montant net | ||||||||||||
Profits nets (pertes nettes) sur investissements dans des établissements à l'étranger | 82 | (21) | (95) | 61 | (54) |
|
||||||
Reclassement en résultat net de (profits nets) pertes nettes sur investissements dans des établissements à l'étranger | - | - | - | - | 1 |
|
||||||
Profits nets (pertes nettes) sur transactions de couverture sur investissements dans des établissements à l'étranger | (53) | 11 | 39 | (42) | 20 |
|
||||||
Reclassement en résultat net de (profits nets) pertes nettes sur transactions de couverture sur investissements dans des établissements à l'étranger | - | - | - | - | (1) |
|
||||||
29 | (10) | (56) | 19 | (34) |
|
|||||||
Variation nette des valeurs disponibles à la vente | ||||||||||||
Profits nets (pertes nettes) sur valeurs disponibles à la vente | 77 | 20 | (2) | 97 | 83 |
|
||||||
Reclassement en résultat net de (profits nets) pertes nettes sur valeurs disponibles à la vente | (60) | (52) | (57) | (112) | (97) |
|
||||||
17 | (32) | (59) | (15) | (14) |
|
|||||||
Variation nette des couvertures de flux de trésorerie | ||||||||||||
Profits nets (pertes nettes) sur dérivés désignés comme couvertures de flux de trésorerie | (33) | 28 | (3) | (5) | - |
|
||||||
Reclassement en résultat net de (profits nets) pertes nettes sur dérivés désignés comme couvertures de flux de trésorerie | 27 | (20) | (1) | 7 | 4 |
|
||||||
(6) | 8 | (4) | 2 | 4 | ||||||||
Total des autres éléments du résultat global1 | 40 | (34) | (119) | 6 | (44) |
|
||||||
Résultat global | 916 | $ | 764 | $ | 692 | $ | 1 680 | $ | 1 602 | $ | ||
Résultat global applicable aux titulaires de participations ne donnant pas le contrôle | 2 | $ | 2 | $ | 1 | $ | 4 | $ | 4 | $ | ||
|
||||||||||||
Porteurs d'actions privilégiées | 25 | $ | 25 | $ | 44 | $ | 50 | $ | 100 | $ | ||
Porteurs d'actions ordinaires | 889 | 737 | 647 | 1 626 | 1 498 |
|
||||||
Résultat global applicable aux actionnaires | 914 | $ | 762 | $ | 691 | $ | 1 676 | $ | 1 598 | $ |
1) | Comprend des profits de 3 M$ pour le trimestre clos le 30 avril 2013 (profits de 1 M$ au 31 janvier 2013 et profits de 4 M$ au 30 avril 2012) et des profits de 4 M$ pour le semestre clos le 30 avril 2013 (profits de 7 M$ au 30 avril 2012) ayant trait à nos placements dans des entreprises associées et des coentreprises comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence. |
Pour les trois mois clos le | Pour les six mois clos le | |||||||||||
Non audité, en millions de dollars |
30 avr. 2013 |
31 janv. 2013 |
|
30 avr. 2012 |
|
30 avr. 2013 |
30 avr. 2012 |
|||||
(Charge) économie d'impôt | ||||||||||||
Écart de change, montant net | ||||||||||||
Profits nets (pertes nettes) sur investissements dans des établissements à l'étranger | (6) | $ | 1 | $ | 3 | $ | (5) | $ | 2 | $ | ||
Profits nets (pertes nettes) sur transactions de couverture sur investissements dans des établissements à l'étranger | 10 | (2) | (9) | 8 | (4) | |||||||
4 | (1) | (6) | 3 | (2) | ||||||||
Variation nette des valeurs disponibles à la vente | ||||||||||||
Profits nets (pertes nettes) sur valeurs disponibles à la vente | (19) | (12) | 12 | (31) | (22) | |||||||
Reclassement en résultat net de (profits nets) pertes nettes sur valeurs disponibles à la vente | 22 | 20 | 25 | 42 | 40 | |||||||
3 | 8 | 37 | 11 | 18 | ||||||||
Variation nette des couvertures de flux de trésorerie | ||||||||||||
Profits nets (pertes nettes) sur dérivés désignés comme couvertures de flux de trésorerie | 12 | (10) | 3 | 2 | 1 | |||||||
Reclassement en résultat net de (profits nets) pertes nettes sur dérivés désignés comme couvertures de flux de trésorerie | (10) | 7 | (1) | (3) | (2) | |||||||
2 | (3) | 2 | (1) | (1) | ||||||||
9 | $ | 4 | $ | 33 | $ | 13 | $ | 15 | $ |
Les notes ci-jointes et les parties ombragées du rapport de gestion portant sur la gestion du risque font partie intégrante des états financiers consolidés intermédiaires. |
État des variations des capitaux propres consolidé
Pour les trois mois clos le | Pour les six mois clos le | |||||||||||
Non audité, en millions de dollars |
30 avr. 2013 |
31 janv. 2013 |
30 avr. 2012 |
30 avr. 2013 |
30 avr. 2012 |
|||||||
Actions privilégiées |
|
|||||||||||
Solde au début de la période | 1 706 | $ | 1 706 | $ | 2 306 | $ | 1 706 | $ | 2 756 | $ | ||
Rachat d'actions privilégiées | - | - | (300) | - | (750) | |||||||
Solde à la fin de la période | 1 706 | $ | 1 706 | $ | 2 006 | $ | 1 706 | $ | 2 006 | $ | ||
Actions ordinaires | ||||||||||||
Solde au début de la période | 7 765 | $ | 7 769 | $ | 7 537 | $ | 7 769 | $ | 7 376 | $ | ||
Émission d'actions ordinaires | 26 | 59 | 156 | 85 | 317 | |||||||
Achat d'actions ordinaires aux fins d'annulation | (48) | (64) | - | (112) | - | |||||||
Actions autodétenues | - | 1 | 4 | 1 | 4 | |||||||
Solde à la fin de la période | 7 743 | $ | 7 765 | $ | 7 697 | $ | 7 743 | $ | 7 697 | $ | ||
Surplus d'apport | ||||||||||||
Solde au début de la période | 79 | $ | 85 | $ | 87 | $ | 85 | $ | 93 | $ | ||
Charge au titre des options sur actions | 1 | 1 | 1 | 2 | 4 | |||||||
Options sur actions exercées | (1) | (6) | (2) | (7) | (11) | |||||||
Divers | 1 | (1) | - | - | - | |||||||
Solde à la fin de la période | 80 | $ | 79 | $ | 86 | $ | 80 | $ | 86 | $ | ||
Résultats non distribués | ||||||||||||
Solde au début de la période | 7 229 | $ | 7 042 | $ | 5 873 | $ | 7 042 | $ | 5 457 | $ | ||
Résultat net applicable aux actionnaires | 874 | 796 | 810 | 1 670 | 1 642 | |||||||
Dividendes | ||||||||||||
Actions privilégiées | (25) | (25) | (32) | (50) | (70) | |||||||
Actions ordinaires | (376) | (379) | (364) | (755) | (724) | |||||||
Prime au rachat d'actions privilégiées | - | - | (12) | - | (30) | |||||||
Prime à l'achat d'actions ordinaires aux fins d'annulation | (158) | (205) | - | (363) | - | |||||||
Divers | 1 | - | 1 | 1 | 1 | |||||||
Solde à la fin de la période | 7 545 | $ | 7 229 | $ | 6 276 | $ | 7 545 | $ | 6 276 | $ | ||
Cumul des autres éléments du résultat global, net d'impôt | ||||||||||||
Écart de change, montant net | ||||||||||||
Solde au début de la période | (98) | $ | (88) | $ | (66) | $ | (88) | $ | (88) | $ | ||
Écart de change, montant net | 29 | (10) | (56) | 19 | (34) | |||||||
Solde à la fin de la période | (69) | $ | (98) | $ | (122) | $ | (69) | $ | (122) | $ | ||
Profits nets (pertes nettes) sur valeurs disponibles à la vente | ||||||||||||
Solde au début de la période | 318 | $ | 350 | $ | 383 | $ | 350 | $ | 338 | $ | ||
Variation nette des valeurs disponibles à la vente | 17 | (32) | (59) | (15) | (14) | |||||||
Solde à la fin de la période | 335 | $ | 318 | $ | 324 | $ | 335 | $ | 324 | $ | ||
Profits nets (pertes nettes) sur couvertures de flux de trésorerie | ||||||||||||
Solde au début de la période | 10 | $ | 2 | $ | 3 | $ | 2 | $ | (5) | $ | ||
Variation nette des couvertures de flux de trésorerie | (6) | 8 | (4) | 2 | 4 | |||||||
Solde à la fin de la période | 4 | $ | 10 | $ | (1) | $ | 4 | $ | (1) | $ | ||
Total du cumul des autres éléments du résultat global, net d'impôt | 270 | $ | 230 | $ | 201 | $ | 270 | $ | 201 | $ | ||
Participations ne donnant pas le contrôle | ||||||||||||
Solde au début de la période | 166 | $ | 172 | $ | 163 | $ | 172 | $ | 164 | $ | ||
Résultat net applicable aux participations ne donnant pas le contrôle | 2 | 2 | 1 | 4 | 4 | |||||||
Dividendes | - | (2) | - | (2) | (2) | |||||||
Divers | - | (6) | (1) | (6) | (3) | |||||||
Solde à la fin de la période | 168 | $ | 166 | $ | 163 | $ | 168 | $ | 163 | $ | ||
Capitaux propres à la fin de la période | 17 512 | $ | 17 175 | $ | 16 429 | $ | 17 512 | $ | 16 429 | $ |
Les notes ci-jointes et les parties ombragées du rapport de gestion portant sur la gestion du risque font partie intégrante des états financiers consolidés intermédiaires. |
Tableau des flux de trésorerie consolidé
Pour les trois mois clos le | Pour les six mois clos le |
|
|||||||||||
Non audité, en millions de dollars |
30 avr. 2013 |
31 janv. 2013 |
30 avr. 2012 |
30 avr. 2013 |
30 avr. 2012 |
||||||||
Flux de trésorerie opérationnels | |||||||||||||
Résultat net | 876 | $ | 798 | $ | 811 | $ | 1 674 | $ | 1 646 | $ | |||
Ajustements pour rapprocher le résultat net des flux de trésorerie opérationnels | |||||||||||||
Dotation à la provision pour pertes sur créances | 265 | 265 | 308 | 530 | 646 | ||||||||
Amortissement1 | 86 | 82 | 92 | 168 | 183 | ||||||||
Charge au titre des options sur actions | 1 | 1 | 1 | 2 | 4 | ||||||||
Impôt différé | 95 | (14) | (51) | 81 | (36) | ||||||||
Profits sur valeurs disponibles à la vente, montant net | (83) | (72) | (81) | (155) | (133) | ||||||||
Profits nets à la cession de terrains, de bâtiments et de matériel | (1) | (2) | - | (3) | - | ||||||||
Autres éléments hors caisse, montant net | (44) | (71) | (20) | (115) | 111 | ||||||||
Variations nettes des actifs et des passifs opérationnels | |||||||||||||
Dépôts productifs d'intérêts auprès d'autres banques | (1 030) | (1 220) | 788 | (2 250) | (296) | ||||||||
Prêts, nets des remboursements | (1 543) | 446 | (1 669) | (1 097) | (4 620) | ||||||||
Dépôts, nets des retraits | 753 | 6 189 | 1 739 | 6 942 | 7 775 | ||||||||
Engagements liés à des valeurs vendues à découvert | 1 253 | (722) | 1 532 | 531 | (425) | ||||||||
Intérêts courus à recevoir | (30) | 67 | (42) | 37 | (37) | ||||||||
Intérêts courus à payer | 165 | (296) | 206 | (131) | (162) | ||||||||
Actifs dérivés | (355) | 1 927 | 4 439 | 1 572 | 1 344 | ||||||||
Passifs dérivés | 501 | (2 536) | (4 639) | (2 035) | (1 023) | ||||||||
Valeurs du compte de négociation | (4 967) | (509) | (2 069) | (5 476) | (4 938) | ||||||||
Valeurs désignées à leur juste valeur | (5) | 1 | 40 | (4) | 107 | ||||||||
Autres actifs et passifs désignés à leur juste valeur | 160 | 54 | (200) | 214 | (75) | ||||||||
Impôt exigible | (122) | (415) | 53 | (537) | (502) | ||||||||
Garanties au comptant au titre de valeurs prêtées | 121 | (133) | 840 | (12) | 191 | ||||||||
Engagements liés à des valeurs vendues en vertu de mises en pension de titres | 1 186 | (2 115) | (3 043) | (929) | (761) | ||||||||
Garanties au comptant au titre de valeurs empruntées | (230) | (166) | (1 250) | (396) | (1 278) | ||||||||
Valeurs acquises en vertu de prises en pension de titres | 2 802 | (418) | (609) | 2 384 | 2 197 | ||||||||
Divers, montant net | 381 | 314 | (15) | 695 | (369) | ||||||||
235 | 1 455 | (2 839) | 1 690 | (451) | |||||||||
Flux de trésorerie de financement | |||||||||||||
Remboursement/rachat de titres secondaires | (11) | - | - | (11) | - | ||||||||
Rachat d'actions privilégiées | - | - | (312) | - | (780) | ||||||||
Émission d'actions ordinaires au comptant | 25 | 53 | 154 | 78 | 306 | ||||||||
Achat d'actions ordinaires aux fins d'annulation | (206) | (269) | - | (475) | - | ||||||||
Produit net tiré des actions autodétenues | - | 1 | 4 | 1 | 4 | ||||||||
Dividendes versés | (401) | (404) | (396) | (805) | (794) | ||||||||
593) | (619) | (550) | (1 212) | (1 264) | |||||||||
Flux de trésorerie d'investissement | |||||||||||||
Achat de valeurs disponibles à la vente | (6 094) | (6 642) | (8 487) | (12 736) | (22 895) | ||||||||
Produit de la vente de valeurs disponibles à la vente | 4 310 | 2 702 | 5 485 | 7 012 | 12 212 | ||||||||
Produit à l'échéance de valeurs disponibles à la vente | 2 461 | 2 793 | 7 139 | 5 254 | 13 226 | ||||||||
Sorties nettes affectées aux acquisitions | - | - | - | - | (3) | ||||||||
Rentrées nettes provenant des cessions | - | 41 | - | 41 | - | ||||||||
Achat de terrains, de bâtiments et de matériel, montant net | (47) | (39) | (53) | (86) | (98) | ||||||||
630 | (1 145) | 4 084 | (515) | 2 442 | |||||||||
Incidence de la fluctuation des taux de change sur la trésorerie et les dépôts non productifs d'intérêts auprès d'autres banques | 12 | (2) | (10) | 10 | (8) | ||||||||
Augmentation (diminution) nette de la trésorerie et des dépôts non productifs d'intérêts auprès d'autres banques au cours de la période | 284 | (311) | 685 | (27) | 719 | ||||||||
Trésorerie et dépôts non productifs d'intérêts auprès d'autres banques au début de la période | 2 302 | 2 613 | 1 515 | 2 613 | 1 481 | ||||||||
Trésorerie et dépôts non productifs d'intérêts auprès d'autres banques à la fin de la période2 | 2 586 | $ | 2 302 | $ | 2 200 | $ | 2 586 | $ | 2 200 | $ | |||
Intérêts versés au comptant | 906 | $ | 1 417 | $ | 944 | $ | 2 323 | $ | 2 485 | $ | |||
Impôt sur le résultat payé au comptant | 204 | 560 | 199 | 764 | 932 | ||||||||
Intérêts et dividendes reçus au comptant | 2 864 | 3 043 | 2 861 | 5 907 | 5 881 |
1) | Comprend l'amortissement des bâtiments, du mobilier, du matériel, des améliorations locatives et des logiciels, ainsi que d'autres immobilisations incorporelles. | ||||||||
2) | Comprend des soldes soumis à restrictions de 266 M$ (269 M$ au 31 janvier 2013 et 292 M$ au 30 avril 2012). |
Les notes ci-jointes et les parties ombragées du rapport de gestion portant sur la gestion du risque font partie intégrante des états financiers consolidés intermédiaires. |
Notes des états financiers consolidés intermédiaires
(non audité)
Les états financiers consolidés intermédiaires de la CIBC ont été préparés selon le paragraphe 308(4) de la Loi sur les banques, qui prévoit qu'à moins d'indication contraire du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF), les états financiers doivent être préparés selon les Normes internationales d'information financière (IFRS), publiées par l'International Accounting Standards Board. Aucune des exigences comptables du BSIF ne fait exception aux IFRS.
Les présents états financiers consolidés intermédiaires ont été préparés selon l'International Accounting Standard 34 (IAS 34), Information financière intermédiaire, et ne comprennent pas toute l'information qui doit être présentée dans les états financiers consolidés annuels complets. Les présents états financiers consolidés intermédiaires sont dressés selon les mêmes méthodes et conventions comptables que celles utilisées pour dresser les états financiers consolidés de la CIBC de l'exercice clos le 31 octobre 2012, à moins d'indication contraire. À compter du 1er novembre 2012, nous avons adopté, de façon rétrospective et dans sa version modifiée, l'IAS 1, Présentation des états financiers : Présentation des autres éléments du résultat global, selon laquelle les autres éléments du résultat global pouvant faire l'objet d'un reclassement en résultat net dans le futur doivent être présentés distinctement de ceux qui ne font pas l'objet d'un reclassement en résultat net.
À moins d'indication contraire, tous les montants contenus dans les présents états financiers consolidés intermédiaires sont libellés en dollars canadiens. La publication des présents états financiers consolidés intermédiaires a été approuvée par le conseil d'administration le 29 mai 2013.
1. Juste valeur des instruments financiers
Les tableaux ci-dessous présentent les niveaux au sein de la hiérarchie
de la juste valeur dans lesquels les justes valeurs des instruments
financiers comptabilisés à leur juste valeur au bilan consolidé
intermédiaire sont classées :
Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | |||||||||||||||||||
Cours du marché |
Technique d'évaluation - données observables sur le marché |
Technique d'évaluation - données inobservables sur le marché |
Total | Total | |||||||||||||||||
En millions de dollars, au |
30 avr. 2013 |
31 oct. 2012 |
30 avr. 2013 |
31 oct. 2012 |
30 avr. 2013 |
31 oct. 2012 |
30 avr. 2013 |
31 oct. 2012 |
|||||||||||||
Actifs financiers |
|
||||||||||||||||||||
Valeurs du compte de négociation | |||||||||||||||||||||
Valeurs émises ou garanties par le gouvernement | 2 924 | $ | 2 052 | $ | 10 256 | $ | 8 468 | $ | - | $ | - | $ | 13 180 | $ | 10 520 | $ | |||||
Titres de participation de sociétés | 24 565 | 23 693 | 4 211 | 3 600 | - | - | 28 776 | 27 293 | |||||||||||||
Titres d'emprunt d'entreprises | - | - | 2 370 | 1 351 | - | - | 2 370 | 1 351 | |||||||||||||
Titres adossés à des créances mobilières et hypothécaires | - | - | 636 | 538 | 844 | 628 | 1 480 | 1 166 | |||||||||||||
27 489 | $ | 25 745 | $ | 17 473 | $ | 13 957 | $ | 844 | $ | 628 | $ | 45 806 | $ | 40 330 | $ | ||||||
Prêts liés au compte de négociation | |||||||||||||||||||||
Entreprises et gouvernements | 1 572 | $ | 866 | $ | 69 | $ | 27 | $ | 8 | $ | 12 | $ | 1 649 | $ | 905 | $ | |||||
Valeurs disponibles à la vente | |||||||||||||||||||||
Valeurs émises ou garanties par le gouvernement | 1 550 | $ | 1 889 | $ | 14 973 | $ | 15 389 | $ | - | $ | - | $ | 16 523 | $ | 17 278 | $ | |||||
Titres de participation de sociétés | 20 | 14 | - | 1 | 667 | 639 | 687 | 654 | |||||||||||||
Titres d'emprunt d'entreprises | - | - | 6 057 | 4 977 | 21 | 21 | 6 078 | 4 998 | |||||||||||||
Titres adossés à des créances mobilières et hypothécaires | - | - | 1 574 | 1 060 | 435 | 710 | 2 009 | 1 770 | |||||||||||||
1 570 | $ | 1 903 | $ | 22 604 | $ | 21 427 | $ | 1 123 | $ | 1 370 | $ | 25 297 | $ | 24 700 | $ | ||||||
Valeurs désignées à leur juste valeur | |||||||||||||||||||||
Valeurs émises ou garanties par le gouvernement | - | $ | - | $ | 47 | $ | 47 | $ | - | $ | - | $ | 47 | $ | 47 | $ | |||||
Titres d'emprunt d'entreprises | - | - | 90 | 87 | - | - | 90 | 87 | |||||||||||||
Titres adossés à des créances mobilières | - | - | - | - | 171 | 170 | 171 | 170 | |||||||||||||
- | $ | - | $ | 137 | $ | 134 | $ | 171 | $ | 170 | $ | 308 | $ | 304 | $ | ||||||
Valeurs désignées à leur juste valeur acquises en vertu de prises en pension de titres | - | $ | - | $ | 38 | $ | 38 | $ | - | $ | - | $ | 38 | $ | 38 | $ | |||||
Dérivés | |||||||||||||||||||||
De taux d'intérêt | 1 | $ | 12 | $ | 18 284 | $ | 20 166 | $ | 75 | $ | 80 | $ | 18 360 | $ | 20 258 | $ | |||||
De change | - | - | 5 644 | 5 386 | - | - | 5 644 | 5 386 | |||||||||||||
De crédit | - | - | - | - | 338 | 591 | 338 | 591 | |||||||||||||
Sur actions | 92 | 33 | 341 | 209 | 2 | 12 | 435 | 254 | |||||||||||||
Sur métaux précieux | 15 | 7 | 39 | 15 | - | - | 54 | 22 | |||||||||||||
Autres dérivés sur marchandises | 124 | 193 | 499 | 335 | - | - | 623 | 528 | |||||||||||||
232 | $ | 245 | $ | 24 807 | $ | 26 111 | $ | 415 | $ | 683 | $ | 25 454 | $ | 27 039 | $ | ||||||
Total des actifs financiers | 30 863 | $ | 28 759 | $ | 65 128 | $ | 61 694 | $ | 2 561 | $ | 2 863 | $ | 98 552 | $ | 93 316 | $ | |||||
Passifs financiers | |||||||||||||||||||||
Dépôts et autres passifs1 | - | $ | - | $ | (1 654) | $ | (1 483) | $ | (668) | $ | (597) | $ | (2 322) | $ | (2 080) | $ | |||||
Engagements liés à des valeurs vendues à découvert | (8 391) | (6 805) | (5 175) | (6 230) | - | - | (13 566) | (13 035) | |||||||||||||
(8 391) | $ | (6 805) | $ | (6 829) | $ | (7 713) | $ | (668) | $ | (597) | $ | (15 888) | $ | (15 115) | $ | ||||||
Dérivés | |||||||||||||||||||||
De taux d'intérêt | - | $ | - | $ | (17 740) | $ | (19 540) | $ | (80) | $ | (85) | $ | (17 820) | $ | (19 625) | $ | |||||
De change | - | - | (5 195) | (4 556) | - | - | (5 195) | (4 556) | |||||||||||||
De crédit | - | - | - | - | (479) | (1 315) | (479) | (1 315) | |||||||||||||
Sur actions | (75) | (18) | (996) | (936) | (3) | (2) | (1 074) | (956) | |||||||||||||
Sur métaux précieux | (16) | (18) | (28) | (13) | - | - | (44) | (31) | |||||||||||||
Autres dérivés sur marchandises | (95) | (101) | (366) | (507) | - | - | (461) | (608) | |||||||||||||
(186) | $ | (137) | $ | (24 325) | $ | (25 552) | $ | (562) | $ | (1 402) | $ | (25 073) | $ | (27 091) | $ | ||||||
Total des passifs financiers | (8 577) | $ | (6 942) | $ | (31 154) | $ | (33 265) | $ | (1 230) | $ | (1 999) | $ | (40 961) | $ | (42 206) | $ |
1) | Comprennent les dépôts désignés à leur juste valeur de 1 702 M$ (1 488 M$ au 31 octobre 2012), les emprunts garantis désignés à leur juste valeur de 333 M$ (365 M$ au 31 octobre 2012), les dérivés incorporés séparés de 233 M$ (184 M$ au 31 octobre 2012), les autres passifs désignés à leur juste valeur de 5 M$ (3 M$ au 31 octobre 2012) et les autres passifs financiers évalués à leur juste valeur de 49 M$ (40 M$ au 31 octobre 2012). Les variations de notre risque de crédit n'ont eu aucune incidence importante sur le calcul de la juste valeur des dépôts désignés à leur juste valeur. |
Nous avons transféré un montant de 2 M$ au titre de certains dérivés incorporés séparés ainsi qu'un montant compensatoire au titre des dérivés détenus à des fins de couverture du niveau 2 au niveau 3 en raison de l'utilisation de données inobservables au cours du trimestre, ainsi qu'un montant de 12 M$ au titre de certains dérivés incorporés séparés du niveau 3 au niveau 2 en raison de la disponibilité de données observables sur le marché au cours du premier trimestre.
Pour le trimestre et le semestre clos le 30 avril 2013, le profit net comptabilisé dans le compte de résultat consolidé intermédiaire lié aux instruments financiers, dont la juste valeur a été évaluée à l'aide d'une technique d'évaluation exigeant des paramètres inobservables sur le marché, s'est élevé à respectivement 83 M$ et 130 M$ (profit net de respectivement 69 M$ et 92 M$ pour le trimestre et le semestre clos le 30 avril 2012).
Le tableau qui suit présente les variations de la juste valeur des actifs et des passifs financiers de niveau 3. Ces instruments sont évalués à leur juste valeur d'après des données inobservables sur le marché. Nous couvrons souvent des positions par des positions compensatoires qui peuvent être classées à un niveau différent. Par conséquent, les profits et pertes pour les actifs et passifs au niveau 3 présentés dans le tableau ci-après ne reflètent pas l'incidence des profits et pertes compensatoires sur les instruments de couverture connexes qui ont été classés au niveau 1 ou au niveau 2.
Profits nets (pertes nettes) inclus(es) dans le résultat net |
|||||||||||||||||||||||
En millions de dollars, pour les trois mois clos le |
Solde d'ouver- ture |
Réalisé(e)s1 | Latent(e)s1, 2 |
Profits latents (pertes latentes) inclus(es) dans les autres éléments du résultat global, montant net |
Transferts au niveau 3 |
Transferts du niveau 3 |
Achats | Émissions | Ventes | Règlements |
Solde de clôture |
||||||||||||
30 avril 2013 | |||||||||||||||||||||||
Valeurs du compte de négociation | |||||||||||||||||||||||
Titres adossés à des créances mobilières et hypothécaires | 838 | $ | 18 | $ | 24 | $ | - | $ | - | $ | - | $ | - | $ | - | $ | - | $ | (36) | $ | 844 | $ | |
Prêts liés au compte de négociation | |||||||||||||||||||||||
Entreprises et gouvernements | 8 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 8 | ||||||||||||
Valeurs disponibles à la vente | |||||||||||||||||||||||
Titres de participation de sociétés | 650 | 21 | (2) | (7) | - | - | 50 | - | (45) | - | 667 | ||||||||||||
Titres d'emprunt d'entreprises | 21 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 21 | ||||||||||||
Titres adossés à des créances mobilières et hypothécaires | 554 | 3 | - | (2) | - | - | 2 | - | - | (122) | 435 | ||||||||||||
Valeurs désignées à leur juste valeur | |||||||||||||||||||||||
Titres adossés à des créances mobilières | 167 | 1 | 11 | - | - | - | - | - | - | (8) | 171 | ||||||||||||
Dérivés | |||||||||||||||||||||||
De taux d'intérêt | 71 | 4 | 4 | - | - | - | - | - | - | (4) | 75 | ||||||||||||
De crédit | 514 | 4 | (45) | - | - | - | - | - | - | (135) | 338 | ||||||||||||
Sur actions | - | - | - | - | 2 | - | - | - | - | - | 2 | ||||||||||||
Total de l'actif | 2 823 | $ | 51 | $ | (8) | $ | (9) | $ | 2 | $ | - | $ | 52 | $ | - | $ | (45) | $ | (305) | $ | 2 561 | $ | |
Dépôts et autres passifs3 | (656) | $ | (1) | $ | (13) | $ | - | $ | (2) | $ | - | $ | - | $ | (10) | $ | 2 | $ | 12 | $ | (668) | $ | |
Dérivés | |||||||||||||||||||||||
De taux d'intérêt | (76) | (4) | (4) | - | - | - | - | - | - | 4 | (80) | ||||||||||||
De crédit | (568) | 3 | 58 | - | - | - | - | - | - | 28 | (479) | ||||||||||||
Sur actions | (4) | - | 1 | - | - | - | - | - | - | - | (3) | ||||||||||||
Total du passif | (1 304) | $ | (2) | $ | 42 | $ | - | $ | (2) | $ | - | $ | - | $ | (10) | $ | 2 | $ | 44 | $ | (1 230) | $ | |
31 oct. 2012 | |||||||||||||||||||||||
Valeurs du compte de négociation | |||||||||||||||||||||||
Titres adossés à des créances mobilières et hypothécaires | 611 | $ | 11 | $ | 25 | $ | - | $ | - | $ | - | $ | 1 | $ | - | $ | - | $ | (20) | $ | 628 | $ | |
Prêts liés au compte de négociation | |||||||||||||||||||||||
Entreprises et gouvernements | 16 | - | (4) | - | - | - | - | - | - | - | 12 | ||||||||||||
Valeurs disponibles à la vente | |||||||||||||||||||||||
Titres de participation de sociétés | 668 | 14 | (10) | (17) | - | - | 8 | - | (24) | - | 639 | ||||||||||||
Titres d'emprunt d'entreprises | 65 | 44 | (2) | (31) | - | - | - | - | (51) | (4) | 21 | ||||||||||||
Titres adossés à des créances mobilières et hypothécaires | 863 | - | - | 4 | - | - | - | - | - | (157) | 710 | ||||||||||||
Valeurs désignées à leur juste valeur | |||||||||||||||||||||||
Titres adossés à des créances mobilières | 195 | 16 | 18 | - | - | - | - | - | (18) | (41) | 170 | ||||||||||||
Dérivés | |||||||||||||||||||||||
De taux d'intérêt | 82 | 2 | (2) | - | - | - | - | - | - | (2) | 80 | ||||||||||||
De crédit | 758 | (4) | (142) | - | - | - | - | - | - | (21) | 591 | ||||||||||||
Sur actions | 9 | - | 3 | - | - | - | - | - | - | - | 12 | ||||||||||||
Total de l'actif | 3 267 | $ | 83 | $ | (114) | $ | (44) | $ | - | $ | - | $ | 9 | $ | - | $ | (93) | $ | (245) | $ | 2 863 | $ | |
Dépôts et autres passifs3 | (582) | $ | (1) | $ | (24) | $ | - | $ | - | $ | 27 | $ | (3) | $ | (6) | $ | (20) | $ | 12 | $ | (597) | $ | |
Dérivés | |||||||||||||||||||||||
De taux d'intérêt | (89) | (11) | 2 | - | - | - | - | - | - | 13 | (85) | ||||||||||||
De crédit | (1 494) | 11 | 126 | - | - | - | - | - | - | 42 | (1 315) | ||||||||||||
Sur actions | (3) | 1 | 1 | - | - | - | - | - | - | (1) | (2) | ||||||||||||
Total du passif | (2 168) | $ | - | $ | 105 | $ | - | $ | - | $ | 27 | $ | (3) | $ | (6) | $ | (20) | $ | 66 | $ | (1 999) | $ |
1) |
Comprennent les profits et les pertes de change. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2) |
Comprennent les profits latents et pertes latentes lié(e)s aux actifs et
passifs détenus à la fin de la période considérée. |
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
3) | Incluent des dépôts désignés à leur juste valeur de 539 M$ (472 M$ au 31 octobre 2012) et des dérivés incorporés séparés de 126 M$ (122 M$ au 31 octobre 2012). |
Sensibilité des actifs financiers et des passifs financiers du niveau 3
Les techniques d'évaluation qui font appel principalement aux données
inobservables sur le marché sont utilisées pour certains instruments
financiers, y compris nos activités de crédit structuré en voie de
liquidation.
Les titres adossés à des créances mobilières (TACM) sont sensibles aux écarts de taux, que nous considérons comme étant des données inobservables sur le marché.
Les titres de participation et d'emprunt émis par voie privée disponibles à la vente sont sensibles aux hypothèses et aux données inobservables, telles que les flux de trésorerie et les ratios cours/résultat projetés.
Les dépôts désignés à leur juste valeur qui ne sont pas gérés au titre de nos positions détenues dans les activités de crédit structuré en voie de liquidation sont sensibles aux écarts de taux inobservables, lesquels sont déterminés par des hypothèses d'extrapolation et de corrélation.
Certains dérivés incorporés séparés, en raison de leur complexité et de leur structure particulière, exigent que des hypothèses et des jugements importants soient posés à l'égard des données et des techniques d'évaluation, ce que nous considérons comme des données inobservables.
Le fait de substituer une ou plusieurs des hypothèses que nous utilisons dans l'évaluation à la juste valeur de ces instruments par des hypothèses possibles raisonnables aurait une incidence sur le résultat net ou sur les autres éléments du résultat global qui est décrite plus bas.
Nos expositions au risque de crédit structuré non couvert dans des titres autres que du marché américain des prêts hypothécaires à l'habitation sont sensibles aux variations de l'évaluation à la valeur de marché, généralement en fonction des cours indicatifs des courtiers et des modèles internes. Un changement défavorable de 10 % dans l'évaluation à la valeur de marché de nos positions sous-jacentes entraînerait des pertes d'environ 73 M$, exclusion faite des positions non couvertes dans des titres autres que du marché américain des prêts hypothécaires à l'habitation classées comme prêts, lesquels sont comptabilisés au coût amorti.
Nos positions couvertes font intervenir deux catégories de sensibilité : la première ayant trait à notre portefeuille de prêts couverts et la seconde, à nos expositions à la juste valeur couvertes. Étant donné que les prêts couverts au bilan sont comptabilisés au coût amorti et que les dérivés de crédit connexes sont évalués à leur juste valeur, une augmentation de 10 % dans l'évaluation à la valeur de marché des dérivés de crédit structuré couverts pourrait entraîner un profit net d'environ 5 M$, en présumant que les ratios courants liés aux rajustements de l'évaluation du crédit (REC) demeurent inchangés. Une diminution de 10 % dans l'évaluation à la valeur de marché de nos expositions à la juste valeur au bilan et une augmentation de 10 % dans l'évaluation à la valeur de marché de tous les dérivés de crédit structuré couverts pourraient donner lieu à une perte nette d'environ 19 M$, en présumant que les ratios courants liés aux REC demeurent inchangés.
Une réduction de 10 % des débiteurs, nette des REC des garants financiers, entraînerait une perte nette d'environ 10 M$.
Une réduction de 10 % dans l'évaluation à la valeur de marché de nos TACM au bilan qui sont évalués au moyen d'écarts de taux et de liquidités inobservables entraînerait une diminution des autres éléments du résultat global d'environ 43 M$.
Une réduction de 10 % dans l'évaluation à la valeur de marché de nos titres de participation et d'emprunt émis par voie privée disponibles à la vente qui sont évalués au moyen de données inobservables, telles que les flux de trésorerie et les ratios cours/résultat projetés, entraînerait une diminution des autres éléments du résultat global d'environ 67 M$.
Une réduction de 10 % dans l'évaluation à la valeur de marché de certains de nos dépôts désignés à leur juste valeur, qui ne sont pas gérés au titre de nos positions détenues dans les activités de crédit structuré en voie de liquidation, et qui sont évalués au moyen de données inobservables comprenant les écarts de taux obtenus au moyen d'hypothèses de corrélation et par extrapolation, entraînerait un profit d'environ 5 M$.
Une réduction de 10 % dans l'évaluation à la valeur de marché de certains dérivés incorporés séparés, calculés selon des modèles d'évaluation et des hypothèses de corrélation examinés de près à l'interne, donnerait lieu à un profit d'environ 13 M$.
2. Acquisition et cession importantes
Atlantic Trust Private Wealth Management
Le 11 avril 2013, la CIBC a annoncé qu'elle a conclu une entente
définitive visant l'acquisition d'Atlantic Trust Private Wealth
Management (Atlantic Trust) auprès de sa société mère, Invesco Ltd.,
pour une contrepartie de 210 M$ US. Atlantic Trust, qui gère des biens
d'un montant totalisant environ 20 G$ US, fournit des solutions de
gestion de patrimoine intégrées à des particuliers et des familles à
valeur nette élevée, à des fondations et à des fonds de dotation. La
transaction est assujettie à des approbations réglementaires et devrait
se conclure au début de l'exercice 2014. Les résultats des activités
acquises seront consolidés à compter de la date de conclusion de la
transaction et inclus dans l'unité d'exploitation stratégique Gestion
des avoirs.
Gestion privée de patrimoine (Asie)
Le 25 janvier 2013, la CIBC a vendu son secteur d'activité autonome de
gestion privée de patrimoine situé à Hong Kong et à Singapour.
L'entreprise spécialisée de services de consultation et de courtage,
qui était comprise dans les Services bancaires internationaux de
l'unité d'exploitation stratégique Siège social et autres, offrait des
services bancaires privés à un petit nombre de clients à valeur nette
élevée dans la région Asie-Pacifique, et gérait des biens d'un montant
totalisant environ 2 G$. Par conséquent, la CIBC a comptabilisé un
profit, net des charges connexes de 16 M$ (16 M$ après impôt) au cours
du trimestre clos le 31 janvier 2013. Les autres activités de la CIBC
en Asie n'ont pas été touchées par cette transaction.
3. Valeurs mobilières
Juste valeur des valeurs disponibles à la vente
En millions de dollars, au |
30 avril 2013 |
31 oct. 2012 |
|||||||||||||||
Coût amorti |
Profits latents bruts |
Pertes latentes brutes |
Juste valeur |
Coût amorti |
Profits latents bruts |
Pertes latentes brutes |
Juste valeur |
||||||||||
Valeurs émises ou garanties par : | |||||||||||||||||
Gouvernement du Canada | 6 795 | $ | 33 | $ | - | $ | 6 828 | $ | 6 683 | $ | 84 | $ | (2) | $ | 6 765 | $ | |
Autres gouvernements canadiens | 3 651 | 40 | (1) | 3 690 | 4 197 | 28 | (2) | 4 223 | |||||||||
Trésor des États-Unis et autres organismes américains | 3 967 | 21 | (2) | 3 986 | 4 393 | 14 | (8) | 4 399 | |||||||||
Gouvernements d'autres pays | 2 012 | 23 | (16) | 2 019 | 1 885 | 24 | (18) | 1 891 | |||||||||
Titres adossés à des créances hypothécaires | 1 539 | 12 | - | 1 551 | 1 004 | 19 | - | 1 023 | |||||||||
Titres adossés à des créances mobilières | 451 | 7 | - | 458 | 736 | 11 | - | 747 | |||||||||
Titres d'emprunt de sociétés ouvertes | 6 009 | 73 | (13) | 6 069 | 4 938 | 69 | (18) | 4 989 | |||||||||
Titres d'emprunt de sociétés fermées | 5 | 4 | - | 9 | 5 | 4 | - | 9 | |||||||||
Titres de participation de sociétés ouvertes | 9 | 12 | - | 21 | 5 | 11 | - | 16 | |||||||||
Titres de participation de sociétés fermées | 411 | 255 | - | 666 | 378 | 260 | - | 638 | |||||||||
24 849 | $ | 480 | $ | (32) | $ | 25 297 | $ | 24 224 | $ | 524 | $ | (48) | $ | 24 700 | $ |
Au 30 avril 2013, le coût amorti de 95 valeurs disponibles à la vente qui affichaient une position de perte latente brute (117 valeurs au 31 janvier 2013) dépassait leur juste valeur de 32 M$ (51 M$ au 31 janvier 2013). Deux valeurs disponibles à la vente (trois valeurs disponibles à la vente au 31 janvier 2013) ont affiché une position de perte latente brute pour plus d'un an, soit inférieure à 1 M$ (inférieure à 1 M$ au 31 janvier 2013).
Reclassement des instruments financiers
En vertu des changements apportés en octobre 2008 à l'IAS 39,
Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation, et à l'IFRS 7,
Instruments financiers : Informations à fournir, il est permis, dans de
rares circonstances, que certains actifs financiers détenus à des fins
de transaction soient reclassés comme prêts et créances et comme
valeurs disponibles à la vente. En raison de ces modifications, nous
avons reclassé certaines valeurs dans les prêts et créances et valeurs
disponibles à la vente avec prise d'effet le 1er juillet 2008. Nous n'avons pas reclassé de valeurs au cours du
trimestre et du semestre clos le 30 avril 2013.
Les tableaux suivants présentent les valeurs comptables, les justes valeurs ainsi que les résultats et les pertes propres aux actifs reclassés :
En millions de dollars, au |
30 avril 2013 |
31 oct. 2012 |
|||||||
Juste valeur |
Valeur comptable |
Juste valeur |
Valeur comptable |
||||||
Actifs détenus à des fins de transaction reclassés auparavant dans les prêts et créances | 3 266 | $ | 3 295 | $ | 3 864 | $ | 3 940 | $ | |
Actifs détenus à des fins de transaction reclassés auparavant dans les valeurs disponibles à la vente | 11 | 11 | 14 | 14 | |||||
Total des actifs financiers reclassés | 3 277 | $ | 3 306 | $ | 3 878 | $ | 3 954 | $ |
Pour les trois mois clos le | Pour les six mois clos le | |||||||||||
En millions de dollars |
30 avr. 2013 |
31 janv. 2013 |
30 avr. 2012 |
30 avr. 2013 |
30 avr. 2012 |
|||||||
Résultat net (avant impôt) comptabilisé sur actifs reclassés | ||||||||||||
Produits d'intérêts | 20 | $ | 16 | $ | 26 | $ | 36 | $ | 53 | $ | ||
Pertes de valeur | (14) | - | - | (14) | - | |||||||
6 | $ | 16 | $ | 26 | $ | 22 | $ | 53 | $ | |||
Variation de la juste valeur comptabilisée en résultat net (avant impôt) si le reclassement n'avait pas eu lieu | ||||||||||||
Sur les actifs détenus à des fins de transaction reclassés auparavant dans les prêts et créances | (11) | $ | 24 | $ | 20 | $ | 13 | $ | 44 | $ | ||
Sur les actifs détenus à des fins de transaction reclassés auparavant dans les valeurs disponibles à la vente | - | - | - | - | - | |||||||
(11) | $ | 24 | $ | 20 | $ | 13 | $ | 44 | $ |
Les taux d'intérêt effectifs sur les valeurs détenues à des fins de transaction auparavant reclassées dans les valeurs disponibles à la vente variaient entre 3 % et 13 %, et les flux de trésorerie recouvrables prévus étaient de 1,2 G$, à la date de leur reclassement. Les taux d'intérêt effectifs sur les valeurs détenues à des fins de transaction auparavant reclassées dans les prêts et créances variaient entre 4 % et 10 %, et les flux de trésorerie recouvrables prévus étaient de 7,9 G$ en date de leur reclassement.
4. Prêts
Provision pour pertes sur créances
Pour les trois mois clos le | Pour les six mois clos le | ||||||||||||||||||||||||
30 avr. 2013 |
31 janv. 2013 |
30 avr. 2012 |
30 avr. 2013 |
30 avr. 2012 |
|||||||||||||||||||||
En millions de dollars | |||||||||||||||||||||||||
Provision individuelle |
Provision collective |
Provision totale |
Provision totale |
Provision totale |
Provision totale |
Provision totale |
|||||||||||||||||||
Solde au début de la période | 446 | $ | 1 435 | $ | 1 881 | $ | 1 916 | $ | 1 895 | $ | 1 916 | $ | 1 851 | $ | |||||||||||
Dotation à la provision pour pertes sur créances | 54 | 211 | 265 | 265 | 308 | 530 | 646 | ||||||||||||||||||
Radiations | (109) | (259) | (368) | (336) | (323) | (704) | (645) | ||||||||||||||||||
Recouvrements | 3 | 43 | 46 | 44 | 43 | 90 | 83 | ||||||||||||||||||
Intérêts courus sur prêts douteux | (5) | (4) | (9) | (9) | (11) | (18) | (27) | ||||||||||||||||||
Divers | 2 | - | 2 | 1 | (8) | 3 | (4) | ||||||||||||||||||
Solde à la fin de la période | 391 | $ | 1 426 | $ | 1 817 | $ | 1 881 | $ | 1 904 | $ | 1 817 | $ | 1 904 | $ | |||||||||||
Se compose de ce qui suit : | |||||||||||||||||||||||||
Prêts | 391 | $ | 1 365 | $ | 1 756 | $ | 1 820 | $ | 1 856 | $ | 1 756 | $ | 1 856 | $ | |||||||||||
Facilités de crédit inutilisées1 | - | 61 | 61 | 61 | 48 | 61 | 48 |
1) | Comprises dans les autres passifs du bilan consolidé intermédiaire. |
Prêts douteux
En millions de dollars, au |
|
|
|
|
|
|
|
|
30 avril 2013 |
31 oct. 2012 |
|||||
|
|
|
Prêts douteux, montant brut |
Provision individuelle |
|
Provision collective1 |
Prêts douteux, montant net |
Prêts douteux, montant net |
|||||||
Prêts hypothécaires à l'habitation | 482 | $ | 1 | $ | 54 | $ | 427 | $ | 427 | $ | |||||
Particuliers | 279 | 9 | 183 | 87 | 83 | ||||||||||
Entreprises et gouvernements | 931 | 381 | 22 | 528 | 636 | ||||||||||
Total des prêts douteux2 | 1 692 | $ | 391 | $ | 259 | $ | 1 042 | $ | 1 146 | $ |
1) |
Comprend la provision collective relative aux prêts personnels, aux
prêts notés aux PME et aux prêts hypothécaires douteux qui sont en
souffrance depuis plus de 90 jours. En outre, nous avons une provision
collective de 1 167 M$ (1 195 M$ au 31 octobre 2012) à l'égard de
soldes non douteux. |
|
2) |
Le solde moyen des prêts douteux bruts pour le trimestre clos le 30
avril 2013 totalisait 1 756 M$ (1 872 M$ pour le trimestre clos le 31
octobre 2012). |
Prêts en souffrance aux termes du contrat, mais non douteux |
|||||||||||||||
30 avril 2013 |
31 oct. 2012 |
||||||||||||||
En millions de dollars, au | |||||||||||||||
Moins de 31 jours |
De 31 à 90 jours |
Plus de 90 jours |
Total | Total | |||||||||||
Prêts hypothécaires à l'habitation | 1 822 | $ | 605 | $ | 235 | $ | 2 662 | $ | 2 732 | $ | |||||
Particuliers | 432 | 92 | 21 | 545 | 564 | ||||||||||
Cartes de crédit | 700 | 178 | 124 | 1 002 | 1 060 | ||||||||||
Entreprises et gouvernements | 219 | 107 | 16 | 342 | 284 | ||||||||||
3 173 | $ | 982 | $ | 396 | $ | 4 551 | $ | 4 640 | $ |
5. Entités structurées et décomptabilisation des actifs financiers
Entités structurées
Les entités structurées sont des entités conçues de telle manière que
les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur
déterminant pour établir qui contrôle l'entité; c'est notamment le cas
lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches
administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen
d'accords contractuels. Les entités structurées comprennent les entités
ad hoc, qui sont des entités créées pour réaliser un objectif limité et
bien défini.
Nous consolidons une entité structurée lorsque la substance de la relation indique que nous exerçons un contrôle sur l'entité structurée.
Des précisions sur nos entités structurées consolidées et non consolidées figurent aux pages 117 et 118 du Rapport annuel 2012.
En ce qui concerne notre programme d'obligations sécurisées au 30 avril 2013, un montant de 11,9 G$ de prêts hypothécaires, d'une juste valeur de 11,9 G$ (14,6 G$ au 31 octobre 2012, d'une juste valeur de 14,7 G$), soutenait un passif au titre d'obligations sécurisées connexes de 11,5 G$, d'une juste valeur de 11,6 G$ (13,9 G$ au 31 octobre 2012, d'une juste valeur de 14,0 G$).
En ce qui concerne les entités Cards II Trust et Broadway Trust au 30 avril 2013, un montant de 5,7 G$ de créances sur cartes de crédit, d'une juste valeur de 5,8 G$ (5,0 G$ au 31 octobre 2012, d'une juste valeur de 5,0 G$) soutenait un passif au titre du financement connexe de 5,7 G$, d'une juste valeur de 5,8 G$ (4,9 G$ au 31 octobre 2012, d'une juste valeur de 5,0 G$).
Au 30 avril 2013, le total de l'actif au titre de nos fonds multicédants non consolidés s'élevait à 2,6 G$ (1,6 G$ au 31 octobre 2012). Les montants au bilan et notre risque maximal de perte lié à des entités structurées qui ne sont pas consolidées figurent dans le tableau qui suit. L'exposition maximale comprend la valeur comptable des placements non couverts, les montants notionnels pour les facilités de liquidité et de crédit, et les montants notionnels, nets du cumul des pertes liées à la juste valeur pour les dérivés de crédit non couverts vendus sur les actifs de référence des entités structurées. L'incidence des REC n'est pas prise en compte dans le tableau ci-après.
Fonds multicédants soutenus par la CIBC |
Entités émettrices de TAC flux groupés structurées par la CIBC |
Entités émettrices structurées par des tiers |
Structures de placement sans transformation |
Fiducies de titrisation de prêts hypothécaires commerciaux |
||||||||||||||||
En millions de dollars, au 30 avril 2013 |
Activités en voie de liquidation |
Activités poursuivies |
||||||||||||||||||
Actifs au bilan à leur valeur comptable1 | ||||||||||||||||||||
Valeurs du compte de négociation | 53 | $ | 7 | $ | 836 | $ | 187 | $ | 3 692 | $ | 2 | $ | ||||||||
Valeurs disponibles à la vente | - | 2 | - | 459 | - | - | ||||||||||||||
Valeurs désignées à leur juste valeur | - | - | 171 | - | - | - | ||||||||||||||
Prêts | 82 | 204 | 2 951 | 23 | - | - | ||||||||||||||
Dérivés2 | - | - | - | - | 15 | - | ||||||||||||||
135 | $ | 213 | $ | 3 958 | $ | 669 | $ | 3 707 | $ | 2 | $ | |||||||||
31 octobre 2012 | 103 | $ | 232 | $ | 4 313 | $ | 1 004 | $ | 2 259 | $ | 1 | $ | ||||||||
Passifs au bilan à leur valeur comptable1 | ||||||||||||||||||||
Dérivés2 | - | $ | 19 | $ | 417 | $ | - | $ | 342 | $ | - | $ | ||||||||
31 octobre 2012 | - | $ | 23 | $ | 1 198 | $ | - | $ | 151 | $ | - | $ | ||||||||
Risque maximal de perte, net des couvertures | ||||||||||||||||||||
Placements et prêts | 135 | $ | 213 | $ | 3 958 | $ | 669 | $ | 3 692 | $ | 2 | $ | ||||||||
|
Montant notionnel au titre de dérivés vendus, moins les pertes de juste valeur |
- | 170 | 2 880 | - | - | - | |||||||||||||
Facilités de liquidités et de crédit | 2 517 | 41 | 350 | 27 | - | - | ||||||||||||||
Moins : couvertures des risques liés aux investissements, aux prêts et aux dérivés vendus |
||||||||||||||||||||
- | (324) | (5 886) | - | (3 692) | - | |||||||||||||||
2 652 | $ | 100 | $ | 1 302 | $ | 696 | $ | - | $ | 2 | $ | |||||||||
31 octobre 2012 | 1 657 | $ | 100 | $ | 1 360 | $ | 1 027 | $ | - | $ | 1 | $ |
1) | Excluent les entités structurées créées par la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), la Federal National Mortgage Association (Fannie Mae), la Federal Home Loan Mortgage Corporation (Freddie Mac), la Government National Mortgage Association (Ginnie Mae), les Federal Home Loan Banks, la Federal Farm Credit Bank et la Student Loan Marketing Association (Sallie Mae). | ||
2) | Comprennent les swaps sur défaillance et les swaps sur rendement total vendus en vertu desquels nous assumons des risques, et excluent tous les autres dérivés. |
Décomptabilisation des actifs financiers
Des précisions sur les actifs financiers qui ne sont pas admissibles à
la décomptabilisation figurent à la page 120 du Rapport annuel 2012.
Le tableau suivant présente la valeur comptable et la juste valeur des actifs financiers transférés qui ne sont pas admissibles à la décomptabilisation et des passifs financiers associés :
En millions de dollars, au
|
|
30 avril 2013 |
31 oct. 2012 |
|||||||||
Valeur comptable |
Juste valeur |
Valeur comptable |
Juste valeur |
|||||||||
Titrisations de prêts hypothécaires à l'habitation1 | 32 743 | $ | 32 847 | $ | 32 409 | $ | 32 528 | $ | ||||
Valeurs détenues par des contreparties à titre de garanties en vertu de mises en pension2, 3 | 1 419 | 1 419 | 1 795 | 1 795 | ||||||||
Valeurs prêtées en échange de garanties sous forme de valeurs mobilières2, 3 | 7 795 | 7 795 | 5 324 | 5 324 | ||||||||
41 957 | $ | 42 061 | $ | 39 528 | $ | 39 647 | $ | |||||
Valeur comptable des passifs associés | 43 429 | $ | 43 470 | $ | 40 762 | $ | 40 830 | $ |
1) | Comprennent un montant de 6,5 G$ (4,0 G$ au 31 octobre 2012) de prêts hypothécaires sous-jacents aux titres adossés à des créances hypothécaires détenus par des contreparties de la SCHL à titre de garanties en vertu de mises en pension. Certains soldes de liquidités en transit liés au processus de titrisation s'élevant à 1 624 M$ (1 196 M$ au 31 octobre 2012) ont servi à réduire ces soldes. | |||||||||||||||
2) | Excluent le surdimensionnement d'actifs donnés en garantie. | |||||||||||||||
3) | Ne comprennent pas les actifs de tiers donnés en garantie. |
De plus, nous avons titrisé 21,9 G$, d'une juste valeur de 22,0 G$ (22,7 G$ au 31 octobre 2012, d'une juste valeur de 22,8 G$), de prêts hypothécaires non transférés à des parties externes.
6. Dépôts1, 2
En millions de dollars, au |
30 avril 2013 |
31 oct. 2012 |
|||||||||||||||
Payables à vue3- |
Payables sur préavis4- |
Payables à terme fixe5- |
Total | Total | |||||||||||||
Particuliers | 8 449 | $ | 70 855 | $ | 41 065 | $ | 120 369 | $ | 118 153 | $ | |||||||
Entreprises et gouvernements | 29 690 | 18 748 | 81 524 | 129 962 | 125 055 | ||||||||||||
Banques | 1 683 | 9 | 3 937 | 5 629 | 4 723 | ||||||||||||
Emprunts garantis6 | - | - | 51 393 | 51 393 | 52 413 | ||||||||||||
39 822 | $ | 89 612 | $ | 177 919 | $ | 307 353 | $ | 300 344 | $ | ||||||||
Se composent de ce qui suit : | |||||||||||||||||
Détenus au coût amorti | 305 318 | $ | 298 491 | $ | |||||||||||||
Désignés à leur juste valeur | 2 035 | 1 853 | |||||||||||||||
307 353 | $ | 300 344 | $ | ||||||||||||||
Composition du total des dépôts | |||||||||||||||||
Dépôts non productifs d'intérêts | |||||||||||||||||
Établissements canadiens | 34 642 | $ | 29 717 | $ | |||||||||||||
Établissements à l'étranger | 2 626 | 2 592 | |||||||||||||||
Dépôts productifs d'intérêts | |||||||||||||||||
Établissements canadiens | 230 795 | 228 790 | |||||||||||||||
Établissements à l'étranger | 38 234 | 38 808 | |||||||||||||||
Fonds fédéraux américains achetés | 1 056 | 437 | |||||||||||||||
307 353 | $ | 300 344 | $ |
1) | Comprennent des dépôts libellés en dollars américains de 65,5 G$ (66,8 G$ au 31 octobre 2012) et libellés en d'autres monnaies étrangères de 7,4 G$ (6,5 G$ au 31 octobre 2012) | |||||||||||||||||||
2) |
Nets de billets acquis de 975 M$ (1 127 M$ au 31 octobre 2012) |
|||||||||||||||||||
3) |
Comprennent tous les dépôts à l'égard desquels nous ne sommes pas
autorisés à exiger un préavis de retrait. En général, ces dépôts sont
dans des comptes de chèques. |
|||||||||||||||||||
4) |
Comprennent tous les dépôts à l'égard desquels nous pouvons légalement
exiger un préavis de retrait. En général, ces dépôts sont dans des
comptes d'épargne. |
|||||||||||||||||||
5) |
Comprennent tous les dépôts qui viennent à échéance à une date précise.
Il s'agit habituellement de dépôts à terme, de certificats de placement
garanti et d'instruments semblables. |
|||||||||||||||||||
6) | Comprennent des passifs émis à la suite d'activités liées à la titrisation de prêts hypothécaires à l'habitation ou par l'entremise du programme d'obligations sécurisées ou d'entités de titrisation consolidées. |
7. Titres secondaires
Au cours du trimestre, nous avons acheté et annulé une tranche de 8 M$ (8 M$ US) de nos débentures à taux variable (titres secondaires) échéant le 31 août 2085, ainsi qu'une tranche de 10 M$ (10 M$ US) de nos débentures à taux variable (titres secondaires) échéant le 31 juillet 2084.
8. Capital-actions
Actions ordinaires
Pour les trois mois clos le | Pour les six mois clos le | ||||||||||||||||||||||||||||||
En millions de dollars, sauf le nombre d'actions |
30 avr. 2013 |
31 janv. 2013 |
30 avr. 2012 |
30 avr. 2013 |
30 avr. 2012 |
||||||||||||||||||||||||||
Nombre d'actions |
Montant |
Nombre d'actions |
Montant |
Nombre d'actions |
Montant |
Nombre d'actions |
Montant |
Nombre d'actions |
Montant | ||||||||||||||||||||||
Solde au début de la période | 401 959 802 | 7 765 | $ | 404 484 938 | 7 769 | $ | 402 728 389 | 7 537 | $ | 404 484 938 | 7 769 | $ | 400 534 211 | 7 376 | $ | ||||||||||||||||
Émission en vertu de : | |||||||||||||||||||||||||||||||
|
Régimes d'options sur actions | 53 807 | 4 | 535 386 | 38 | 133 683 | 8 | 589 193 | 42 | 707 173 | 47 | ||||||||||||||||||||
Régime d'investissement à l'intention des actionnaires1 | - | - | 7 672 | 1 | 1 758 924 | 127 | 7 672 | 1 | 3 078 441 | 226 | |||||||||||||||||||||
Régime d'achat d'actions par les employés | 267 760 | 22 | 253 964 | 20 | 275 500 | 21 | 521 724 | 42 | 584 721 | 44 | |||||||||||||||||||||
402 281 369 | 7 791 | $ | 405 281 960 | 7 828 | $ | 404 896 496 | 7 693 | $ | 405 603 527 | 7 854 | $ | 404 904 546 | 7 693 | $ | |||||||||||||||||
Achat d'actions ordinaires aux fins d'annulation | (2 471 031) | (48) | (3 337 300) | (64) | - | - | (5 808 331) | (112) | - | - | |||||||||||||||||||||
Actions autodétenues | 1 000 | -2 | 15 142 | 1 | 48 077 | 4 | 16 142 | 1 | 40 027 | 4 | |||||||||||||||||||||
Solde à la fin de la période | 399 811 338 | 7 743 | $ | 401 959 802 | 7 765 | $ | 404 944 573 | 7 697 | $ | 399 811 338 | 7 743 | $ | 404 944 573 | 7 697 | $ |
1) | À partir du versement des dividendes du 28 janvier 2013, les actions distribuées en vertu du régime à l'intention des actionnaires ont été acquises sur le marché libre. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2) | Attribuable à l'arrondissement. |
Offre publique de rachat dans le cours normal des affaires
Au cours du trimestre, nous avons acheté et annulé 2 471 031 actions
ordinaires en vertu d'une offre publique de rachat dans le cours normal
des affaires à un cours moyen de 83,23 $ pour un total de 206 M$. Au cours du semestre clos le 30 avril 2013, nous avons acheté et annulé
5 808 331 actions ordinaires à un cours moyen de 81,77 $ pour un total
de 475 M$. Nous avons maintenant acheté toutes les actions en vertu de
l'offre publique de rachat dans le cours normal des affaires annoncée
le 30 août 2012.
Ratios et fonds propres réglementaires
Nos ratios de fonds propres et notre ratio actif/fonds propres
s'établissent comme suit :
En millions de dollars, au |
30 avril 20131 |
31 oct. 20121 |
|||||
Dispositif de Bâle III - Méthode transitoire | |||||||
Fonds propres de première catégorie sous forme d'actions ordinaires | 15 871 | $ | s. o. | ||||
Fonds propres de première catégorie | 17 070 | s. o. | |||||
Total des fonds propres | 20 992 | s. o. | |||||
Actif pondéré en fonction du risque (APR) | 138 256 | s. o. | |||||
Ratio des fonds propres de première catégorie sous forme d'actions ordinaires | 11,5 | % | s. o. | ||||
Ratio des fonds propres de première catégorie | 12,4 | % | s. o. | ||||
Ratio du total des fonds propres | 15,2 | % | s. o. | ||||
Ratio actif/fonds propres | 18,0 | x | s. o. | ||||
Dispositif de Bâle III - Méthode tout compris | |||||||
Fonds propres de première catégorie sous forme d'actions ordinaires | 12 260 | $ | s. o. | ||||
Fonds propres de première catégorie | 15 357 | s. o. | |||||
Total des fonds propres | 19 471 | s. o. | |||||
APR | 125 938 | s. o. | |||||
Ratio des fonds propres de première catégorie sous forme d'actions ordinaires | 9,7 | % | s. o. | ||||
Ratio des fonds propres de première catégorie | 12,2 | % | s. o. | ||||
Ratio du total des fonds propres | 15,5 | % | s. o. | ||||
Dispositif de Bâle II | |||||||
Fonds propres de première catégorie | s. o. | 15 9402 | $ | ||||
Total des fonds propres | s. o. | 19 9242 | |||||
APR | s. o. | 115 229 | |||||
Ratio des fonds propres de première catégorie | s. o. | 13,8 | % | ||||
Ratio du total des fonds propres | s. o. | 17,3 | % | ||||
Ratio actif/fonds propres | s. o. | 17,4 | x |
1) | Les mesures concernant les fonds propres pour l'exercice 2013 sont fondées sur le dispositif de Bâle III, tandis que les mesures des périodes précédentes sont fondées sur le dispositif de Bâle II. | |||||||||
2) | Les fonds propres de première catégorie et le total des fonds propres comprennent le choix de se prévaloir de la dispense transitoire relative aux IFRS du BSIF. |
s.o. Sans objet.
Au cours du trimestre et du semestre clos le 30 avril 2013, nous nous sommes conformés à l'ensemble des exigences réglementaires en matière de fonds propres.
9. Charge au titre des avantages postérieurs à l'emploi
Pour les trois mois clos le | Pour les six mois clos le | ||||||||||||||||||
En millions de dollars |
30 avril 2013 |
31 janv. 2013 |
30 avril 2012 |
30 avril 2013 |
30 avril 2012 |
||||||||||||||
Régimes de retraite à prestations définies | |||||||||||||||||||
Régimes de retraite | 33 | $ | 35 | $ | 32 | $ | 68 | $ | 65 | $ | |||||||||
Autres régimes d'avantages postérieurs à l'emploi | 9 | 9 | 8 | 18 | 16 | ||||||||||||||
Total de la charge au titre des régimes de retraite à prestations définies, montant net | 42 | $ | 44 | $ | 40 | $ | 86 | $ | 81 | $ | |||||||||
Régimes de retraite à cotisations définies | |||||||||||||||||||
Régimes de retraite de la CIBC | 3 | $ | 3 | $ | 3 | $ | 6 | $ | 6 | $ | |||||||||
Régimes de retraite d'État1 | 21 | 21 | 20 | 42 | 40 | ||||||||||||||
Total de la charge au titre des régimes de retraite à cotisations définies | 24 | $ | 24 | $ | 23 | $ | 48 | $ | 46 | $ |
1) | Comprennent le Régime de pensions du Canada / Régime des rentes du Québec et la Federal Insurance Contributions Act des É.-U. |
10. Impôt sur le résultat
Actif et passif d'impôt différé
Au 30 avril 2013, nous disposions d'un montant brut d'actif d'impôt
différé de 374 M$ (457 M$ au 31 octobre 2012) et d'un montant brut de
passif d'impôt différé de 36 M$ (37 M$ au 31 octobre 2012).
Enron
Au cours des exercices antérieurs, l'Agence du revenu du Canada a établi
de nouvelles cotisations dans lesquelles elle a refusé la déduction de
paiements d'environ 3 G$ au titre du règlement lié à Enron en 2005 et
des frais juridiques connexes. L'affaire est devant les tribunaux. Le
21 décembre 2011 (avec reconfirmation le 5 juillet 2012), dans le cadre
d'une requête de la CIBC en vue de faire radier les réponses de la
Couronne, la Cour canadienne de l'impôt (CCI) a radié certaines parties
des réponses et a ordonné à la Couronne de déposer des réponses
amendées. La Couronne et la CIBC ont toutes deux interjeté appel de
cette décision devant la Cour d'appel fédérale (CAF), et le 6 mai 2013,
la CAF a donné entièrement raison à la CIBC. Si la Couronne
n'interjette pas appel de cette décision, nous nous attendons à ce que
l'audience devant la CCI concernant la déductibilité des charges liées
à Enron débute à la fin de 2014 ou en 2015.
Si nous réussissions à faire accepter intégralement notre position fiscale, nous comptabiliserions une économie d'impôt additionnelle de 214 M$ et un remboursement d'intérêts imposable d'environ 189 M$. Si nous ne réussissons pas, une charge d'impôt additionnelle d'environ 866 M$ et des intérêts non déductibles d'environ 124 M$ nous incomberaient.
11. Résultat par action
Pour les trois mois clos le | Pour les six mois clos le | |||||||||||||||
En millions de dollars, sauf les données sur les actions |
30 avril 2013 |
31 janv. 2013 |
30 avril 2012 |
30 avril 2013 |
30 avril 2012 |
|||||||||||
Résultat de base par action |
|
|
||||||||||||||
Résultat net applicable aux actionnaires | 874 | $ | 796 | $ | 810 | $ | 1 670 | $ | 1 642 | $ | ||||||
Moins : dividendes et primes sur actions privilégiées | 25 | 25 | 44 | 50 | 100 | |||||||||||
Résultat net applicable aux porteurs d'actions ordinaires | 849 | $ | 771 | $ | 766 | $ | 1 620 | $ | 1 542 | $ | ||||||
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires en circulation (en milliers) | 400 400 | 403 332 | 403 058 | 401 890 | 402 068 | |||||||||||
Résultat de base par action | 2,12 | $ | 1,91 | $ | 1,90 | $ | 4,03 | $ | 3,84 | $ | ||||||
Résultat dilué par action | ||||||||||||||||
Résultat net applicable aux porteurs d'actions ordinaires diluées | 849 | $ | 771 | $ | 766 | $ | 1 620 | $ | 1 542 | $ | ||||||
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires en circulation (en milliers) | 400 400 | 403 332 | 403 058 | 401 890 | 402 068 | |||||||||||
Ajouter : options sur actions pouvant être exercées1 (en milliers) | 412 | 438 | 529 | 425 | 522 | |||||||||||
Nombre moyen pondéré d'actions ordinaires diluées en circulation (en milliers) | 400 812 | 403 770 | 403 587 | 402 315 | 402 590 | |||||||||||
Résultat dilué par action | 2,12 | $ | 1,91 | $ | 1,90 | $ | 4,03 | $ | 3,83 | $ |
1) | Ne tient pas compte du nombre moyen de 346 842 options en cours (346 801 au 31 janvier 2013 et 1 257 804 au 30 avril 2012) à un prix d'exercice moyen pondéré de 95,41 $ pour le trimestre clos le 30 avril 2013 (95,62 $ au 31 janvier 2013 et 83,73 $ au 30 avril 2012) et du nombre moyen de 345 201 options à un prix d'exercice moyen pondéré de 95,58 $ pour le semestre clos le 30 avril 2013 (nombre moyen de 1 518 301 options à un prix d'exercice moyen pondéré de 82,40 $ pour le semestre clos le 30 avril 2012), le prix d'exercice des options étant supérieur au cours moyen des actions ordinaires de la CIBC. |
12. Passifs éventuels et provisions
Dans le cours normal des affaires, la CIBC est partie à diverses procédures judiciaires, y compris des enquêtes réglementaires, dans le cadre desquelles des dommages-intérêts imposants sont réclamés à la CIBC et à ses filiales. Même s'il est par nature difficile de prédire l'issue de ces procédures judiciaires, à la lumière de nos connaissances actuelles et après consultation auprès de nos conseillers juridiques, nous ne prévoyons pas que l'issue de ces affaires, individuellement ou collectivement, ait des répercussions négatives significatives sur nos états financiers consolidés. Par contre, l'issue de ces affaires, individuellement ou collectivement, peut avoir une incidence significative sur nos résultats opérationnels pour une période donnée.
Des montants sont comptabilisés si, de l'avis de la direction, il est probable qu'une sortie d'avantages économiques sera nécessaire au règlement de l'affaire et que le montant de l'obligation peut faire l'objet d'une estimation fiable. Si l'estimation fiable d'une perte probable se situe dans une fourchette de résultats possibles à l'intérieur de laquelle un montant précis semble représenter une meilleure estimation, ce montant est comptabilisé. Si aucun montant précis à l'intérieur de la fourchette de résultats possibles ne semble être une meilleure estimation qu'un autre montant, le montant médian de la fourchette est comptabilisé. Dans certains cas, toutefois, il n'est pas possible de déterminer si une obligation est probable ou d'estimer de façon fiable le montant de la perte, de sorte qu'aucun montant ne peut être comptabilisé.
Nous évaluons régulièrement le caractère adéquat des provisions pour les questions judiciaires de la CIBC et procédons aux ajustements nécessaires en fonction des nouvelles informations disponibles.
Voici les faits nouveaux qui sont survenus au cours du semestre clos le 30 avril 2013 :
- Nous avons comptabilisé une charge de 150 M$ US (110 M$ US après impôt) relativement au règlement intégral de la procédure contradictoire déposée par les représentants de l'actif de Lehman Brothers Holdings, Inc. devant le tribunal des faillites des États-Unis pour contester la réduction à zéro de notre engagement non capitalisé sur un billet de financement variable. En 2008, nous avions comptabilisé un profit de 841 M$ US sur le billet de financement variable.
- Dans l'affaire Green v. Canadian Imperial Bank of Commerce, et al., les demandeurs ont porté la décision en appel devant la Cour d'appel de l'Ontario. L'appel a été entendu en mai 2013, et la Cour a pris l'affaire en délibéré.
- Dans l'affaire Brown v. Canadian Imperial Bank of Commerce and CIBC World Markets Inc., les demandeurs ont porté la décision en appel devant la Cour divisionnaire de l'Ontario; l'appel a été entendu en février 2013. La Cour a rendu sa décision en avril, rejetant l'appel des demandeurs relativement à la décision de refus de certification de la cause à titre de recours collectif. En mai, les demandeurs ont déposé une motion en autorisation d'appel de la décision devant la Cour d'appel de l'Ontario.
- Dans l'affaire Sherry v. CIBC Mortgages Inc., la motion en certification du groupe devrait être entendue en août 2013.
- Dans l'affaire Watson v. Bank of America Corporation, et al., la motion en certification du recours collectif a été entendue en avril et en mai, et la Cour a pris l'affaire en délibéré.
- Quatre autres recours collectifs (Fuze Salon v. BofA Canada Bank, et al., 1023926 Alberta Ltd. v. Bank of America Corporation, et al., The Crown & Hand Pub Ltd. v. Bank of America Corporation, et al., Hello Baby Equipment Inc. v. BofA Canada Bank, et al.) ont été initiés dans l'Ouest canadien contre VISA Canada Corporation (Visa), MasterCard International Incorporated (MasterCard), la CIBC et nombre d'autres institutions financières. Les recours collectifs, intentés pour le compte de tous les commerçants ayant accepté des paiements par Visa ou MasterCard de 2001 jusqu'à maintenant, allèguent deux complots « distincts, mais dépendants l'un de l'autre », un concernant Visa et l'autre, MasterCard. Selon les allégations, Visa et MasterCard auraient conspiré avec leurs banques émettrices pour fixer un taux d'interchange et des frais d'escompte de commerçant par défaut, et certaines règles (p. ex., la règle obligeant à honorer toutes les cartes et la règle de non-imposition de frais supplémentaires) auraient pour effet d'accroître les frais d'escompte de commerçant. Les faits reprochés comprennent le complot civil, des infractions à laLoi sur la concurrence, l'ingérence dans des intérêts financiers et l'enrichissement injustifié. Les parties réclament des dommages-intérêts généraux et punitifs d'un montant non précisé. Ces affaires sont comparables aux projets de recours collectifs précédemment déposés et rendus publics relativement aux taux d'interchange et aux frais d'escompte de commerçant fixés par défaut.
- Dans l'affaire Fresco c. Banque Canadienne Impériale de Commerce, la Cour suprême du Canada a rendu sa décision en mars, rejetant la demande d'autorisation de la CIBC d'en appeler de la certification du recours collectif et rejetant l'appel incident de la demanderesse à l'égard du total des dommages-intérêts accordés.
- Dans l'affaire Marcotte c. Banque de Montréal et al., la Cour suprême du Canada a rendu sa décision en avril, autorisant l'appel. L'appel devrait être entendu en février 2014.
- Dans les recours collectifs contre Sino-Forest, la société a mis en œuvre en janvier 2013 son plan de restructuration en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies; par conséquent, les recours collectifs envisagés ne sont plus suspendus.
- En mars 2013, une requête a été déposée auprès de la Cour suprême de l'État de New York contre la CIBC par Oppenheimer Holdings Inc., Oppenheimer & Co. Inc. et OPY Credit Corp. (Oppenheimer), pour réclamer des dommages-intérêts de 176 M$ US en raison d'un manquement allégué aux termes d'une facilité de crédit que la CIBC a conclue en lien avec la vente du groupe des marchés financiers de la CIBC à Oppenheimer en janvier 2008 (Oppenheimer Holdings Inc. v. Canadian Imperial Bank of Commerce). De plus, dans le cadre de l'entente d'achat et de vente entre Oppenheimer et la CIBC, Oppenheimer devait verser à la CIBC un prix d'achat différé d'au moins 25 M$ US en avril 2013. Oppenheimer n'a pas versé ce montant à la CIBC et a déposé les fonds en mains tierces jusqu'à l'issue des procédures judiciaires.
Outre les points mentionnés ci-dessus, il n'y a pas eu de changements importants relativement aux affaires présentées à la note 23 dans nos états financiers consolidés annuels de 2012, et aucune nouvelle affaire importante n'est survenue au cours du semestre clos le 30 avril 2013.
13. Informations sectorielles
La CIBC compte trois unités d'exploitation stratégique : Services bancaires de détail et Services bancaires aux entreprises, Gestion des avoirs et Services bancaires de gros. Ces unités d'exploitation stratégique bénéficient du soutien de six groupes fonctionnels, à savoir Technologie et opérations, Expansion de l'entreprise, Finance, Trésorerie, Administration et Gestion du risque, qui font partie de Siège social et autres. Les produits, les charges et les ressources au bilan de ces groupes sont habituellement répartis entre les secteurs d'activité au sein des unités d'exploitation stratégique. Le groupe Siège social et autres comprend également nos opérations des services bancaires internationaux, principalement FirstCaribbean International Bank Limited, les investissements stratégiques dans les coentreprises CIBC Mellon et The Bank of N.T. Butterfield & Son Limited, ainsi que d'autres postes du compte de résultat et du bilan non directement attribuables aux secteurs d'activité.
Services | ||||||||||||||||||||
bancaires de | ||||||||||||||||||||
détail et | ||||||||||||||||||||
Services | Services | |||||||||||||||||||
|
bancaires aux | Gestion des | bancaires de | Siège social | Total | |||||||||||||||
En millions de dollars, pour les trois mois clos le | entreprises | avoirs | gros | et autres | CIBC | |||||||||||||||
30 avril | Produits nets d'intérêts1 | 1 422 | $ | 46 | $ | 368 | $ | (13) | $ | 1 823 | $ | |||||||||
2013 | Produits autres que d'intérêts | 531 | 481 | 211 | 93 | 1 316 | ||||||||||||||
Produits intersectoriels2 | 83 | (84) | 1 | - | - | |||||||||||||||
Total des produits1 | 2 036 | 443 | 580 | 80 | 3 139 | |||||||||||||||
Dotation à la provision pour pertes sur créances | 233 | - | 21 | 11 | 265 | |||||||||||||||
Amortissement3 | 22 | 3 | 1 | 60 | 86 | |||||||||||||||
Charges autres que d'intérêts | 986 | 320 | 298 | 131 | 1 735 | |||||||||||||||
Résultat (perte) avant impôt sur le résultat | 795 | 120 | 260 | (122) | 1 053 | |||||||||||||||
Impôt sur le résultat1 | 191 | 28 | 62 | (104) | 177 | |||||||||||||||
Résultat net (perte nette) | 604 | $ | 92 | $ | 198$ | (18) | $ | 876 | $ | |||||||||||
Résultat net applicable aux : | ||||||||||||||||||||
|
Participations ne donnant pas le contrôle | - | $ | - | $ | - | $ | 2 | $ | 2 | $ | |||||||||
Actionnaires | 604 | 92 | 198 | (20) | 874 | |||||||||||||||
Actif moyen4 | 254 098 | $ | 3 924 | $ | 126 104 | $ | 20 656 | $ | 404 782 | |||||||||||
31 janv. | Produits nets d'intérêts1 | 1 461 | $ | 47 | $ | 343 | $ | 4 | $ | 1 855 | $ | |||||||||
2013 |
Produits autres que d'intérêts | 525 | 465 | 219 | 117 | 1 326 | ||||||||||||||
Produits intersectoriels2 | 79 | (80) | 1 | - | - | |||||||||||||||
Total des produits1 | 2 065 | 432 | 563 | 121 | 3 181 | |||||||||||||||
Dotation à la provision pour pertes sur créances | 241 | - | 10 | 14 | 265 | |||||||||||||||
Amortissement3 | 22 | 3 | 1 | 56 | 82 | |||||||||||||||
Charges autres que d'intérêts | 999 | 312 | 444 | 150 | 1 905 | |||||||||||||||
Résultat (perte) avant impôt sur le résultat | 803 | 117 | 108 | (99) | 929 | |||||||||||||||
Impôt sur le résultat1 | 192 | 27 | 17 | (105) | 131 | |||||||||||||||
Résultat net | 611 | $ | 90 | $ | 91 | $ | 6 | $ | 798 | $ | ||||||||||
Résultat net applicable aux : | ||||||||||||||||||||
Participations ne donnant pas le contrôle | - | $ | - | $ | - | $ | 2 | $ | 2 | $ | ||||||||||
Actionnaires | 611 | 90 | 91 | 4 | 796 | |||||||||||||||
Actif moyen4 | 251 786 | $ | 4 015 | $ | 125 734 | $ | 20 778 | $ | 402 313 | $ | ||||||||||
30 avril | Produits nets d'intérêts1 | 1 415 | $ | 46 | $ | 241 | $ | 51 | $ | 1 753 | $ | |||||||||
2012 |
Produits autres que d'intérêts | 515 | 446 | 222 | 148 | 1 331 | ||||||||||||||
Produits intersectoriels2 | 74 | (74) | - | - | - | |||||||||||||||
Total des produits1 | 2 004 | 418 | 463 | 199 | 3 084 | |||||||||||||||
Dotation à la provision pour pertes sur créances | 271 | - | 16 | 21 | 308 | |||||||||||||||
Amortissement3 | 23 | 2 | 1 | 66 | 92 | |||||||||||||||
Charges autres que d'intérêts | 975 | 311 | 278 | 108 | 1 672 | |||||||||||||||
Résultat avant impôt sur le résultat | 735 | 105 | 168 | 4 | 1 012 | |||||||||||||||
Impôt sur le résultat1 | 179 | 26 | 37 | (41) | 201 | |||||||||||||||
Résultat net | 556 | $ | 79 | $ | 131 | $ | 45 | $ | 811 | $ | ||||||||||
Résultat net applicable aux : | ||||||||||||||||||||
Participations ne donnant pas le contrôle | - | $ | - | $ | - | $ | 1 | $ | 1 | $ | ||||||||||
Actionnaires | 556 | 79 | 131 | 44 | 810 | |||||||||||||||
Actif moyen4 | 251 673 | $ | 4 044 | $ | 114 108 | $ | 21 821 | $ | 391 646 | $ |
1) |
Les produits nets d'intérêts et la charge d'impôt des Services bancaires
de gros comprennent un ajustement selon la BIE de 97 M$ pour le trimestre clos le 30 avril 2013 (respectivement 92 M$ et 61 M$ pour les trimestres clos les 31 janvier 2013 et 30 avril 2012), les montants équivalents étant compensés dans le secteur Siège social et autres. |
||||||||||||
2) |
Les produits intersectoriels représentent les commissions de vente
internes et la répartition des produits selon le modèle de gestion fabricant-secteur client-distributeur. |
||||||||||||
3) |
Comprend l'amortissement des bâtiments, du mobilier, du matériel, des
améliorations locatives et des logiciels et autres immobilisations incorporelles. |
||||||||||||
4) |
Les actifs sont présentés en fonction de moyennes, car il s'agit de la
mesure la plus pertinente pour une institution financière, et c'est la mesure examinée par la direction. |
||||||||||||
Services | |||||||||||||||||||||
bancaires de | |||||||||||||||||||||
détail et | |||||||||||||||||||||
Services | Services | ||||||||||||||||||||
bancaires aux | Gestion des | bancaires de | Siège social | Total | |||||||||||||||||
En millions de dollars, pour les six mois clos le | entreprises | avoirs | gros | et autres | CIBC | ||||||||||||||||
30 avril | Produits nets d'intérêts1 | 2 883 | $ | 93 | $ | 711 | $ | (9) | $ | 3 678 | $ | ||||||||||
2013 | Produits autres que d'intérêts | 1 056 | 946 | 430 | 210 | 2 642 | |||||||||||||||
Produits intersectoriels2 | 162 | (164) | 2 | - | - | ||||||||||||||||
Total des produits1 | 4 101 | 875 | 1 143 | 201 | 6 320 | ||||||||||||||||
Dotation à la provision pour pertes sur créances | 474 | - | 31 | 25 | 530 | ||||||||||||||||
Amortissement3 | 44 | 6 | 2 | 116 | 168 | ||||||||||||||||
Charges autres que d'intérêts | 1 985 | 632 | 742 | 281 | 3 640 | ||||||||||||||||
Résultat (perte) avant impôt sur le résultat | 1 598 | 237 | 368 | (221) | 1 982 | ||||||||||||||||
Impôt sur le résultat1 | 383 | 55 | 79 | (209) | 308 | ||||||||||||||||
Résultat net (perte nette) | 1 215 | $ | 182 | $ | 289 | $ | (12) | $ | 1 674 | $ | |||||||||||
Résultat net applicable aux : | |||||||||||||||||||||
Participations ne donnant pas le contrôle | - | $ | - | $ | - | $ | 4 | $ | 4 | $ | |||||||||||
Actionnaires | 1 215 | 182 | 289 | (16) | 1 670 | ||||||||||||||||
Actif moyen4 | 252 923 | $ | 3 970 | $ | 125 916 | $ | 20 718 | $ | 403 527 | $ | |||||||||||
30 avril | Produits nets d'intérêts1 | 2 860 | $ | 94 | $ | 503 | $ | 138 | $ | 3 595 | $ | ||||||||||
2012 | Produits autres que d'intérêts | 1 028 | 904 | 455 | 259 | 2 646 | |||||||||||||||
Produits intersectoriels2 | 145 | (145) | - | - | - | ||||||||||||||||
Total des produits1 | 4 033 | 853 | 958 | 397 | 6 241 | ||||||||||||||||
Dotation à la provision pour pertes sur créances | 552 | - | 42 | 52 | 646 | ||||||||||||||||
Amortissement3 | 45 | 4 | 2 | 132 | 183 | ||||||||||||||||
Charges autres que d'intérêts | 1 949 | 621 | 566 | 236 | 3 372 | ||||||||||||||||
Résultat avant impôt sur le résultat | 1 487 | 228 | 348 | (23) | 2 040 | ||||||||||||||||
Impôt sur le résultat1 | 364 | 49 | 84 | (103) | 394 | ||||||||||||||||
Résultat net | 1 123 | $ | 179 | $ | 264$ | 80 | $ | 1 646 | $ | ||||||||||||
Résultat net applicable aux : | |||||||||||||||||||||
Participations ne donnant pas le contrôle | - | $ | - | $ | - | $ | 4 | $ | 4 | $ | |||||||||||
Actionnaires | 1 123 | 179 | 264 | 76 | 1 642 | ||||||||||||||||
Actif moyen4 | 253 578 | $ | 4 051 | $ | 112 642 | $ | 23 638 | $ | 393 909 | $ |
1) |
Les produits nets d'intérêts et la charge d'impôt des Services bancaires
de gros comprennent un ajustement selon la BIE de 189 M$ pour le semestre clos le 30 avril 2013 (118 M$ pour le semestre clos le 30 avril 2012), les montants équivalents étant compensés dans le secteur Siège social et autres. |
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2) |
Les produits intersectoriels représentent les commissions de vente
internes et la répartition des produits selon le modèle de gestion fabricant-secteur client-distributeur. |
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3) |
Comprend l'amortissement des bâtiments, du mobilier, du matériel, des
améliorations locatives et des logiciels et autres immobilisations incorporelles. |
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4) |
Les actifs sont présentés en fonction de moyennes, car il s'agit de la
mesure la plus pertinente pour une institution financière, et c'est la mesure examinée par la direction. |
SOURCE : Banque CIBC
Les investisseurs et les analystes peuvent obtenir de plus amples renseignements auprès de Geoff Weiss, premier vice-président, Planification, Analyse et Relations avec les investisseurs, au 416 980-5093. Les médias peuvent s'adresser à Mary Lou Frazer, première directrice, Communications financières et Communications avec les investisseurs, au 416 980-4111.